La stabilité du navire par la pratique

Ah, les c....!
Euh...j'avais ma gamelle dans la cabine!

Takagi a écrit:

: affraid:

La détresse de la pelleteuse se manifeste par le dernier geste de son bras…

Concernant l'attribution du titre de TdC (Asshole), sont à égalité le conducteur de la pelle, qui est sensé connaitre son engin et ses spécificités (avec le moteur et le contrepoids, à l'arrière, il ne faut pas être grand clerc pour comprendre qu'il va y avoir un problème) et le "chef d'équipe", qui donne les ordres (il sera, d'ailleurs, puni par un magnifique coup de godet dans la tronche avant de se jeter, courageusement, parmi les premiers, à la baille!)... en plus, il y avait du fond, comme le confirme l'émouvant geste d'adieu (relevée par Dahlia Bleue) de l'innocente pelle. Il ne manquait plus que l'orchestre pour nous faire un remake pas trop cher du naufrage du Titanic, mais sans glaçon!
Cà ne m’étonne pas plus que çà ; dans ces contrées exotiques ou semi-exotiques, le principal problème, pour un chef de chantier occidental ou "formé à notre école", est d'essayer d'éviter, quotidiennement, ce genre de geste de bravoure.  Les autochtones ont tendance à avoir une confiance démesurée dans la technologie, sont capables de ruiner un moteur Cummings ou Cat, en 48 h, rincer une transmission hydraulique, en 24 h, retourner sur le toit, une pelle, une dragline, ou un pousseur de 40 tonnes, en deux  temps, trois mouvements!
L'arborigène est loin d'être incompétent, juste qu'il n'a pas la même notion du risque qu'un occidental.

Stabilité incertaine et manutention hasardeuse :

Il n'est pas indiqué de rester dessous

Dans plusieurs cas, les grutiers mériteraient des coups de pied aux fesses !

Loïc Charpentier a écrit:

Dans plusieurs cas, les grutiers mériteraient des coups de pied aux fesses !

C'est certain qu'a chaque fois, il y a forcément une erreur humaine

NIALA a écrit:

Loïc Charpentier a écrit:

Dans plusieurs cas, les grutiers mériteraient des coups de pied aux fesses !

C'est certain qu'a chaque fois, il y a forcément une erreur humaine

Je l'avoue, j'enfonçais des portes ouvertes en écrivant cela , mais il y a, néanmoins, quelques "couenneries" qui forcent l'admiration. Par exemple, travailler avec deux grues mobiles, sur la même charge, est un exercice compliqué, -... de synchronisation (entre autres) -.

Bonjour
Il n'y a pas que les grutiers à qui il faut botter le c... !
Le 10 août 1985, pendant un entretien au chantier de Chazhma du K-31 du projet 675 Echo II, deux explosions successives se produisent dans le compartiment réacteur. Des débris radioactifs sont projetés dans un rayon de 150 m autour du sous-marin. 10 personnes sont tuées à bord et aux alentours. L'incendie résultant sera maîtrisé par l'emploi de 12 navires de secours. 290 personnes au total ont été contaminées à plus de 50 mSv . Le K-42, du même projet, est irradié et sera démantelé par la suite. L'explosion est le résultat d'une tentative de repositionnement de la tête d'un des réacteurs mal maîtrisée. La tête du réacteur ayant été soulevée trop haut avec les barres de contrôle à poste, le réacteur est devenu brutalement critique.
L'enquête montre que la grue flottante utilisée pour l'opération est déstabilisée par un patrouilleur entré à trop grande vitesse sur le plan d'eau.
Sans commentaire

Cette fois, le grutier a du souci à se faire
https://www.youtube.com/watch?v=KAVLMIiYNiU
A+

Starshiy a écrit:

Cette fois, le grutier a du souci à se faire
https://www.youtube.com/watch?v=KAVLMIiYNiU
A+

Il y a une belle série de "gruetages" loupés après la première vidéo, mais dans plus de 90% des cas, il est évident que le grutier avait, volontairement, neutralisé le système de sécurité ou n'avait pas tenu compte des alarmes (voyants & klaxon dans la cabine).