FIL INFO MARINE FRANCAISE

born to sail a écrit:

c'est pas faux mais en tout cas pour Emerald Move il n'y a pas de GAN
http://www.defense.gouv.fr/ema/interarmees/exercices-interarmees/emerald-move-2010/dossier-de-reference/emerald-move-2010-dossier-de-reference
Donc de grosses opérations amphibies peuvent se faire sans PA

Certes, mais comme le fait remarquer Pascal, se priver a priori d'une force aéronavale sous prétexte que l'on peut s'en passer pour la gestion de quelques crises sans réelle opposition militaire ne me paraît pas très sain.

Par ailleurs, le Sénégal, où a eu lieu Emerald Move, n'est pas en Méditerranée...

En effet
Par contre vu le nombre de bases aériennes qui bordent la méditerannée, l'intérêt d'un porte-avions y est plutôt limité.

Dans ma reflexion, je prenais aussi en compte l'ouverture, a moyen terme, des routes artiques.

Les études de certaines compagnies de transport maritime parlent d'une semaine de moins de transit pour un trajet Pays Bas / Chine et aucun frais de passage.

Par contre je ne suis pas certain qu'on gagnerai plus de temps pour un transit du GAN, Brest- Béring - Malacca - Golfe Persique par rapport à un Toulon- Suez - Golfe Persique. Mais il y aurai moins de frais annexes et un transit disons dans des zones plus "sure".

Citation :

Par contre vu le nombre de bases aériennes qui bordent la méditerannée, l'intérêt d'un porte-avions y est plutôt limité.

L'avantage d'un porte-avion est justement de permettre de se passer des bases terrestres. Dans l'absolu on peut obtenir des bases aériennes n'impore où, mais ca prend du temps, il faut négocier avec les pays hôtes, etc. Le porte-avion lui peut s'installer tranquillement dans les eaux internationales sans demander d'autorisation à personne. En plus une base mobile est par définition moins vulnérable qu'une base fixe. Le porte-avion conserve donc tout son intérêt, y compris en Méditerranée.

l'avantage du PA est aussi de pouvoir s'affranchir des contraintes politiques (pays se declarant neutres, interdisant leurs espaces aeriens...) et de la mise en place eventuelle de la chaine de ravitailleurs

Je ne remet pas du tout en cause l'intérêt du Porte-Avions et de ces avantages indéniables et je préférerai que la France en ai au moins 2 (franco-français) avec suffisamment d'avions pour avoir 2 GAN à la mer.

Mais pour le théâtre de la Méditerranée une base aérienne en métropole et quelques C135 bien placé permettent d'intervenir ou on veut.

Oui, la Med, c'est pratique pour s'entrainer mais les besoin ops sont quasi nul, tous les pays au Nord de la Mediterranée sont membres de l'OTAN et/ou de l'UE, donc déployer 3000 marins et 4 navires au minimum pour 30 avions de combats, c'est peut-être un peu du gaspillage

Le GAN a donc plus d'utilité en Océan Indien et au large de l'Afrique de l'Ouest

Un interview de l'amiral Forissier, là :
http://lefauteuildecolbert.over-blog.fr/article-p-f-forissier-je-me-battrai-pour-que-la-flotte-ne-diminue-pas-62131463.html

Retour du TCD Foudre

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=114766

Quelqu'un a des nouvelles du Tonnerre et du Cassard qui participaient au même exercice

La FAA Cassard a appareillé de Dakar le 30 Novembre à l'issue de la clôture de l'exercice Emerald move, pour faire route sur Toulon.

Nous n'avions pas de nouvelles officielles depuis quelques temps car les communications avec l’extérieur (téléphone, Internet et messagerie) avaient été restreintes aux stricts besoins de la mission.

Quant au BPC Tonnerre, je ne sais pas à l'instant. Je me renseigne.

Le Malin va être entièrement rénové au chantier Piriou de Concarneau avant d'être déployé en Océan Indien

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2010/11/28/l-ex-chalutier-reconvertit-en-q-boat.html

Pour Requin ( et pour tout le monde )

Le Cassard est rentré, il est à quai à Toulon.

Le Tonnerre, euh ... pour rentrer à Toulon en provenance du Gabon, on croise au large de la Côte d'Ivoire où résident environ 15000 ressortissants Français, alors peut-être que ...

Brest, futur port-base du BCR Somme
http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=114819

Exercice de contre-terrorisme avec la SNCM
http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=114810

Out a fait d áccord avec les reflexions de Pascal et Takagi sur la manque d´apui aerienne aux forces debarquées...
Mais ils avait une option de superiorité aerienne e ´de CAS dans cette zone africaine:
La Base de Gando, aux Iles Canaries, léxtreme sud de l´UE

http://www.ejercitodelaire.mde.es/ea/pag?idDoc=4634484CF54A9C21C125746A004726C1

Alferez a écrit:

Out a fait d áccord avec les reflexions de Pascal et Takagi sur la manque d´apui aerienne aux forces debarquées...
Mais ils avait une option de superiorité aerienne e ´de CAS dans cette zone africaine:
La Base de Gando, aux Iles Canaries, léxtreme sud de l´UE

http://www.ejercitodelaire.mde.es/ea/pag?idDoc=4634484CF54A9C21C125746A004726C1

On ne peut pas avoir des bases fixes partout où on peut en avoir besoin un jour. Un porte-avions apporte une souplesse opérationnelle que n'auront jamais des bases fixes, même si la formule du porte-avions a des limites opérationnelles.

born to sail a écrit:

Je ne remet pas du tout en cause l'intérêt du Porte-Avions et de ces avantages indéniables et je préférerai que la France en ai au moins 2 (franco-français) avec suffisamment d'avions pour avoir 2 GAN à la mer.

Mais pour le théâtre de la Méditerranée une base aérienne en métropole et quelques C135 bien placé permettent d'intervenir ou on veut.

Oui et non.

Imaginons qu'il faille intervenir au Liban, comme cela s'est fait du temps du président Mitterrand. Des avions partis de métropole et ravitaillés en vol auraient mis plusieurs heures à arriver sur place, ce qui est souvent trop long dans des conflits où la rapidité d'intervention prime.

C'est encore plus criant quand on imagine le temps que mettraient des avions à venir d'une base terrestre pour se rendre en Afghanistan (déploiement du Charles-de-Gaulle) ou à l'entrée du détroit d'Ormuz (où le Clémenceau avait été envoyé en 1987-88).

A cela s'ajoutent les questions de vulnérabilité des ravitailleurs et celles du survol de territoires pas tous alliés, comme déjà dit.

Et puis ce n'est pas parce qu'un navire est basé à Toulon que son domaine d'action se limite à la Méditerranée : les déploiements de porte-avions ces trente dernières années le prouvent.

au Liban dans les années 80 des Jaguar volèrent jusque là bas dans le cadre d'une mission partie de Zara alors que les deux PA étaient absent ce fut Olifant XXX (XVIII peut être) mais pour envoyer 4 jag là bas combien de rvt !!!!

pascal a écrit:

au Liban dans les années 80 des Jaguar volèrent jusque là bas dans le cadre d'une mission partie de Zara alors que les deux PA étaient absent ce fut Olifant XXX (XVIII peut être) mais pour envoyer 4 jag là bas combien de rvt !!!!

... ni combien d'heures de préavis et de préparation...

Ce genre de mission peut convenir pour attaquer un objectif fixe connu plusieurs jours à l'avance, mais est incapable de réagir rapidement pour faire face à une menace nouvelle ou évolutive.

Dans les missions de sûreté aérienne (je reprends l'exemple du détroit d'Ormuz, où il fallait surveiller les avions iraniens basés à quelques dizaines de kilomètres du détroit), compter sur des avions basés à terre loin du théâtre est tout simplement illusoire, à moins de maintenir sur zone une patrouille aérienne de combat en permanence, ce qui est clairement hors de portée des armées françaises.

Une brève de Mer & Marine sur des prises de commandement ( http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=114855 ) rappelle que certains noms semblent enracinés dans le corps des officiers de marine.
Une question d'ADN ?

Merveilleux du Vignaux

son aïeul commanda le Richelieu en Asie en 1944 ...

Il y a des familles d'officiers de Marine (les Kersauzon par exemple)

Dans les grandes familles nobles -noblesse d'épée- il est (était) de tradition d'avoir un ecclésiastique et un officier de Marine parmi les fils

Le nom me dit quelque chose , il y a pas un amiral soit d'active soit récement parti en 2e section du même nom

La tradition avait surtout pour but d'éviter les pb d'héritages chez les nobles, le fils ainé héritant de tout, il fallait trouver une carrière pour les suivants...

Fin de mission Atalanta pour le De Grasse

http://www.corlobe.tk/article22293.html

L'Hermès devient l' Adroit

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=114874

joli bâtiment

Extrait de l'interview de l'Amiral Forissier relatif aux OPV

Citation :

Trois frégates destinées à la marine sont déjà en construction à Lorient. Mais il y a aussi, sur ce site, le premier patrouilleur hauturier de la famille Gowind. Financé sur fonds propre par DCNS, ce bâtiment sera mis à la disposition de la marine entre 2012 et 2015. Vous avez annoncé votre décision de le baptiser L'Adroit, qui fut notamment l'un des 26 torpilleurs de 1500 tonnes construits avant la seconde guerre mondiale. Pourquoi ne pas avoir conservé Hermès, qui est le nom du projet chez DCNS ?

Il fallait donner à ce bateau, qui a vocation à commencer sa vie dans la Marine nationale, un nom qui, dans cette marine, ait une signification. Ce bateau est d'une taille modeste mais néanmoins très utile et très important pour les missions au quotidien qui sont les nôtres. Dans notre histoire maritime, L'Adroit est un nom qui a été porté par des bâtiments de cette catégorie, qui se sont plutôt bien comportés. C'est donc un héritage intéressant que nous avons à travers ce nom. Et, évidemment, il ne vous a pas échappé qu'en prenant un nom d'une série nombreuse, c'est une manière de souhaiter bonne chance à DCNS.

Car DCNS compte sur le fait que vous mettiez en oeuvre le prototype de la nouvelle famille Gowind pour avoir un bâtiment éprouvé à la mer et, ainsi, mieux le vendre...

Un investissement comme celui-là n'a d'intérêt que s'il débouche sur une production en série. Il s'agit notamment d'aider notre industrie à sa positionner sur le marché de ce genre de bateaux, qui aujourd'hui est en train d'exploser. Il n'est pas complètement utopique, et c'est même une ambition que nous avons, de placer notre pays en position de force sur ce créneau qui représente, sur le marché mondial, des opportunités très intéressantes.

Et pour la Marine nationale ?

Nous ne savons pas si ce bateau répond exactement à nos besoins. C'est la phase d'évaluation qui va le dire. A cause des priorités de la marine française sur ses frégates de haute mer, et comme nous ne pouvons pas tout faire en même temps, ce genre de bateaux n'est aujourd'hui pas notre première priorité.

Un certain nombre de navires, comme les avisos ou les patrouilleurs du type P400, arriveront pourtant en fin de vie dans quelques petites années. Et il faudra bien les remplacer. De combien de nouvelles unités du type OPV pensez-vous avoir besoin ?

Nous n'espérons pas remplacer nos bateaux nombre pour nombre puisque nous savons bien que plus les bateaux se modernisent, plus leurs capacités augmentent. Essayer de préserver un format n'est pas ma priorité. Ma priorité c'est de remplir les missions qui sont les miennes. Aujourd'hui, je ne sais pas exactement quel est le nombre de bateaux de ce type dont j'aurais besoin puisque je n'en ai pas besoin dans l'immédiat. Mais nous préparons l'avenir et, pour cela, il faut que nous ayons une idée très précise des capacités de ces bâtiments que nous sommes en train de découvrir. Il faudra voir ce que ce genre de bateaux peut nous apporter comme moyens pour remplir nos missions. Nous devons dans le même temps revisiter nos missions, en particulier outre-mer où je n'ai pas encore une idée très précise des missions qui doivent revenir à la marine dans tout le travail, immense, qu'il y a à faire outre-mer. Ensuite, lorsque nous aurons rebouclé le besoin opérationnel et les capacités du bateau, nous verrons quelle est l'adéquation du format. Mais, sans être devin, c'est de toute façon un nombre à deux chiffres...

Le Tonnerre remplace le Siroco dans le Golfe de Guinée

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=114903