Historique de miss dans la marine

Bonjour, quelqu'un aurait il une définition historique à la désignation de "miss" dans la marine, désignant un personnel féminin. Merci de votre retour.

Ne s'utilise, a priori, que de supérieur à subordonné.

C'est une désignation familière, qui n'a rien d'officiel, ni de réglementaire.

Elle évite sans doute d'utiliser le patronyme (nom de famille) ou, pire, le prénom.

Mais les subordonnés doivent utiliser l'appellation réglementaire du grade.

C'est probablement une leçon de l'histoire. Dans mes "jeunes" années, la hiérarchie féminine était totalement séparée de la hiérarchie masculine. On parlait de PFM.
Mais les applications de leurs grades étaient plutôt absconses. D'où la facilité de faire appel à cette terme
A+

Bonjour à tous.

Les PMF (et non PFM)  "Personnels Militaires Féminins" sont dans toutes les armées depuis la seconde guerre mondiale, mais principalement dans des spécialités bien précises, en premier lieu le service de santé, elles furent infirmières, convoyeuses, toubib, etc., en principe officier, elles ont donc un grade, mais il est exact que les supérieurs ne les appellent pas par leur grade, d'où ce diminutif amical de miss, ce fut le cas durant mes 33 années d'activité et mes 10 années de réserve active.
De la guerre d'Indochine, en passant par l'Algérie, les OPEX d'Afrique et le Golfe Persique, elles furent connues à bord des avions sanitaires, sur le terrain, et dans les hôpitaux de campagnes, La plus connue fut sans aucun doute la médecin Général Valérie André, de l'indo comme jeune toubib, elle fut également pilote d'hélicoptère, puis en fin de carrière général du service de santé des armées, j'en connu d'autres dont une que certains surnommaient la "balafrée", une convoyeuse (infirmière du grade de capitaine) sur DC8 du COTAM, elle avait été accidentée lors d'un crash en Algérie, les "miss", des femmes que nous respections et pour qui nous avions de l'estime, Il en existe toujours de nos jours sur Transall, A400 M, Casa, et bien sur le Phénix (A330 équipé du système Morphée), mais aussi au sol et sur nos navires.
Ne pas faire l'amalgame avec les autres personnels féminins des divers services, bien que il y ai des femmes commandant d'unités navigantes, d'unités volantes, commandant de frégate, pilote de chasse , patronne la patrouille de France etc. et notamment portant des étoiles.
Pour les anciens, les "MISS" resteront nos miss sans être sectaires ni péjoratifs. Respectons les.

JCC.

Cotentin a écrit:

Bonjour à tous.

Les PMF (et non PFM)  "Personnels Militaires Féminins" sont dans toutes les armées depuis la seconde guerre mondiale, mais principalement dans des spécialités bien précises, en premier lieu le service de santé, elles furent infirmières, convoyeuses, toubib, etc., en principe officier, elles ont donc un grade, mais il est exact que les supérieurs ne les appellent pas par leur grade, d'où ce diminutif amical de miss, ce fut le cas durant mes 33 années d'activité et mes 10 années de réserve active.
De la guerre d'Indochine, en passant par l'Algérie, les OPEX d'Afrique et le Golfe Persique, elles furent connues à bord des avions sanitaires, sur le terrain, et dans les hôpitaux de campagnes, La plus connue fut sans aucun doute la médecin Général Valérie André, de l'indo comme jeune toubib, elle fut également pilote d'hélicoptère, puis en fin de carrière général du service de santé des armées, j'en connu d'autres dont une que certains surnommaient la "balafrée", une convoyeuse (infirmière du grade de capitaine) sur DC8 du COTAM, elle avait été accidentée lors d'un crash en Algérie, les "miss", des femmes que nous respections et pour qui nous avions de l'estime, Il en existe toujours de nos jours sur Transall, A400 M, Casa, et bien sur le Phénix (A330 équipé du système Morphée), mais aussi au sol et sur nos navires.
Ne pas faire l'amalgame avec les autres personnels féminins des divers services, bien que il y ai des femmes commandant d'unités navigantes, d'unités volantes, commandant de frégate, pilote de chasse , patronne la patrouille de France etc. et notamment portant des étoiles.
Pour les anciens, les "MISS" resteront nos miss sans être sectaires ni péjoratifs. Respectons les.

JCC.

Celles que j'ai cotoyées à mon époque n'étaient dans aucune de ces catégories... et elles étaient des PFM, abréviation de PFAM !!!
http://forum.netmarine.net/viewtopic.php?t=2145
et un extrait
"Ce n’est qu’en 1954 que l’arrêté n° 87 du 30 octobre abroge le texte de 1944 et fixe l’uniforme du personnel féminin. L’article premier de cet arrêté dispose que « le personnel féminin de l’armée de mer est astreint en service au port de l’uniforme ».
En pièce jointe, le tableau n° 4 décrit :

- un insigne de bras constitué de deux ancres simples (non câblées) croisées de 30 mm dans un cercle de 35 mm brodées :
* drap bleu clair sur drap bleu marine pour les stagiaires,
* or sur drap bleu marine pour les personnels des catégories et classes du service général,
* or sur velours cramoisi pour les personnels des catégories et classes du service de santé.

- de galons de grade :
* 6ème catégorie : néant
* 5ème catégorie : un galon bleu clair de 8 mm avec raie or,
* 4ème catégorie : deux galons bleus clairs de 8 mm avec raie or,
* 3ème catégorie : trois galons bleus clairs de 8 mm avec raie or,
* 2ème catégorie : un galon bleu clair cul de dé de 8 mm avec une soutache argent de 2 mm (type premier maître masculin),
* 1ème catégorie : un galon bleu clair cul de dé de 8 mm avec deux soutaches (une argent, une or, type maître principal masculin).

* Personnel des classes : un, deux trois ou quatre galons bleus clairs de 8 mm avec raie or.
Bonne journée
PS: et j'ai été marié quelques années avec une ... PFAA ! No more comment

Starshiy, nous n'avons que 4 années de différence d'âge, la différence, au niveau militaire, vous êtes de la génération "guerre d'Algérie" disons les années 56-58, pour ma part ce fut la fin de cette guerre, j'étais en école militaire en 62. Vous étiez marin et moi aviateur c'est ce qui fait la différence surtout pour un marin, je ne suis qu'un "éléphant", je n'ai que 51 appontages sur vos navires (en hélicoptère) dont quelques "évasan".  
Pour répondre à la question posée, vous auriez du dès le départ, répondre en étoffant comme vous l'avez fait dans votre dernier message, personnel féminin uniquement marine, alors que j'ai répondu personnel féminin des armées en général, en fait vous insistez sur la marine qui à toujours fait une ségrégation du genre, j'en parle en connaissance de cause, comme aviateur, j'ai fait la moitié de ma carrière en mixité marine, à bord de vos bateaux, vous dites tous unis (sauf les non marins), mais lorsque des marins (officiers), sont mixés en équipage de l'armée de l'air, ils apprennent que chez nous = tous unis à bord comme à terre, un équipage ce sont des officiers et des sous officiers de même que des femmes avec le même grade, certaines son pilotes, ou commandant de bord (le grade le plus élevé), car chez nous la fonction prime sur le grade, et ce depuis qu'elles sont présentent et pas seulement depuis 1954, elles étaient déjà présentent en Indochine, et dans les unités combattantes, leurs galons sont les mêmes que les hommes sans aucun distinction, ne pas confondre avec les soutaches de spécialité (soutache rouge pour les toubibs et infirmières). vous avez été marié à une PFAA (personnel féminin de l'Armée de l'Air), en réalité la dénomination exacte est PMFAA (personnel militaire féminin de l'armée de l'air) nous disons bien personnel militaire, à ne pas confondre avec nos personnels civils

Sans rancune et bon confinement

JCC

Si on part dans nos campagnes, j'ai plus d'heure de vol en hélicoptère d'origine sov qu'occidentaux ! Et plus de décollages que d'atterrissages !

Ce que l'AA ne peut pas comprendre, c'est que les différents carrés et cafétérias à bord des bâtiments de la marine constituent des soupapes pour les différentes catégories de personnel appelées à devoir vivre dans un espace confiné pendant une longue durée. C'est un des moyens utiles pour casser le stress à bord.
A+

En ce qui me concerne, durant mes années de marine (1964-1970),  j'ai très peu côtoyé de "Marinettes".  Au CFM Hourtin, elles brillaient par l'absence (ou étaient "invisibles"), à Rochefort-sur-Mer, la vieille caserne Martrou, école de spé des électroniciens, électromécaniciens d'équipement et armuriers de l'Aéronavale, où j'ai séjourné deux fois neuf mois  - BE (1964-1965)  + Cours de QM (1967-1968), itou! .. aucune Marinette visible, sauf, éventuellement, à la base-école interarme (Armée de l'Air/Marine), mais je n'y ai quasiment pas mis les pieds.  Sinon, en base aéronavale, à Saint-Raph, à ma connaissance, il n'y en avait aucune, mais la base n'était pas, non plus, très grande; la première fois où j'avais noté leur présence, c'était à la BAN Nimes-Garons - qui, elle, était, par contre, un gros morcif (à l'échelle de l'Aéronavale!) -, elles travaillaient dans la partie septentrionale, où était installé l'état-major, étaient peu nombreuses (une dizaine avec le vent dans le dos!) et je n'ai jamais vu aucune d'entre elles faire surface au "poste des  boeufs" - le carré des officiers, lui, était, à l'extérieur de la base, à plusieurs kilomètres de là, sur la route de Nîmes -.  Sauf erreur de ma part, il s'agissait, pour l'essentiel, de personnel administratif. Dans les personnels de santé des différentes bases où j'ai usé mes fonds de culotte, je n'ai, non, plus, rencontré aucun personnel féminin. Par contre, j'ai eu croisé des "Marinettes" dans l'enceinte de l'Arsenal de Toulon, mais je ne m'y suis égaré que brièvement, moins d'une demi-douzaine de fois, dont, au moins trois, du temps où j'étais matelot, pour la corvée de ravito de patates, par sac de 50 kilos!, qu'il fallait éplucher, une fois de retour à Saint-Raph - 80-100 km, sur un plateau de Citroën  P-45 ou P-47, j' sais plus, çà ne s'oublie pas! -.

En ces temps reculés, elles n'embarquaient pas à bord des bâtiments et certaines "mauvaises langues" racontaient que les plus jolies étaient affectées d'office à "l'Amirauté", les "moches" se retrouvant à des postes moins en vue! Sans tomber dans le machisme et la mysoginie exacerbés, du peu que j'avais pu constater, ladite "légende" n'était, peut-être, pas totalement erronée !  

Historiquement, la "Royale" connait, hélas, trop bien, depuis des siècles, le "problème" que peut constituer la présence de femmes dans un environnement confiné, où sont regroupées des meutes de mâles pétants de santé en rut (et, désormais de femelles!Car, çà marche, aussi, dans les deux sens!). A l'inverse, la Royal Navy, plus permissive - les "épouses" étant, par le passé, autorisées à montér à bord aux mouillages et sensées être débarquées à la levée de l'ancre - est, de nos jours, très sérieusement enquiquinée par la répétition d'histoires de c.., quelques soient les grades et la hiérarchie!  

Il n'y a aucune mysoginie particulière chez les matafs, sauf qu'il s'agit de la seule Arme, où le confinement (sauf à terre!) est, par nécessité, une "constante" obligatoire, à bord de ses bâtiments. A partir du moment où notre Ministère des Armées avait décidé "d'ouvrir" les carrières au personnel féminin volontaire, l'EMM, obéissant, y avait été "à reculons".  Le personnel féminin est, certainement, tout aussi compétent que le masculin. En caserne ou en base, il existe la "soupape" extérieure du "dégagé", hors tours de service, mais le confinement nécessaire, à bord de bâtiments en mission ou d'unités en contexte d'opération (comme au Mali), complique, à mon avis, très sérieusement, la situation au quotidien. Pour le moment, dans l'armée française, toutes Armes confondues, çà semble se passer plutôt bien, ou, alors,  les "problèmes" ont soigneusement été glissés sous le tapis. Même Tsahal, la première armée à  "normaliser", après-guerre, la conscription des deux sexes, y a été (et est, toujours!) confrontée, même si elle fait semblant d'ignorer le "problème"!

Il existe, aussi, des méthodes très faux-culs, comme dans l'US Army, US Air Force, US Navy, où il est interdit de se marier, au sein de la même Arme, mais çà n'empêche pas, pour autant, le déduit! -.

Starshiy a écrit:

Si on part dans nos campagnes, j'ai plus d'heure de vol en hélicoptère d'origine sov qu'occidentaux ! Et plus de décollages que d'atterrissages !

...
A+

Aaahh ? ça a fait "cronx" à l'arrivée ? Faut nous raconter ça !

ironclaude a écrit:

Citation :

Si on part dans nos campagnes, j'ai plus d'heure de vol en hélicoptère d'origine sov qu'occidentaux ! Et plus de décollages que d'atterrissages ! : lol!: … […]

Aaahh ? ça a fait "cronx" à l'arrivée ?  Faut nous raconter ça ! : cheers:

Ou bien c'est l'usage du parachute qui a fait la différence ?

DahliaBleue a écrit:

Ou bien c'est l'usage du parachute qui a fait la différence ?

Bien deviné, Miss

parachute plus hélicoptère ?
il me semblai que sa donner sa !

La pointe de basilic est excellente !

Starshiy a écrit:

DahliaBleue a écrit:

Ou bien c'est l'usage du parachute qui a fait la différence ?

Bien deviné, Miss

Ah OK !
Moi aussi j'ai fait plusieurs décollages a bord de Broussards, mais on était tellement mal dans cet avion que je ne suis jamais resté jusqu'à la fin

ironclaude a écrit:

Moi aussi j'ai fait plusieurs décollages a bord de Broussards, mais on était tellement mal dans cet avion que je ne suis jamais resté jusqu'à la fin

Celui qui volait moins vite que sa vitesse d'atterrissage ?

C'est sur que ce n'était pas une formule 1...

Il avait la particularité d'avoir une mauvaise adaptation moteur / hélice, au point que le bout des pales d'héciles pouvaient passer en supersonique, avec tous les désagréments que ça entraînait, au premier rang desquels un boucan de tous les diables… Raison de plus pour ne pas s'éterniser à l'intérieur !

ironclaude a écrit:

C'est sûr que ce n'était pas une formule 1…
Il avait la particularité d'avoir une mauvaise adaptation moteur / hélice, au point que le bout des pales d'hélices pouvaient passer en supersonique, avec tous les désagréments que ça entraînait, au premier rang desquels un boucan de tous les diables… Raison de plus pour ne pas s'éterniser à l'intérieur !

Citation :

[…] Ah OK ! : thumleft:
Moi aussi j'ai fait plusieurs décollages a bord de Broussards, mais on était tellement mal dans cet avion que je ne suis jamais resté jusqu'à la fin : mrgreen:

… au point de sauter en marche pour fuir le supplice ?

ont parle d avions ?
le broussards c est le qu'elle des deux ?


ou lui ?

Le premier
Le deuxième, c'est le "Super-Broussard" qui est devenu le N-262 par la suite
A+

Starshiy a écrit:

Le premier
Le deuxième, c'est le "Super-Broussard" qui est devenu le N-262 par la suite
A+

Aaabsolument
J'ai voyagé pas mal de fois a bord de Nord 262, mais c'était plus civilisé, je restais à bord jusqu'au bout
A noter qu'à la fin de sa carrière, le 262 avait été rebaptisé "Frégate": il a donc sa place dans ce forum !