Marine canadienne

Pour compléter la riche rubrique de Le Breton sur les destroyers, j'ouvre un nouveau fil pour les autres types de navires.

Le LOCKEPORT de la classe BANGOR est un dragueur de mines du programme britannique de 1940 construit à Vancouver (Canada) où il est mis sur cale le 17 juin 1941. Mis en service dans la Royal Canadian Navy le 27 mai 1942, il reste sur la côte Ouest jusqu’au printemps 1943, date à laquelle il est transféré à Halifax en Nouvelle-Ecosse. De novembre à décembre 1943, il est basé à Terre-Neuve mais y subit des ennuis mécaniques.


Alors qu’il vogue vers Baltimore dans le Maryland pour s’y faire réparer, sa machinerie rend l’âme le 9 janvier 1944. L’équipage bricole un gréement de fortune qui permet au LOCKEPORT d’avancer à la voile pendant 190 Nq jusqu’à ce qu’un autre navire vienne le remorquer. Il est ainsi devenu a seule unité de la classe BANGOR à avoir navigué à la voile.

La frégate STORMONT type river canadien devenu yacht Christina


La frégate Stormont en 1945

La frégate Stormont de la classe river est mise sur cale au chantier Canadian Vickers Ltd à Montréal au Canada le 23 décembre 1942; elle est lancée le 14 juillet 1943; elle entre en service le 27 novembre 1943; elle rejoint la flotte de l'Atlantique basée à Halifax; en juin 1944 elle participe au débarquement en Normandie; elle escorte des convois dans l'Atlantique nord; elle devait être aménagée pour servir dans le Pacifique mais les transformations ont été annulées suite à la reddition du Japon; elle est désarmée le 9 novembre 1945 et placée en réserve; elle est mise en vente en 1947; en 1951 elle est revendue à l'armateur grec Aristote Onassis qui la fait reconstruire en yacht de luxe à Kiel en Allemagne et prend le nom de sa fille Christina et devient un des yacht les plus célèbres; à bord a eu lieu notamment la réception pour le mariage de Rainier III de Monaco et de Grace Kelly; à la mort d'Onassis sa fille hérite du navire elle la confiée au gouvernement grec comme yacht présidentiel sous le nom de Argo; en 1998 elle est rachetée par un autre armateur grec Jean Paul Papanicolaou qui la restaure et lui redonne le nom de Christina O en l'honneur de Christina Onassis décédée en 1988; entre janvier 1999 et avril 2001 elle est en rénovation; elle navigue toujours.


Christina en 1963, qui reconnaîtrait sous ce superbe yacht une frégate du type river  


Le Christina O après sa rénovation récente

Citation :

La frégate STORMONT type river canadien devenu yacht Christina [...] Christina en 1963, qui reconnaîtrait sous ce superbe yacht une frégate du type river [...]

Pas grand monde, en effet, sauf à en connaître l'historique.

On peut se demander si les qualités (nautiques/habitabilité) d'une telle frégate répondaient (vraiment) aux besoins d'un (richissime) yachtman (à cause de sa coque - militaire - étroite). Peut-être a-t-elle été équipée de stabilisateurs ? Ou peut-être n'a-t-elle été convertie que par une opportunité favorable (Il semble qu'Onassis avait acheté simultanément une dizaine de frégates de cette classe).

Je n'ai pas connaissance qu'Onassis ait acquis une dizaine de frégates; à moins que ce soit dans un chantier de démolition

Frégates River Class

HMCS St. Catharines (K 325)



HMS Exe (K 92)

HMS EXE n'a jamais été canadien à ma connaissance.

NIALA a écrit:

HMS EXE n'a jamais été canadien à ma connaissance.

Je n'ai jamais dit qu'il était "canadien", comme le précisent "HMCS", pour l'une & "HMS", pour l'autre . Il se trouve juste que je dispose d'un reportage de 120 photos, en HD, intitulé HMS Exe 1942-1943, qui couvre plusieurs convois, dont ces deux bâtiments, entre autres, avaient fait partie. Mais, vu comme j'ai, déjà, ramé, pour finir par dénicher la rubrique idoine (canadienne), et que, entre temps, j'avais également mis la main sur le K 92, et, dès lors, pour respecter "la règle", devoir repartir à la pêche de la rubrique "anglaise", j'ai posté les 3 photos au même endroit! Dieu (God, en l'occurrence!) reconnaitra les siens (d'autant que c'est précisé) et, de toutes manières, les différences entre les River Class anglaises et canadiennes sont mineures!

J'ai, aussi, dans les mêmes convois, le cargo français "Jamaïque", le croiseur auxiliaire "Asturias", des PA d'escorte, un chalutier espagnol, des clichés de Gibraltar, vu du large, des pirogues, à Lagos, des bâtiments couverts de neige (à mon avis, ce n'est pas au Nigéria! ) etc... sachant que ce reportage photos, brut de décoffrage, n'a aucune légende, et qu'il me faut, au préalable, tenter d'identifier les bâtiments.

Maintenant, ce n'est pas un problème, si je perturbe la "belle organisation" de ce forum, j'écrase mon post et je garde les tofes pour mon seul usage.

Si Takagi qui a ouvert ce post est d'accord pour accepter ce passager clandestin à bord, et vous accorder son absolution, amen

Citation :

[…] Maintenant […] si je perturbe la "belle organisation" de ce forum, j'écrase mon post et je garde les tofes pour mon seul usage.

Autre solution : ouvrir un sujet spécifique à ces convois et à ces 120 photos, alors regroupées sous le thème de cette activité "HMS Exe 1942-1943".

Je suis sympa, que l'un de vous me communique son adresse-mail par MP, et je lui fais parvenir, en retour, le dossier complet (118 clichés, 800 Mo) - les droits de reproduction m'appartiennent, mais, pour l'occasion, je les partage sans problème, à condition que ces photos restent cantonner sur le forum! - . Je préfère prévenir, tout de suite, il y a un sérieux boulot à la clé pour essayer de rendre le maximum de clichés (en TIFF) comestibles, plus les identifications et le reste. Ce ne sont pas de belles photos sur rade, mais des clichés d'amateur pris par les matafs du bord durant leurs missions de convoyage. Y a-t-il un volontaire ?  

J'ai récupéré le fichier et je posterais au fur et à mesure des photos une fois que je les auraient recadré et agrandis en utilisant mes modestes connaissances en la matière.

Merci Le Breton

HMCS Sackville, dernière survivante des corvettes de la classe Flower, en grand carénage à Halifax :



Traverser l'Atlantique Nord sur ces engins devait être une aventure (pour les estomacs au moins).

Le croiseur HMCS ONTARIO ex MINOTAUR


Le croiseur Ontario ex Minotaur

Le HMS Minoraur est mis sur cale chez Harland & Woff le 20 novembre 1941; il est lancé le 29 juillet 1943; il est transféré à la marine canadienne en cours de construction en novembre 1944; il entre en service le 25 mai 1945 sous le nom d'Ontario.
ll voyage pour rejoindre la 4e escadre de croiseurs dans l'océan Pacifique mais arrive trop tard pour participer à la Seconde Guerre mondiale, il servira cependant pour des opérations à Hong Kong, Manille et au Japon. Il revient au Canada le 27 novembre 1945, à Esquimalt pour une rénovation.
En octobre 1948, l'Ontario est rejoint par les destroyers Cayuga,Athabaskan,Crescent et la frégate Antigonish pour aller à Pearl Harbor ; il s'agit alors du plus grand déploiement de la Marine royale canadienne d'après-guerre. En janvier 1949, il prend part au plus grand entraînement de la Marine royale canadienne avec notamment le porte-avions Magnificent, les destroyers Haida, Athabaskan et la frégate Antigonish. Le groupe CTF 215 participe à des exercices avec des vaisseaux américains et britanniques dans la mer des Caraïbes. En février 1951, il va en Australie pour des exercices avec la Royal Australian Navy puis revient au Canada en juin. En octobre 1951, l'Ontario va sur la côte atlantique puis, après l'arrivée de la reine Elisabeth III, l'amène à Sydney. Il repart à Esquimalt où il arrive en décembre. De septembre à décembre 1952, l'Ontario est en Amérique du Sud pour des exercices et fait escale dans plusieurs ports. En entrant dans le port de Buenos Aires, il subit une collision du navire marchand SS Arauco mais va à Rio de Janeiro le 6 novembre. Là, on constate que les hélices à tribord sont endommagées. L'hélice extérieure est enlevée et des réparations sont faites. Après près de deux semaines à Rio de Janeiro, l'Ontario est obligé de retourner à Esquimalt à une vitesse réduite.


Il fait partie de la revue de la flotte pour célébrer le couronnement d'Elisabeth II en 1953. En janvier 1954, il entame une tournée dans le Pacifique, s'arrête en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux Tonga puis revient à Esquimalt en avril. Il fait de nouveau un voyage de trois mois en Australie et en Nouvelle-Zélande l'année suivante et revient au Canada le 2 avril 1955. Il repart le 25 pour aller en Europe pendant quatre mois. En juin, il quitte Esquimalt pour deux mois d'entraînement en Amérique du Nord et du Sud, au sud de l'Équateur. Le croiseur revient le 10 août après avoir rencontré la 2e escadre de croiseurs en Californie.
L'Ontario est retiré du service le 15 octobre 1958. Le navire est vendu à une entreprise de la côte ouest qui commence à le démolir mais ne finit pas le travail à Vancouver. Le navire est alors revendu avec le Quebec à Mitsui and Co au Japon. Il arrive à Osaka pour la démolition le 19 novembre 1960.

Le croiseur QUEBEC ex UGANDA


Le croiseur Quebec ex Uganda

Le HMS Uganda est mis sur cale le 20 janvier 1939 chez Vickers Armstrong à Newcastle GB; il est lancé le 7 aout 1941; il entre en service le 3 janvier 1943.
Après avoir opéré avec la Home Fleet, il rejoint le Plymouth Command en avril 1943 pour des opérations dans le golfe de Gascogne  et en Manche. En juillet 1943, il intègre le 15e escadron de croiseurs de la Mediterranean Fleet. Il est gravement endommagé par une bombe planante allemande Fritz X le 13 septembre 1943 pendant qu'il appuyait le débarquement allié à Salerne, arrivant à Charleston, en Caroline du Sud, pour une année de travaux qui débutent en novembre 1943.
Le HMS Uganda est prêté au Canada le 21 octobre 1944, alors qu'il est toujours à Charleston; en novembre 1944, il retourne au Royaume Uni pour d'autres modifications. Il reprend la mer en janvier 1945 pour le Pacifique via le canal de Suez, pour rejoindre la 4e escadre de croiseurs de la Flotte britannique du Pacifique. En avril 1945, il rejoint la Task Force 57  dans la région d'Okinawa et, par la suite, il est principalement affecté au contrôle des porte-avions de la Flotte opérant contre les aérodromes japonais dans les îles Ryukyu.
L' Uganda reste actif jusqu'à ce qu'il soit relevé par le HMS Argonaut. Le 14 juin 1945, il participe au bombardement de Truk et, en juillet 1945, soutient les porte-avions opérant contre Tokyo. Le 27 juillet 1945, le HMS Uganda est détaché dans la Troisième flotte des Etats Unis. Le croiseur se rendit à Eniwetok, puis à Pearl Harbor pour faire le plein avant de se diriger vers Esquimalt. Après un problème de chaudière qui le rendra inactif pendant plusieurs mois, il se rend à Esquimalt le 10 août 1945, jour où l'Empire du Japon accepta les conditions de sa capitulation.
Le HMS Uganda passa le reste de sa carrière en tant que navire école avant d'être placé en réserve le 1er août 1947. Renommé HMCS Quebec, il est remis en service le 14 janvier 1952 suite à la guerre de Corée. En février 1953, le Québec part aux les Bermudes pour s'entraîner avec le sous-marin Andrew de la Royal Navy. Le 15 juin 1953, le Québec est le navire amiral du contre-amiral Bidwell et conduit les navires canadiens à Spithead pour le couronnement de la reine Elizabeth II. Le groupe de la Marine royale canadienne se composait d'un porte-avions, de deux croiseurs, d'un destroyer et de deux frégates. En octobre de 1954, le Québec effectue une croisière de formation de sept semaines en mer des Caraïbes et en Amérique du Sud, en faisant plusieurs visites de ports. De retour à la mi-avril 1955, le Québec est devenu le premier navire de la marine canadienne à faire le tour de l'Afrique, c'est ainsi qu'il est à Villefranche en mars 1955. Suite à la fin de la guerre de Corée des réductions au sein de la marine sont effectuées, le Québec est désarmé le 13 juin 1956, et est placé en réserve à Sydney; il est vendu en 1960 et est démantelé à Osaka, au Japon, à partir du 6 février 1961.

En 1920 la Grande Bretagne transfère deux destroyers de la classe M thornycroft (à l'époque les grands constructeurs de destroyers comme Thornycroft ou Yarrow prenaient parfois des libertés avec les plans officiels de l'Amirauté, estimant qu'ils pouvaient faire mieux).
Il s'agit des Patriot et Patrician qui ont conservés leur nom sous pavillon canadien. 
Déplacement: 985 t; 26500 cv; vitesse: 35 noeuds; armement: 3x 102mm; 1x 40mm; 4 TLT.

Patriot

Patriot en 1923

Le Patriot est mis sur cale en juillet 1915 chez Thornycroft à Woolston, Grande Bretagne; il est lancé le 20 avril 1916; il entre en service en juin 1916; il est transféré au Canada en septembre 1920; il est désarmé en décembre 1927; il est rayé en 1929 et démoli.


Patrician

Le Patrician en 1925

Le Patrician est mis sur cale en juin 1915 chez Thornycroft à Woolston, Grande Bretagne; il est lancé le 5 juin 1916; il entre en service en juillet 1916; il est transféré au Canada en septembre 1920; il est désarmé en décembre 1927; il est rayé en 1929 et démoli.

Les destroyers d'escorte de la classe Saint Laurent 


En 1949 les canadiens étudient une nouvelle série de destroyers d'escorte, inspirée des frégates britanniques de la classe Whitby les machines sont identiques à celles des Whitby mais le dessin des coques est nouveau et typiquement canadien; les sept navires de la classe Saint Laurent sont classés DDE, toutefois entre 1963 et 1966 ils subissent une refonte: installation d'une piste et d'un hangar pour hélicoptère, modification de la cheminée qui est dédoublée, installation d'un sonar remorqué, après cette refonte ils sont reclassés DDH.     
Déplacement: 2000 t; 30 000 cv; vitesse: 28 noeuds; armement: 4x 76mm; 2x 40mm; 2 limbo de 305mm; après refonte l'armement est: 2x 76mm; 1 limbo de 305mm; 1 hélicoptère Sea King et son hangar; 1 sonar remorqué SQS 504 VDS.

Saint Laurent

DDE205 Saint Laurent dans son état d'origine

Le DDE205 Saint Laurent est mis sur cale le 22 novembre 1950 chez Canadian Vickers à Montreal; il est lancé le 30 novembre 1951; il entre en service le 29 octobre 1955; il est refondu en 1963 et reclassé DDH205; il est rayé le 14 juin 1974; et vendu à la démolition en 1979, coulé au cap Hatteras le 12 janvier 1980.

Saguenay


DDH206 Saguenay en 1981 (après refonte)


Le DDE206 Saguenay est mis sur cale le 4 avril 1951 à l'arsenal de Halifax; il est lancé le 30 juillet 1953; il entre en service le 15 décembre 1956; il est refondu en 1965 et reclassé DDH206; il est rayé le 26 juin 1990; et sabordé comme récif artificiel en 1990 en Nouvelle Ecosse.

Skeena


DDE207 Skeena à son entrée en service en 1957

Le DDE207 Skeena est mis sur cale le 1er juin 1951 chez Burrard à Vancouver; il est lancé le 19 aout 1952; il entre en service le 30 mars 1957; il est refondu en 1965 et reclassé DDH207; il est rayé le 1er novembre 1993; et vendu à la démolition en 1996.

Ottawa

DDH229 Ottawa après refonte

Le DDE229 Ottawa est mis sur cale le 8 juin 1951 chez Canadian Vickers à Montreal; il est lancé le 29 avril 1953; il entre en service le 10 novembre 1956; il est refondu en 1964 et reclassé DDH229; il est rayé le 31 juillet 1992; et vendu à la démolition en 1994.

Margaree


DDH230 Margaree après refonte

Le DDE230 Margaree est mis sur cale le 12 septembre 1951 à l'arsenal de Halifax; il est lancé le 29 mars 1956; il entre en service le 5 octobre 1957; il est refondu en 1965 et reclassé DDH230; il est rayé le 2 mai 1992; et démoli en 1994.


Fraser


DDH233 Fraser en 1983 (après refonte) 

Le DDE233 Fraser est mis sur cale le 11 décembre 1951 chez Burrard à Vancouver; il est lancé le 19 février 1953; il entre en service le 28 juin 1957; il est refondu en 1966 et reclassé DDH233; il est rayé le 1er octobre 1994; et vendu à la démolition en 2011.

Assiniboine

DDH234 Assiniboine après refonte

Le DDE234 Assiniboine est mis sur cale le 19 mai 1952 chez Marine Industries à Sorel; il est lancé le 12 février 1954; il entre en service le 16 aout 1956; il est refondu en 1963 et reclassé DDH234; il est rayé le 14 décembre 1988; et vendu à la démolition en 1995.

Citation :

Les destroyers d'escorte de la classe Saint Laurent
[…]
Le DDE205 Saint Laurent […] est rayé le 14 juin 1974 ; et vendu à la démolition en 1979, coulé au cap Hatteras le 12 janvier 1980.

Coulé, oui, mais pas délibérément.
Il a sombré (au cours d'une tempête) lors de son remorquage vers le chantier de démolition.

Je m'en doutais vu qu'il a coulé après avoir été vendu à la démolition, mais n'ayant pas la confirmation, je me suis abstenu de l'écrire.

Le livet de pont arrondi en zone avant qu'on retrouve sur les Restigouche les Mackenzie et les Annapolis est destiné à faciliter l'écoulement de l'eau quand la plage avant est submergée par forte mer de l'avant. On note également le design de la superstructure très protégée.
En hiver Atlantique Nord et Pacifique Nord ne sont pas des endroits recommandables sur le plan météo.

Les destroyers d'escorte de la classe Annapolis (Restigouche modifiés).

Les deux destroyers d'escorte de la classe Annapolis constituent les développement final des Saint Laurent et dérivés, ils ont été commandés en 1959, ils comportaient les améliorations des navires précédents, en particulier le pont et le hangar de l'hélicoptère Sea King. 
Déplacement: 2400 t; 30 000 cv; vitesse: 28 noeuds; armement: 2x 76mm; 6 TLT de 324mm; 1 limbo de 305mm; 1 hélicoptère Sea King; en 1984 pour le Nipigon et en 1986 pour l'Annapolis, ils sont refondus; le limbo a été remplacé par un sonar remorqué et de nouveaux radars sont installés.

Annapolis

DDH265 Annapolis en 1982 (dans son état d'origine)




DDH265 Annapolis en 1995 à Pearl Harbor (après refonte)

Le DDH265 Annapolis est mis sur cale le 2 septembre 1961 à l'arsenal de Halifax; il est lancé le 27 avril 1963; il entre en service le 19 décembre 1964; il est refondu en 1986; il est désarmé le 15 novembre 1996; il est rayé le 1er juillet 1998; il est coulé le 4 avril 2015 comme récif artificiel.

Nipigon

DDH266 Nipigon en septembre 1985 (après refonte)

Le DDH266 Nipigon est mis sur cale le 5 aout 1960 chez Marine Industries à Sorel; il est lancé le 10 décembre 1961; il entre en service le 30 mai 1964; il est refondu en 1984; il est rayé le 2 juillet 1998; coulé le 22 juillet 2003 dans le fleuve St Laurent au nord est de Rimouski au Quebec.