la royale et le carburant

Eh comme si cela ne suffisait, aux problèmes de renouvellement de la flotte, s'ajoute des problèmes de combustible comme le montre cet article de meretmarine.com

a marine bientôt à court de combustible ?
04/07/2006

De 40 dollars en janvier 2004 à plus de 70 dollars aujourd’hui, l’explosion du prix du pétrole se fait sentir à tous les échelons, y compris dans les armées, où les états-majors s’inquiètent des conséquences de cette flambée sur les capacités opérationnelles des forces. Ainsi, selon nos informations, en un semestre, la Marine nationale aurait dépensé l’essentiel de son budget annuel dédié au combustible. Pire, elle n’aurait pu reconstituer que 70% de ses stocks stratégiques, alors qu’un blocus du détroit d’Ormuz entraînerait une pénurie d’essence en quelques semaines. « Les crédits ont été octroyés en fonction d’estimations réalisées début 2005, quand le cours du pétrole était beaucoup plus bas », explique un officier. La situation est donc délicate, d’autant qu’elle pourrait rapidement déboucher sur des conséquences extrêmement fâcheuses : « Il y aura peut être des choix à faire. Si jamais il y a un imprévu, on ne sera pas forcément capable d’assurer nos missions », s’alarme-t-on dans les coursives. La rue Royale et le ministère de la Défense ne sont, en effet, plus libres d’utiliser leur budget comme bon leur semble. Autrefois, en cas de situation difficile, l’armée pouvait basculer des crédits d’investissements (titre V) sur son budget de fonctionnement (titre III). Depuis l’instauration récente de la Loi Organique portant sur les Lois de Finances (LOLF), ces transferts sont interdits et les ministères doivent justifier l’emploi de leurs crédits devant le parlement (*).

Une rallonge budgétaire nécessaire

Par ailleurs, les armées ne peuvent plus « emprunter » : « Dans le cadre de la LOLF, on ne peut plus dépenser l’argent qu’on n’a pas », précise une source militaire. Cette gestion « au plus près » des dépenses de l’armée pose déjà quelques difficultés qui conduiraient, dans certains cas, à de véritables absurdités : « Pour chaque mission, des heures de fonctionnement sont allouées. Par exemple, pour une opération de lutte contre le narcotrafic, un bateau se verra attribuer trois semaines de combustible. Si, à la fin de la troisième semaine, l’équipage a des informations intéressantes laissant penser qu’une prise peut être réalisée, il sera quand même obligé d’arrêter ! ». Pour obtenir la rallonge financière nécessaire au maintien des capacités opérationnelles de la marine, un collectif budgétaire serait nécessaire. Cette demande du ministère de la Défense, qui serait présentée à l’Assemblée nationale, pourrait également comprendre une requête similaire de l’Armée de l’Air, cette dernière étant, semble-t-il, dans une situation identique. Dans le même temps, la Marine nationale étudie une série de mesures pour parer la problématique de l’évolution du prix de l’or noir. Le poste carburant est, en effet, des plus lourds. Ainsi, pour une frégate de type La Fayette, le « plein d’essence », à savoir 470 tonnes de gasoil, coûte 235.000 dollars ! Une première parade est actuellement testée sur le carburant des aéronefs, le TR5, avec la mise en place d’une assurance sur le combustible. « L’idée est relativement simple. On achète un baril un peu plus cher que le marché mais, si le cours monte, nous continuons à le payer le même prix. En revanche, si le cours baisse, nous sommes perdants », explique un militaire. Les chances de voir la valeur du pétrole baisser étant relativement faibles, cette solution, si elle s’avère concluante, pourrait être généralisée au carburant des navires.
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(*) Imaginée à la fin des années 90, la LOLF est entrée en vigueur le 1er janvier dernier dans l'ensemble des ministères français.

Au lieu de laisser des terres en jachère, planter du colza ou autre végétaux et faire un biocarburant.
L'huile de colza est un carburant équivalent au diesel et pourait certainement être utiliser sur les navires.

Tous les ans, nous avons une récolteà peu près constante...


La fermentation des végétaux et/ou des ordures ménagères produit également du Gaz, peut-être utilisable pour les turbines à gaz?



Jef

oui et la marine a déja fait tourné quelques uns des ces navires à l'huile végétale

durant la seconde guerre mondiale certains avisos escorteurs ont bruler cette essence

Cela reste comme tout le reste une volonté politique de tourner le dos aux pays et societes productrices de petrole ...

En Belgique y a plein de colonté de vouloir passer au BIO , malheureusement la politique fait que le terminal de Zeebrugge etc etc ,on peu pas y toucher ... (emplois et puis societes puissantes) ... donc on oublie ... sinon j'aimerai bien que ca change comme en Suede ou Norvege ...

le soucis restant et que les grosses compagnies petrolieres Europeenne Total-Elf-Fina et BP sont suffisament puissante pour faire dire aux gouvernement NON ...

De toutes façon, que la politique ou les sociétés pétrolière le veuillent ou pas, le pétrole coûte de plus en plus chère et il y en aura de moins en moins.
Il faut commencer à exploiter les bio-carburant pour ne pas se trouver, en cas de crise internationnale grave, paralisé par le manque de carburant, ou payer le baril 100 ou 150$.
Il faut savoir fabriquer et produire du bio carburant en masse.

Gouverner c'est prévoir.


Jef

Lu dans un entretien (au sénat ou a l'assemblée nationale j'sais plus) de l'amiral Oudot Dainville :
La marine doit préparer l'après pétrole !
C'est aussi peut-etre la raison pour laquelle la vitesse de pointe de nos fregates va baisser de 30n (sur les F70)a 27n(sur le Fremm) peut etre, j'suis pas mecano, pour faire de economies de conso.
Je ne sais pas comment les Ricains vont rassasier leur futur LSC
qui aura 8h d'autonomie a 50n.

ce sont des turbines nouvelles générations qui consomment bien moins que la normale ... d'ailleurs revirement de situation là ou il n'y avait que GE , RollsRoyce est maintenant partenaire d'un des deux concurent ... (un effort pour les efforts du F35) ...

Ensuite je viens de lire un articles ou il comprennent pas le choix Francais justement pour les Fremm ...

c'est pas les seuls mais bon on va peut être revenir à la voile qui sait ?

On va revenir au prestige de la marine à voile et c'est écologique

on s'adaptera de toute façon, entre 1939 et 1942, face aux problèmes de carburant; les sous marins français marchaient à l'huile d'arachide

Des avisos aussi en AEF et AOF.........

LE BRETON a écrit:

Des avisos aussi en AEF et AOF.........

je savais ça sur les sous marins dans le livre de Claude Huan sur les sous marins français 1918-1945. Le seul inconvenient c'était l'encrassement excessif des chaudières

Et l'odeur de friture