Valéry…

valdechalvagne a écrit:

et en arrière plan un avion en approche , pour apponter ? peut-être !

Pas « peut-être » mais sûrement. C'est ce qui est écrit sur la légende de la photo (la lire en tournant l'écran de 90° à gauche…)

Cette photo du Tourville a été prise en juin 1929 il est du coté de Tahiti lors de son tour du monde qui a duré du 5 avril 1929 au 24 décembre 1929 ; on remarquera que le télépointeur n'est pas encore installé au sommet du tripode; il porte un hydravion FBA 17 HL2 derrière la cheminée arrière.

moi-même a écrit:

Ambiance tropicale… Vairao ?

NIALA a écrit:

Cette photo du Tourville a été prise en juin 1929 […] il est du côté de Tahiti […].

Très juste !
Et même, tout à fait précisément, À Tahiti ! En train de sortir du port de Papeete ! On aperçoit, au fond, le mont Aorai :



Mais pourquoi donc ai-je pensé à Vairao ? Suis-je donc si sotte ?

DahliaBleue a écrit:

Mais pourquoi donc ai-je pensé à Vairao ? Suis-je donc si sotte ?

Comme dit la litote populaire: c'est celui qui dit qui l'est !

Le fait que vous identifiez précisément Papeete, me permet d'affiner la date de la photo puisque le Tourville a fait escale à Papeete du 18 au 27 juin 1929

Salut à Tous,

La photo représente les sous-marins Requin (S1) et Espadon (S7) de la 3e ESM de la 1ère escadre (Toulon), en arrière plan le torpilleur Tempête (11) de la première escadrille de torpilleurs de la 1ère escadre.
Nous sommes en Méditerranée, le deuxième dimanche du mois de mai (Fête de la Jeanne d'Arc) 1928 ou 1929.

Cordialement,

André Delambily, ancien du Gustave Zédé (1963-1966)

DahliaBleue a écrit:

Ça devait être un jour de fête (nationale ?)

On ne sait pas trop pourquoi le marin, à droite du cliché, gesticule comme un sémaphore ; peut-être est-il timonier ?

Je me demande si ce cliché n'avait pas été "corrigé"... en supprimant ou effaçant, notamment, des mains de ce timonier, les "pavillons" de signaux qu'il agitait. Je ne vois guère d'autre hypothèse.

Delambily a écrit:

[…] La photo représente les sous-marins Requin (S1) et Espadon (S7) de la 3e ESM de la 1ère escadre (Toulon), en arrière plan le torpilleur Tempête (11) de la première escadrille de torpilleurs de la 1ère escadre.
Nous sommes en Méditerranée, le deuxième dimanche du mois de mai (Fête de la Jeanne d'Arc) 1928 ou 1929.[…]

pour cette réponse éclairante et complète !
Cela nous rappelle que la fête de Jeanne d'Arc est, en France, une fête nationale. L'une des trois (avec le 14-juillet et le 11-novembre). Instituée en 1920 (le 10 juillet, il y a un siècle tout rond ! cf. JO 191 du 14 juillet 1920).

Elle est même antérieure dans ce statut à celle du 11-novembre, instituée fête nationale par la loi du 24 octobre 1922.

Vision classique des années 20/30 avant une rapide évolution doctrinale à partir de 39 au Japon et aux USA

Quand le Béarn opérait en Méd. avec les cuirassés de la classe Bretagne cette vision opératoire allait de soi ...
Quand le Béarn a été déployé à Brest aux côtés des Dunkerque et des CL modernes on a commencé à se demander si avec ses 20 nœuds il était encore en mesure d'être seulement un auxiliaire ...

pascal a écrit:

Vision classique des années 20/30 avant une rapide évolution doctrinale à partir de 39 au Japon et aux USA

Quand le Béarn opérait en Méd. avec les cuirassés de la classe Bretagne cette vision opératoire allait de soi…
Quand le Béarn a été déployé à Brest aux côtés des Dunkerque et des CL modernes on a commencé à se demander si avec ses 20 nœuds il était encore en mesure d'être seulement un auxiliaire…

Effectivement. Mais, au fond, puisqu'on n'avait pas encore une vision claire du devenir des porte-avions, ça ne devait pas changer radicalement sa doctrine d'emploi (= auxiliaire/train d'escadre) ; et, à cet égard, il devait toujours pouvoir tenir un rang honorable parmi les pétroliers et autres bâtiments ateliers, non ? Sans oublier le Commandant Teste…

La doctrine d'emploi du porte avions, en remplacement du cuirassé comme navire principal de l'escadre le fameux "capital ship" date de la seconde guerre mondiale et plus exactement de la guerre du Pacifique me semble t'il avec pour exception l'attaque britannique de Tarente et la recherche du Bismarck quoi que là il s'agit d'un coup de chance et non d'une stratégie élaborée.

C'était, au départ, juste un problème de vitesse de décollage et, accessoirement d'atterrissage des aéroplanes embarqués.

Dans ce cadre, lors de sa mise en service, le Béarn était, parfaitement, adapté, avec des appareils embarqués, biplans et peu rapides, dont la sustentation était "exceptionnelle" (par rapport à un monoplan! )

D'une par, la mise en service de croiseurs lourds et cuirassés rapides, après-guerre, issus, eux-mêmes, de la génération des croiseurs lourds (1906-1916) - plus allemands que britanniques, mais passons! - avait révélé l'incompatibilité du PA, construit sur une base de cuirassé, sensés marcher, au mieux, à 21 noeuds !... D'autre part, l'évolution de l'aéronef embarqué, désormais, monoplan, imposait des vitesses de décollage plus importantes.

Citation :

C'était, au départ, juste un problème de vitesse de décollage et, accessoirement d'atterrissage des aéroplanes embarqués. […]
Dans ce cadre, lors de sa mise en service, le Béarn était, parfaitement, adapté, avec des appareils embarqués, biplans et peu rapides, dont la sustentation était "exceptionnelle" (par rapport à un monoplan !  : lol!:) […]
D'une part, la mise en service de croiseurs lourds et cuirassés rapides […] avait révélé l'incompatibilité du PA, construit sur une base de cuirassé, censé marcher, au mieux, à 21 nœuds !… D'autre part, l'évolution de l'aéronef embarqué, désormais monoplan, imposait des vitesses de décollage plus importantes.

… et parfois des routes avia inverses de celle de la force navale…  
Quoi qu'il en soit : fortes paroles !

Bonjour,

A propos des porte-avions, lire les pages de 29 à 36, dans l'étude établie par le CF Fournié, "Tactique appliquée des forces aériennes " (Tome 1). Session 1926-1927 de l’École Supérieure de Guerre Navale.  

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97600020?rk=42918;4

Citation :

[…] A propos des porte-avions, lire les pages de 29 à 36, dansl'étude établie par le CF Fournié, "Tactique appliquée des forces aériennes" (Tome 1). Session 1926-1927 de l’École Supérieure de Guerre Navale.  ; ) […]

pour le lien !

Et maintenant, plongeons !


J'ai pas encore son identification.

Il s'agit du sous marin Dupuy de Lome de 1915 après reconstruction.

NIALA a écrit:

Il s'agit du sous marin Dupuy de Lome de 1915 après reconstruction.

Super ! J'étais sûre que la réponse ne tarderait pas !

Et là plus de tympans pour les "admirateurs" !

Starshiy a écrit:

Et là plus de tympans pour les "admirateurs" !

Comment ?... Parlez plus fort!
Ce n'est pas tant le " reflets des flammes" qui est visible, dans les fumées, en arrière-plan, mais l'agitation de la "flotte", due au souffle du tir.

Loïc Charpentier a écrit:

[…] Ce n'est pas tant le " reflets des flammes" qui est visible, dans les fumées, en arrière-plan, mais l'agitation de la "flotte", due au souffle du tir.  

Bien vu ! Bien rectifié !