Mon arrivée sur l'Aberwrach - pétrolier-ravitailleur.

Service National du 1er mars 1979 au 28 février 1980.

Mars : classes à Hourtin.

Avril : affectation aux fusiliers-marins à Lorient. N'importe quoi ! (archi-nul en sport. Et je souffrais d'asthme sans le savoir vraiment). Au bout du 4ème jour, 40° de fièvre et des boutons partout. Hôpital des Armées de Lorient, convalescence à la maison, une semaine comme boniche chez les fusiliers.

Mai : arrivée le 2 mai sur l'Aberwrach, avec sur le bachi "Ecole des Fusiliers-Marins".

Jean Bidel m'envoie au mess de l'équipage. Tout le monde est là, attendant les couleurs.

"Bonjour !"

Deux ou trois voix sur vingt-cinq me répondent.

On entendrait voler une mouche. L'équipage me regarde. Un QM1 mécano (un barbu très sympa) se hasarde :

"T'es fusilier-marin ?"

"Non. J'ai pas fait le cours; j'ai été malade !"

Soulagement dans l'assistance.

Un souvenir qui remonte soudainement à la mémoire ?

La "solitude" du saco chez les "Chiedansleau" ! Si çà se trouve, même le Bidel du bord n'était pas fusilier-marin de formation!

Loïc Charpentier a écrit:

La "solitude" du saco chez les "Chiedansleau" ! : thumright:  : lol!:   Si ça se trouve, même le Bidel du bord n'était pas fusilier-marin de formation ! : D

C'est même plus que probable !

Bonjour,

pila a écrit:

"T'es fusilier-marin ?"

"Non. J'ai pas fait le cours; j'ai été malade !"

Soulagement dans l'assistance.  

Pas surprenant. Je n'imagine pas l'Aber-Wrach comme faisant partie des "bateaux-fayots"...

Là, Jean Bidel avait fait l'Indochine et l'Algérie. Je l'ai retrouvé ensuite dans ma commune d'adoption. Je vais parfois sur sa tombe.