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 ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)

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Loïc Charpentier
clausewitz
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ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)    ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 EmptySam 31 Mar 2018, 17:39

Hydravions

Supermarine Walrus
ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Superm17

Le Supermarine Walrus n'est pas le premier hydravion mis en service dans la RSN. En effet, la Royal Scotish Navy (RSN) à utilisé des hydravions dès la création de son service aéronautique. C'est cependant le premier à être disponible en grand nombre.

Mis au point par le père du Spitfire, Reginald Mitchell, c'était un hydravion biplan monomoteur à hélice propulsive.

C'était le premier hydravion britannique à disposer d'un train totalement rectractable (ce qui en faisait un véritable hydravion amphibie), d'un habitacle fermé et d'un fuselage entièrement en métal.

Conçu dans un premier temps comme hydravion de reconnaissance destiné aux cuirassés et aux croiseurs, il fût également utilisé pour la lutte anti-sous-marine, l'entrainement, la liaison, le sauvetage en mer aussi bien aussi de la RAF que de la FAA sans parler des pays étrangers qui le commandèrent en grand nombre en l’occurrence l'Argentine, l'Australie, le Canada, l'Egypte,l' Irlande, la Nouvelle-Zélande et la Turquie (usage militaire) sans parler des utilisateurs civils.

A l'origine de cet appareil figure une initiative de la firme Supermarine pour la Royal Australian Air Force (RAAF), l'armée de l'air australienne qui demandait un hydravion catapultable pour les croiseurs de la Royal Australian Navy (RAN).

Cet appareil baptisé Seagull V n'apparut qu'en 1933, effectuant son premier vol le 21 juin 1933 avant d'être confié à la Royal Navy pour des tests de validation.

La RAAF commanda 24 appareils qui furent livrés entre 1935 et 1937 suivis par douze appareils pour la RAF qui le rebaptisa Walrus. Les commandes se succédèrent pour équiper de nombreuses unités. 740 exemplaires vont ainsi sortir des chaines de montage de 1936 à 1944.

L'Ecosse va commander cet hydravion pour permettre aux croiseurs du programme naval de 1925 (deux croiseurs lourds, quatre croiseurs légers) de disposer d'un vecteur de reconnaissance, d'observation et de réglage des tirs d'artillerie.

Vingt appareils sont commandés en septembre 1937 pour enfin équiper les croiseurs d'hydravions, les budgets ayant été enfin débloqués pour une commande qui était tout sauf accessoire.

Ces appareils forment la VS-1 (flottille de surveillance 1) stationnée à Aberdeen même si dans la pratique, les hydravions sont détachés auprès des croiseurs lourds Edimbourg et Glasgow ainsi que des croiseurs légers William Wallace Robert Bruce Charles IV et Jacques Stuart.

Chaque croiseur disposant de deux hydravions, huit appareils sont donc stockés à terre dans les hangars. Ce choix d'une flotte importante s'explique par la crainte d'une usure importante des appareils.

Sage précaution puisqu'au final l'Ecosse va disposer d'un total de quarante-huit Supermarine Walrus, les pertes se révélant importantes.

Quand le second conflit mondial s'achève en septembre 1945, il ne reste que deux croiseurs légers et un croiseur lourd encore que ce dernier soit en mauvais état.

Le transfert ultérieur de deux Cleveland porte la flotte à quatre croiseurs légers de manière provisoire ce qui explique le maintien en ligne de huit Supermarine Walrus jusqu'en 1953.

A noter que la flottile VS-1 à été dissoute en mars 1946, les appareils étant rattachés directement aux croiseurs.

Sur les huit appareils encore disponibles en juin 1953, deux sont préservés au musée de la guerre d'Edimbourg et un appareil préservé en état de vol par la désormais fameuse Scotish Air Patrol (SAP).

Caractéristiques Techniques du Supermarine Walrus

Type : hydravion de reconnaissance, d'observation et de soutien

Masse : à vide 2200kg en charge 3265kg maximale au décollage 3650kg

Dimensions : longueur 11,45m envergure 14m hauteur 4.6m

Motorisation : un moteur radial Bristol Pegasus VI de 680ch

Performances : vitesse maximale 215 km/h à 1450m distance franchissable 956km plafond opérationnel 5650m

Armement : deux ou trois mitrailleuses Vickers K de 7.7mm six bombes de 45kg ou deux bombes de 110kg ou deux charges de profondeur Mk VIII de 110kg

Equipage : trois ou quatre hommes


Consolidated Catalina
ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Consol16

Après la victoire japonaise contre la Russie, Tokyo et Washington deviennent rivaux pour le contrôle du Pacifique. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'un conflit éclate entre les Etats-Unis et le Japon.

Ce conflit essentiellement aérien et naval devait être tranché par une «bataille décisive» censée se dérouler entre Okinawa et les Philippines. Si le Japon opérait à domicile, les Etats-Unis devaient traverser le Pacifique avant la bataille décisive.

Durant ces deux transits, les flottes devaient s'éclairer avant l'engagement nécessitant des avions ou plutôt des hydravions à très long rayon d'action. C'est la naissance du concept de patrouilleur-bombardier (Patrol Bomber) dont le plus illustre représentant est le Consolidated PBY Catalina, le Y désignant le constructeur.

A l'origine directe du Catalina figure une demande d'octobre 1933 pour des prototypes de patrouilleur-bombardiers,demande transmise à Consolidated, Martin et Douglas. Le ou les appareils développés dans le cadre de cette demande devaient remplacer les imparfaits Consolidated P2Y et Martin P3M mis en service seulement en 1931.

La compétition finale opposa Consolidated et son XP3Y-1 à Douglas et son XP3D-1. Bien que l'appareil Douglas soit meilleur, le projet de Consolidated moins cher lui fût préféré.

Le XP3Y-1 effectua son premier vol le 28 mars 1935 et fût ensuite intensivement testé par l'US Navy qui sure de son fait commanda 60 PBY-1 le 29 juin 1935. Les premiers appareils de série furent livrés au squadron VP-11F en octobre 1936, trois mois après une nouvelle commande passée le 25 juillet 1936.

Le PBY-1 produit à 60 exemplaires occupe ainsi les chaines de montage de septembre 1936 à juin 1937, les 50 PBY-2 sont produits entre mai 1937 et février 1938, les 66 PBY-3 entre novembre 1936 et août 1938, les 32 PBY-4 entre mai 1938 et juin 1939 et  les 120 PBY-5 de septembre 1940 à juillet 1943, cette dernière version étant la première version amphibie du Catalina capable à la fois de se poser sur une piste en dur et sur une hydrobase. Une version PBY-6 est ensuite mise au point  , la dernière du Catalina.

L'aéronavale écossaise va commander des appareils au printemps 1941 en l'occurence 32 Consolidated PBY-5 Catalina qui sont livrés à l'été et à l'automne 1941. Deux flottilles sont ainsi mises sur pied, la VP-3 et la VP-5, la première étant installée à Aberdeen, la seconde à Scapa Flow.

C'est ainsi que si la 3ème flottille de patrouille maritime est chargée de surveiller la mer du Nord, de traquer les sous-marins allemands, de guider les avions vers la navigation littorale allemande, la  5ème flottille de patrouille maritime est davantage utilisée pour couvrir directement les convois en direction de l'URSS, certains appareils ralliant Mourmansk pour faire le plein avant de couvrir un nouveau convoi en direction des îles britanniques.

Au total la Scotish Fleet Air Arm (SFAA) va mettre en oeuvre pas moins de soixante-douze appareils, les deux flottilles subissant des pertes assez sévères sous les coups de la chasse allemande au dessus de la Norvège et de la mer du Nord, sous les coups des éléments voir de leurs cibles, les U-Boot allemands abattant trois Catalina écossais.

A la fin du conflit, la flotte va être réduite à une seule flottille, la VP-3 avec seize exemplaires, la flottille VP-5 étant dissoute en mars 1948.

Les PBY-6 Catalina de la marine écossaise vont rester en service jusqu'en mars 1960 quand ils sont retirés du service, la VP-3 les remplaçant par des bimoteurs de patrouille maritime Lockheed P2V-7 Neptune.

Deux Catalina sont préservés au musée de la guerre d'Edimbourg, un autre est exposé à l'entrée de la base navale de Faslane, un autre étant maintenu en état de vol par la Scotish Air Patrol (SAP).

Caractéristiques Techniques du Consolidated PBY-5 Catalina

Type :  hydravion à coque bimoteur de patrouille maritime

Masse : à vide 9485kg maximale au décollage 16066kg

Dimensions :  longueur 19.46m envergure 31.70m hauteur : 6.15m

Motorisation :  deux moteurs radiaux Pratt & Whitney R-1830-92 Twin Wasp de 1200ch chacun

Performances :  vitesse maximale 314 km/h vitesse de croisière 201 km/h distance franchissablekm plafond opérationnel : 4000m

Armement :  deux mitrailleuses de 12.7mm latérales deux autres dans la tourelle de nez et une mitrailleuse de 7.7mm dans le tunnel ventral. 1814 kg de charge militaire (torpilles, bombes, charges de profondeurs, mines).

Equipage :  deux pilotes, trois mitrailleurs, un mécanicien , un radio et un navigateur soit 8 hommes


Short Sunderland
ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Short_13

Surnommé le “porc-épic volant” (Fliegendes Stachelschwein) par les allemands, le Short S.25 Sunderland est l'un des plus célèbres hydravions du second conflit mondial. Il était issu du Short S.23 Empire, un hydravion commercial mais il serait réducteur de considérer le S.25 comme une version militarisée du S-23.

Outre la traque des submersibles allemands, italiens et japonais, l'hydravion géant mouilla des mines, ravitailla des mouvements irréguliers et servir d'appareil de transport qu'il s'agisse de personnel ou de fret.

C'est l'Air Ministry Specification R.2/33 qui encadra le dévellopement du S.25 Sunderland. Publiée en 1933, elle déboucha en 1934 sur la présentation de projets par les firmes Saunders-Roe, Supermarine, Blackburn et Shorts mais seuls Short et Saunders-Roe (Saro) furent sélectionnés pour produire respectivement le Sunderland et le Lerwick. Le prototype du S.25 effectue son premier vol le 16 octobre 1937.

En septembre 1939, quatre squadrons sont équipés de Sunderland, deux déployés en Grande-Bretagne, un en Egypte et le quatrième à Singapour.

C'est en mars 1940 que l'aéronavale écossaise décide de passer commande de cet appareil mais la RSAF mauvaise joueuse passe commande de douze exemplaires pour équiper un squadron indépendant de patrouille maritime, squadron qui sera dissous en mars 1946 quand le chef d'état-major des armées tapera du poing sur la table pour faire cesser ce gaspillage.

La SFAA passe donc après l'armée de l'air. Le squadron VP-4 est ainsi livré à l'été 1941, quelques semaines seulement avant l'entrée en guerre de l'Ecosse. Autant dire que l'unité est loin d'être opérationnelle quand le pays s'engage dans le second conflit mondial.

Opérant en mer du Nord depuis la base de Scapa Flow, l'unité subit des pertes assez sensibles puisque six Sunderland sont perdus du fait de l'ennemi, des éléments ou d'accidents. Ces appareils sont remplacés dans le rapport d'un pour un.

Douze appareils sont donc encore disponibles en septembre 1945. Les appareils vont rester en service pendant encore quinze ans jusqu'en 1960. En juin 1955, la base de Scapa Flow est désactivée entrainant le transfert de la VP-4 en direction de la base navale d'Inverness.

Ces appareils vont rester en service jusqu'en juin 1960 quand ils sont remplacés par des Lockheed P2V-7 Neptune, la VP-4 ralliant la base aérienne d'Inverness.

Un appareil est préservé en état de vol par la Scotish Air Patrol (SAP), un autre rejoint l'entrée de la base navale d'Inverness alors que les autres sont feraillés.

Caractéristiques Techniques du Short Sunderland Mk III

Type : hydravion de patrouille maritime quadrimoteur multiplace

Masse : à vide 15663kg en charge 26332kg

Dimensions : longueur 26m envergure 34.39m hauteur 10m

Motorisation : quatre moteurs radiaux Bristol Pegasus XVIII de 1065ch chacun

Performances : vitesse maximale 336 km/h à 2000m vitesse de croisière 285 km/h à 1500m distance franchissable 2848km plafond opérationnel 4880m

Armement : seize mitrailleuses de 7.7mm en tourelles avant (quadruple) dorsale (quadruple) et arrière (quatre), quatre mitrailleuses sont installés dans des postes latéraux arrières en affût doubles plus une grande variante de charges offensives (bombes, mines, torpilles, charges de profondeur) en soute et sous les ailes.

Equipage : onze hommes (deux pilotes, opérateur radio, navigateur,ingénieur de vol, opérateur armement cinq mitrailleurs)


Hélicoptères

Alouette III
ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Ayrosp15

Au cours du second conflit mondial apparaissent les premiers hélicoptères, des appareils relativement légers, propulsés par des moteurs à piston, un système de propulsion atteignant rapidement ses limites en altitude.

La mise au point de la turbine permet à l'hélicoptère de passer un cap en terme de capacités (charge, vitesse altitude). Le premier hélicoptère propulsé par une turbine est ainsi l'Alouette II, un petit hélicoptère triplace.

Cet appareil est ainsi employé en Algérie comme PC volant, les officiers français prenant place à bord de l'appareil pour suivre au plus près un combat fluide et éclaté.

Cet appareil est vite déclassé et un successeur est nécessaire. C'est l'acte de naissance du Sud-Aviation SA316 Alouette III, un appareil plus gros et plus puissant. Cet appareil effectue son premier vol le 28 février 1959, sa mise en service dans l'armée française intervenant en 1961.

Cet appareil est ce qu'on appelle un hélicoptère de servitude destiné principalement au transport, à la recherche et au sauvetage, aux liaisons, aux évacuations sanitaires, au commandement et contrôle. Il y eut bien un projet d'Alouette-canon avec un canon-mitrailleur de 20mm mais ce projet n'alla pas au bout, le seul appareil de combat fût l'Alouette III antichar avec des missiles SS-11 et SS-12.

1453 exemplaires de cet hélicoptère multiplace sont construits par la France auxquels il faut ajouter soixante appareils fabriqués en Suisse, trois cent en Inde (HAL Chetak) et deux-cent trente en Roumanie.

L'appareil à connu un succès extraordinaire à l'export puisqu'il à été utilisé par Abu Dhabi, l'Afrique du Sud, l'Albanie, l'Algérie, l'Angola, l'Argentine, l'Australie, l'Autriche, le Bangladesh, la Belgique, la Birmanie, la Bolivie, le Burkina-Faso, le Burundi, le Cambodge, le Cameroun, le Chili, la République du Congo, la Corée du Sud, la Côte d'Ivoire, le Danemark, l'Equateur, l'Espagne, l'Ethiopie, le Gabon, le Ghana, la Grèce, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Guinée Equatoriale, Hong-Kong, l'Inde, l'Indonésie, l'Irak, l'Irlande, la Jordanie, le Laos, le Liban, la Libye, Madagascar, la Malaisie, le Malawi, Malte, le Marco, l'Ile Maurice, le Mexique, le Mozambique, la Namibie, le Népal, le Nicaragua, le Pakistan, les Pays-Bas, le Pérou, le Portugal, la République Dominicaine, la Rhodésie, la Roumanie, le Rwanda, le Salvador, le Sénégal, les Seychelles, Singapour, le Sri Lanka, la Suisse, le Surinam, le Tchad, le Togo, la Tunisie, le Vénézuela, le Vietnam,le Yémen du Nord, la Yougoslavie, la Zambie, le Zimbabwe. Il y eut également de nombreux utilisateurs civils.

L'Ecosse va être un important utilisateur de l'appareil puisque la marine, l'armée de l'air et l'armée de terre vont utiliser l'appareil.

L'armée de terre va commander quatre-vingt dix appareils, l'armée de l'air va commander trente-deux exemplaires pour les squadron 51 et 115 alors que la marine elle va se contenter de seize exemplaires pour sa flottille HS-1 destiné à des missions de liaison, de transport, de soutien voir d'entrainement.

Pour ce qui concerne la marine, les Alouette III vont rester longtemps en service. Initialement, il y eut bien un projet de le remplacer par des Panther mais les fonds ne suivirent pas. Il à fallu attendre 2016 pour que seize AW-139 de la firme Agusta-Westland remplace les Alouette III, ces nouveaux hélicos devant principalement embarquer sur les corvettes de classe Queen.

Caractéristiques Techniques du Sud-Aviation SA316 Alouette III

Type : hélicoptère polyvalent multiplace

Masse : à vide 1230kg maximale 2200kg charge utile 750kg

Dimensions : diamètre du rotor 11.50m longueur 10.03m hauteur 3.09m

Motorisation : turbine Turbomeca Artouste IIIB de 850ch détaré à 550ch entrainant un rotor principal tripale et un rotor anti-couple bipale
Performances : vitesse maximale 210 km/h vitesse de croisière 185 km/h distance franchissable 540km plafond opérationnel 3200m

Armement : une mitrailleuse de 7.62mm FN Mag en cabine

Equipage : un pilote et six passagers


Sikorsky S-58
ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Sikors16

Effectuant son premier vol le 8 mars 1954, le Sikorsky S-58 est un hélicoptère de manœuvre, un hélicoptère médian produit jusqu'en 1970, 2108 exemplaires sortant des chaines de montage sans compter le Westland Wessex, une version à turbines du S-58, cette version restant en service dans l'armée britannique jusqu'en 2003.

Cet appareil développé depuis le Sikorsky S-55 à été utilisé par les différentes forces armées américaines dans des missions aussi différentes que le transport d'assaut ou la lutte anti-sous-marine.

Connu initialement comme le HUS-1 Seahorse ou le HSS-1 Seabat pour la marine, connu initialement comme le H-34 au sein de l'US Army et de l'USAF, cet appareil à ensuite en 1962 reçut une désignation identique ou presque, les Seabat devenant SH-34, les Seahorse les UH-34 et le Choctaw CH-34.

L'appareil à participé à plusieurs conflits comme la guerre d'Algérie pour la France, la guerre du Vietnam pour les Etats-Unis, les différents conflits israélo-arabes pour Israël.

Il à également été vendu à l'Argentine, la Belgique, le Brésil, le Canada, le Chili, le Costa Rica, la République Dominicaine, l'Allemagne de l'Ouest, Haïti, l'Indonésie, l'Italie, le Jaon, le Cambodge, le Laos, les Pays-Bas, le Nicaragua, les Philippines, le Sud-Vietnam, la Chine (Taipei), la Thaïlande, l'Uruguay et donc l'Ecosse.

Comme l'Alouette III, le Sikorsky S-58 à été commandé par l'armée de terre, l'armée de l'air et donc la marine.

Cette dernière va équiper le squadron HS-2 stationné à Inverness (annexe de la base navale et pas la base aérienne), seize appareils étant mis en service en 1959, les S-58 de la marine étant semblables au SH-34 de l'US Navy.

Ces appareils ont une carrière assez courte puisqu'ils sont remplacés en 1970 par des Sikorsky SH-3H Sea King.

Caracteristiques Techniques

Type : hélicoptère de transport et de soutien/hélicoptère anti-sous-marin

Masse à vide 3583kg maximale au décollage 6350kg

Dimensions : longueur 17.28m diamètre du rotor 17.07m hauteur 4.85m

Motorisation : un moteur radial Wright R-1820-84 de 1525ch

Performances : vitesse maximale 278 km/h distance franchissable 293km plafond opérationnel 1495m

Armement : (soutien) une mitrailleuse de 7.62mm en cabine (lutte ASM) deux torpilles Mk46 ou deux charges de profondeur

Equipage : deux pilotes plus douze à huit passagers ou huit civières


Westland Sea King
ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Sikors17
Sikorsky SH-3G Sea King

Au cours du second conflit mondial, la lutte anti-sous-marine fit des progrès considérables en terme d'efficacité. L'utilisation de l'avion et de l'hydravion obligea le sous-marin à faire définitivement sa mue, abandonnant l'attaque au canon en surface au profit de l'attaque sous-marine à la torpille.

Le conflit terminé, la lutte anti-sous-marine continua d'être une obssession des états-majors occidentaux obnubilés par une bataille de l'Atlantique menée par les loups gris de l'amiral Gorchkov.

On envisagea très rapidement l'utilisation de l'hélicoptère pour traquer le sous-marin. Problème, l'électronique et les capteurs de l'époque étaient tellement encombrants qu'il fallait deux appareils, un portant les capteurs (Hunter/chasseur) et un autre portant les armes (Killer/tueur).

C'est le cas des premiers hélicoptères anti-sous-marins comme le Bell HSL-1 ou le Sikorsky HSS-1 Seabat.

Néanmoins la rapide miniaturisation de l'électronique embarqué permis dès la fin des années cinquante d'envisager un hélicoptère d'une taille raisonable emportant les capteurs, les outils de traitement et les armes. Le premier d'entre-eux est le Sikorsky HSS-2 plus connu sous le nom de Sikorsky SH-3 Sea King

Ce dernier est issu d'un contrat signé entre Sikorsky et l'US Navy en 1957 pour un appareil de lutte ASM capable d'opérer seul bien que la tactique amérique de lutte ASM fait de l'hélicoptère un simple auxiliaire étroitement lié à son navire porteur. Le nouvel appareil qui effectue son premier vol le 11 mars 1959 est un appareil proprement révolutionnaire.

Oh bien sur, les bases sont les mêmes que les hélicoptères de l'époque à savoir un rotor principal et un rotor de queue plus une propulsion par turbines _qui à supplanté le moteur à piston_ mais le YHSS-2 intègre un grand nombre d'innovations technologiques : capacité d'amerrissage par mer calme, turbines économiques fiables et puissantes, cabine de grande dimension, rotor et poutre de queue repliable mécaniquement......... .

Le développement de l'appareil se passe très bien et le HSS-2 est mis en service dès juin 1961. En septembre 1962, sa désignation change et le HSS-2 devient le SH-3A.
L'Ecosse s'intéresse rapidement au Sea King mais il faut attendre 1970 pour que les Sea King soit mis en service au sein des flottilles HS-2 et HS-3.

ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Sikors18
Sikorsky UH-3H de transport et de soutien logistique

Si la première stationnée à Inverness disposait de douze SH-3A de lutte anti-sous-marine, la seconde stationnée à Greenock disposait de huit UH-3H pour le transport et le soutien logistique.

Ces vingt appareils sont livrés entre mars 1970 et janvier 1971. La flottille HS-2 opérait le plus souvent depuis le porte-avions William Wallace pour la lutte anti-sous-marine, la recherche et le sauvetage. Certains appareils étaient parfois déployés en Allemagne de l'Ouest, en Danemark et en Norvège pour s'entrainer à la lutte anti-sous-marine en mer du Nord et en Baltique.

La flottille HS-3 était chargée de missions de transport et de soutien logistique notamment depuis les pétroliers et les ravitailleurs rapides.

La flotte à connu des pertes (deux hélicoptères perdus pour la HS-2, trois pour la HS-3) mais ces appareils ont été remplacés par des hélicoptères ayant appartenu à l'US Navy.

La flottille HS-2 retire ses Sea King usés en mars 2000 au moment du désarmement du William Wallace, son principal navire porteur. Un temps l'acquisition de EH-101 Merlin avait été prévue mais les budgets n'ayant pas suivi, la flottille à été dissoute en septembre 2001. Sa réactivation est cependant à l'étude.

La flottille HS-3 dispose toujours de ses six UH-3H antédiluviens en septembre 2017. Ce n'est cependant qu'une question de temps avant que les appareils soit remplacés par des MH-60S.

Deux appareils de la HS-2 sont exposés sur le William Wallace et un troisième est maintenu en état de vol par l'omniprésente Scotish Air Patrol (SAP).

Caractéristiques Techniques du Sikorsky SH-3D Sea King

Masse à vide 5382kg Masse maximale au décollage 9572kg

Longueur du fuselage 16.69m Hauteur 5.13m Diamètre du rotor principal 18.90m

Motorisation : deux turbomoteurs General Electric T58-10 de 1400ch

Performances : vitesse maximale 267 km/h distance franchissable maximale 1050km

Electronique : sonar trempé AQS-13B/E avec un cable de 152m, bouées acoustiques avec un analyseur ARR-75, un MAD ASQ-81 et un système de liaison de données AKT-22

Armement : deux torpilles Mk44 ou Mk 46 ou des charges de profondeur nucléaires B.57. Des mitrailleuses peuvent être montées en sabord. Le missile Penguin peut être embarqué également.

Equipage : deux pilotes et deux opérateurs. En version recherche et sauvetage, un Sea King peut embarquer vingt-deux survivants ou neuf civières et deux infirmiers. En version de transport de troupes, ils peuvent embarquer 28 soldats.


Kaman Seasprite
ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 90289s10

Le Sikorsky Sea King est un excellente machine, puissante et efficace mais sa taille interdisait son embarquement sur les frégates et les destroyers. Un hélicoptère plus petit était donc jugé nécessaire.

L'US Navy lança un premier appel d'offres qui aboutit à la mise au point du Bell HSL-1 mais cet appareil se révéla bruyant et donc peut adapté à la lutte anti-sous-marine.

Un nouvel appel d'offres est lancé en 1956 pour un hélicoptère léger de lutte anti-sous-marine et de lutte anti-surface  C'est Kaman qui l'emporta, son HU2K-1 effectua son premier vol le 2 juillet 1959. Baptisé Seasprite, il s'agissait d'un hélicoptère très compact propulsé par une turbine General Electric T58 entrainant un rotor principal à quatre pales et un rotor de queue tripale.

190 exemplaires furent commandés par la marine américaine, plusieurs versions étant mises au point, l'appareil opérant notamment au Vietnam.

Le Seasprite à servit dans la marine américaine jusqu'en 1993 avant d'être totalement remplacé par le SH-60 Seahawk. Il à été uniquement exporté en Nouvelle-Zélande, ces Seasprite de première génération étant une solution d'attente en attendant l'arrivée du Super Seasprite qui à été exporté en Nouvelle-Zélande, en Australie, en Pologne et en Egypte.

L'Ecosse va acquérir le Kaman SH-2S Seasprite pour ses huit frégates de classe Knox. Huit appareils sont commandés en septembre 1969 et livrés au printemps suivant.

Ces appareils sont principalement utilisés par la lutte anti-sous-marine mais ils pouvaient également mener une mission de lutte anti-surface, de surveillance, de recherche et de sauvetage.

Ces appareils sont utilisés jusqu'en 1986 quand ils sont remplacés par des Westland Lynx qui eux sont toujours en service trente ans plus tard.

Caractéristiques Techniques du Kaman SH-2 Seasprite

Type : hélicoptère de lutte anti-sous-marine

Masse à vide 2127kg à pleine charge au décollage 4627kg

Dimensions : longueur 15.90m hauteur 4.11m diamètre du rotor 13.41m

Motorisation : un turbine General Electric T58-GE-8B de 1525ch entrainant un rotor principal à quatre pales et un rotor anti-couple tripales.

Performances : vitesse maximale : 261 km/h vitesse de croisière 222 km/h distance franchissable 1080km plafond opérationnel 5305m

Electronique : Radar de veille Canadian Marconi LN-66HP, détecteur d'anomalies magnétiques AN/ASQ-18, des bouées acoustiques active/passive Difar et Dicass

Armement : deux points d'appui latéraux pour deux torpilles Mk-46 ou Mk-50. Les Seasprite écossais embarquaient parfois des roquettes pour des missions anti-surface

Equipage : un pilote, un copilote-coordinateur tactique et un opérateur senseurs.


Westland Lynx
ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Westla13

A partir des années soixante, les pays européens cherchèrent à compenser l'explosion des coûts des systèmes en cherchant à coopérer entre-eux.

Il y eut ainsi la mise au point d'un avion de transport tactique (le Transall franco-allemand), d'un avion d'entrainement et d'attaque (le Sepecat Jaguar franco-britannique), d'un avion d'écolage et d'entrainement (l'Alpha Jet franco-allemand). Cela ne doit cependant pas faire oublier plusieurs échecs en raison de divergences techniques, industrielles et politiques.

A la fin des années soixante, la France et la Grande-Bretagne signèrent un accord pour s'équiper de trois modèles d'hélicoptères à savoir la Gazelle de reconnaissance et d'attaque légère, le Puma de transport tactique et le Lynx, un hélicoptère de transport, de combat et de lutte anti-sous-marine.

Si les deux premiers sont de conception française, le troisième est de conception britannique. Si la Grande-Bretagne employa le Lynx à terre et en mer, la France n'employa le Lynx qu'à bord de ses navires pour la lutte anti-sous-marine et la lutte anti-surface.

Le premier prototype du Westland WG-13 Lynx décolla pour la première fois e 21 mars 1971. Quatre autres prototypes furent construits, le dernier effectuant son premier vol le 8 mars 1972 et l'un d'eux modifié, remporta le record du monde de vitesse le 20 juin 1972 (321.7 km/h) le 20 juin 1972.

Les cinq prototypes furent suivis par huit machines de pré-série afin de tester les différentes configurations choisies.

Les premiers Lynx terrestre de série furent livrés à partir de 1977 (premier vol le 12 février 1977) dans leur variante terrestre, étant déclarés opérationels en 1978. Quand au Lynx naval, le prototype décollant pour la première fois le 8 mars 1972, le premier appareil de série effectuant son premier vol le 10 février 1976, le Lynx entrant en service dans la Fleet Air Arm en 1978.

Si Le Lynx terrestre n'à été vendu qu'à la police du Qatar, le Lynx naval à été exporté en Argentine, au Brésil, aux Pays-Bas, en Norvège, au Danemark, en Allemagne de l'Ouest, au Nigéria, au Pakistan, en Algérie, en Malaisie, à Oman, au Portugal, en Afrique du Sud, en Corée du Sud, en Thaïlande et en Ecosse.

La Royal Scotish Navy (RSN) s'intéressa au Westland Lynx dès 1982 mais il fallu attendre septembre 1984 pour que douze appareils soit commandés, appareils destinés principalement à embarquer sur les Knox ainsi que sur leurs successeurs, les F-70 et les Meko 200S.

Les appareils sont livrés en 1986. Les capacités des Lynx Mk90 sont semblables à celles des Mk87 danois.

Sur les douze appareils de la commande initiale, trois ont été perdus, un en mer en septembre 1990 (équipage tué), un sur terre en octobre 1995 (équipage sauf) alors qu'un troisième à été victime de l'incendie de son hangar. Ces trois appareils n'ont pas remplacés, réduisant la flotte à neuf appareils.

Modernisés entre 2000 et 2002, ces appareils sont en passe d'être remplacés par un nouvel appareil en l'occurence le MH-60S.

Le 14 janvier 2018 un contrat pour la livraison de vingt MH-60S (douze pour le squadron HS-4 et huit pour le squadron HS-3) à été signé entre la marine écossaise et Sikorsky.

La livraison des premiers appareils est prévue pour l'automne, les premiers pilotes et les premiers mécaniciens écossais étant à l'heure actuelle (mars 2018) en cours de formation sur le nouvel appareil. Cet appareil vont équiper les squadrons HS-4 et HS-3.

D'autres appareils pourraient être ultérieurement commandés pour équiper la flottille HS-2 si cette dernière est réactivée comme cela est envisagé, cette flottille devant opérer depuis les navires amphibies pour des transports de troupes.

Caractéristiques Techniques du Westland Lynx HAS Mk 2

Type : hélicoptère naval polyvalent

Masse : à vide 2470kg maximale au décollage 4310 à 4765kg en fonction des différentes sous versions Capacité en carburant : 735kg

Dimensions : longueur (rotor tournant) 15.16m hauteur totale : 3.60m diamètre du rotor principal : 12.80m diamètre du rotor de queue 2.21m

Propulsion : deux turbines Rolls Royce Gem 2 de 790 à 900ch

Performances : vitesse de croisière maximale 232 km/h distance franchissable en convoyage 1045 km Autonomie en mission de lutte ASM en vol stationnaire à 95 km : 2h

Electronique : radar Ferranti Seaspray et sonar Bendix.

Armement : en mission de lutte ASM, deux torpilles Mk 44 ou mk 46 ou Sting Ray et en mission de lutte antinavire deux Penguin

Equipage : deux hommes (trois hommes en mission de lutte ASM)


Agusta-Westland AW-139
ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 August13

Comme nous l'avons vu plus haut, l'Alouette III aurait du être remplacé par des Aérospatiale Panther mais le projet fût abandonné pour des raisons budgétaires. Les appareils français furent donc prolongés mais au début des années 2000 leur remplacement devint urgent.

La marine écossaise étudia plusieurs modèles avant de choisir l'Agusta-Westland AW-139, un élégant hélicoptère bimoteur. Le projet est lancé conjointement par Agusta et Bell mais Bell Helicopters se désengage du projet en 2005, l'appareil devenant l'AW-139 en remplacement de l'AB-139.

Initialement cet appareil de la classe des six tonnes à été conçu pour un usage civil et notamment l'industrie pétrolière offshore mais ces capacités ont vité attiré l'attention des militaires, l'appareil ayant été vendu à l'Irlande, à l'Estonie, à la Namibie, à Oman, à l'Irlande, aux Emirats Arabes Unies et enfin au Japon.

Douze exemplaires sont commandés en mars 2015, des appareils destinés à  des missions de reconnaissance, d'observation, de liaison et d'évacuation sanitaire.

Les appareils ont été livrés entre septembre et décembre 2016 permettant aux  Alouette III de prendre une retraite bien méritée.

Le squadron HS-1 moqué pour ses vieux hélicoptères pouvait légitimement bomber le torse face aux autres flottilles de l'aéronavale écossaise.

Ces appareils sont munis d'une suite complète d'équipements de surveillance (radar, capteurs optroniques, FLIR) mais l'embarquement d'un tourelleau THL-20 avec un canon de 20mm à été repoussé sine die. Ils vont néanmoins pouvoir embarquer le Spike en attendant le choix d'un missile antinavire léger.

Ces hélicoptères vont principalement embarquer sur les corvettes de classe Queen, des corvettes type Meko A-100.

Caractéristiques Techniques

Dimensions :  longueur 16.65m  diamètre du rotor : 13.80m  hauteur : 4.98m

Masses :  à vide 3622kg  pleine charge : 6400kg

Propulsion :  deux turbines Pratt & Whitney Canada PT6C-67C de 1531 ch chacune entrainant un rotor quadripale

Performances :  vitesse maximale : 310 km/h  rayon d’action de combat : 568km  plafond opérationnel : 5931m  

Electronique : Tourelleau TAS sur la cabine  de pilotage composé d'un FLIR, d'une caméra grand angle et d'un télémètre laser; Détecteur d’alerte radar et lance-leurres; Système radio à agilité de fréquence et cryptage automatique et Liaison 16

Armement :Une mitrailleuse de 7.62mm FN MAG 58 ou Minigun M134 en cabine

Points d’attache latéraux pour des pods de mitrailleuses, des roquettes de 68mm, des missiles Spike, et des missiles Mistral.

Equipage : L’équipage de base d'un AW-139 embarqué est composé d’un pilote et d’un copilote et peut embarquer un maximum de 14 passagers. Le reste de l’équipage est variable et peut constituer en deux tireurs d’élite ou deux mitrailleurs ou un treuilliste et un plongeur.  

Les AW-139 de recherche et de sauvetage disposent d'un pilote, d'un copilote, d'un treuilliste et d'un plongeur.


Projets à venir

Remplacement des P-3S Orion
ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Boeing19
C'est le Boeing P-8S Poseidon qui va remplacer le P-3 Orion

C'est le programme prioritaire de la Scotish Naval Aviation. Les Lockheed P-3S sont en bon état, ont été régulièrement modernisés mais l'usure naturelle oblige à penser au remplacement de ces quadrimoteurs.

Le 18 mars 2018, l'Ecosse à annoncé la commande de douze P-8S Poseidon pour remplacer seize P-3S Orion. Les appareils doivent être livrés entre 2019 et 2021/22. Ils seront très semblables à ceux de l'US Navy.

Remplacement des Westland Lynx et des Sea King

Le remplacement des Westland Lynx Mk90 et des UH-3H Sea King est un autre programme important, peut être même plus important que le précédent, les hélicoptères étant usés par un service aussi intensif que les Orion.

ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Sikors19
Sikorsky MH-60S Seahawk

Le 14 janvier 2018 un contrat pour la livraison de vingt MH-60S (douze pour le squadron HS-4 et huit pour le squadron HS-3) à été signé entre la marine écossaise et Sikorsky. La livraison des premiers appareils est prévue pour l'automne, les premiers pilotes et les premiers mécaniciens écossais étant à l'heure actuelle (mars 2018) en cours de formation sur le nouvel appareil.

D'autres appareils pourraient être commandés si la flottille HS-2 dissoute en septembre 2001 est réactivée mais il n'est pas impossible que cette flottille HS-2 soit équipée d'un autre modèle d'hélicoptère, la Royal Scotish Navy étudiant avec intérêt l'acquisition d'un hélicoptère naval lourd comme l'Agusta-Westland AW-101 Merlin, le NHI NH-90 ou encore l'Airbus Helicopter Caracal.

Trois hélicoptères intéressent la RSN pour compléter les Seahawk avec de haut en bas le Merlin, le NH-90 et le Caracal
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ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Airbus19

Une décision pourrait être prise en 2018, cette unité devrant visiblement opérer depuis les navires amphibies en compagnie des hélicoptères de la 2nd Scotish Airmobile Brigade.  

Drones
ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Sagem_11
Le Sagem Patroller est un sérieux candidat à l'équipement de l'aéronavale écossaise en drones

La Scotish Naval Aviation (SNA) s'interesse également aux drones. Une commission à été mise en place en septembre 2016 pour réflechir à l'acquisition de drones, des drones basés à terre et des drones embarqués. Des décisions fermes pourraient être prises courant 2018.

Plusieurs modèles intéressent les opérationnels écossais qu'il s'agisse de Sagem Patroller, du Grumman FireScout, du General Atomics Predator.

D'après les fuites, l'aéronavale écossaise souhaiterait disposer d'un drone MALE pour relayer l'action des avions de patrouille maritime mais également d'un drone ADAV (hélicoptère ou convertible) pour permettre à cet avion sans pilote d'opérer depuis des navires.

L'aéronavale écossaise n'exclue pas de s'équiper de nouveaux types de drones par exemple des drones super ou hypersonique, des drones convertibles sans compter des robots ou des drones de surface.

Rien n'à été non plus décidé si ces drones seront de simples capteurs de reconnaissance ou si ils seront armés de bombes, de missiles ou de roquettes.

A suivre

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MessageSujet: Re: ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)    ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 EmptyDim 01 Avr 2018, 21:46

Infanterie de Marine et Forces Spéciales Navales

Royal Scotish Marines

Avant-propos

Quand l'homme à commencé à se battre sur les mers, le combat était en réalité la prolongation du combat terrestre sur les flots. Les trirèmes et autres galères s'abordaient, laissant les fantassins qu'ils soient légionnaires ou hoplites terminer le travail.

A cela s'ajoutait les raids ou descentes. Une flotte mouillait au large des côtes, dans une baie, un delta ou un estuaire. Des hommes débarquaient pour tout détruire soit dans le cadre d'une opération militaire ou d'un raid de pillage.

Avec l'apparition de l'artillerie et son évolution, le combat naval cessa d'être un combat d'infanterie sur les flots pour devenir un duel d'artillerie. Les descentes disparurent jusqu'au premier conflit mondial quand elle connurent une cuisante renaissance avec l'échec de l'opération des Dardannelles, une opération stratégiquement censée mais très mal exécutée.

C'est à l'époque moderne (XVème-XVIIIème) qu'apparurent les premières unités d'infanterie de marine qu'il s'agisse du Tercio de Armada espagnol, des Royal Marines britanniques ou des compagnies de la mer françaises.

ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Tercio10
Tercio de Armada

Ces unités prestigieuses se spécialisèrent dans les descentes tout en restant une force de sécurité à bord des navires, les équipages n'étant pas toujours composés de marins volontaires.

ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Royal_11
Royal Marines anglais

Et l'Ecosse dans tout ça ? A-t-elle créé de manière précoce une unité d'infanterie embarquée ?

La réponse est non puisqu'il fallu attendre 1922 pour qu'un bataillon de Royal Scotish Marines soit créé suite à la mutinerie de 1920 qui révéla l'absence d'une force d'infanterie destinée à la sécurité et à la défense des bases de la marine.

Un deuxième bataillon sera ensuite créé suivit d'un troisième bataillon composé de réservistes, ces bataillons participant au second conflit mondial moins dans les débarquements que dans des raids commandos en liaison avec les Royal Scotish Marine Scouts, la première unité de force spéciale de la marine écossaise.

Ces deux bataillons vont effectuer de nombreux raids commandos en Europe occupée, vont assurer la protection des bases navales et des dépôts installés par la marine écossaise.

Le second conflit mondial terminé on parlera un temps de les dissoudre mais ils sont préservés tout comme le bataillon de réserve.

Cette situation n'évoluera pas jusqu'en 1990 quand le bataillon de réserve est dissous, remplacé par une compagnie de réserve attachée à chaque bataillon, compagnies qui en cas de conflit majeur permettrait la levée de deux bataillons supplémentaires de Royal Scotish Marines.

Le renforcement récent des moyens amphibies de la RSN permet aux marines écossais de rêver à une brigade complète avec des bataillons d'infanterie, de l'artillerie (actuellement ils ne disposent que de mortiers lourds de 120mm), du génie voir des chars de combat.

Le 1er décembre 2017, le ministre de la défense Andrew Comarghan, un ancien scotish marine à annoncé la création en 2020 d'une 1st Scotish Marine Brigade qui sera organisée de la façon suivante :

-Un état-major

-Une compagnie d'état-major

-Une compagnie de transmissions

-Un groupement de soutien logistique

-Deux bataillons d'infanterie

-Un bataillon d'artillerie légère

-Un bataillon du génie

-Un bataillon de cavalerie

-Une compagnie antiaérienne

-Une compagnie antichar

-Une compagnie de reconnaissance dans la profondeur

ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Vbci_910
VBCI de l'armée de terre et ci-dessous un Centauro à canon de 120mm
ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Vbcr_c12

En matière d'équipement, les deux bataillons d'infanterie seront des régiments d'infanterie motorisée disposant de VBCI, le bataillon du génie de véhicules spécialisés, le bataillon d'artillerie légère sera équipé de canons de 105mm LG Mk III alors que le bataillon de cavalerie disposera de Centauro à canon de 120mm.

ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Giat_l10
Canon de 105mm LG Mk III

1st Royal Scotish Marine Commando

Le 1st Royal Scotish Marine Commando est créé le 4 mai 1922 à Faslane. Cette création fait suite aux mutineries de 1920 qui avait vu la nécessité de disposer d'une force d'infanterie propre à la marine pour des missions de défense et de sécurité.

Les ennemis du contre-amiral Maggs voit cette création comme la mise sur pied d'une garde prétorienne pour un futur dictateur.

Cette théorie est torpillée quand le chef de la marine écossaise à la brillante idée de nommer à sa tête un de ses détracteurs, le capitaine de vaisseau Donovan.

Cette unité d'un format bataillon est organisée en un état-major, une compagnie de commandement et de soutien, trois compagnies d'infanterie, une compagnie de mortiers et de mitrailleuses pour un effectif d'environ 1200 hommes.

Si dans leurs missions de sécurité dans le périmètre des bases navales ils portent la tenue de la marine, au combat ils portent le même uniforme que l'armée de terre.

En septembre 1939, l'unité est toujours stationnée à Faslane. Elle rejoint Inverness pour se rapprocher du 2nd Royal Scotish Marines Commando. Un temps il est envisagé de créer une brigade de Royal Marines mais ce projet n'aboutit pas.

Ces deux bataillons vont effectuer des raids offensifs contre les côtes de Norvège, les Pays-Bas, la Belgique et la France. Il s'agissait de véritables missions coup de poing, un style de combat (hit & run) qui convenait parfaitement au tempérament écossais.

Le conflit terminé, on envisage de dissoudre l'unité mais elle est finalement préservée, le 1st RSMC rejoignant des locaux flambants neufs à Greenock à proximité de la base aéronavale.

En cas de conflit avec l'URSS, le 1st RSMC aurait été engagé en Norvège en compagnie des troupes norvégiennes, des Royal Marines anglais et des Marines américains.

L'unité va également participer à des opérations extérieures, des détachements de marche participant ainsi aux opérations en Bosnie, en Somalie, au Kosovo et en Afghanistan.

En 2018, l'unité est toujours opérationnelle et toujours stationnée à Greenock. Elle est actuellement organisée de la façon suivante :

-un état-major

-une compagnie de commandement et de soutien (transmissions, maintenance, ravitaillement, EVASAN, protection)

-Trois compagnies d'infanterie avec une section de commandement et de soutien; trois sections de combat (trois groupes de combat et un groupe de mortiers de 60mm) et une section d'appui (groupe antichar, groupe mitrailleuse, groupe TE,groupe mortier de 81mm)

-Une compagnie d'appui avec une section de mitrailleuses/LG, une section antichar, une section de mortiers lourds, une section d'éclaireurs/TE

2nd Royal Scotish Marines Commando

Après la réussite du 1st RSMC, la marine écossaise obtient la création le 15 septembre 1927 d'un deuxième bataillon stationné lui à Inverness. Il est organisé sur le même modèle que son devancier, devancier avec lequel il entretient une saine et amicale rivalité.

Tout comme le 1er bataillon, le 2ème bataillon va effectuer de nombreuses missions coup de poing en Norvège, au Danemark, aux Pays-Bas, en Belgique et dans le nord de la France.

Si la troisième guerre mondiale avait du éclater, il était prévu que le 2nd RSMC soit engagé au Danemark ou dans le nord de l'Allemagne.

L'unité va également participer à des opérations extérieures, des détachements de marche participant ainsi aux opérations en Bosnie, en Somalie, au Kosovo et en Afghanistan.

En 2018, l'unité est toujours opérationnelle et toujours stationnée à Greenock. Elle est actuellement organisée de la façon suivante :

-un état-major

-une compagnie de commandement et de soutien (transmissions, maintenance, ravitaillement, EVASAN, protection)

-Trois compagnies d'infanterie avec une section de commandement et de soutien; trois sections de combat (trois groupes de combat et un groupe de mortiers de 60mm) et une section d'appui (groupe antichar, groupe mitrailleuse, groupe TE,groupe mortier de 81mm)

-Une compagnie d'appui avec une section de mitrailleuses/LG, une section antichar, une section de mortiers lourds, une section d'éclaireurs/TE

Ces deux bataillons vont intégrer la Royal Scotish Marines Brigade dont ils formeront l'épine dorsale.

Royal Scotish Marine Scouts (RSMS)
ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Lord_m10
Lord Mounbatten, le chef des opérations combinées

Après avoir été expulsée du continent en juin 1940, la Grande-Bretagne se prépara ardement à y revenir. Seulement voilà il fallait du temps pour reconstituer un outil militaire capable de vaincre la Wehrmacht.

En attendant de reprendre pied en Europe continentale, le premier ministre Winston Churchill eut l'idée de mener des raids sur le continent européen, des raids destinés à empêcher l'Allemagne de considérer comme défentive l'occupation de la France et du Benelux.

C'est l'acte de naissance des opérations combinés et de leurs commandos, une reprise d'un terme Boer, Winston Churchill fait prisonnier durant ce conflit ayant connaissance ce type de conflit.

Ces commandos vont mener des coups de sonde contre le continent occupé par les allemands, des opérations destinées à fixer des forces allemandes à l'ouest.

Les écossais vont imiter leurs frères ennemis britanniques en créant des commandos au sein de la marine royale écossaise. Le 5 juin 1942 les Royal Scotish Marines Scout (RSMS) sont créés sous la forme de quatre commandos de 150 hommes, des unités de la taille d'une compagnie.

Ces quatre premiers commandos auraient du être suivis de la création d'autres unités mais le haut commandement à renoncé pour ne pas priver les deux bataillons de Royal Scotish Marines de ses meilleurs éléments.

Ces quatre commandos vont être engagés pour des opérations coup de poing à ambition stratégique mais vont également débarquer en premier pour préparer le terrain avant l'arrivée du gros des troupes. L'expérience accumulée va permettre la création après guerre d'unités de commandos-marine et d'unités de plongeurs de combat.

En effet les RSMS vont être dissous en septembre 1946, leur création étant vue comme une nécessité de guerre. Il ne faudra que quelques années pour que le besoin de forces spéciales navales émerge à nouveau, aboutissant à la création des Scotish Maritime Group (Special Opérations) (SMG-SO) et des Scotish Underwater Demolition Team (SUDT), les premiers étant des commandos-marine, les seconds des plongeurs de combat.

Scotish Maritime Group (Special Opérations) (SMG-SO)
ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Comman10
Commandos Marine français

Le 15 septembre 1946, les RSMS sont dissous. La précieuse expérience acquise durant le second conflit mondial aurait été perdue et dilapidée si la guerre froide n'avait imposé le retour de forces capables d'opérer clandestinement pour des opérations type commando, pour encadrer des mouvements de guérilla, bref pour opérer en infériorité numérique.

Pour la marine écossaise, décision est prise de créer deux nouvelles unités, une unité type commando marine et une unité de plongeurs de combat.

Le 8 mars 1948 est créé le 1st Scotish Maritime Group (Special Operations) sur la base navale d'Inverness.

Cette unité est composée de vétérans du second conflit mondial mais également de «Bleus» formés à la dure par des hommes ayant combattu en Norvège, au Danemark, dans le Benelux et même en France.

La mission de ce premier groupe est d'effectuer des missions de reconnaissance, de frappe, de guidage des tirs de l'artillerie et de l'aviation. Ils pouvaient aussi assurer des missions de protection de VIP, l'entrainement et l'encadrement de mouvements insurgés en Ecosse et à l'étranger.

Trois ans plus tard, le 2nd Scotish Maritime Group (Special Operations) est activé sur la base navale de Greenock.

Son organisation est identique à celle du 1st SMG (SO) mais son personnel est quasi-exclusivement composé de novices, quelques vétérans servant de «tuteurs» aux «jeunes pousses». Leurs missions sont identiques à celle du premier commando.

L'armement évolue rapidement tout comme l'équipement, les deux unités étant tout aussi bien des unités opérationnelles que des unités testant et expérimentant armes et équipements.

Un troisième commando, le 3rd SMG (SO) est activé sur la base d'Inverness en septembre 1970, une unité de réserve regroupant du personnel très spécialisé mais également des vétérans ayant quitté les deux premiers commandos mais voulant garder un pied dans le métier.

En cas de conflit majeur en Europe, le 3rd SMG (SO) aurait été activé comme commando opérationnel à moins que le commandement de la marine ne préfère renforcer  les deux commandos existant. Les deux hypothèses étaient permises.

Ce commando de réserve à été dissous en 1993, les réservistes étant rattachés aux deux commandos opérationnels qui sont maintenus.

A plusieurs reprises, on étudia la mise sur pied d'un «commando d'appui» regroupant du personnel spécialisé pouvant renforcer à la demande les 1st et 2nd SMG (SO) mais cela ne déboucha jamais.

Les deux commandos opérationnels ne se sont pas contentés de se préparer à la troisième guerre mondiale. Ils ont également participé à des opérations extérieures au Liban, en Somalie, dans le Golfe, en Bosnie, en Afghanistan.

Actuellement, ces deux unités sont toujours opérationnelles. Leur structure n'à pas beaucoup évolué depuis leur création, tout juste des ajustements liés à l'évolution des tactiques et des techniques, l'unité de base restant l'équipe de quatre hommes avec généralement un spécialiste des explosifs, un tireur de précision, un spécialiste du renseignement et un éclaireur.

Scotish Underwater Demolition Team (SUDT)
ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Comman11
Nageur de Combat français du Commando Hubert

Durant le second conflit mondial, les plongeurs de combat font leur apparition qu'il s'agisse du SBS britannique, de la Decima Mas italienne ou des Underwater Demolition Team (UDT) américaines.

Ces dernières unités sont créés au cours de la guerre du Pacifique pour permettre le déminage et la démolition des obstacles mis en place par les japonais. Cette mission impose des hommes supérieurement entraînés, pouvant naviguer sous l'eau, maniant les armes et les explosifs.

Si les UDT sont employés essentiellement dans le Pacifique, elles vont aussi être employés en Europe ce qui permet aux écossais d'être en contact avec ce type d'unité.

Il faut cependant attendre septembre 1952 pour que soit créer la 1st Scotish Underwater Demolition Team (1st SUDT), une équipe de plongeurs de combat.

Les hommes sélectionnés avaient une formation de plongeur de bord mais ils devaient tout apprendre des opérations spéciales sous-marines.

Pour cela des hommes sont envoyés en formation en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Ils vont ensuite former d'autres plongeurs de combat, la 1st SUDT s'installant à Inverness.

Cette unité reçoit comme mission la reconnaissance sous-marine, la reconnaissance de plage, le déminage et la destruction des plages, le combat en milieu clos, le combat en milieu urbain ce qui fera que cette unité peut être amenée à effectuer des missions de lutte anti-terroriste notamment en milieu maritime où les groupes d'intervention de la police sont moins à l'aise.  

Les hommes sont certes destinés à combattre sous la surface des flots mais sont formés dès l'origine au parachutisme, les avions de l'armée de l'air et de la marine se chargeant de l'infiltration.

Chose connue uniquement en 2005, des hommes de la 1st SUDT ont été détachés en Algérie comme observateurs, permettant d'apprendre auprès des français tout un spectre de missions y compris des «missions noires» comme les missions homo. Les autorités ont cependant refusé de confirmer si ces commandos avaient exécuté des missions réelles par exemple contre des agents du bloc de l'est.

Après le succès d'une première équipe, une deuxième équipe est activée en mars 1955 suivie d'une troisième en mars 1960.

Ces trois équipes sont regroupées dans un Scotish Underwater Demolition Group (SUDG) en mars 1975 pour améliorer la coordination, l'entrainement et la formation, les trois équipes ayant tendance à suivre leur propre voie.

Cette organisation à entraîné une relocalisation à Inverness des trois SUDT pour profiter notamment de la présence des quatre Agosta 90-B, les plongeurs de combat écossais utilisant naturellement les sous-marins pour s'infiltrer en milieu hostile.

En cas de conflit majeur en Europe contre le Pacte de Varsovie, les plongeurs de combat écossais auraient été chargé de protéger l'accès aux ports et aux bases navales écossaises mais auraient été amenés à réaliser des missions plus offensives notamment contre les bases soviétiques pour faire sauter des navires au port.

Ces hommes hautement entrainés qui se considèrent comme les meilleurs des forces armées écossaises ont également participé à des opérations extérieures au Liban, dans le Golfe, en Somalie, en Bosnie, à Timor et en Afghanistan, un pays pourtant enclavé.

Ordre de bataille de la Royal Scotish Navy au 1er janvier 2018

Etat-Major général de la marine installé à Edimbourg

1ère Escadre

Cette première escadre dont l'état-major est installé à Inverness regroupe les navires de combat de surface de la Royal Scotish Navy (RSN). Initialement il était prévu d'y ajouter les sous-marins mais les sous-mariniers écossais ont obtenu de rester directement sous l'autorité du commandant en chef de la marine écossaise sous le prétexte qu'ils étaient une arme stratégique.

Au 1er janvier 2018, la 1ère Escadre (First Squadron, RSN) aligne les moyens suivants :

-Six frégates lance-missiles classe Loch HSMS Loch Ness (F-153) Loch Lomond (F-154) Loch Morar (F-155) Loch Tay (F-156) Loch Awe (F-157) et Loch Maree (F-158) stationnées à Inverness sauf les F-154 et F-158 qui elles sont stationnées à Faslane.

Les deux dernières frégates de classe Loch baptisés HSMS Loch Lochy (F-159) et Loch Shiel (F-160) qui doivent être mises en service en 2018 et 2020 respectivement seront stationnées à Faslane

-Deux corvettes lance-missiles classe Queen, les HSMS Mary of Scotland (F-161) et Queen Louisa (F-162) sont stationnées à Faslane

-Quatre Patrouilleurs océaniques classe Scotland, les HSMS Scotland (P-548) Highland (P-549) Orkneys (P-550) et Shetland (P-551), les deux premiers étant stationnés à Faslane et les deux autres à Inverness

-Un transport de chaland de débarquement, le HSMS Bannockburn (L-313) stationné à Inverness

-Chasseurs de mines type 332, la 1st Minesweeper Flottilla stationnée à Inverness avec les M-383, M-389, M-391,M-393, M-395 et M-397 alors que la 2nd Minesweeper Flottilla stationnée à Faslane dispose des M-388,M-390,M-392,M-394,M-396 et M-398.

-Deux batteries côtières armés de missiles Otomat

-Cinq batteries d'artillerie côitère (une à Aberdeen un à Inverness, une à Faslane, un dans les Orcades et une autre dans les Shetlands) équipées de tourelles de 105mm, tourelles issues du retrait du service des Leopard 1. Initialement il était prévu de les désactiver en 2012 mais en 2018 elles sont toujours opérationnelles et vont faire l'objet d'un programme de modernisation.

Submarine Force

Stationnée à Inverness, cette force dépend directement du chef d'état-major de la marine écossaise. Elle dispose de quatre sous-marins type Agosta 90-B, des navires baptisés HSMS Belenos (S-412) Toutatis (S-413) Taranis (S-414) et Lugos (S-415).

Logistic Support Force

-Deux pétroliers ravitailleurs type Durance, les HSMS Holyrod (A-615) et Ben Nevis (A-616) le premier étant stationné à Inverness, le second à Faslane

-Navire-atelier HSMS Shetlander (A-617) stationné à Inverness

-Navire-hôpital HSMS Queen Louisia stationné à Faslane

-Voilier-école HSMS Stuart-Lorraine stationné à Aberdeen auprès de l'Ecole Navale

Scotish Naval Aviation

-Un état-major implanté à Edimbourg

-Squadron VP-1 (Greenock) : huit Lockheed P-3S Orion

-Squadron VP-2 (Aberdeen) : huit Lockheed P-3S Orion

-Squadron HS-1 (Greenock) : douze Agusta-Westland AW-139

-Squadron HS-3 (Greenock) : six Sikorsky HH-3H Sea King

-Squadron HS-4 (Aberdeen) : douze Westland Lynx Mk90

A suivre

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MessageSujet: Re: ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)    ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 EmptyMar 03 Avr 2018, 21:59

9-GARDE ROYALE (SCOTISH KING'S GUARD)

La Scotish King's Guard (Queen's Guard sous le règne de Marie III) à été créée en 1745 pour protéger les nouveaux Stuart. Stationnée juste à côté du château d'Holyrod, elle comprenait à l'origine les unités suivantes :

-1er régiment de grenadiers royaux (1st Royal Scotish Grenadier) 1200 hommes

-2ème régiment de grenadiers royaux (2nd Royal Scotish Grenadier) 1200 hommes

-1er régiment de gardes écossais (1st Royal Scotish Guard Regiment) 800 hommes

-2ème régiment de gardes écossais (2nd Royal Scotish Guard Regiment) 800 hommes

-1er régiment de cavalerie (1st Royal Scotish Cavalry) 700 hommes

-2ème régiment de cavalerie (2nd Royal Scotish Cavalry) 700 hommes

-1er régiment d'artillerie (Royal Scotish Artillery Regiment) 600 hommes

Cette garde royale aligne donc 6000 hommes. Ces hommes sont initialement recrutés dans les clans les plus fidèles aux Stuarts sans parler du recrutement de mercenaires.

Cette garde royale est rebaptisée garde nationale durant la courte expérience républicaine (mars 1809-1812) avant de redevenir la garde royale.

Ces effectifs sont réduits avec le 1er régiment de grenadiers royaux, le 2ème régiment de gardes écossais, le 1er régiment de cavalerie et le régiment d'artillerie soit 3600 hommes chargés de la protection de la famille royale et de ses résidences.

Les effectifs augmentent à la fin du XIXème siècle avec la renaissance du 2ème régiment de grenadiers royaux et  d'un 2ème régiment de cavalerie portant les effectifs à 5500 hommes, effectifs qui ne vont pas bouger jusqu'à nos jours.

Ces régiments ne sont pas de simples unités de parade mais de véritables régiments de combat qui vont d'ailleurs participer aux deux conflits mondiaux sous la forme d'une Royal Guard Brigade, une unité de circonstance, les différents régiments de la garde n'étant pas employés en unité de corps.

A noter que c'est la liste civile du roi ou de la reine qui paye la solde des gardes royaux, le budget de fonctionnement étant prélevé sur celui du ministère de la défense ce qui est l'occasion chaque année d'une passe d'arme entre le chef de la maison du Roi et le ministère de la Défense, les différentes ministres des armées estimant que cette GR coûte toujours trop cher.

10-HOME GUARD

C'est en 1832 que le roi Charles IV signa le Royal Territorial Act qui créait la Garde Territoriale (en français dans le texte), une force de défense locale de 2500 permanents et de 15000 réservistes.

Cette force qui sera rebaptisée Home Guard par son arrière petit-fils Henri II en 1875 est chargée de la défense locale, du maintien de l'ordre. Elle doit assurer la défense du territoire en renfort de l'armée ou comme ce sera le cas durant le second conflit mondial seule, la quasi-totalité des unités de l'armée régulière étant engagées à l'étranger.

Cette Garde Nationale à l'écossaise est toujours chargée en 2018 de la défense du territoire, du renfort des forces de police en cas de mouvements séditieux, de la protection des sites sensibles en temps de guerre ainsi que l'intervention en cas de catastrophes naturelles en Ecosse ou à l'étranger.

La Home Guard est placée sous l'autorité directe du premier ministre. Elle dispose d'un état-major  installé à Edimbourg. Elle est actuellement organisée de la manière suivante :

-Un état-major

-Une direction des opérations de combat et du maintien de l'ordre

-Une direction des interventions d'urgence

-Une direction de la logistique

-Une direction des renseignements et des communications.

La première direction est la première en terme d'effectifs puisqu'elle dispose de deux brigades de 2500 hommes, de véritables unités de combat avec véhicules blindés et armes lourdes, des unités comparables aux gendarmes mobiles français ou aux carabiniers italiens.

ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Mowag_10
Mowag Piranha III de l'armée irlandaise

Les véhicules blindés en question sont des Piranha III sont armés de mitrailleuses de 12.7mm et de 7.62mm. Les armes lourdes sont des mortiers, des lance-grenades et des missiles antichars.

A ces deux brigades s'ajoutent des unités spécialisées dans le maintien de l'ordre (six compagnies de 200 hommes avec des Piranha III transformés en véhicules de maintien de l'ordre), une compagnie NRBC, une compagnie de transmissions stratégiques, un bataillon  de blindés-canons (Piranha III à canon de 105mm) et un groupement d'hélicoptères disposant d'Agusta-Westland AW-139 et bientôt d'Agusta-Westland AW-101 Merlin.

ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Agusta11
Agusta-Westland AW-101 danois

La deuxième est composée d'unités comparables à celle de la Sécurité Civile, des unités spécialisées dans la lutte contre les incendies, dans les interventions en milieu perilleux et dans le secours aux personnes notamment en cas de catastrophes naturelles.

Cette direction opère en compagnie de la troisième direction chargée de la logistique. Cette direction à un double rôle : le soutien logistique des unités de la Home Guard mais également la gestion des dépôts ainsi que les transports en direction des zones touchées par les catastrophes naturelles.

Elle dispose de plusieurs ateliers qu'elle partage avec l'armée et la SRP (Scotish Royal Police) ainsi que de dépôts regroupant le matériel nécessaire aux secours en cas de catastrophe naturelle. Elle s'appuie sur les avions de l'armée de l'air mais également sur le navire-hôpital HSMS Queen Louisa.

La direction des renseignements et des communication est chargé d'une veille stratégique concernant les menaces visant l'Ecosse. Il s'agit de permettre à la Home Guard d'avoir une longueur d'avance sur les menaces criminelles et terroristes.

Les communications étant capitales en cas de guerre ou de catastrophe, la Home Guard dispose de  ses propres moyens de communication permettant au gouvernement écossais de garder le contrôle sur le territoire et éviter l'anarchie.

11-POLICES D'ECOSSE

Historique

Longtemps l'Ecosse n'à pas disposé de police au niveau national. Les seules unités de police dépendaient des différents comtés, chaque comté disposant d'une force de police de taille differente aux moyens variant en fonction de la richesse du dit comté.

Autant dire que les bandits s'en donnaient à cœur joie, commettant des forfaits dans un comté avant de se réfugier dans un autre comté pour échapper à la police.

Cet état de fait perdure jusqu'en 1895 quand à la suite d'une vague de criminalité sans précédent, le gouvernement écossais décide de créer un service national de police ayant autorité sur tout le territoire.

La Scotish Royal Police (SRP) absorbe les moyens des polices comtales, les dotent d'un uniforme commun, de pratiques communes.

Outre des unités de sécurité et de patrouille, la SRP se dote de services spécialisées dans les enquêtes criminelles, les trafics, la contrebande. La police scientifique se dévellope, des médecins légistes et des policiers écossais se rendant à Paris auprès du célèbre Alphonse Bertillon.

Cette police va s'équiper en 1912 d'unités de maintien de l'ordre, d'unités opérant à cheval puis d'unités de maintien de l'ordre à pied créées en 1925 ce qui déchargea l'armée de cette mission qui n'avait jamais été populaire. Désormais c'était la Home Guard qui devait intervenir en renfort de la SRP, l'armée ne devant être engagée qu'en dernier recours.  

Plusieurs réformes ont permis à la SRP de s'adapter aux menaces, la criminalité mutant, évoluant sans cesse. La dernière réforme a eu lieu en 2012.

En 1895, la loi interdisait la reconstitution de polices comtales officiellement pour ne pas priver la nouveau police de moyens et de ressources humaines, officieusement pour ne pas créer d'oppositions, certains comtés étant particulièrement remontés contre la création d'un service de police unifié.

Progressivement l'utilité d'unités de police locale devint plus évidente et en 1945, le gouvernement écossais lève l'interdiction imposée cinquante ans plus tôt.

En réalité cette levée est une régularisation de jure d'une situation de facto qui existait depuis de nombreuses années sans que l'interdiction ne soit appliquée.

Les trente-trois comtés d'Ecosse disposent de leur propre police comtale et certaines villes disposent de police municipales.

Certaines de ces polices disposent même de groupes d'intervention qui opèrent en compagnie du groupe d'intervention de la SRP.

Scotish Royal Police (SRP)

A la fin du 19ème siècle, l'Ecosse connait une vague de criminalité. Des bandes comparables aux chauffeurs français ensanglantent l'Ecosse. L'opinion publique demande des comptes, demande une réaction ferme du pouvoir politique.

Cette vague de criminalité permet la mise en place d'une force unifiée de police, un projet initié dès le début du XIXème siècle mais toujours repoussé pour des raisons bassement politiciennes.

La Scotish Royal Police (SRP) voit le jour le 20 juin 1895. Elle installe un commandement central à Edimbourg.

Faute de locaux disponibles à l'époque, les premiers policiers s'installent dans un ancienne usine textile réaménagée ce qui leur vaut le surnom de weavers (tisserands), un peu comme les policiers français ont été surnomés poulets car le premier commissariat installé à Paris l'à été juste à côté d'un marché aux volailles.

Le site original du commandement de la SRP est resté actif de 1895 à 2000 quand la direction centrale de la Scotish Royal Police (SRP) déménage dans des locaux plus modernes et plus fonctionnels.

Le site historique à été transformé en musée de la police et en mémorial aux policiers tombés en service. Il accueille également l'Ecole Royale de Police formant les futurs officiers de police de la SRP.

La police royale écossaise est organisée en une direction nationale  de la sécurité chargée de la police générale, d'une direction du renseignement, d'une direction des opérations spéciales d'une direction des ressources humaines (recrutement, avancement, formation.....), d'une direction logistique, d'une direction de la sécurité (lutte contre l'infiltration et les fuites) et d'une direction de la communication.

Ces différentes directions s'occupent d'un domaine de compétence précis et s'appuie sur le terrain sur des districts qui couvrent le territoire national. Ils étaient au nombre de douze en 1895 mais ils ont été réduits à 8 en 2005, cinq sur le territoire «continental» et trois sur les îles (Hebrides, Orcades et Shetlands).

A la tête de chaque district figure un haut commissaire de police chargé de l'emploi des différents moyens dépendant des directions nationales.

La direction nationale de la sécurité (National Security Direction NSD) est donc chargée de la police du quotidien (police de proximité aurions nous dit si nous étions en France) mais également des enquêtes au long cours dans le domaine du crime organisé, du terrorisme et du trafic de drogues via des brigades spécialisées.

Ces brigades spécialisées sont installées à Edimbourg mais disposent d'antennes dans les grandes villes du pays en l'occurence Aberdeen, Inverness, Dundee et Glasgow.

Elle à aussi sous son contrôle les unités de maintien de l'ordre, les Mobile Support Unit (MSU) équivalent écossais des CRS français.

La direction nationale du renseignement est l'équivalent pour l'Ecosse de ce que furent les RG en France à savoir un service de renseignement territorial.

Ses moyens sont concentrés à Edimbourg. Des moyens sont parfois déployés en province mais jamais de manière officielle pour des raisons de sécurité.

La direction des opérations spéciales est chargée de la lutte contre le kidnapping, les prises d'otages et le terrorisme. Elle dispose d'un groupe d'intervention national et des pelotons régionaux, un par district continental soit cinq pelotons régionaux.


Le Royal Scotish Intervention Group (RSIG) à été créé en 1975 pour permettre à la police de ne pas s'appuyer uniquement sur les forces spéciales de l'armée pour lutter contre le terrorisme et le grande banditisme.

Son action est relayée à partir de 1990 par des unités locales, des Special Response Team (SRT), la première est à Aberdeen en mai 1990 suivit un an plus tard par une SRT à Glasgow, la SRT de Dundee voyant le jour en juin 1992.

En septembre 1994, deux SRT sont créées, une à Edimbourg et une à Inverness portant le nombre à cinq, chiffre qui n'évolua pas jusqu'en 2015 quand une SRT est créé pour couvrir Falkirk.

Elle dispose également de moyens de renseignement et d'écoute qui lui sont propres ce qui provoque régulièrement des chicaillas avec la direction du renseignement.

C'est elle qui gère également la flotte d'hélicoptères de la police royale écossaise. Projet lancé dès 1972, les budgets ont longtemps été bloqués pour acquérir les appareils mais 2016 après quarante-quatre ans d'attente, la SRP à enfin pu commander quatre Agusta-Westland AW-139 et deux Agusta-Westland AW-101, ces appareils étant utilisés principalement pour le RSIG et les SRT. Des drones pourraient également être commandés tout comme des avions légers.

La direction des ressources humaines est chargé de gérer le «matériel humain» de la police royale écossaise. Elle gère le recrutement, les carrières, les salaires, les primes. Elle est également responsable de la formation et des sanctions pour les policiers ayant fauté.

La direction de la sécurité est chargé de la protection des données (lutte contre le piratage) mais également la lutte contre l'infiltration de la SRP par des services étrangers et des mouvements séditieux.

La direction de la communication est chargée de gérer les relations de la police avec les médias, des opérations de promotion et de communication.

Actuellement  les effectifs de la police écossaise sont d'environ 17500 hommes tous services confondus.

ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Glock_12
Le Glock 19 est le pistolet automatique standard de la police écossaise

En matière d'armement, les policiers écossais disposent de pistolets automatiques Glock 19, de pistolets mitrailleurs Heckler & Koch UMP, de fusils d'assaut G-36K, de fusils de précision Sako TRG-42, de mitrailleuses Minimi et FN Mag (groupes d'intervention), d'armes anti-émeutes. Les véhicules sont des voitures de patrouille, des 4x4 blindés, des véhicules anti-émeutes 6x6.

Scotish Counties Police

Comme nous l'avons vu dans l'introduction, la police royale écossaise n'à été créée qu'en 1895 suite à une vague extraordinaire de criminalité. Auparavant les seules forces de police étaient les polices comtales, chaque comté disposant d'un service de police.

Le problème c'est que ces polices avaient un niveau d'entrainement, d'équipement, de compétence et de motivation très différent, certaines étant très bonnes et d'autres très moyennes sans parler des forces de polices corrompues.

Leur disparition en 1895 suite à une loi qui interdit des forces polices locales est assouplie dans les faits, certains comtés créant des unités de police locales même si officiellement ces unités n'ont pas le statut de force de police. Il faut attendre 1945 pour que les polices comtales soit de nouveau autorisées.

Cependant contrairement à la période précédente, la police royale écossaise à veiller à encadrer cette renaissance. Les structures des différentes polices comtales sont identiques tout comme leur entrainement, leur équipement et leur armement.

Ces polices opèrent à l'échelle du comté, aidant la police royale et s'appuyant également sur les polices municipales (City Polices) même si toutes les villes ne possèdent pas de polices municipales.

Scotish Customs

Le 12 mars 1776, le Maritime Royal Act créé le Naval Service (Scotland), la première véritable marine de guerre écossaise.

Encore que marine de guerre soit un terme un peu exagéré car cette entité qui dépend du ministre des Finances est davantage une force de douanes maritime. C'est encore plus net dans les missions qui lui sont confiés en l'occurence la lutte contre la contrebande et les trafics.

De plus il est probable qu'à l'époque les Stuarts n'ont pas voulu provoquer de manière gratuite Londres en montrant la volonté de disposer d'une marine de guerre conséquente.

Les Lorraine-Beaumont n'ont pas ces pudeurs et en 1835, le premier Royal Naval Act remplace le Naval Service (Scotland) par la Royal Scotish Navy (RSN) regroupant tout ce qui flottait.

Cet état de fait va se poursuivre jusqu'en mars 1905 quand la marine obtient que les douanes (Scotish Customs) récupèrent à leur compte les missions de police de mer, de sauvetage en mer, de lutte contre la contrebande.

Pour se faire, la branche navale des douanes écossaises est créée. Les Royal Scotish Customs Naval Branch vont regrouper des navires de sauvetage en mer, des remorqueurs, des baliseurs chargés de l'entretien des balises et des phares en attendant des navires anti-pollution, des avions et des hélicoptères.

Le quartier général de la RSC-NB est installé à Aberdeen. Si le personnel est essentiellement civil, une partie de l'encadrement est militaire, le commandant étant ainsi obligatoirement un amiral. Cet amiral dispose d'un état-major tactique chargé de la mise en œuvre des moyens humains, navals et aériens.

La gestion au quotidien est assuré par des directions techniques, une direction des opérations, une  direction de la logistique, une direction du renseignement, une direction des opérations spécialies, une direction des ressources, une direction de la formation.

Cette branche navale coexiste avec des unités à terre chargée des contrôles douaniers mais également des unités aériennes (avions légers, drones, hélicoptères).

Sur le plan naval, les Royal Scotish Customs Naval Branch dispose de huit patrouilleurs océaniques, de seize vedettes de patrouille, de quatre vedettes d'interception, de deux navires anti-pollution et deux baliseurs.

Les huit patrouilleurs océaniques (Banffshire, Perthshire, Ross & Cromarty, Argyll, Angus,Shuterland, Bute,Fife) ont été construits par les chantiers navals de John Brown. Mis en service entre 2005 et 2013 ces navires déplacent 1500 tonnes, peuvent filer à 25 nœuds avec pour armement une tourelle double de 35mm, deux mitrailleuses de 12.7mm et deux mitrailleuses de 7.62mm.

Une large plate-forme à l'arrière permet l'hélitreuillage de charges lourdes. Des canons à eau permettent la lutte contre les incendies, des projecteurs sont disponibles pour lutter contre des polluants pétroliers. Deux navires sont stationnés à Aberdeen, deux navires à Greenock, deux à Inverness et deux à Edimbourg.

Les seize vedettes de patrouille sont des navires de 125 tonnes, rapides (35 nœuds) disposant d'un armement léger (deux mitrailleuses de 7.62mm). Elles sont dispersées entre les différents ports d'Ecosse pour la sécurité et la lutte anti-terroriste en compagnie d'embarcations de type zodiac.

ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Cb-90_10
CB-90

Les quatre vedettes d'interception sont du type CB-90 suédois disposant d'une mitrailleuse de 12.7mm et d'une autre de 7.62mm, ces vedettes pouvant embarquer douze hommes armés en plus de leurs trois membres d'équipage.

Les deux navires anti-pollution et deux baliseurs ont été construits par des chantiers polonais. Ils partagent la même coque mais leurs superstructures sont différentes, adaptées à des missions fort différentes.

Sur le plan des moyens aériens, les RSC-NB dispose de huit avions légers Dornier Do-228,, de huit Agusta-Westland AW-139 et de huit Agusta-Westland AW-101 Merlin.

Les huit Dornier Do 228 livrés en 2005 sont destinés à la surveillance maritime, la police des mers, la lutte contre la pollution.

Ils embarquent un radar de surveillance, un FLIR, un tourelleau stabilisé de surveillance, des chaines SAR (sauvetage en mer), des caméras. Ces appareils sont stationnés à Aberdeen mais des appareils sont régulièrement détachés sur différents aérodromes.

Les Agusta-Westland AW-139 et les huit AW-101 regroupés en deux flottilles spécialisées sont chargées de la surveillance et du sauvetage en mer. Les premiers sont stationnés à Greenock et les seconds sont stationnés à Aberdeen.

12-SERVICES DE RENSEIGNEMENT

Royal Intelligence Service (RIS)

Service de renseignement créé en 1890, ce service à d'abord été tout puissant dans le royaume d'Ecosse, opérant aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Il était initialement organisé en un service d'espionnage opérant à l'étranger, un service de contre-espionnage opérant sur le territoire écossais, un service de renseignement économique, un service de propagande et un service d'action directe.

En septembre 1932, un service de renseignement extérieur est créé recentrant le RIS sur le renseignement intérieur, la surveillance des mouvements politiques dangereux (ou jugés comme tels). Il reste chargé du contre-espionnage, traquant les agents allemands, italiens, soviétiques..... .

En 1960, le RIS est totalement réorganisé. Il intègre de nouveaux immeubles en périphérie de Glasgow, des bâtiments sécurisés, une véritable forteresse contre les infiltrations ou les coups de mains ennemis.

Il dispose d'un service dédié au renseignement intérieur _son cœur de métier_ , un service de liaison et de communication, un service d'opérations psychologiques, un service d'opérations spéciales.

Le RIS est chargé de protéger le pays de menées séditieuses, d'infiltrer les mouvements politiques dangereux, de surveiller et de retourner des agents étrangers. En cas de guerre et surtout d'invasion du territoire national, des caches d'armes auraient permis au RIS de mener une véritable guerilla à l'encontre de n'importe quel envahisseur.

Le RIS n'à pas vraiment changé depuis. Les structures sont semblables  mais les moyens et les techniques ont suivi l'évolution technologique notamment l'utilisation de l'informatique.

Scotish Military Intelligence (SMI)

Comme nous venons de le voir, le RIS à longtemps cumulé les fonctions de service de renseignement extérieur et intérieur. En septembre 1932, décision est prise de créer un service centré uniquement sur le renseignement et l'espionnage à l'étranger.

C'est l'acte de naissance du Scotish Military Intelligence qui comme son nom l'indique à été créé par l'armée. Dépendant du ministère de la Guerre, il assure le renseignement à l'étranger, renseignement orienté sur les informations militaires.

Ce nouveau service s'appuie ainsi sur les attachés militaires installés dans chaque ambassade mais également sur des honorables correspondants, des agents infiltrés qu'ils soient écossais ou venant du pays où le SMI opère.

Outre le renseignement, le SMI peut également mener des missions clandestines, des missions de propagande.

Le SMI dispose également d'un groupe d'action, le Light Group, une unité comparable au Service Action français. Ces missions hautement confidentielles font l'objet de nombreuses rumeurs mais ces rumeurs ne sont jamais confirmés et même jamais infirmés ce qui participe à la légende et alimente nombre de théories du complot.


FIN

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MessageSujet: FIN   ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 EmptyMar 03 Avr 2018, 22:26

clausewitz a écrit:
9-GARDE ROYALE (SCOTISH KING'S GUARD) La Scotish King's Guard (Queen's Guard sous le règne de Marie III) […] ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 Glock_12 Le Glock 19 est le pistolet automatique standard de la police écossaise[…]
Outre le renseignement, le SMI peut également mener des missions clandestines, des missions de propagande.
Le SMI dispose […] mais ces rumeurs ne sont jamais confirmé[e]s et même jamais infirmé[e]s ce qui participe à la légende et alimente nombre de théories du complot.
FIN
OUF ! Je n'ai pas tout lu en détail ! Mais je suis admirative du travail et de la patience qu'a dû représenter cette rédaction ! thumleft
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MessageSujet: Re: ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)    ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 EmptyMer 04 Avr 2018, 09:28

Encore une fois,  chapeau et félicitations pour ce travail très fouillé Clausewitz !
Il y a en plus la volonté de montrer en photos des exemples concrets pour le choix des différents matériels, c'est assez remarquable pour être souligné. salut
Comme le dit DahliaBleue,  une sacrée patience d'écriture et de recherche documentaire,  merci ! thumright
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MessageSujet: Re: ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)    ROYAUME D'ECOSSE 3.0 (Terminé)  - Page 4 EmptyMer 11 Avr 2018, 14:49

Merci à vous deux. J'ai commencé à poster mon article sur les Dido et après cet article il y aura un article sur les ravitailleurs de combat classe Mars et les frégates type 2é (classe Broadsword)

J'ai pour l'instant pas prévu de nouvelle uchronie sur ce forum mais il ne faut jamais dire jamais thumleft thumleft

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