Genre des noms des bateaux

Réponse à un post en provenance du sujet : fil info marine russe

david a écrit:

[…]je sais qu'en France, on la fait pour la Gymmote ( j'apprend mes leçons ) mais c'était un sous marin experimental, […]

Les leçons… d’accord ? Flûte, alors ! Le gymnote étant un poisson masculin, le sous-marin n’a aucune raison de ne pas être appelé : le Gymnote…

et et moi qui voulait imprésionné je qu'un

Noms de bâtiments (article de Martine Acerra) :
Quelques compléments intéressants sur les noms des bateaux en général (symbolique, désignation et genre). Période 1661-1815.

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/hes_0752-5702_1997_num_16_1_1934

Où il est confirmé que, en bonne logique, l’écrasante majorité des vaisseaux portait un nom masculin, alors que ceux des frégates (et corvettes) étaient féminins… ce qui évitait l’équivoque actuelle…

Une pertinente et excellente mise au point sur ce sujet sensible publiée dans le forum «pages14-18.mesdiscussions.net» : Marine 1914_1918.

L’article ne se restreint pas à la période de la Première Guerre mondiale, mais couvre l’ensemble des époques.

S’il n’est pas bien accessible, je tâcherai d’en publier ici un extrait.

tiens de retour

Pas tout à fait un sujet “marine”, mais fondamental (lien) : Dire (écrire) et ne pas dire (écrire)…

Intéressant, mais ne nous donne pas de réponse...

Pardon mais ne dit-on pas d'un navire comme le Clémencauu ou le Foch qu'ils sont des sisters-ship

bonsoir
des brothers ships ? peut-être…

Ah mon avis l'expression sister-ships vient du fait que pour les anglo-saxons, on parle d'un navire au féminin, she au lieu de he.

bonsoir
pas logique (les beefs); mais cela ne saurait surprendre personne.
elle, le roi George V ?
cela dit, en France, le Paix ne sonne pas vraiment bien !

warburton a écrit:

bonsoir
des brothers ships ? peut-être…

pour lutter contre les anglais il faut dire des frères de construction

expression trouvé dans de nombreux livres du chasse marée

warburton a écrit:

[…]pas logique (les beefs); mais cela ne saurait surprendre personne.
elle, le roi George V ?
cela dit, en France, le Paix ne sonne pas vraiment bien ![…]

« pas vraiment bien… » et pas mieux que les Démocratie, Patrie, Liberté ou France exprimées au masculin…
Mais, heureusement, personne dans la marine, ne commet une aussi grossière erreur !!

Pour avoir une idée plus précise (et définitive) de la question, il suffit de reprendre ce fil depuis le début (c’est un peu long, mais avec de la patience…) et de terminer par (lien) :
Marine 1914_1918
… que j’ai signalé il y a un mois (17 nov, 19h19).

Note : En effet, en anglais (et en américain aussi) les bateaux sont toujours du genre féminin. C’est pourquoi « elles » ne peuvent avoir que des sœurs (sisters) et aucun frère… quel que soit le patronyme attribué (Churchill ou Queen Mary).
Alors qu’en français, c’est justement le patronyme qui prime sur le type/classe/catégorie… ça y est ! "Elle" recommence ! (rechute ?)

bonjour
y'a eu incitation !

DahliaBleue a écrit:

[…] 2.- … à propos des F-60 de la classe SUFFREN.
Il est exact que le Duquesne a souvent été féminisé, au contraire du Suffren.
La raison est essentiellement une affaire de prononciation régionale.

ardu a écrit:

Pour en revenir au sujet, j'ai une affection toute particulière pour LA Duquesne car j ai enbarqué a son bord ( Pourquoi LA ? Ben c est comme ca que l equipage la nommait).[…]

JJ a écrit:

[…] "de mon temps" […] on disait je suis embarqué sur le Duquesne ou sur la frégate Duquesne, mais jamais sur la Duquesne

ardu a écrit:

Vous me faites rire au larmes avec ce débat… sachant qu'il a plus d'un siècle et que tout le monde maritime et des lettres s'est cassé les dents dessus…… Je persiste à dire qu'ils disaient "La" ; différence de génération peut-être, mais j'ai embarqué 2 semaines à bord (en 1993) c'était peut-être un bizutage… Mais respect aux anciens, ils en savent plus que nous ; donc ils doivent avoir raison (perso le" La" m'a toujours choqué concernant la FLM Duquesne)

DahliaBleue a écrit:

[…] Eh bien voilà !!… Ces deux éléments […] répondent […] totalement à la question, et ferment définitivement le débat !
Mais, compte tenu de l’enthousiasme autour du sujet… il ne semble pas qu’il ait suscité beaucoup de «rire aux larmes…»
PS : «Plus d’un siècle…» ? Il n’aurait même jamais dû y avoir de débat : lorsque Théodore Géricault a peint son tableau, en 1819 [bientôt deux siècles] personne ne l’a intitulé : «Le Radeau du Méduse» !!

Une pièce retrouvée dans mes archives (familiales), le livret / carnet d'accueil du Duquesne (F60) (date incertaine… ~ 1970 ?) :

JJ a écrit:

J'avais donc raison : lol: : cheers:
Quand même c'était MON bâtiment  : lol!: (ayant fait partie du 1er équipage en 1968)

  Bien sûr ! Et je n'en avais jamais douté. C'est bien pourquoi j'ai repris la citation et l'ai mise à l'honneur !  

Je compléterai ce post par la circulaire de l'EMG/Cab du 13 août 1934 (insérée au Bulletin officiel, page 451).
Elle traite de l'usage de l'article ; mais, en raison de son accord, aborde, avec clarté et fermeté, le sujet du genre du nom (même si ce terme n'y est pas employé).


Note : Au paragraphe 2., deuxième alinéa, l'exemple donné peut être mal compris. En effet, l'accent aigu sur la dernière lettre (…é) n'a pas été imprimé. Du coup, on peut se demander si le rédacteur n'évoque pas la fortune ; en se contredisant par sa masculinisation : Le Fortune ? Or il s'agit évidemment du torpilleur Le Fortuné !

DahliaBleue a écrit:

JJ a écrit:

J'avais donc raison : lol: : cheers:
Quand même c'était MON bâtiment  : lol!: (ayant fait partie du 1er équipage en 1968)

  Bien sûr ! Et je n'en avais jamais douté. C'est bien pourquoi j'ai repris la citation et l'ai mise à l'honneur !  

Je compléterai ce post par la circulaire de l'EMG/Cab du 13 août 1934 (insérée au Bulletin officiel, page 451).
Elle traite de l'usage de l'article ; mais, en raison de son accord, aborde, avec clarté et fermeté, le sujet du genre du nom (même si ce terme n'y est pas employé).

Note : Au paragraphe 2., deuxième alinéa, l'exemple donné peut être mal compris. En effet, l'accent aigu sur la dernière lettre (…é) n'a pas été imprimé. Du coup, on peut se demander si le rédacteur n'évoque pas la fortune ; en se contredisant par sa masculinisation : Le Fortune ? Or il s'agit évidemment du torpilleur Le Fortuné !

             
Elle a raison.....................
           

Je me suis fourvoyé durant tant de temps...