éoliennes

Sans entrer dans le domaine de l'environnement, des nuisances - encore que le très récent rapport du ministère irlandais donne à réfléchir -, etc., il semble qu'il y ait un vrai problème de rentabilité économique (donc, commercial) - sachant que ce n'est pas un domaine où les administrations d'état, qui encouragent leur développement, sont particulièrement performantes -.

Loïc Charpentier a écrit:

Sans entrer dans le domaine de l'environnement, des nuisances - encore que le très récent rapport du ministère irlandais donne à réfléchir -, etc., il semble qu'il y ait un vrai problème de rentabilité économique (donc, commercial) - sachant que ce n'est pas un domaine où les administrations d'état, qui encouragent leur développement, sont particulièrement performantes -.

Certes, surtout que la production est presque exclusivement étrangère, les tentatives de Jeumont Schneider ou Alstom n'ayant pas été soutenues en France à l'époque. Et aujourd’hui, la majorités des machines viennent de nos voisins allemands ou espagnols ou danois...

Voui, mais, là, au moins, les constructeurs étrangers, en fourguant leurs matériels, font leur beurre, alors que, pour l'exploitation, que ce soit l'éolien ou le "panneau solaire", la rentabilité semble très loin d'être évidente (cf. le rapport allemand sur les "misères" des premiers mois de 2017, sans vent et sans soleil).

oui ce mode de production est tributaire des conditions météo, mais les avancés technologique arrives, des panneau solaire qui produisent sans soleil (de jour quant même), des éoliennes qui on une plage de fonctionnement beaucoup plus importante, etc etc.

L'argent n'est pas tout, et je pense qu'une fois les réticences de départ passées, les différents mode de production viendront ce compléter.

Le principal problème est : la consommation d'énergie et en particuliers, tant que nous n'aurons pas trouvé le truc pour éviter les pertes lors du transport de l'électricité alors, il faudra des puissances de production de plus en plus grandes...

adama a écrit:

L'argent n'est pas tout, et je pense qu'une fois les réticences de départ passées, les différents mode de production viendront ce compléter.

Malheureusement, si, l'argent (donc, les indispensables bénéfices) restera, toujours, le nerf de la guerre des entreprises privées. Je sais, c'est, affreusement, "capitaliste", comme raisonnement, mais, quand une boite est au bord du dépôt de bilan, ce n'est pas expliquant au Tribunal de Commerce, qu'elle pratiquait une politique dans l'intérêt de la population qu'elle se sauvera, pour autant, "les fesses".

Quand Palez expliquait que Jeumont-Schneider et Alstom, en France, avaient retiré leur billes de l'éolien, c'est que le marché ne pouvait être rentable sans une aide conséquente de l'Etat. Certes, d'autres entreprises européennes, elles, ont bénéficié de subsides d'état, mais il s'agissait, juste, de fournir le matériel aux gestionnaires de parc, sauf que, connaissant la mentalité bien française, nous serions, encore, capables de reprocher, à nos entreprises nationales, d'avoir "encouragé" la déconfiture européenne ! D'autant que, en plus, si çà avait été le cas, l'Etat aurait privilégié l'acquisition de production nationale ; avec une Ségolène Royale, aux manettes, il fallait s'attendre à tout! - demande à Mia, la boite charentaise de "tutures" électriques, ce qu'elle en pense! 20 millions d'euro investis en pure perte! -.

Bonjour,

Visuellement, des coins d'Espagne où on est plutôt du côté du "trop" que du "pas assez" :

Castrojeriz :


Montagne de Montsant :


Plus gênant, et rarement évoqué, un bilan carbone global plutôt défavorable quand on tient compte des centrales à énergie fossile nécessaires pour lisser les productions éoliennes et photo-voltaïques.