HydravionsSupermarine WalrusLe Supermarine Walrus n'est pas le premier hydravion mis en service dans la RSN. En effet, la Royal Scotish Navy (RSN) à utilisé des hydravions dès la création de son service aéronautique. C'est cependant le premier à être disponible en grand nombre.
Mis au point par le père du Spitfire, Reginald Mitchell, c'était un hydravion biplan monomoteur à hélice propulsive.
C'était le premier hydravion britannique à disposer d'un train totalement rectractable (ce qui en faisait un véritable hydravion amphibie), d'un habitacle fermé et d'un fuselage entièrement en métal.
Conçu dans un premier temps comme hydravion de reconnaissance destiné aux cuirassés et aux croiseurs, il fût également utilisé pour la lutte anti-sous-marine, l'entrainement, la liaison, le sauvetage en mer aussi bien aussi de la RAF que de la FAA sans parler des pays étrangers qui le commandèrent en grand nombre en l’occurrence l'Argentine, l'Australie, le Canada, l'Egypte,l' Irlande, la Nouvelle-Zélande et la Turquie (usage militaire) sans parler des utilisateurs civils.
A l'origine de cet appareil figure une initiative de la firme Supermarine pour la Royal Australian Air Force (RAAF), l'armée de l'air australienne qui demandait un hydravion catapultable pour les croiseurs de la Royal Australian Navy (RAN).
Cet appareil baptisé Seagull V n'apparut qu'en 1933, effectuant son premier vol le 21 juin 1933 avant d'être confié à la Royal Navy pour des tests de validation.
La RAAF commanda 24 appareils qui furent livrés entre 1935 et 1937 suivis par douze appareils pour la RAF qui le rebaptisa Walrus. Les commandes se succédèrent pour équiper de nombreuses unités. 740 exemplaires vont ainsi sortir des chaines de montage de 1936 à 1944.
L'Ecosse va commander cet hydravion pour permettre aux croiseurs du programme naval de 1925 (deux croiseurs lourds, quatre croiseurs légers) de disposer d'un vecteur de reconnaissance, d'observation et de réglage des tirs d'artillerie.
Vingt appareils sont commandés en septembre 1937 pour enfin équiper les croiseurs d'hydravions, les budgets ayant été enfin débloqués pour une commande qui était tout sauf accessoire.
Ces appareils forment la VS-1 (flottille de surveillance 1) stationnée à Aberdeen même si dans la pratique, les hydravions sont détachés auprès des croiseurs lourds Edimbourg et Glasgow ainsi que des croiseurs légers William Wallace Robert Bruce Charles IV et Jacques Stuart.
Chaque croiseur disposant de deux hydravions, huit appareils sont donc stockés à terre dans les hangars. Ce choix d'une flotte importante s'explique par la crainte d'une usure importante des appareils.
Sage précaution puisqu'au final l'Ecosse va disposer d'un total de quarante-huit Supermarine Walrus, les pertes se révélant importantes.
Quand le second conflit mondial s'achève en septembre 1945, il ne reste que deux croiseurs légers et un croiseur lourd encore que ce dernier soit en mauvais état.
Le transfert ultérieur de deux Cleveland porte la flotte à quatre croiseurs légers de manière provisoire ce qui explique le maintien en ligne de huit Supermarine Walrus jusqu'en 1953.
A noter que la flottile VS-1 à été dissoute en mars 1946, les appareils étant rattachés directement aux croiseurs.
Sur les huit appareils encore disponibles en juin 1953, deux sont préservés au musée de la guerre d'Edimbourg et un appareil préservé en état de vol par la désormais fameuse Scotish Air Patrol (SAP).
Caractéristiques Techniques du Supermarine Walrus
Type : hydravion de reconnaissance, d'observation et de soutien
Masse : à vide 2200kg en charge 3265kg maximale au décollage 3650kg
Dimensions : longueur 11,45m envergure 14m hauteur 4.6m
Motorisation : un moteur radial Bristol Pegasus VI de 680ch
Performances : vitesse maximale 215 km/h à 1450m distance franchissable 956km plafond opérationnel 5650m
Armement : deux ou trois mitrailleuses Vickers K de 7.7mm six bombes de 45kg ou deux bombes de 110kg ou deux charges de profondeur Mk VIII de 110kg
Equipage : trois ou quatre hommesConsolidated CatalinaAprès la victoire japonaise contre la Russie, Tokyo et Washington deviennent rivaux pour le contrôle du Pacifique. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'un conflit éclate entre les Etats-Unis et le Japon.
Ce conflit essentiellement aérien et naval devait être tranché par une «bataille décisive» censée se dérouler entre Okinawa et les Philippines. Si le Japon opérait à domicile, les Etats-Unis devaient traverser le Pacifique avant la bataille décisive.
Durant ces deux transits, les flottes devaient s'éclairer avant l'engagement nécessitant des avions ou plutôt des hydravions à très long rayon d'action. C'est la naissance du concept de patrouilleur-bombardier (Patrol Bomber) dont le plus illustre représentant est le Consolidated PBY Catalina, le Y désignant le constructeur.
A l'origine directe du Catalina figure une demande d'octobre 1933 pour des prototypes de patrouilleur-bombardiers,demande transmise à Consolidated, Martin et Douglas. Le ou les appareils développés dans le cadre de cette demande devaient remplacer les imparfaits Consolidated P2Y et Martin P3M mis en service seulement en 1931.
La compétition finale opposa Consolidated et son XP3Y-1 à Douglas et son XP3D-1. Bien que l'appareil Douglas soit meilleur, le projet de Consolidated moins cher lui fût préféré.
Le XP3Y-1 effectua son premier vol le 28 mars 1935 et fût ensuite intensivement testé par l'US Navy qui sure de son fait commanda 60 PBY-1 le 29 juin 1935. Les premiers appareils de série furent livrés au squadron VP-11F en octobre 1936, trois mois après une nouvelle commande passée le 25 juillet 1936.
Le PBY-1 produit à 60 exemplaires occupe ainsi les chaines de montage de septembre 1936 à juin 1937, les 50 PBY-2 sont produits entre mai 1937 et février 1938, les 66 PBY-3 entre novembre 1936 et août 1938, les 32 PBY-4 entre mai 1938 et juin 1939 et les 120 PBY-5 de septembre 1940 à juillet 1943, cette dernière version étant la première version amphibie du Catalina capable à la fois de se poser sur une piste en dur et sur une hydrobase. Une version PBY-6 est ensuite mise au point , la dernière du Catalina.
L'aéronavale écossaise va commander des appareils au printemps 1941 en l'occurence 32 Consolidated PBY-5 Catalina qui sont livrés à l'été et à l'automne 1941. Deux flottilles sont ainsi mises sur pied, la VP-3 et la VP-5, la première étant installée à Aberdeen, la seconde à Scapa Flow.
C'est ainsi que si la 3ème flottille de patrouille maritime est chargée de surveiller la mer du Nord, de traquer les sous-marins allemands, de guider les avions vers la navigation littorale allemande, la 5ème flottille de patrouille maritime est davantage utilisée pour couvrir directement les convois en direction de l'URSS, certains appareils ralliant Mourmansk pour faire le plein avant de couvrir un nouveau convoi en direction des îles britanniques.
Au total la Scotish Fleet Air Arm (SFAA) va mettre en oeuvre pas moins de soixante-douze appareils, les deux flottilles subissant des pertes assez sévères sous les coups de la chasse allemande au dessus de la Norvège et de la mer du Nord, sous les coups des éléments voir de leurs cibles, les U-Boot allemands abattant trois Catalina écossais.
A la fin du conflit, la flotte va être réduite à une seule flottille, la VP-3 avec seize exemplaires, la flottille VP-5 étant dissoute en mars 1948.
Les PBY-6 Catalina de la marine écossaise vont rester en service jusqu'en mars 1960 quand ils sont retirés du service, la VP-3 les remplaçant par des bimoteurs de patrouille maritime Lockheed P2V-7 Neptune.
Deux Catalina sont préservés au musée de la guerre d'Edimbourg, un autre est exposé à l'entrée de la base navale de Faslane, un autre étant maintenu en état de vol par la Scotish Air Patrol (SAP).
Caractéristiques Techniques du Consolidated PBY-5 Catalina
Type : hydravion à coque bimoteur de patrouille maritime
Masse : à vide 9485kg maximale au décollage 16066kg
Dimensions : longueur 19.46m envergure 31.70m hauteur : 6.15m
Motorisation : deux moteurs radiaux Pratt & Whitney R-1830-92 Twin Wasp de 1200ch chacun
Performances : vitesse maximale 314 km/h vitesse de croisière 201 km/h distance franchissablekm plafond opérationnel : 4000m
Armement : deux mitrailleuses de 12.7mm latérales deux autres dans la tourelle de nez et une mitrailleuse de 7.7mm dans le tunnel ventral. 1814 kg de charge militaire (torpilles, bombes, charges de profondeurs, mines).
Equipage : deux pilotes, trois mitrailleurs, un mécanicien , un radio et un navigateur soit 8 hommesShort SunderlandSurnommé le “porc-épic volant” (Fliegendes Stachelschwein) par les allemands, le Short S.25 Sunderland est l'un des plus célèbres hydravions du second conflit mondial. Il était issu du Short S.23 Empire, un hydravion commercial mais il serait réducteur de considérer le S.25 comme une version militarisée du S-23.
Outre la traque des submersibles allemands, italiens et japonais, l'hydravion géant mouilla des mines, ravitailla des mouvements irréguliers et servir d'appareil de transport qu'il s'agisse de personnel ou de fret.
C'est l'Air Ministry Specification R.2/33 qui encadra le dévellopement du S.25 Sunderland. Publiée en 1933, elle déboucha en 1934 sur la présentation de projets par les firmes Saunders-Roe, Supermarine, Blackburn et Shorts mais seuls Short et Saunders-Roe (Saro) furent sélectionnés pour produire respectivement le Sunderland et le Lerwick. Le prototype du S.25 effectue son premier vol le 16 octobre 1937.
En septembre 1939, quatre squadrons sont équipés de Sunderland, deux déployés en Grande-Bretagne, un en Egypte et le quatrième à Singapour.
C'est en mars 1940 que l'aéronavale écossaise décide de passer commande de cet appareil mais la RSAF mauvaise joueuse passe commande de douze exemplaires pour équiper un squadron indépendant de patrouille maritime, squadron qui sera dissous en mars 1946 quand le chef d'état-major des armées tapera du poing sur la table pour faire cesser ce gaspillage.
La SFAA passe donc après l'armée de l'air. Le squadron VP-4 est ainsi livré à l'été 1941, quelques semaines seulement avant l'entrée en guerre de l'Ecosse. Autant dire que l'unité est loin d'être opérationnelle quand le pays s'engage dans le second conflit mondial.
Opérant en mer du Nord depuis la base de Scapa Flow, l'unité subit des pertes assez sensibles puisque six Sunderland sont perdus du fait de l'ennemi, des éléments ou d'accidents. Ces appareils sont remplacés dans le rapport d'un pour un.
Douze appareils sont donc encore disponibles en septembre 1945. Les appareils vont rester en service pendant encore quinze ans jusqu'en 1960. En juin 1955, la base de Scapa Flow est désactivée entrainant le transfert de la VP-4 en direction de la base navale d'Inverness.
Ces appareils vont rester en service jusqu'en juin 1960 quand ils sont remplacés par des Lockheed P2V-7 Neptune, la VP-4 ralliant la base aérienne d'Inverness.
Un appareil est préservé en état de vol par la Scotish Air Patrol (SAP), un autre rejoint l'entrée de la base navale d'Inverness alors que les autres sont feraillés.
Caractéristiques Techniques du Short Sunderland Mk III
Type : hydravion de patrouille maritime quadrimoteur multiplace
Masse : à vide 15663kg en charge 26332kg
Dimensions : longueur 26m envergure 34.39m hauteur 10m
Motorisation : quatre moteurs radiaux Bristol Pegasus XVIII de 1065ch chacun
Performances : vitesse maximale 336 km/h à 2000m vitesse de croisière 285 km/h à 1500m distance franchissable 2848km plafond opérationnel 4880m
Armement : seize mitrailleuses de 7.7mm en tourelles avant (quadruple) dorsale (quadruple) et arrière (quatre), quatre mitrailleuses sont installés dans des postes latéraux arrières en affût doubles plus une grande variante de charges offensives (bombes, mines, torpilles, charges de profondeur) en soute et sous les ailes.
Equipage : onze hommes (deux pilotes, opérateur radio, navigateur,ingénieur de vol, opérateur armement cinq mitrailleurs)Hélicoptères Alouette IIIAu cours du second conflit mondial apparaissent les premiers hélicoptères, des appareils relativement légers, propulsés par des moteurs à piston, un système de propulsion atteignant rapidement ses limites en altitude.
La mise au point de la turbine permet à l'hélicoptère de passer un cap en terme de capacités (charge, vitesse altitude). Le premier hélicoptère propulsé par une turbine est ainsi l'Alouette II, un petit hélicoptère triplace.
Cet appareil est ainsi employé en Algérie comme PC volant, les officiers français prenant place à bord de l'appareil pour suivre au plus près un combat fluide et éclaté.
Cet appareil est vite déclassé et un successeur est nécessaire. C'est l'acte de naissance du Sud-Aviation SA316 Alouette III, un appareil plus gros et plus puissant. Cet appareil effectue son premier vol le 28 février 1959, sa mise en service dans l'armée française intervenant en 1961.
Cet appareil est ce qu'on appelle un hélicoptère de servitude destiné principalement au transport, à la recherche et au sauvetage, aux liaisons, aux évacuations sanitaires, au commandement et contrôle. Il y eut bien un projet d'Alouette-canon avec un canon-mitrailleur de 20mm mais ce projet n'alla pas au bout, le seul appareil de combat fût l'Alouette III antichar avec des missiles SS-11 et SS-12.
1453 exemplaires de cet hélicoptère multiplace sont construits par la France auxquels il faut ajouter soixante appareils fabriqués en Suisse, trois cent en Inde (HAL Chetak) et deux-cent trente en Roumanie.
L'appareil à connu un succès extraordinaire à l'export puisqu'il à été utilisé par Abu Dhabi, l'Afrique du Sud, l'Albanie, l'Algérie, l'Angola, l'Argentine, l'Australie, l'Autriche, le Bangladesh, la Belgique, la Birmanie, la Bolivie, le Burkina-Faso, le Burundi, le Cambodge, le Cameroun, le Chili, la République du Congo, la Corée du Sud, la Côte d'Ivoire, le Danemark, l'Equateur, l'Espagne, l'Ethiopie, le Gabon, le Ghana, la Grèce, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Guinée Equatoriale, Hong-Kong, l'Inde, l'Indonésie, l'Irak, l'Irlande, la Jordanie, le Laos, le Liban, la Libye, Madagascar, la Malaisie, le Malawi, Malte, le Marco, l'Ile Maurice, le Mexique, le Mozambique, la Namibie, le Népal, le Nicaragua, le Pakistan, les Pays-Bas, le Pérou, le Portugal, la République Dominicaine, la Rhodésie, la Roumanie, le Rwanda, le Salvador, le Sénégal, les Seychelles, Singapour, le Sri Lanka, la Suisse, le Surinam, le Tchad, le Togo, la Tunisie, le Vénézuela, le Vietnam,le Yémen du Nord, la Yougoslavie, la Zambie, le Zimbabwe. Il y eut également de nombreux utilisateurs civils.
L'Ecosse va être un important utilisateur de l'appareil puisque la marine, l'armée de l'air et l'armée de terre vont utiliser l'appareil.
L'armée de terre va commander quatre-vingt dix appareils, l'armée de l'air va commander trente-deux exemplaires pour les squadron 51 et 115 alors que la marine elle va se contenter de seize exemplaires pour sa flottille HS-1 destiné à des missions de liaison, de transport, de soutien voir d'entrainement.
Pour ce qui concerne la marine, les Alouette III vont rester longtemps en service. Initialement, il y eut bien un projet de le remplacer par des Panther mais les fonds ne suivirent pas. Il à fallu attendre 2016 pour que seize AW-139 de la firme Agusta-Westland remplace les Alouette III, ces nouveaux hélicos devant principalement embarquer sur les corvettes de classe Queen.
Caractéristiques Techniques du Sud-Aviation SA316 Alouette III
Type : hélicoptère polyvalent multiplace
Masse : à vide 1230kg maximale 2200kg charge utile 750kg
Dimensions : diamètre du rotor 11.50m longueur 10.03m hauteur 3.09m
Motorisation : turbine Turbomeca Artouste IIIB de 850ch détaré à 550ch entrainant un rotor principal tripale et un rotor anti-couple bipale
Performances : vitesse maximale 210 km/h vitesse de croisière 185 km/h distance franchissable 540km plafond opérationnel 3200m
Armement : une mitrailleuse de 7.62mm FN Mag en cabine
Equipage : un pilote et six passagers Sikorsky S-58Effectuant son premier vol le 8 mars 1954, le Sikorsky S-58 est un hélicoptère de manœuvre, un hélicoptère médian produit jusqu'en 1970, 2108 exemplaires sortant des chaines de montage sans compter le Westland Wessex, une version à turbines du S-58, cette version restant en service dans l'armée britannique jusqu'en 2003.
Cet appareil développé depuis le Sikorsky S-55 à été utilisé par les différentes forces armées américaines dans des missions aussi différentes que le transport d'assaut ou la lutte anti-sous-marine.
Connu initialement comme le HUS-1 Seahorse ou le HSS-1 Seabat pour la marine, connu initialement comme le H-34 au sein de l'US Army et de l'USAF, cet appareil à ensuite en 1962 reçut une désignation identique ou presque, les Seabat devenant SH-34, les Seahorse les UH-34 et le Choctaw CH-34.
L'appareil à participé à plusieurs conflits comme la guerre d'Algérie pour la France, la guerre du Vietnam pour les Etats-Unis, les différents conflits israélo-arabes pour Israël.
Il à également été vendu à l'Argentine, la Belgique, le Brésil, le Canada, le Chili, le Costa Rica, la République Dominicaine, l'Allemagne de l'Ouest, Haïti, l'Indonésie, l'Italie, le Jaon, le Cambodge, le Laos, les Pays-Bas, le Nicaragua, les Philippines, le Sud-Vietnam, la Chine (Taipei), la Thaïlande, l'Uruguay et donc l'Ecosse.
Comme l'Alouette III, le Sikorsky S-58 à été commandé par l'armée de terre, l'armée de l'air et donc la marine.
Cette dernière va équiper le squadron HS-2 stationné à Inverness (annexe de la base navale et pas la base aérienne), seize appareils étant mis en service en 1959, les S-58 de la marine étant semblables au SH-34 de l'US Navy.
Ces appareils ont une carrière assez courte puisqu'ils sont remplacés en 1970 par des Sikorsky SH-3H Sea King.
Caracteristiques Techniques
Type : hélicoptère de transport et de soutien/hélicoptère anti-sous-marin
Masse à vide 3583kg maximale au décollage 6350kg
Dimensions : longueur 17.28m diamètre du rotor 17.07m hauteur 4.85m
Motorisation : un moteur radial Wright R-1820-84 de 1525ch
Performances : vitesse maximale 278 km/h distance franchissable 293km plafond opérationnel 1495m
Armement : (soutien) une mitrailleuse de 7.62mm en cabine (lutte ASM) deux torpilles Mk46 ou deux charges de profondeur
Equipage : deux pilotes plus douze à huit passagers ou huit civièresWestland Sea KingSikorsky SH-3G Sea KingAu cours du second conflit mondial, la lutte anti-sous-marine fit des progrès considérables en terme d'efficacité. L'utilisation de l'avion et de l'hydravion obligea le sous-marin à faire définitivement sa mue, abandonnant l'attaque au canon en surface au profit de l'attaque sous-marine à la torpille.
Le conflit terminé, la lutte anti-sous-marine continua d'être une obssession des états-majors occidentaux obnubilés par une bataille de l'Atlantique menée par les loups gris de l'amiral Gorchkov.
On envisagea très rapidement l'utilisation de l'hélicoptère pour traquer le sous-marin. Problème, l'électronique et les capteurs de l'époque étaient tellement encombrants qu'il fallait deux appareils, un portant les capteurs (Hunter/chasseur) et un autre portant les armes (Killer/tueur).
C'est le cas des premiers hélicoptères anti-sous-marins comme le Bell HSL-1 ou le Sikorsky HSS-1 Seabat.
Néanmoins la rapide miniaturisation de l'électronique embarqué permis dès la fin des années cinquante d'envisager un hélicoptère d'une taille raisonable emportant les capteurs, les outils de traitement et les armes. Le premier d'entre-eux est le Sikorsky HSS-2 plus connu sous le nom de Sikorsky SH-3 Sea King
Ce dernier est issu d'un contrat signé entre Sikorsky et l'US Navy en 1957 pour un appareil de lutte ASM capable d'opérer seul bien que la tactique amérique de lutte ASM fait de l'hélicoptère un simple auxiliaire étroitement lié à son navire porteur. Le nouvel appareil qui effectue son premier vol le 11 mars 1959 est un appareil proprement révolutionnaire.
Oh bien sur, les bases sont les mêmes que les hélicoptères de l'époque à savoir un rotor principal et un rotor de queue plus une propulsion par turbines _qui à supplanté le moteur à piston_ mais le YHSS-2 intègre un grand nombre d'innovations technologiques : capacité d'amerrissage par mer calme, turbines économiques fiables et puissantes, cabine de grande dimension, rotor et poutre de queue repliable mécaniquement......... .
Le développement de l'appareil se passe très bien et le HSS-2 est mis en service dès juin 1961. En septembre 1962, sa désignation change et le HSS-2 devient le SH-3A.
L'Ecosse s'intéresse rapidement au Sea King mais il faut attendre 1970 pour que les Sea King soit mis en service au sein des flottilles HS-2 et HS-3.
Sikorsky UH-3H de transport et de soutien logistiqueSi la première stationnée à Inverness disposait de douze SH-3A de lutte anti-sous-marine, la seconde stationnée à Greenock disposait de huit UH-3H pour le transport et le soutien logistique.
Ces vingt appareils sont livrés entre mars 1970 et janvier 1971. La flottille HS-2 opérait le plus souvent depuis le porte-avions William Wallace pour la lutte anti-sous-marine, la recherche et le sauvetage. Certains appareils étaient parfois déployés en Allemagne de l'Ouest, en Danemark et en Norvège pour s'entrainer à la lutte anti-sous-marine en mer du Nord et en Baltique.
La flottille HS-3 était chargée de missions de transport et de soutien logistique notamment depuis les pétroliers et les ravitailleurs rapides.
La flotte à connu des pertes (deux hélicoptères perdus pour la HS-2, trois pour la HS-3) mais ces appareils ont été remplacés par des hélicoptères ayant appartenu à l'US Navy.
La flottille HS-2 retire ses Sea King usés en mars 2000 au moment du désarmement du William Wallace, son principal navire porteur. Un temps l'acquisition de EH-101 Merlin avait été prévue mais les budgets n'ayant pas suivi, la flottille à été dissoute en septembre 2001. Sa réactivation est cependant à l'étude.
La flottille HS-3 dispose toujours de ses six UH-3H antédiluviens en septembre 2017. Ce n'est cependant qu'une question de temps avant que les appareils soit remplacés par des MH-60S.
Deux appareils de la HS-2 sont exposés sur le William Wallace et un troisième est maintenu en état de vol par l'omniprésente Scotish Air Patrol (SAP).
Caractéristiques Techniques du Sikorsky SH-3D Sea King
Masse à vide 5382kg Masse maximale au décollage 9572kg
Longueur du fuselage 16.69m Hauteur 5.13m Diamètre du rotor principal 18.90m
Motorisation : deux turbomoteurs General Electric T58-10 de 1400ch
Performances : vitesse maximale 267 km/h distance franchissable maximale 1050km
Electronique : sonar trempé AQS-13B/E avec un cable de 152m, bouées acoustiques avec un analyseur ARR-75, un MAD ASQ-81 et un système de liaison de données AKT-22
Armement : deux torpilles Mk44 ou Mk 46 ou des charges de profondeur nucléaires B.57. Des mitrailleuses peuvent être montées en sabord. Le missile Penguin peut être embarqué également.
Equipage : deux pilotes et deux opérateurs. En version recherche et sauvetage, un Sea King peut embarquer vingt-deux survivants ou neuf civières et deux infirmiers. En version de transport de troupes, ils peuvent embarquer 28 soldats.Kaman SeaspriteLe Sikorsky Sea King est un excellente machine, puissante et efficace mais sa taille interdisait son embarquement sur les frégates et les destroyers. Un hélicoptère plus petit était donc jugé nécessaire.
L'US Navy lança un premier appel d'offres qui aboutit à la mise au point du Bell HSL-1 mais cet appareil se révéla bruyant et donc peut adapté à la lutte anti-sous-marine.
Un nouvel appel d'offres est lancé en 1956 pour un hélicoptère léger de lutte anti-sous-marine et de lutte anti-surface C'est Kaman qui l'emporta, son HU2K-1 effectua son premier vol le 2 juillet 1959. Baptisé Seasprite, il s'agissait d'un hélicoptère très compact propulsé par une turbine General Electric T58 entrainant un rotor principal à quatre pales et un rotor de queue tripale.
190 exemplaires furent commandés par la marine américaine, plusieurs versions étant mises au point, l'appareil opérant notamment au Vietnam.
Le Seasprite à servit dans la marine américaine jusqu'en 1993 avant d'être totalement remplacé par le SH-60 Seahawk. Il à été uniquement exporté en Nouvelle-Zélande, ces Seasprite de première génération étant une solution d'attente en attendant l'arrivée du Super Seasprite qui à été exporté en Nouvelle-Zélande, en Australie, en Pologne et en Egypte.
L'Ecosse va acquérir le Kaman SH-2S Seasprite pour ses huit frégates de classe Knox. Huit appareils sont commandés en septembre 1969 et livrés au printemps suivant.
Ces appareils sont principalement utilisés par la lutte anti-sous-marine mais ils pouvaient également mener une mission de lutte anti-surface, de surveillance, de recherche et de sauvetage.
Ces appareils sont utilisés jusqu'en 1986 quand ils sont remplacés par des Westland Lynx qui eux sont toujours en service trente ans plus tard.
Caractéristiques Techniques du Kaman SH-2 Seasprite
Type : hélicoptère de lutte anti-sous-marine
Masse à vide 2127kg à pleine charge au décollage 4627kg
Dimensions : longueur 15.90m hauteur 4.11m diamètre du rotor 13.41m
Motorisation : un turbine General Electric T58-GE-8B de 1525ch entrainant un rotor principal à quatre pales et un rotor anti-couple tripales.
Performances : vitesse maximale : 261 km/h vitesse de croisière 222 km/h distance franchissable 1080km plafond opérationnel 5305m
Electronique : Radar de veille Canadian Marconi LN-66HP, détecteur d'anomalies magnétiques AN/ASQ-18, des bouées acoustiques active/passive Difar et Dicass
Armement : deux points d'appui latéraux pour deux torpilles Mk-46 ou Mk-50. Les Seasprite écossais embarquaient parfois des roquettes pour des missions anti-surface
Equipage : un pilote, un copilote-coordinateur tactique et un opérateur senseurs. Westland LynxA partir des années soixante, les pays européens cherchèrent à compenser l'explosion des coûts des systèmes en cherchant à coopérer entre-eux.
Il y eut ainsi la mise au point d'un avion de transport tactique (le Transall franco-allemand), d'un avion d'entrainement et d'attaque (le Sepecat Jaguar franco-britannique), d'un avion d'écolage et d'entrainement (l'Alpha Jet franco-allemand). Cela ne doit cependant pas faire oublier plusieurs échecs en raison de divergences techniques, industrielles et politiques.
A la fin des années soixante, la France et la Grande-Bretagne signèrent un accord pour s'équiper de trois modèles d'hélicoptères à savoir la Gazelle de reconnaissance et d'attaque légère, le Puma de transport tactique et le Lynx, un hélicoptère de transport, de combat et de lutte anti-sous-marine.
Si les deux premiers sont de conception française, le troisième est de conception britannique. Si la Grande-Bretagne employa le Lynx à terre et en mer, la France n'employa le Lynx qu'à bord de ses navires pour la lutte anti-sous-marine et la lutte anti-surface.
Le premier prototype du Westland WG-13 Lynx décolla pour la première fois e 21 mars 1971. Quatre autres prototypes furent construits, le dernier effectuant son premier vol le 8 mars 1972 et l'un d'eux modifié, remporta le record du monde de vitesse le 20 juin 1972 (321.7 km/h) le 20 juin 1972.
Les cinq prototypes furent suivis par huit machines de pré-série afin de tester les différentes configurations choisies.
Les premiers Lynx terrestre de série furent livrés à partir de 1977 (premier vol le 12 février 1977) dans leur variante terrestre, étant déclarés opérationels en 1978. Quand au Lynx naval, le prototype décollant pour la première fois le 8 mars 1972, le premier appareil de série effectuant son premier vol le 10 février 1976, le Lynx entrant en service dans la Fleet Air Arm en 1978.
Si Le Lynx terrestre n'à été vendu qu'à la police du Qatar, le Lynx naval à été exporté en Argentine, au Brésil, aux Pays-Bas, en Norvège, au Danemark, en Allemagne de l'Ouest, au Nigéria, au Pakistan, en Algérie, en Malaisie, à Oman, au Portugal, en Afrique du Sud, en Corée du Sud, en Thaïlande et en Ecosse.
La Royal Scotish Navy (RSN) s'intéressa au Westland Lynx dès 1982 mais il fallu attendre septembre 1984 pour que douze appareils soit commandés, appareils destinés principalement à embarquer sur les Knox ainsi que sur leurs successeurs, les F-70 et les Meko 200S.
Les appareils sont livrés en 1986. Les capacités des Lynx Mk90 sont semblables à celles des Mk87 danois.
Sur les douze appareils de la commande initiale, trois ont été perdus, un en mer en septembre 1990 (équipage tué), un sur terre en octobre 1995 (équipage sauf) alors qu'un troisième à été victime de l'incendie de son hangar. Ces trois appareils n'ont pas remplacés, réduisant la flotte à neuf appareils.
Modernisés entre 2000 et 2002, ces appareils sont en passe d'être remplacés par un nouvel appareil en l'occurence le MH-60S.
Le 14 janvier 2018 un contrat pour la livraison de vingt MH-60S (douze pour le squadron HS-4 et huit pour le squadron HS-3) à été signé entre la marine écossaise et Sikorsky.
La livraison des premiers appareils est prévue pour l'automne, les premiers pilotes et les premiers mécaniciens écossais étant à l'heure actuelle (mars 2018) en cours de formation sur le nouvel appareil. Cet appareil vont équiper les squadrons HS-4 et HS-3.
D'autres appareils pourraient être ultérieurement commandés pour équiper la flottille HS-2 si cette dernière est réactivée comme cela est envisagé, cette flottille devant opérer depuis les navires amphibies pour des transports de troupes.
Caractéristiques Techniques du Westland Lynx HAS Mk 2
Type : hélicoptère naval polyvalent
Masse : à vide 2470kg maximale au décollage 4310 à 4765kg en fonction des différentes sous versions Capacité en carburant : 735kg
Dimensions : longueur (rotor tournant) 15.16m hauteur totale : 3.60m diamètre du rotor principal : 12.80m diamètre du rotor de queue 2.21m
Propulsion : deux turbines Rolls Royce Gem 2 de 790 à 900ch
Performances : vitesse de croisière maximale 232 km/h distance franchissable en convoyage 1045 km Autonomie en mission de lutte ASM en vol stationnaire à 95 km : 2h
Electronique : radar Ferranti Seaspray et sonar Bendix.
Armement : en mission de lutte ASM, deux torpilles Mk 44 ou mk 46 ou Sting Ray et en mission de lutte antinavire deux Penguin
Equipage : deux hommes (trois hommes en mission de lutte ASM)Agusta-Westland AW-139Comme nous l'avons vu plus haut, l'Alouette III aurait du être remplacé par des Aérospatiale Panther mais le projet fût abandonné pour des raisons budgétaires. Les appareils français furent donc prolongés mais au début des années 2000 leur remplacement devint urgent.
La marine écossaise étudia plusieurs modèles avant de choisir l'Agusta-Westland AW-139, un élégant hélicoptère bimoteur. Le projet est lancé conjointement par Agusta et Bell mais Bell Helicopters se désengage du projet en 2005, l'appareil devenant l'AW-139 en remplacement de l'AB-139.
Initialement cet appareil de la classe des six tonnes à été conçu pour un usage civil et notamment l'industrie pétrolière offshore mais ces capacités ont vité attiré l'attention des militaires, l'appareil ayant été vendu à l'Irlande, à l'Estonie, à la Namibie, à Oman, à l'Irlande, aux Emirats Arabes Unies et enfin au Japon.
Douze exemplaires sont commandés en mars 2015, des appareils destinés à des missions de reconnaissance, d'observation, de liaison et d'évacuation sanitaire.
Les appareils ont été livrés entre septembre et décembre 2016 permettant aux Alouette III de prendre une retraite bien méritée.
Le squadron HS-1 moqué pour ses vieux hélicoptères pouvait légitimement bomber le torse face aux autres flottilles de l'aéronavale écossaise.
Ces appareils sont munis d'une suite complète d'équipements de surveillance (radar, capteurs optroniques, FLIR) mais l'embarquement d'un tourelleau THL-20 avec un canon de 20mm à été repoussé sine die. Ils vont néanmoins pouvoir embarquer le Spike en attendant le choix d'un missile antinavire léger.
Ces hélicoptères vont principalement embarquer sur les corvettes de classe Queen, des corvettes type Meko A-100.
Caractéristiques Techniques
Dimensions : longueur 16.65m diamètre du rotor : 13.80m hauteur : 4.98m
Masses : à vide 3622kg pleine charge : 6400kg
Propulsion : deux turbines Pratt & Whitney Canada PT6C-67C de 1531 ch chacune entrainant un rotor quadripale
Performances : vitesse maximale : 310 km/h rayon d’action de combat : 568km plafond opérationnel : 5931m
Electronique : Tourelleau TAS sur la cabine de pilotage composé d'un FLIR, d'une caméra grand angle et d'un télémètre laser; Détecteur d’alerte radar et lance-leurres; Système radio à agilité de fréquence et cryptage automatique et Liaison 16
Armement :Une mitrailleuse de 7.62mm FN MAG 58 ou Minigun M134 en cabine
Points d’attache latéraux pour des pods de mitrailleuses, des roquettes de 68mm, des missiles Spike, et des missiles Mistral.
Equipage : L’équipage de base d'un AW-139 embarqué est composé d’un pilote et d’un copilote et peut embarquer un maximum de 14 passagers. Le reste de l’équipage est variable et peut constituer en deux tireurs d’élite ou deux mitrailleurs ou un treuilliste et un plongeur.
Les AW-139 de recherche et de sauvetage disposent d'un pilote, d'un copilote, d'un treuilliste et d'un plongeur. Projets à venir Remplacement des P-3S OrionC'est le Boeing P-8S Poseidon qui va remplacer le P-3 OrionC'est le programme prioritaire de la Scotish Naval Aviation. Les Lockheed P-3S sont en bon état, ont été régulièrement modernisés mais l'usure naturelle oblige à penser au remplacement de ces quadrimoteurs.
Le 18 mars 2018, l'Ecosse à annoncé la commande de douze P-8S Poseidon pour remplacer seize P-3S Orion. Les appareils doivent être livrés entre 2019 et 2021/22. Ils seront très semblables à ceux de l'US Navy.
Remplacement des Westland Lynx et des Sea KingLe remplacement des Westland Lynx Mk90 et des UH-3H Sea King est un autre programme important, peut être même plus important que le précédent, les hélicoptères étant usés par un service aussi intensif que les Orion.
Sikorsky MH-60S SeahawkLe 14 janvier 2018 un contrat pour la livraison de vingt MH-60S (douze pour le squadron HS-4 et huit pour le squadron HS-3) à été signé entre la marine écossaise et Sikorsky. La livraison des premiers appareils est prévue pour l'automne, les premiers pilotes et les premiers mécaniciens écossais étant à l'heure actuelle (mars 2018) en cours de formation sur le nouvel appareil.
D'autres appareils pourraient être commandés si la flottille HS-2 dissoute en septembre 2001 est réactivée mais il n'est pas impossible que cette flottille HS-2 soit équipée d'un autre modèle d'hélicoptère, la Royal Scotish Navy étudiant avec intérêt l'acquisition d'un hélicoptère naval lourd comme l'Agusta-Westland AW-101 Merlin, le NHI NH-90 ou encore l'Airbus Helicopter Caracal.
Trois hélicoptères intéressent la RSN pour compléter les Seahawk avec de haut en bas le Merlin, le NH-90 et le CaracalUne décision pourrait être prise en 2018, cette unité devrant visiblement opérer depuis les navires amphibies en compagnie des hélicoptères de la 2nd Scotish Airmobile Brigade.
DronesLe Sagem Patroller est un sérieux candidat à l'équipement de l'aéronavale écossaise en dronesLa Scotish Naval Aviation (SNA) s'interesse également aux drones. Une commission à été mise en place en septembre 2016 pour réflechir à l'acquisition de drones, des drones basés à terre et des drones embarqués. Des décisions fermes pourraient être prises courant 2018.
Plusieurs modèles intéressent les opérationnels écossais qu'il s'agisse de Sagem Patroller, du Grumman FireScout, du General Atomics Predator.
D'après les fuites, l'aéronavale écossaise souhaiterait disposer d'un drone MALE pour relayer l'action des avions de patrouille maritime mais également d'un drone ADAV (hélicoptère ou convertible) pour permettre à cet avion sans pilote d'opérer depuis des navires.
L'aéronavale écossaise n'exclue pas de s'équiper de nouveaux types de drones par exemple des drones super ou hypersonique, des drones convertibles sans compter des robots ou des drones de surface.
Rien n'à été non plus décidé si ces drones seront de simples capteurs de reconnaissance ou si ils seront armés de bombes, de missiles ou de roquettes.
A suivre