La Flotte de Cuirassés Echantillons

Je viens de réceptionner les deux tomes, publiés chez Lela Presse, traitant des "Cuirassés Échantillons" de la Marine Nationale, Brennus, Carnot, Charles Martel,  Jauréguiberry, Bouvet, Masséna, Henri IV...




3 kg de bouquins   ... au total, pas loin de 550 pages ... à 55 roros/pièce + les frais de port, ce n'est, certes, pas donné, mais on se retrouve avec une montagne d'informations techniques de très grande qualité, une pile de plans officiels et une nombreuse iconographie - toute petite réserve personnelle, la taille des clichés, car, à mon goût, ça manque de vues "pleine page" -. Ah, si vous souhaitez une analyse "généraliste", passez votre chemin.
... Bouquins totalement "déconseillés" si vous ne disposez pas déjà d'une "solide" culturation à propos des techniques de construction utilisées à l'époque!

Sinon, ces deux ouvrages constituent une véritable "tuerie"!
Au passage,  à Pascal Colombier, qui, lors d'un échange récent, m'avait signalé l'extrême qualité de certains ouvrages publiés par Lela Presse; au point de se poser une légitime question sur leur possible rentabilité commerciale, car lui et moi, par le biais de Caraktère, finissons par en connaitre un rayon à propos des volumes de vente des "beaux livres".

Oh ça donne envie.

clausewitz a écrit:

Oh ça donne envie.

oui oui oui !! suis d accord  ça donne envie

clausewitz a écrit:

Oh ça donne envie.

valdechalvagne a écrit:

oui oui oui !! suis d accord bounce bounce study study thumleft thumleft ça donne envie

Il s'agit d'un vrai travail de "cinglés" et la mise en page est bien faite - par exemple, chaque chapitre traitant d'un bâtiment spécifique dispose d'un petit bandeau horizontal de haut de page coloré différemment; c'est une accumulation de caractéristiques techniques et de détails fouillés, comme par exemple, les zones de ponts couvertes de lattes en bois, de linoleum ou de plaques d'acier peintes!

A la fin de la décennie 2000, j'avais prudemment télécharger tous les jeux de plans que "Châtellerault" avait, alors numérisés et mis en ligne, mais certains, comme ceux du Brennus, ayant mal vieillis, il ne lui avait pas été possible de les scanner, sous peine de leur infliger des dégâts supplémentaires - c'est ce que m'avait expliqué la "gentille dame" en charge de ces plans -... Là, dans ces bouquins, ils figurent en bonne place!

Emballage soigneux, superbe couverture cartonnée, reliure cousue, papier glacé d'excellente qualité, que du bonheur! En plus, moi qui passe mon temps à bouffer, à longueur de journée, de la documentation en allemand, en anglais, voire en italien, là, c'est en français!

J'ai bien entendu ces livres les auteurs Gérard Garier et Alain Croce, les auteurs sont des gens que l'on ne présente plus, j'ai sur certains sites des contacts fréquents avec Alain Croce, un puit de sciences navales. 

Il serait bien que les éditeurs français proposent une offre numérique comme leurs concurrents anglo-saxon

LE BRETON a écrit:

Il serait bien que les éditeurs français proposent une offre numérique comme leurs concurrents anglo-saxon

La version numérique en PDF, E-pub ou Kindle n'est "rentable" commercialement qu'à partir du moment où le volume de ventes de la version "en dur", sur papier glacé, avec couverture cartonnée et tout le tintouin, a, elle, atteint un niveau de rentabilité suffisante (couverture des frais de production et dégagement nécessaire d'une marge bénéficiaire).

Les publications anglo-saxonnes ont l'avantage de pouvoir tabler sur au moins deux marchés, celui de la Grande-Bretagne, lui-même, légèrement supérieur au marché francophone du livre (France+Belgique, notamment) et celui des States, auquel on peut rajouter, en complément, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

C'est, par exemple, la force des éditions Osprey, mais qui, elles, ne travaillent qu'avec des auteurs free-lance, payés à la prestation (avec un pourcentage défini sur les ventes) et fait réaliser la mise en page finale et l'impression en Inde.

Si les deux bouquins auxquels je viens de faire référence atteignent, chacun, le millier d'exemplaire vendus, çà s'avèrera être plus qu'un franc succès (!), ne serait-ce que par le sujet très ciblé traité. A vue de nez, le seuil de rentabilité commerciale devrait se situer aux alentours de 450/500 exemplaires. Ah, un ou deux trucs qu'il ne faut pas, non plus, oublier... dès le début de cette année, le prix du papier et du carton ont plus que doublé! C'est une entreprise de Saint-Brieux qui est chargée de l'impression, mais cette dernière est, elle-même, précisée "UE", ce qui sous-entend qu'elle a effectivement été effectuée dans un pays européen... les Pays Baltes et la Roumanie étant, actuellement, les mieux placés techniquement et économiquement pour ce genre de travail - les imprimeurs français étant, eux, hélas, à la ramasse! -.

Une version numérique sera proposé à la vente... allez, soyons fous, à 20€, sauf que la mise en page finale coûtera le même prix que celle du bouquin "en dur", que la marge nécessaire, de l'ordre 40% brut, sera réduite d'autant et que, de surcroit, une bonne partie de la clientèle intéressée préfère de très loin acquérir le bouquin plutôt que sa version numérisée. Ce genre d'ouvrages en E-pub ou Kindle n'ont pas un rendu satisfaisant, surtout sur une tablette - çà marche pour un roman, dépourvu de toute illustration! -, quant au PDF, peu de lecteurs sont habitués à son usage. Dans le meilleur des cas, la vente de la version numérisée correspond à 5% de la vente "en dur" (le bouquin papier) et elle n'est proposée, en principe, à la vente qu'après celle de la vente papier. Accessoirement, elle est souvent proposée comme "palliatif", quand la vente "papier" est épuisée et que l'éditeur ne souhaite pas relancer une nouvelle tranche d'impression.

Je comprends bien les raisons qui font que les éditeurs préfèrent mettre en avant la version papier mais n'ayant pas la chance d'avoir un logement immense le numérique me permet d'avoir une immense bibliothèque (epub et format pdf) que je pourrais jamais avoir en version papier.

LE BRETON a écrit:

Je comprends bien les raisons qui font que les éditeurs préfèrent mettre en avant la version papier mais n'ayant pas la chance d'avoir un logement immense le numérique me permet d'avoir une immense bibliothèque (epub et format pdf) que je pourrais jamais avoir en version papier.

Bonjour,

Nous sommes bien d'accord; moi-même, si je n'avais pas le stockage numérique (PDF), j'en serais réduit à devoir vivre sur le palier de mon appart! Mais nous ne sommes encore qu'une petite minorité.

Pour la part j'ai une bibliothèque qui fait tout un pan de mur de 4 mètres de long du sol au plafond.