warburton Amiral
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| Sujet: Re: Tobrouk 1942 Jeu 28 Jan 2016, 19:49 | |
| ceux qui se sont éclatés ? |
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Francis Marliere Premier Maître
Nombre de messages : 730 Age : 49 Ville : Tourcoing Emploi : Fonctionnaire Date d'inscription : 21/09/2005
| Sujet: Re: Tobrouk 1942 Ven 29 Jan 2016, 14:33 | |
| - pascal a écrit:
- "speed is armour" comme disait l'Autre
Dans certains cas c'est vrai. Il vaut mieux pour certains navires avoir quelques nœuds en plus qui permettront d'éviter bombes et torpilles ou de distancer un navire plus puissant qu'une mince protection qui ne servira qu'à faire détoner les bombes ou obus ennemis, qui sans cela auraient traversé le navire sans exploser. Tout dépend des circonstances, et ce qui est vrai pour un destroyer ne l'est pas pour un cuirassé. |
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Loïc Charpentier Capitaine de vaisseau
Nombre de messages : 4846 Age : 77 Ville : Oberbronn Emploi : retraité "actif" Date d'inscription : 24/01/2013
| Sujet: Re: Tobrouk 1942 Ven 29 Jan 2016, 14:51 | |
| - Francis Marliere a écrit:
- pascal a écrit:
- "speed is armour" comme disait l'Autre
Dans certains cas c'est vrai. Il vaut mieux pour certains navires avoir quelques nœuds en plus qui permettront d'éviter bombes et torpilles ou de distancer un navire plus puissant qu'une mince protection qui ne servira qu'à faire détoner les bombes ou obus ennemis, qui sans cela auraient traversé le navire sans exploser. Tout dépend des circonstances, et ce qui est vrai pour un destroyer ne l'est pas pour un cuirassé. Ce qui était vrai pour des destroyers, l'était également pour des Battlecruiser, selon l'esprit initial de leur conception. Ils étaient sensés, grâce à la puissance de leur artillerie, se mesurer avec les cuirassés, puis, grâce à leur vitesse, échapper à leur réplique...d'où leur moindre blindage, qui était, également, l'une des contraintes essentielles dans "l'insoluble" rapport poids/puissance/vitesse qui existait avant 1914, à moins de dépenser de véritables fortunes, sans réelles justifications, vu que la technologie des turbines à vapeur de grande puissance en était encore au stade de la "découverte". |
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DahliaBleue Amiral
Nombre de messages : 12870 Age : 42 Ville : Au septième Ciel… sous la dunette Emploi : Passagère du Vent Date d'inscription : 21/06/2010
| Sujet: Re: Tobrouk 1942 Ven 29 Jan 2016, 15:40 | |
| - Loïc Charpentier a écrit:
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- Citation :
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- Citation :
- "speed is armour" comme disait l'Autre
Dans certains cas c'est vrai. Il vaut mieux pour certains navires avoir quelques nœuds en plus qui permettront d'éviter bombes et torpilles ou de distancer un navire plus puissant […]. Ce qui était vrai pour des destroyers, l'était également pour des Battlecruiser, selon l'esprit initial de leur conception. Ils étaient censés […] se mesurer avec les cuirassés […]. … et pour tout autre bâtiment de combat digne de ce nom… Il est parfois évoqué ici l'intérêt de disposer d'une bonne vitesse, non seulement pour la mobilité stratégique, mais aussi pour l' agilité tactique. |
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Francis Marliere Premier Maître
Nombre de messages : 730 Age : 49 Ville : Tourcoing Emploi : Fonctionnaire Date d'inscription : 21/09/2005
| Sujet: Re: Tobrouk 1942 Ven 29 Jan 2016, 15:50 | |
| Je ne suis pas un spécialiste du problème des croiseurs de bataille, et me contenterai de noter que d'un point de vue pratique l'absence de protection suffisante sur ces navires posait de réels problèmes.
Ne pas blinder un destroyer était logique car il s'agissait de navires bon marchés, sacrifiables. Qui plus est, l'absence de protection faisait qu'un projectile de gros calibre avait de bonnes chances de ne pas exploser et donc de ne causer que des dommages modérés. La grande vitesse (et la petite taille) de ces navires leur permettait d'esquiver facilement les bombes et les torpilles aériennes et de distancer les navires plus puissants qu'eux.
Le problème est que les vertus de l'absence de protection ne s'appliquent pas aux croiseurs de bataille : - ils ne sont pas, comme les destroyers, bon marché et sacrifiables. - leur protection est insuffisante pour arrêter un obus de gros calibre, mais suffisante pour le faire détoner. - de part leur taille, ils sont une cible facile pour les bombes et torpilles aériennes. - dans les faits, il leur est impossible d'engager des cuirassés, puis de s'esquiver avant la réplique de ces derniers (comme ils étaient sensés le faire). Ils peuvent certes refuser le combat contre des cuirassés mais la dure réalité des opérations navales a fait que durant les deux guerres mondiales des croiseurs de bataille ont du affronter des navires de ligne, avec les résultats que l'on sait.
Donc, de mon point de vue, et sans discuter de la validité du concept de croiseur de bataille, il n'est pas exact de dire que la protection insuffisante de ces navires était un avantage, comme cela l'a parfois été pour les destroyers. |
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