SNA CLASSE RUBIS

Starshiy a écrit:

Deuxième Aïe: il n'y a pas que les Russes qui font escorter leur sous-marin par un remorqueur / bâtiment d'assistance

C'est la mention "patrouille hors normes", dans l'article, qui t'a fait tousser ?

Yeap !

Loïc Charpentier a écrit:

Starshiy a écrit:

Deuxième Aïe: il n'y a pas que les Russes qui font escorter leur sous-marin par un remorqueur / bâtiment d'assistance

C'est la mention  "patrouille hors normes", dans l'article, qui t'a fait tousser ?

Il faut rappeler que la durée de vivres normale pour un SNA type Rubis est d'au moins 45 jours.
Il y a donc besoin d'approvisionnement que se soit en nourriture ou en boissons ou rechanges.
Les normes "standard" pour les branchements des câbles ou flexibles de part le monde n'existent et lorsqu'un sous-marin arrive à quai et qu'il est nécessaire de mettre bas les feux, une alimentation électrique est nécessaire et aussi en eau déminéralisée de "qualité nucléaire", cela ne se trouve pas partout...

Et malheureusement pour l'(les)équipage(s) engagé(s) du fait des risques actuels avec la COVID, ils sont consignés à bord lors des escales qu'ils peuvent faire... Je les plains (souvenirs de 3 mois de patrouille avec 3 escales dont une sous-les-feux en rade foraine et 42jours de mer avant la première).

PALEZ a écrit:

[…] Les normes "standard" pour les branchements des câbles ou flexibles de part le monde n'existent et lorsqu'un sous-marin arrive à quai et qu'il est nécessaire de mettre bas les feux, une alimentation électrique est nécessaire et aussi en eau déminéralisée de "qualité nucléaire", cela ne se trouve pas partout...[…]

Mettre bas les feux ? en escale à l'étranger ? ça doit pas être fréquent ? Sauf nécessité technique absolue ?

DahliaBleue a écrit:

PALEZ a écrit:

[…] Les normes "standard" pour les branchements des câbles ou flexibles de part le monde n'existent et lorsqu'un sous-marin arrive à quai et qu'il est nécessaire de mettre bas les feux, une alimentation électrique est nécessaire et aussi en eau déminéralisée de "qualité nucléaire", cela ne se trouve pas partout...[…]

Mettre bas les feux ? en escale à l'étranger ? ça doit pas être fréquent ? Sauf nécessité technique absolue ?  

Cela se fait à toutes les escales où le support technique est possible (dans les escales acceptant les navires à propulsion nucléaire)... d'où la nécessité d'un soutien.
En général, par cycle de 3 mois ne navigation, il y a souvent une escale à l'étranger, d'environ 5 jours, en plus des escales nationales (Brest ou Toulon) durant lesquelles il y a mise bas les feux. Le personnel pouvant être "relâché". Une équipe de quart restreinte étant alors seulement nécessaire.
Pour ma part, ce fut Abu Dhabi, Faslane, Naples, Dakar, Plymouth, Dubaï, Lisbonne, Rota. et sous les feux : Mayotte, Djibouti.

PALEZ a écrit:

DahliaBleue a écrit:

[…] Mettre bas les feux ? en escale à l'étranger ? ça doit pas être fréquent ? Sauf nécessité technique absolue ? : scratch:  

Cela se fait à toutes les escales où le support technique est possible (dans les escales acceptant les navires à propulsion nucléaire)... d'où la nécessité d'un soutien.
En général, par cycle de 3 mois ne navigation, il y a souvent une escale à l'étranger, d'environ 5 jours, en plus des escales nationales (Brest ou Toulon) durant lesquelles il y a mise bas les feux. Le personnel pouvant être "relâché". Une équipe de quart restreinte étant alors seulement nécessaire.[…]

Je comprends mieux,
Mais le réacteur est-il mis en arrêt froid ?

DahliaBleue a écrit:

PALEZ a écrit:

DahliaBleue a écrit:

[…] Mettre bas les feux ? en escale à l'étranger ? ça doit pas être fréquent ? Sauf nécessité technique absolue ? : scratch:  

Cela se fait à toutes les escales où le support technique est possible (dans les escales acceptant les navires à propulsion nucléaire)... d'où la nécessité d'un soutien.
En général, par cycle de 3 mois ne navigation, il y a souvent une escale à l'étranger, d'environ 5 jours, en plus des escales nationales (Brest ou Toulon) durant lesquelles il y a mise bas les feux. Le personnel pouvant être "relâché". Une équipe de quart restreinte étant alors seulement nécessaire.[…]

Je comprends mieux,
Mais le réacteur est-il mis en arrêt froid ?  

Arrêt à chaud, la surveillance et la sécurité du réacteur restant permanentes et le navire est paré à diverger et rallumer si besoin.
L'arrêt à froid n'est requis que pour les opérations de maintenance ou des situations spécifiques.

PALEZ a écrit:

DahliaBleue a écrit:

[…] le réacteur est-il mis en arrêt froid ? : scratch:  

Arrêt à chaud, la surveillance et la sécurité du réacteur restant permanentes et le navire est paré à diverger et rallumer si besoin.
L'arrêt à froid n'est requis que pour les opérations de maintenance ou des situations spécifiques.

pour ces précisions !

A Cherbourg, le sous-marin nucléaire d’attaque Perle a été remis à l’eau
https://corlobe.tk/article48489.html

Le plus ancien va quitter le service actif...

Le sous-marin nucléaire d’attaque Rubis a appareillé pour son dernier voyage
http://www.opex360.com/2022/10/22/le-sous-marin-nucleaire-dattaque-rubis-a-appareille-pour-son-dernier-voyage/

Info issue de Marines et Forces Navales n°202

-Désarmement du SNA Rubis (S-601) Il sera remplacé par le Duguay-Trouin en 2024. Quatre unités de cette classe restent en service.

Bonjour,
Le SNA Emeraude a quitté Toulon le 08/10 pour son dernier voyage vers Cherbourg ou il sera désarmé, puis déconstruit. (La presse de la Manche).

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Bonjour,
Après une escale à Brest, le SNA Émeraude est arrivé à Cherbourg le 15 novembre, pour être désarmé puis démantelé. (@lemarin)

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