Groupe AéroNaval Français (GAN)

Un diaporama sur le GAN en 2015 lors de la première opération Chamal :




















Tous les dessins sauf TdB & patchs Aéronavale (c) JJMM

Une série de 10 planches des évolutions et compositions du GAN depuis 1961 (Suez sera faite bientôt), elles pourraient être incluses avec des cartographies, dans un livre à paraître en fin d'année, la décision n'est pas encore prise.










La prospective de 2023 est encore un peu fictive, celle de 2020 postée précédemment était trop fictive et ancienne !
Dessins sauf logos et patchs (c) JJMM

Très beau travail ! et

Question à "un franc" (l'emploi de l'ancienne monnaie française est intentionnel )
De mon temps, à bord des appareils embarqués (Alizé, Etendard, Cruse), il existait, dans l'habitable, un dispositif, baptisé le "BIP", qui était destiné à "doubler" les informations du miroir d'appontage, à l'aide d'un jeu de voyants lumineux (vert, jaune, rouge). L'info était prise au tube Pitot, par comparaison entre la prise d'air dynamique, dans l'axe de la progression, et la prise d'air statique, disposée sous le tube. En condition de vol normal, la prise d'air statique servait à la seule correction de la vitesse de l'aéronef, en fonction de l'altitude de vol (pression atmosphérique). En approche d'appontage, les prises d'air dynamique et statique étaient influencées par l'angle de l'appareil par rapport à l'horizontal; après conversion en signaux électriques, le BIP indiquait, ainsi, si l'appareil avait le bon angle d'approche. Ce dispositif est-il toujours en service ou a-t-il été définitivement remisé au musée des "vieilleries" ?

Merci Vero, très gentil à vous !
Loïc il y a des chances que ce système soit réformé, mais il y a un dispositif d'appontage automatique de nos jours, mieux que le DALAS et le miroir, je n'ai plus le nom en tête; Pascal au secours !!

Commencée il y a un moment, j'ai achevé cette planche de l'opération de Suez; je n'ai eu les numéros des appareils (en partie) et les formations que très récemment seulement :



Dessins sauf patchs (c) JJMM

bonjour , pendant l opération de suez n y a t il pas u un combat navale entre un des escorteur français et un destroyer égyptien ?

C'est exact, mais le Kersaint ne faisait pas partie directement du GAN, il s'agissait du destroyer égyptien Ibrahim el-Awal (ex-HMS Mendip) encadré par le tir de 65 coups de 127 mm sans le toucher ! Les navires Israéliens Yafo et Elath vont le toucher dans la salle des machines et il sera capturé ensuite.
Pour l'anecdote, le Kersaint avait une ligne d'arbres en panne et ne pouvait le poursuivre à pleine vitesse !

Et en plus, le Kersaint conservait le pavillon de cet égyptien dans la zone officiers arrière... entre la chambre des adjoins Art et celle du CSD

Tout juste Alain, tu l'avais évoqué dernièrement !

JJMM a écrit:

il s'agissait du destroyer égyptien Ibrahim el-Awal (ex-HMS Mendip) encadré par le tir de 65 coups de 127 mm sans le toucher !

65 pélots de 13 cm, tirés sans le toucher, résument assez bien les performances réelles de notre artillerie navale de l'époque et, même, de celle actuellement en service.

Dans le cadre des conflits des ses trente dernières années, L'US Army, à qui, toutes les armées du monde avaient emboité le pas, avait "inventé", à l'intention des médias et de leurs auditoires, le concept de la frappe "soit-disant" chirurgicale, en oubliant consciencieusement, un, les erreurs de tirs, deux, les "dégâts collatéraux", comme on dit depuis lors, générés par la puissance des charges explosives - il suffit de voir le résultat de la déflagration d'un malheureux pélot d'artillerie, pour se douter de dégâts qu'il peut provoquer en zone habitée-.

Sauf que, depuis lors,  la précision, même avec des missiles téléguidés supposés être super-précis, n'est, bien souvent que du pure pipeau. Il suffit de se référer à l'actuelle conflit russo-ukrainien, les "déviations" de trajectoires des obus d'artillerie sont quasiment les mêmes que durant la WW2! Comme on s'efforce, désormais, de tirer plus loin, au-delà de 20 000 m, on aura beau faire un pélot de 15 cm, tiré par notre fier canon "Caesar", quelque soient les gorges chaudes de nos bons médias, en dépit de l'assistance de guidage par ordinateur et radar (sonnez clairon! ), ses contraintes et dérives de trajectoire, ne serait-ce qu'en fonction de son poids (relativement faible),  elles, n'ont pas vraiment changé!

bonjour , j avais poster une réponse au dérive des coup notamment sur le caesar mais cette réponse a disparu !!  ??

je remet sa , et pour compléter en 91 pendant mon  service j avait u l occasion de voir des auf1 tirer a 20/25  kilomètre , une vingtaine de coup , ils tomber tous dans une cible dessiner et des vielle carcasse mise là , la surface viser devait faire dans les 200 m² et une dizaine de carcasse elle ont toutes était toucher !

lire la petite anecdote
https://www.armement-innovations.fr/grands-programmes/caesar
tire d essai au US
http://www.opex360.com/2022/01/19/artillerie-le-caesar-du-francais-nexter-se-distingue-aux-etats-unis-en-tirant-des-obus-excalibur/

(copie de wiki )
Précision de tir : l'essentiel de la précision est donnée par le système de navigation (sigma 30) qui donne l'attitude du tube de 155 mm avec une grande précision, laquelle peut être accrue en cap si le véhicule porteur se donne du temps pour un alignement très précis (s'il est immobile durant environ 30 secondes).
Le problème de l'estimation d'attitude étant réglé au mieux, reste à connaître sa propre position, le GPS (GNSS) est couplé avec la centrale SAGEM pour une position GPS éventuellement filtrée avec quelques mètres d'erreur. La position de la cible est supposée bien connue (rôle des renseignements militaires). La précision de tir est alors donnée par la qualité de l'obus, qui est apparié. Un radar Doppler en sortie de tube peut encore améliorer la précision (on estime précisément la vitesse obus en sortie de tube en fonction de la qualité des charges propulsives qui est plus ou moins dispersée). On annonce une précision de tir à 40 km de moins de 50 mètres, et même moins si les conditions météo sont optimales (pas de vent). Le CAESAr peut avoir une portée jusqu'à 80 km, avec des charges propulsives qui poussent plus longtemps, la précision est alors moindre.

Merci Val pour ces liens !
Mais on s'éloigne des GAN !!

Suite à un projet de croiseur De Grasse fictif, j'en ai tiré un GAN "musclé" bien fictif lui aussi, constitué avec le PAL Verdun :

Spoiler:

Dessins (c) JJMM
Toute ressemblance avec l'exercice Orion pourrait être comparée...

JJMM a écrit:

Suite à un projet de croiseur De Grasse fictif, j'en ai tiré un GAN "musclé" bien fictif lui aussi, constitué avec le PAL Verdun :
[…]

Superbe tableau !


Au fait, pour le Verdun, que signifie PAL ?  

Porte-Avions Lourd, du fait des Mirage IV

Starshiy a écrit:

Porte-Avions Lourd, du fait des Mirage IV

Super !