LES SOUS MARINS D'ATTAQUE CLASSE COLLINS

Introduction
La Royal Australian Navy (RAN) devint une marine moderne, une marine océanique grâce à la première et surtout la secone guerre mondiale. Pourtant, il fallut attendre les années 60 pour que la marine australienne choisisse de se doter de sous marins. Logiquement, ces sous marins étaient de conception et de construction anglaise, le type Oberon. Six sous marins de ce type furent commandés :
-Le HMAS Oxley (S57) est entré en service en mars 1967 et retiré du service en février 1992
-Le HMAS Otway (S59)à été mis en service en avril 1968 et retiré du service en février 1994
-Le HMAS Ovens (S70) est entré en service en avril 1969 et retiré du service en décembre 1995
-Le HMAS Onslow (S60) à été mis en service en décembre 1969 et retiré en mars 1999
-Le HMAS Orion (S71) à été mis en service en juin 1977 et retiré du service en 1996
-Le HMAS Otama (S72) à été mis en service en avril 1978 et retiré du service en décembre 2000

Signe que ces sous marins ont marqué l'histoire de la Royal Australian Navy, tous les sous marins de ce type ont été preservés à l'exception de l'Oxley qui à été partiellement démoli : seule la poupe et la proue ont été préservés pour l'entrainement des futurs sous mariniers australiens

Ayant fait leur temps, ces sous marins furent remplacés par des sous marins bien plus modernes et bien plus gros, les sous marins de classe Collins

Historique du programme

Le remplacement des Oberon est envisagé dès décembre 1981 car si les deux derniers ont été mis en service il y à moins de cinq ans, le premier avait déjà 14 ans de service.
Leur projet de remplacement est officiellement lancé en mai 1983 (projet Sea 1114) par un appel d'offres pour des sous marins océaniques pouvant opérer à plus de 2500 miles nautiques de leur port d'attache et de rester en patrouille pendant 70 jours par tous les temps et sans support logistique.
En août 1985, il ne reste que deux chantiers sur les sept candidats à l'origine : le chantier suedois Kockums et le chantier allemand HDW/IKL et la décision tombe en mai 1987 : Kockums est designé vainqueur et le 3 juin est signé un contrat pour la construction de six sous marins Type 471 dérivés du modèle suedois Vastergoland.
Si pour le premier sous marin, le HMAS Collins à été construit à la fois en Suède (étrave et partie arrière) et en Australie (partie centrale) avant d'être assemblé à Port Adelaïde. A partir du second exemplaire, le HMAS Farncomb, il à été construit entièrement en Australie avec l'aide technique suédoise

-Le HMAS Collins (SSG73) à été mis sur cale le 14 février 1990, lancé le 28 août 1993 et admis au service actif le 27 juillet 1996. Le Collins porte le nom du Vice-Amiral John Augustine Collins (1889-1989) officier australien qui servit durant la première et la seconde guerre mondiale avant de finir chef d'état major de la marine australienne
-Le HMAS Farncomb (SSG74) à été mis sur cale le 1er mars 1991, lancé le 15 décembre 1995 et admis au service actif le 31 janvier 1998. Le Farncomb porte le nom de Rear-Admiral Harold Farncomb (1899-1971) qui participa à la première et à la deuxième guerre mondiale
-Le HMAS Waller (SSG75) à été mis sur cale le 19 mars 1992, lancé le 14 mars 1997 et admis au service actif le 10 juillet 1999. Le Waller porte le nom du capitaine Hector Macdonald Laws Waller (1900-1942) commandant du HMAS Perth, l'un des croiseurs détruits dans la bataille du détroit de la Sonde.
-Le HMAS Dechaineux (SSG76) à été mis sur cale le 4 mars 1993, lancé le 12 mars 1998 et admis au service actif le 23 février 2001. Le Dechaineux porte le nom du capitaine Emile Frank Verlaine Dechaineux (1902-1944), un officier australien qui fût tué par un kamikaze qui frappa le croiseur lourd HMAS Australia le 21 octobre 1944 lors de la bataille du Golfe de Leyte
-Le HMAS Sheean (SSG77) à été mis sur cale le 17 février 1994, lancé le 1er mai 1999 et admis au service actif le 23 février 2001. Le Sheean porte le nom du matelot Teddy Sheean (1923-1942) tué lorsque sa corvette, la HMAS Armidale fût coulée par des avions japonais au large de Timor. Quand le navire coula, il tirait encore
-Le HMAS Rankin (SSG78) à été mis sur cale le 12 mai 1995, lancé le 7 novembre 2001 et admis au service actif le 29 mars 2003. Le Rankin porte le nom du Lieutenant Commander Robert William Rankin (1907/1942) tué à bord du sloop HMAS Yarra le 7 février 1942 lorsqu'un convoi fût attaqué par des navires japonais (trois croiseurs et deux destroyers).

Caracteristiques Techniques

La coque des Collins est construite avec un acier de 690 Mpa, une limite élastique plus élevée et plus facile à souder que le HY80 et le HY100. La coque est équipée d'un révetement anéchoïque attenuant tout bruit émis par le sous marin.

Les équipements dynamiques sont reliés à la coque par des supports élastiques en caoutchouc qui absorbent les bruits.

Le massif abrite une petite passerelle pour la navigation en surface et les différents aériens : deux périscopes, le mât radar, un mat ESM, les anntennes radios et un schnorchel.

Dimensions

Longueur : 78.8m Largeur : 7.8m Tirant d'Eau : 6.80m

Déplacement

Surface : 3050 tonnes Plongée : 3350 tonnes

Propulsion

Trois diesels Hedemora Turbo Charged B210 de 2300ch chacun, un moteur électrique de propulsion Jeumont-Schneider entrainant une hélice à 7 pales

Un moteur hydraulique retractable Macc Taggart Scott DM43006

Performances

Vitesse : 21 noeuds en plongée, 11 noeuds en surface

Distance Franchissable : 32 miles nautiques à 21 noeuds et 480 miles nautiques à 4 noeuds (plongée) 9000 miles nautiques à 10 noeuds (schnorchel)

Immersion : 300m

Autonomie : 70 jours


Electronique

-Sonar TSM 2253 Scylla avec antenne de coque cylindrique, deux antennes de flanc planes passives, une antenne d'interception, une antenne transpectographique passive, une antenne d'auto-contrôle acoustique et une antenne pour évitement d'obstacles et de mines

-Sonar passif remorqué GEC Marconi Kariwara avec une antenne de 600m avec les 20 derniers mètres équipés d'hydrophones

-Systèmes ESM (mesures de soutien électronique) ES5600 et EDO Argo AR740

-Sondes bathymétriques

-Deux systèmes de leurres Strachan & Hanshaw ESSDMS (Expanded Ship Board Data Multiplex System). Ces lance-leurres sont capables de délivrer des leurres spécifiques pour détourner la trajectoire des torpilles ainsi que des bouées de communication ou de bathythermographie

-Système de combat informatisé, le Command & Weapons Control System (CWCS). Le système gère des sous-systèmes interconnectés par des liaisons de type BUS

-Deux periscopes : un périscope de veille Thales CK043 avec une vision de nuit en infrarouge et un périscope d'attaque Thales CH093 avec révetement anti-radar et caméra numérique vision jour et nuit avec intensification de lumière permettant de mettre en mémoire les bâtiments aperçus

-Système de navigation integré Litton SINS (précision : deux nautiques) recalage par un sextant integré dans le periscope

-Antenne remorqué VHF & LF, anntenne d'une centaine de mètre terminé par une bouée maintenue à quelques mètres de la surface

-A l'immersion periscopique ses aériens peuvent permettre des liaisons + traditionelles emission en HF et UHF
Liaison Hydro-acoustique Information Link (HAIL) et liaison 11

Armement

-6 tubes lance-torpilles de 533mm avec refouloir pneumatique pourr un total de 16 armes stockées plus 6 dans les tubes pour des torpilles Mk48mod4 et missiles Sub Harpoon. Les torpilles et les missiles peuvent être remplacés par 44 mines Stonefish Mk III


Equipage

7 officiers et 36 officiers mariniers et matelots

Chaque menbre d'équipage possède sa propre banette. Le commandant dispose de sa propre cabine, les officiers sont logés en cabine triples, les officiers mariniers dans des cabines de 8 et le reste de l'équipage dans des chambres de 18

Sécurité

Les Collins disposent de deux SAS de secours pour l'évacuation de l'équipage en cas d'incident. Ses sas comprennent le matériel pour survivre quelques jours et des combinaisons SEIE (Submarine Escape Immersion Equipement) Mk10 situé entre le compartement des logements et la tranche machine

Si la profondeur est trop importante, l'intervention d'un submersible de secours est nécessaires. Le sas est homologué avec le sous marin de sauvetage australien Remora et le DSRV II de l'US Navy

Modernisation et remplacement

Le gouvernement australien à approuvé en 2002 un projet de modernisation des six Collins. Cette modernisation comprend l'installation d'un système de combat Raytheon CCS Mk2 (connu sous le nom de BYG1, il équipe également les SNA Los Angeles et Virginia américains), l'installation de torpilles Mk48mod7 ADCAP. Ces engins sont équipés du Common Broadland Advanced Sonar System (CBASS) pésent 1.6 tonnes, ont une portée de plus de 40km, plongent à plus de 1000m et filer à 65 noeuds, la réduction du bruit, l'installation du système de transmission SATCOM, un nouveau mat de transmissions de données haute vitesse, un système de navigation inerte SIGMA 40XP, un mat optronique Pilkington Optronics CMO 10, un nouveau periscope d'attaque et de nouvelles antennes sonars. Cette modernisation à été réalisé en 2006-2007 sur le Wallner et en 2007-2008 sur le Dechaineux, les autres le seront d'ici à 2010.

Leur remplacement est envisagé à partir de 2025, leurs successeurs doivent être étudiés à partir de 2011. Ils devraient être plus gros, plus nombreux et pourquoi pas à propulsion nucléaire.

Salut
Quelques photos HMAS Waller le 29 mai 2008

Superbes photos merci Dadou

clausewitz a écrit:

Armement

-6 tubes lance-torpilles de 533mm avec refouloir pneumatique pourr un total de 16 armes stockées plus 6 dans les tubes pour des torpilles Mk48mod4 et missiles Sub Harpoon. Les torpilles et les missiles peuvent être remplacés par 44 mines Stonefish Mk III

Je ne suis pas certain que les Collins aient des systèmes à refouloir pneumatique...


Les Gotland n'en possèdent pas, c'est certain.

AH ça je sais pas c'était marqué dans un article de Marine et Forces Navales sur lequel est basé mon article

çà craint pour la sous-marinade australienne même si l'Etat-Major prétend qu'une fois de plus "la presse n'y comprend rien"

http://www.corlobe.tk/article24634.html

Et ils veulent 12 nouveaux...

Plus c'est gros plus çà passe

De toute façon, il me semble qu'ils manquent de monde pour mettre dessus, donc...

http://www.corlobe.tk/article26261.html

histoire de danseuse

[quote="clausewitz"]
LES SOUS MARINS D'ATTAQUE CLASSE COLLINS
(COMMONWEALTH D'AUSTRALIE).

HISTORIQUE du programme:

En août 1985, il ne reste que deux chantiers sur les sept candidats à l'origine :
- le chantier suedois Kockums et le chantier allemand HDW/IKL et

1-.-la DECISION tombe en mai 1987 :

-Kockums est designé vainqueur et le 3 juin est signé un contrat pour la construction de six sous marins Type 471 dérivés du:
- modèle suedois Vastergoland ((donc caracteristiques étaient) :

Displacement: Surfaced: 1,070 tons
Submerged: 1,150 t (1,130 long tons; 1,270 short tons)
Length: 48.5 m (159 ft 1 in)
Beam: 6.1 m (20 ft 0 in)
Draft: 5.6 m (18 ft 4 in)

-C´est a dire, on a fait un "Macro-Vasergoland" de 3.300 tm: Le resultat de" l´experiment" a été bien dectrit par X07 dans le post la dessus, et il est publique et notoire.

Claus...:
-"Si pour le premier sous marin, le HMAS Collins à été construit à la fois en Suède (étrave et partie arrière) et en Australie (partie centrale) avant d'être assemblé à Port Adelaïde.
-A partir du second exemplaire, le HMAS Farncomb, il à été construit entièrement en Australie avec l'aide technique suédoise.

2-.LE REMPLACEMEMENT:

Leur remplacement est envisagé à partir de 2025, leurs successeurs doivent être étudiés à partir de 2011. Ils devraient être PLUS GROS , plus nombreux et (pourquoi) pas à propulsion nucléaire.":

3-.LE MEGA-CONCOURS de 12 Sousmarines pour 35.0000M$:

- Effectivement on specifique un dispacement de 4.000 tm.

Maintenant je pense la ex-suedois Kockums appartiens a HDW-Tyssenkroup, et tout indique que nous assitons a une repetition de l´histoire:

-Cette fois- peut être- ils sont les alemands qui von faire un U-212 elongé de 4,000 tm , de la taille du Soryu japonais, et une puissance AIP d´environ 1.000 Kw.

http://www.navyrecognition.com/index.php/news/year-2011-news/october-2011-navy-naval-air-force-news/142-royal-australian-navy-rules-out-french-and-spanish-submarine-designs.html

C´alors!, bonne chance aux aussies.

12 sous marins alors qu'ils arrivent à peine à en avoir un opérationnel et que leurs sous-mariniers s'enfuient vers le privé.

Cela ressemble fort à un voeu pieux 12 S/M c'est au bas mot 1000 sous-mariniers ...

Au Canada plus peuplé ils sont 80 ...

Moi, c'est surtout les cotés techniques et financiers qui me paraissent complétement surréalistes

Effectivement, les coûts d'acquisition et de fonctionnement annoncés sont très importants, et il semble que l'Amirauté ne tienne pas compte des difficultés de recrutement et de formation actuelles.

Celà me rappelle les projets Canadiens de la fin des années 80 qui voulaient acheter 12 SNA et qui se sont retrouvés avec 4 Upholder d'occasion en kit, dont on connait l'histoire qui a tendance à faire contracter les zygomatiques.

X

Rapport sur les Collins et leur remplaçant

http://www.corlobe.tk/article27278.html

Edifiant ! Hallucinant !

Non absolument pas ...

Cela montre simplement que dans la Marine comme dans l'Armée de l'Air, l'ALAT ou les blindés ce qui compte avant tout ce sont les personnels
-formés
-en nombre suffisant

si cet axiome n'est pas respecté et bien on a des armées de pacotille qui alignent des matériel comme des soldats de plomb sur une étagère mais sans pouvoir les utiliser.

Et rien n'est plus débile que d'investir dans des matériels qui servent peu

Aujourd'hui les Aussies ont 6 SSK mais de quoi constituer un ou deux équipages. Ils ne valent guère mieux que les saoudiens !

Avec les équipements complexe la formation des utilisateurs et la MCO sont PRIMORDIAUX.
Chez nous c'est un peu pareil et aujourd'hui pour faire naviguer une FDA l'autre reste à quai canibalisée, les" cost killers" et les incompétents taillent à tour de bras dans la masse salariale ... résultat des équipements qui vieillissent mal ou vite et que sont peu voir mal entretenus.

sic transit gloria mundi Amen

pascal a écrit:

(...)Chez nous c'est un peu pareil et aujourd'hui pour faire naviguer une FDA l'autre reste à quai cannibalisée(...)

Pourquoi "aujourd'hui" ? Cela fait quelques années décennies que ça dure...

http://www.corlobe.tk/article31186.html

no comment

X

Selon le journal "The Australian", 2 des 6 sous-marins conventionnels SS Collins de la Marine seront indisponibles pendant une durée globale de 6 ans "en vertu du nouveau régime de maintenance mis en place par le gouvernement". Ainsi :
- le HMAS Collins (1er de série, ASA 1993), serait au bassin depuis 08/2012 et ne serait pas remis à l'eau avant 2018 ;
- le HMAS Rankin (6ème de série, ASA 2003), serait en refonte au bassin depuis 2008 et ne devrait pas être remis à l'eau avant mi-2014.
Un porte-parole du ministère australien de la Défense a indiqué qu'aucun autre sous-marin n'est actuellement immobilisé au bassin.

La mauvaise disponibilité de la flotte des 6 sous-marins SS Collins fait l'objet de critiques récurrentes.
Outre les problèmes d'équipage correctement entrainé, est mis en avant le MCO déficient du chantier étatique ASC Pty Ltd. La polémique est réactivée avec la montée en puissance du programme SEA-1000, pour leur remplacement.

Sur le portail des sous-marins

"Incendie à bord d’un sous-marin australien : pas de blessé"

http://www.corlobe.tk/spip.php?article34151

https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.meta-defense.fr/en/2021/11/17/australia-would-consider-ordering-new-collins-conventional-submarines-as-a-back-up-solution/%3Famp%3D1&ved=2ahUKEwj56YfHvbb0AhVDOBoKHc0aDI4QFnoECAYQAQ&usg=AOvVaw3Uq-1U9xed0AdYRjUu-wkw&ampcf=1

Arf !
Comment couler la classe attaché pour avoir des sna de modèles indéfini.... mais songer a refaire des casserole pour l intervalle !

Australia and Nuclear-Powered Submarines
By Norman Friedman
November 2021
Proceedings
Vol. 147/11/1,425
World Naval Developments
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Comments

In September, the Australian government announced it would buy nuclear-powered rather than conventionally powered submarines to replace its six Collins-class diesel-electric boats. The announcement was surprising, because for years Australia had resisted the logic that the sheer size of the region in which its navy operates demands nuclear power. In fact, the country had steadfastly resisted any application of nuclear power, although it mines and exports uranium in considerable quantity.

The dramatic shift in submarine policy came as part of a trilateral security partnership known as AUKUS, intended to enhance the alliance among Australia, the United States, and the United Kingdom. The pact reflects the growing sense of urgency to confront Chinese aggressiveness and coercion. Not surprisingly, the Chinese government strongly de-nounced the submarine deal.

The deal meant canceling an order for 12 non-nuclear submarines that would have been built in collaboration with the French Naval Group. The French boats often were described as versions of the current French nuclear-powered attack submarine, but with a diesel-electric plant in place of the nuclear-powered one. The project would have doubled the size of Australia’s submarine force, but the Australians were already unhappy about the escalating price of the French project. Not surprisingly, the French were furious at its cancellation. But once the Australians had decided to adopt nuclear power, they preferred to buy the most advanced available technology, which is British and American. The Royal Australian Navy already uses a version of the current U.S. submarine command-and-control system and a version of the standard U.S. submarine torpedo.

For the United States, the decision to join with Australia in a nuclear submarine program is equally striking. Until now, only the Royal Navy has received U.S. nuclear technology, under a 1958 agreement that gives the United States a veto over Britain transferring it to another party. For a brief period during the late 1950s, U.S. policy encouraged allied navies to adopt nuclear-powered submarines. Canada considered doing so for about a year, and it appears so did Italy and the Netherlands. The possibility of transferring nuclear submarine technology did not arise again until 1986, when the Canadians considered buying either the British Trafalgar-class or the French Rubis-class submarines, opting for the former before abandoning the project in April 1989.

The U.S. partnership with the Royal Navy in submarine development has been very close. Although the United States provided the prototype British nuclear submarine powerplant, the British made important contributions to U.S. submarine design, such as the concept of rafting for silencing and initial types of pump-jets. The significance of AUKUS is that the Australians are gaining access to the full range of U.S. and British technology, because both nations consider it essential for their Pacific partner to be as capable as possible.
submarine
The USS Olympia (SSN-717) departs Pearl Harbor, Hawaii for the 2016 Rim of the Pacific exercise. Recently decommissioned Los Angeles–class submarines such as the Olympia could be transferred to Australia for training purposes before their nuclear-powered submarines come into service. Credit: U.S. Navy (Gabrielle Joyner)

For many years, the Royal Australian Navy has faced a difficult problem with its submarine operations. Submarines are a vital means of gathering intelligence. There are alternatives, but the targets of intelligence-gathering generally can tell when they—mainly aircraft and satellites—are in position. Only submarines are both effective and covert. Keeping a non-nuclear submarine on station far from home for protracted periods is challenging. As with the United States, Australian naval bases are far from areas of great interest.

Nuclear-powered boats, while more expensive than conventional submarines, can deploy great distances at high speed and achieve maximum time on station, while also providing better crew habitability. Because they spend considerably less time on passage to and from a distant area, they can do the same surveillance work as conventionally powered ones with fewer platforms. Nuclear-powered submarines also are likely to be far more survivable in the face of antisubmarine warfare measures. For example, they are often faster than surface ships hunting them.

Modern diesel-electric submarines do offer advantages. They are less expensive and inherently quiet, while nuclear-powered submarines take considerable effort to silence. Diesel-electric submarines also can safely sit on the sea floor to hide. But they cannot offer surplus power to operate sensors, and they are not fast enough (on a sustained basis) to get out of trouble if they reveal themselves. For example, many diesel-electric submarines are credited with maximum submerged speeds of about 20 knots that can be sustained for only 15 minutes to an hour. Some diesel-electric submarines have air-independent propulsion, which enables more protracted operations, but at low speed. Only nuclear powerplants have the energy density to achieve very high sustained performance.

China doubtless sees its growing fleet as a means to coerce other countries in the region. Anything that reduces the value of that fleet helps countries such as the Philippines and Malaysia resist Beijing’s maritime pressure campaign. More adversary nuclear-powered submarines operating in the region must be very high on that list.

For example, more nuclear-powered submarines place China’s new aircraft carriers at higher risk. At the very least, more nuclear-powered submarines in the region greatly increase the price China must pay to keep its fleet credible. Australia’s increased capability may well deepen its ties to countries in Southeast Asia that feel threatened by Chinese power.

Australia’s decision will add nuclear-powered submarines to a region that already has many. China operates a substantial nuclear-powered submarine fleet, which is likely to expand considerably in the near future. India already has a nuclear-powered ballistic-missile submarine, using Russian reactor technology, and has leased (and recently returned) a Russian nuclear-powered attack submarine. There is a serious Indian Navy proposal to build six nuclear-powered attack submarines, to replace its aging diesel submarine fleet. And to the extent that Russia is an Asian power, it has a large regional nuclear-powered submarine fleet.

For France, the loss of the large Australian submarine contract may be a hint that it should offer its own nuclear submarine technology to prospective buyers. In recent years, the French Naval Group has been successful in selling conventionally powered attack submarines, but that market may be nearly saturated. France is not under any legal constraint in selling its own type of nuclear-powered submarine; the only problem may be the cost of its nuclear technology.

For Australia, the United States probably could lend or transfer existing U.S. nuclear-powered submarines. Many Los Angeles–class boats were laid up instead of being refueled; some still exist. They could be refueled, modernized, and brought back to operational status. Australian crews could be trained to operate them. Experience with these submarines would allow Australian submariners to learn to operate nuclear-powered submarines before Australia has to man its own.