Bonjour,
Vous avez certainement trouvé votre corvette;
Voici toutefois ce que je possède:
Seine
Flûte, 26 canons
1842 Sur cale à Rochefort ; 800 tonneaux ; 26 canons.
18-2-1845 Le Ministère décide d’envoyer des troupes en Nouvelle Zélande : la corvette de charge Seine va partir de Rochefort avec 1 compagnie des équipages de ligne, des munitions et des objets de campement.
1845 Lancement. Son commandant, le CV Leconte, est nommé à la station navale du Pacifique.
26-6-1845 Désignée pour partir à Tahiti avec 200 militaires.
3-9-1845 Appareille de Brest. Fait escale à Rio, Valparaiso, les Marquises et Tahiti.
10-4-1846 Arrive à Auckland ; mouille près du Rhin qu’elle vient remplacer.
5-1846 Mouille à Akaroa, en Nouvelle Zélande. C’est là que Leconte reçoit l’ordre de retirer le drapeau français confié aux missionnaires de Balade, en Nouvelle Calédonie.
4-7-1846 En Nouvelle Calédonie, touche un banc de coraux à 2,5 lieues du port de Balade, s’échoue et est perdue. L’équipage reste à bord.
5-7-1846 Le navire commence à couler : on opère le transfert à terre des hommes et des bagages ; l’équipage débarque dans l’île sans vivres, ni vêtements.
8-7-1846 Des prêtres viennent à la rencontre de l’équipage, et lui offre l’hospitalité dans leur établissement. Le capitaine songe surtout à sauver l’équipage ; il le partage en 2 sections : l’une reste avec lui ; l’autre, d’une 50aine d’hommes, est embarquée sur un petit brick anglais qui l’emporte à Sydney, sous le commandement de l’EV Carrelet; les hommes souffrent vite d’un manque de vivres, et arrivent dans un grand état de faiblesse ! Leconte et son équipage reste à Balade jusqu’au 7 septembre 1846.
11- 8-1846 A Sydney, l’Arabian, navire frêté, part chargé de provisions pour les rescapés de la Seine.
7-9-1846 A Balade, Leconte et ses hommes embarquent sur l’Arabian pour Sydney, où ils restent encore 37 jours.
8-11-1846 A Sydney, départ du Berkshire pour la France.
5-4-1847 Arrivée à Cherbourg du 3 mâts anglais Berkshire, de Londres, Cne John White.Aucun des 173 hommes d’équipage ne périt.
Cordialement,
Jean-Luc