| | La guerre des patisseries, 1838 | |
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Invité Invité
| Sujet: La guerre des patisseries, 1838 Lun 06 Aoû 2012, 19:28 | |
| Du fait de l’instabilité politique du Mexique après son indépendance, nombreux furent les ressortissants européens qui virent la perte de leurs propriétés sans obtenir les dédommagements correspondants, les différents gouvernements mexicains pour différentes raisons n’indemnisèrent pas les réclamants, mexicains ou étrangers. Ces derniers avaient la possibilité de réclamer des pressions de leurs pays pour essayer d’obtenir de l’aide.
Voyons par exemple le cas des français, ainsi un pâtissier français, un tel Remontel, propietaire d un commerce a Tacubaya, declarant que son local avait souffert les consequences d un pillage, remua les fils nécessaires pour que son pays lui vint en aide, ajouter a cela le fusillement d’un français pour piraterie a Tampico. Sa réclamation donnera nom à la guerre qui s ensuivra Donc, le gouvernement français demanda 600 000 pesos en concept de réparation, pour quelques croissants et pain au chocolat…
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| Sujet: Re: La guerre des patisseries, 1838 Lun 06 Aoû 2012, 19:28 | |
| Devant le refus de payer, le gouvernement français decide d envoyer une force navale aux ordres du capitaine de vaisseau Bazoche, pour faire pression sur le gouvernement mexicain, la force navale quitte la métropole à la fin de l’année 1837avec deux frégates et deux bricks. Ils jetteront l’ancre devant ile de Sacrificios à Veracruz, menaçant de poursuivre les navires de commerce mexicains si celui-ci ne satisfaisait pas les exigences de la France, le délai expirait le 15 avril 1838. Le representant français était le baron Antoine Louis Deffaudis. Devant le peu de volonté du gouvernement mexicain de Anastasio Bustamante, qui refuse de négocier en présence de navires de guerres étrangers, l’amiral Bazoche déclare le blocus des ports mexicain et prends plusieurs de leurs navires marchands, le blocus durera 8 mois. En fait les mexicains savent que le temps joue en leur faveur, plus les navires etrangers resteront en face de Veracruz, plus les equipages seront victimes des maladies, comme le vomito Negro, qui sevit au debut de l été. Le commerce interrompu, les mexicains decident d envoyer leurs marchandises depuis le port de Corpus Christi au Texas, puis à travers le Río Bravo. Ils decident aussi de se servir de petits navires pour echapper au blocus et ouvrent au commerce plusieurs ports, a la fois qu ils reduisent les impots sur le commerce pour atraire des navires etrangers, et favorisent le commerce avec des navires espagnols depuis La Habana ou des USA depuis la Nouvelle Orleans. Les autorites mexicaines intensifient les conctacts avec la G.B. pour essayer de freiner la France. Les moyens de Bazoche sont limités pour prétendre faire pression, les équipages français sont minés par la fièvre jaune. Par exemple le plenipotenciaire baron Deffaudis, sera un des affectes par la fievre, et le 12 juin il retournera a Brest.
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| Sujet: Re: La guerre des patisseries, 1838 Lun 06 Aoû 2012, 19:29 | |
| Au cours d une reception a bord de l Herminie ou le vice-consul anglais a Veracruz avait été invite, Bazoche et De Lisle, remplacant Deffaudis, reconnaissent les difficultes qui apparaissent du fait de la dilation des negociations avec les mexicains. Le 20 septembre le vice-consul informe a ses superieurs des problemes des français, sans communicacion avec la metrople depuis le mois de juin, avec un grand nombre d hommes malades, et craignant l arrivee de l hivern dans ces eaux, qui rend perilleusse la permanence sans un mouillage plus sur. Ayant obtenu l autorisation de quitter les cotes du Mexique, Bazoche leve l ancre le 30 septembre vers La Habana a bord des fregates 750 malades de fievre et disenterie. Avec son depart, le blocus est leve.
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| Sujet: Re: La guerre des patisseries, 1838 Lun 06 Aoû 2012, 19:30 | |
| Le gouvernement français decide en octobre d etre plus énergique, et envoie une escadre aux ordres du contre-amiral Charles Baudin, avec ordre de réaliser un blocus de tous les ports mexicains de l’océan Atlantique. L’escadre quitte Toulon au cours de l’été 1838, elle fera une escale à Cadiz pour permettre d’être rejointe par les navires qui arrivent de Brest. De Cadiz, les navires mettent cap vers les Antilles. Une tempête separe une partie de l’escadre dans l’Atlantique, le 29 octobre elle jette l’ancre a Veracruz. Au cours des jours suivants les navires retardataires arrivent, une partie des navires le faisant a travers de La Havane, les derniers, certains endommagés par la tempête arrivent au cours de la deuxième semaine de novembre. Baudin dispose en ajoutant ses navires a ceux de l’escadre précédente, qu’il relève, de 4 frégates : l’Iphigénie de 60 c, la Néréide 50c, la Gloire 50c et la Médée 50c. Une cinquième frégate, l’Herminie de 60c, de la premiere escadre, s’est échouée aux Bermudes alors qu elle revenait en France via La Havane, ou elle avait laisse les malades, la perte ayant lieu le 3 décembre 1838, ayant essuyé un mauvais temps, et ayant une bonne partie de l équipage éprouvé par la fièvre jaune, Bazoche lui-même et la quasi totalité des officiers etaient atteints, sans pertes de vie humaines, donc près des Bermudes, l'Herminie se trouve encalminée, derivant vers les récifs. Sans vent pour effectuer la manœuvre, l'équipage malade fut incapable de corriger la derive, et aller se fracasser sur les récifs- L’Herminie repose par moins de 10 mètres de fond pres de chub Head. L equipage fut interné sur l'ile par les Britanniques, et mettent a travailler les hommes a des travaux forcés de construction d'une route, bon nombre d'entre eux, atteints de la fièvre jaune, périront avant d etre rapatriés
Deux corvettes : la Créole de 24c et la Naîade 24c. 8 bricks: l’Alcibiade de 20c, le Lapérouse 20c, le Voltigeur 20c, le Cuirassier 18c, l’Eclipse 10c, le Dupetit-Thouars 10c, le Dunois 10c et le Zèbre 10c. Un autre brick, le Laurier de 10c, endommagé par la tempête, s’est dirigé vers La Havane. Deux bombardes, avec chacune deux mortiers : le Cyclope et le Vulcain. Deux vapeurs à aubes, les Meteore et le Phaeton aident les autres navires a manœuvrer et deux corvettes de charge non armées, la Fortune et la Caravane. Baudin, a mis son pavillon sur la Néréide, peut aussi compter sur trois compagnies d’artillerie de marine et un détachement du Génie. Pour la logistique, les deux bases françaises de la Martinique et de la Guadeloupe, situées à l’autre extrémité des Antilles, sont trop éloignées du Mexique, ce qui oblige l’escadre à se servir de La Havane comme port d’appui, la rendant en partie dépendante du bon vouloir des espagnols ,qui ne voient pas d un mauvais oeuil les problemes de leur ancien territoire.
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| Sujet: Re: La guerre des patisseries, 1838 Lun 06 Aoû 2012, 19:31 | |
| Baudin rencontrera le ministre d’affaires extérieures Luis Cuevas pour lui faire part des exigences françaises : un traite commercial favorable à la France, le payement d’indemnisations a la France pour valeur de 800.000 pesos, donc 600.000 pour les dégâts des ressortissants français et 200 pour les frais de l’effort de guerre. Le gouvernement mexicain accepta de payer les indemnisations pour dommages mais pas pour maintenir l’escadre française.
Donc pour faire voir la volonté de la France, l’escadre ouvre le feu contre le fort de San Juan de Ulua et la ville de Veracruz le 27 novembre 1838, forteresse situé sur une île à 900-1 000 mètres devant la ville. La forteresse est pourvue de 186 canons, 103 pièces de bronze et 83 pièces de fer, et une garnison de 800 hommes. Nombreux canons sont vieux à la fois que pas mal des soldats sont mal armés et équipés. L’île est entourée d’un récif qui se découvre à marée basse. Une exploration de nuit, montre qu’un débarquement y est impossible. Baudin décide de bombarder la forteresse pour la faire capituler.
Dans l’après-midi du 26, trois des frégates se placent devant le fort, deux d’entre-elles remorquées près du récif par les vapeurs. Le lendemain au matin, les deux bombardes sont menées sur leurs emplacements de tir, près du récif. La météo est au calme, ce qui favorise les opérations. La corvette la Créole reste en position d’observation, le reste des navires se placent en retrait, au sud, près de l’île Blanquila ou de l’île Verte. De nombreux navires neutres, venus observer la situation, sont près de la cote. Aux cours des mouvements des français, deux officiers mexicains viennent parlementer à bord de la frégate amirale, sans succès. À 14 h 0, Baudin les renvoie avec un message destiné au général Rincón ou il lui communique son intention d attaquer au vu du fracas des negociations. Il semble que si la forteresse aurait ouvert le feu alors que les navires français etaint en train de se placer, elle aurait pu causer de serieux degats aux navires. À 14 h 30, les frégates la Gloire, la Néréide et l’Iphigénie ouvrent le feu, les tirs des navires doivent cesser de temps en temps pour permettre de voir les résultats. Vers 15 h 30, la corvette la Créole, qui a contourner le fort le long des récifs nord, sollicite de pouvoir ouvrir le feu, et elle se place en avant des frégates, la corvette réalise un feu précis. Dans la forteresse, des magasins de poudre sautent, peu après la tour des signaux disparaissent sous les tirs des navires. La destruction de la batterie basse et son effreondrement enterra a 200 hommes et detruit pas moins de 170 canons. A la fin de la journée, le tir des batteries mexicaines diminuant, Baudin ordonne le départ de la Gloire et de l’Iphigénie, et reste avec la Néréide et les bombardes. A la tombée de la nuit les mexicains n’ont que quelques pièces d’artillerie pour répondre a l’attaque. Vers 20 h, les français definitivement cessent le feu.
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| Sujet: Re: La guerre des patisseries, 1838 Lun 06 Aoû 2012, 19:32 | |
| À 20 h 30, un canot mexicain s approche des navires français : des parlementaires envoyés par le commandant du fort pour demander un délai pour pouvoir consulter le général Rincón à Veracruz. Baudin lui donne jusqu’à 2 h du matin et remet aux mexicains une lettre, ou il les informe de sa décision de réduire la forteresse et offrant une « capitulation honorable aux défenseurs. Ceux-ci ont perdu plus de 220 hommes, et suite à l’explosion des magasins à poudre, les munitions sont réduites à presque rien. Une batterie entièrement détruite et la quasi-totalité des défenses extérieures est hors d’usage, le moral assez bas. Une heure après l’expiration du délai, les mexicains n’ont pas encore repondu. Baudin menace d’ouvrir le feu sur la ville si le fort ne capitule pas immédiatement. A l’aube, Rincón cède et signe la capitulation du fort et de la ville. Le fort est remis le jour même, le 28 novembre, les troupes françaises débarquent, trois compagnies d’artillerie en prennent possession. Baudin accepte que 1 000 soldats mexicains restent dans la ville de Veracruz comme force de police, la ville n’est pas occuper par les Français, n’ayant pas assez d’hommes pour l’occuper. Les pertes françaises : 4 tués et 29 blessés.
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| Sujet: Re: La guerre des patisseries, 1838 Lun 06 Aoû 2012, 19:33 | |
| Le general Antonio López de Santa Anna, le meme qui perdra les territoires du nord face aux USA, dirige ses troupes contre les Français de Veracruz a la tete de 3 200 hommes. Les mexicains font rapidement leurs entre dans Veracruz. De nombreux résidents français, craignant des représailles, se réfugient dans le fort occupé. Baudin décide d’attaquer Veracruz. En plus de la garnison de la ville maintenant renforcée, la ville est entourée de murailles. Les français décident qu’une attaque par surprise est réalisable, le plan prévoit un débarquement à l’aube, pour s’en prendre aux forts de la ville et pour essayer de capturer le général Santa Anna. Des marins seront ajoutés aux troupes qui vont attaquer la ville
Le 5 décembre, à 5 h du matin, sur les plages de Veracruz débarquent 1 500 hommes qui se divisent en trois colonnes. Deux colonnes escaladent les remparts, au niveau des fortins Santiago et de la Conception, prenant par surprise les mexicains, sans coup férir. Les français inutilisés l’artillerie des forts, et continuent vers l’autre cote é de la ville.
La colonne restante aux ordres du commandant de la Créole, est chargée de faire sauter la porte qui donne sur le port, pénétrer dans la ville, se frayer un chemin vers les bâtiments où doivent se trouver les généraux mexicains. La porte saute grace aux efforts du Génie, une fois ouverte, les soldats français se ruent vers le quartier général mexicain, ou les gardes, alertés, réagissent, alors que les frégates ouvrent le feu sur les casernes de la ville. Santa Anna réussit à s’échapper par les terrasses des maisons voisines, mais un autre haut officier, Arista tombe prisonnier. Les français se replient avec le prisonnier, tout en livrant un échange de coups de feu, avec les troupes mexicaines qui sont retranchées dans un monastère.
Baudin, qui a débarqué, pense que la place est neutralisée et ordonne le rembarquement général. Celui-ci se passe sans problème pour les deux premières colonnes, Santa Anna, a réussi a réorganisé ses hommes, monte une contre-attaquer contre la colonne de la porte, qui est en train de réembarquer dans les canots. Santa Anna à cheval, traverse la ville à la tête de ses hommes et se jette sur le môle où se trouve encore Baudin. Les Français, ont retourné un canon mexicain pour se couvrir, et ouvrent le feu à la mitraille, suivis par les petites caronades des chaloupes. Santa Anna est sévèrement blessé, son cheval tué sous lui, il finira par avoir une jambe amputée. Les Français ont perdu 8 hommes et ont eu 56 blessés, la plupart au moment du rembarquement, les Mexicains déplorent 31 morts et 26 blessés. Devant l imposibilite de refouler les français, le gouvernemt mexicain decide de faire durer la situation confiant a nouveau sur le climat pour defaire l escadre française.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La guerre des patisseries, 1838 Lun 06 Aoû 2012, 19:36 | |
| Ayant éclaté un mouvement révolutionnaire a Tampico, le président Bustamante decida d aller en personne diriger les opérations contre eux, mouvement a qui les français donnent support, économique entre autres, Baudin avait aussi envoyer une lettre d appui au général rebelle Urrea le 22 decembre, et l’envoi d un représentant auprès d eux, Rolland, qui avait informer de la levée du blocus des ports aux mains des rebelles. Tout cela dans l’espoir de voir soit tombé le gouvernement de Bustamante, soit de pouvoir le pressionné pour l’obliger à accepter les conditions de la France. La Grande Bretagne, qui avait d important intérêts économiques au Mexique, avait dépêché une escadre aux ordres du commodore Peter John Douglas, 13 navires, 2 d’entre eux de ligne, donc supérieurs aux navires français présents a Veracruz, bien que les anglais décideront de retirer les 2 navires de ligne, pour que Baudin accepte de les rencontrer, laquelle fera acte de présence a la fin decembre avec le diplomatique Richard Pakenham. Pakenham sera un des artifices de l’accord, bien que celui-ci ne sera pas facile a conclure, les mexicains essayant de retarder les négociations pour que les français tombent malades, au point que le médiateur anglais les menacera de se retirer s ils continuent avec les dilations. Les négociations s’effectueront a bord de la frégate anglaise Madagascar a Veracruz.
Le Mexique et la France concluent l’accord le 9 Mars 1839. L’accord prévoie le paiement de 600.000 pesos, la libération des navires captures, et le départ de l’escadre le 2 avril.
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| | | DahliaBleue Amiral
Nombre de messages : 12880 Age : 42 Ville : Au septième Ciel… sous la dunette Emploi : Passagère du Vent Date d'inscription : 21/06/2010
| Sujet: Re: La guerre des patisseries, 1838 Lun 06 Aoû 2012, 19:46 | |
| On ne lésinait alors pas sur les moyens ! Où l'"honneur" allait-il donc se nicher ? Les incidents diplomatiques avaient bon dos. C'est un peu avant cela qu'un inoffensif coup de chasse-mouche avait déclenché l'expédition d'Alger. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La guerre des patisseries, 1838 Mar 07 Aoû 2012, 09:55 | |
| On est dans l epoque de la diplomacie de la cannoniere.
Le general des USA Smedley Butler nous a ecrit sur cette politique:
"J’ai effectué 33 ans et 4 mois de service actif, et durant cette période, j’ai passé la plupart de mon temps en tant que gros bras pour le monde des affaires, pour Wall Street, et pour les banquiers. En bref, j’étais un racketteur, un gangster au service du capitalisme. J’ai aidé à sécuriser le Mexique, plus particulièrement la ville de Tampico, au profit des groupes pétroliers américains en 1914. J’ai aidé à faire de Haïti et de Cuba un endroit convenable pour que les hommes de la National City Bank puissent y faire des profits. J’ai aidé au viol d’une demi-douzaine de républiques d’Amérique centrale au bénéfice de Wall Street. J’ai aidé à purifier le Nicaragua au profit de la banque américaine Brown Brothers de 1902 à 1912. J’ai apporté la lumière en République Dominicaine au profit des entreprises sucrières américaines en 1916. J’ai livré le Honduras aux entreprises fruitières américaines en 1903. En Chine, en 1927, j’ai aidé à ce que l’entreprise Standard Oil fasse ses affaires en paix."
"Quand je repense à tout ça, je pourrais donner à Al Capone quelques conseils. Le mieux qu’Al Capone pouvait faire, c’était de racketter trois quartiers. Moi, j’agissais sur trois continents."
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| | | DahliaBleue Amiral
Nombre de messages : 12880 Age : 42 Ville : Au septième Ciel… sous la dunette Emploi : Passagère du Vent Date d'inscription : 21/06/2010
| Sujet: Re: La guerre des patisseries, 1838 Mar 07 Aoû 2012, 16:10 | |
| - mmdb_1 a écrit:
- On est dans l epoque de la diplomacie de la cannoniere.
Le general des USA Smedley Butler nous a ecrit sur cette politique: "J’ai effectué 33 ans et 4 mois de service actif, et […] je pourrais donner à Al Capone quelques conseils. Le mieux qu’Al Capone pouvait faire, c’était de racketter trois quartiers. Moi, j’agissais sur trois continents." La diplomatie de la canonnière, ça existe toujours ; avec des moyens un peu différents (groupe aéronaval) mais tout aussi (voire plus) musclés et gesticulatoires. Cette vision de l'utilisation de la force (armée) des États au bénéfice des affairistes et des boutiquiers est ironique mais lucide. Cependant l'intérêt privé (au sens large) est (souvent) tout aussi bénéfique à l'État en question (et donc au Bien commun…). « Ce qui est bon pour General Motors est bon pour les États-Unis , et vice versa » disait Charles Wilson, secrétaire à la Défense vers 1953. |
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| Sujet: Re: La guerre des patisseries, 1838 | |
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| | | | La guerre des patisseries, 1838 | |
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