Soum disel en surface, utilisation de la batterie?

Bleu Marine a écrit:

Et aux médecins de la caserne de la Pépinière, qui en complément des tests d'Ishihara, m'avaient enfermé dans une pièce obscure en me demandant de reconnaitre des éclats de lumière de couleur (simulation de phares ? ). Avec un succès très limité, puisqu'ils m'avaient demandé à la sortie si je me payais leur tête...  

De mon temps, en 1970-1971, à la Pépinière, il existait un très compétent et efficace service de reclassement de la Marine , qui proposait aux matafs, en fraiche rupture de contrat d'engagement, essentiellement des officiers-mariniers et des officiers, de superbes offres d'emplois, émanant, pour l'essentiel, d'entreprises du privée. Faute de disposer, alors, d'un anglais suffisamment fluant parlé et écrit - une rareté, à l'époque! -, j'avais, ainsi, loupé, de très peu, un poste, très grassement rémunéré, chez Rank-Xerox, en Italie... c'était le tout début de l'ère des photocopieurs! Il ne faut pas trop chercher à comprendre pourquoi la préférence avait été donnée à l'anglais, dans le cadre d'un poste en Italie!

Néanmoins, quelques jours plus tard, par le biais de ce même "Service de reclassement", j'avais décroché un emploi de technicien, plutôt bien, voire mieux payé, plus de 1500 francs nets/mois, - comparé à la moyenne des salaires français de l'époque! - à l'UTAC Monthléry. Nous avions souvent tendance à râler sur la supposée maigreur de nos soldes militaires, mais, quand nous nous retrouvions confrontés aux contraintes "sociales"- déjà, à l'époque de l'ordre de 20% ! -, déduites, dans le privé, sur les salaires d'embauche "bruts" proposés, nous "atterrissions" souvent brutalement!

Bonjour Messieurs Dames

A iso cylindrée/cyl un vé faisant  passer plus de puissance volumique qu’un ligne,plus tassé disons, de la densité de puissance d’autant que suralimenté ; donc moins  long un peu plus large ET  +++ en intégration chausse pied , sur un soum les dm3 sont comptés  

Le Vé est quasi général dans la MN ; quelques exceptions ; les 6PA6L des FS (oui) et d’autres petits moteurs ; on avait les poyaud en 6 PZM pour les remorqueurs….etc

La Sirène avait

- 160 accus

- 70 tonnes de gazole

- Une puissance au MEP de 1600 kw

- 2 x 8PA4 185 VG en Vé de 400 kw chacun



Aujourd’hui  sur un SSK moderne  faut pratiquement tout doubler  dont les diesels au nombre de 4 ( parfois ) des PA4 SMDS au lieu de VG ( géométrie variable ) donc à double sural pour doper la puissance , d’un alésage de 185 on est passé au 200 ….etc

https://fr.wikipedia.org/wiki/SEMT_Pielstick

Courbes de charge et vues d’un PA1bis sur un Argonaute






La sortie d’un  16PA4 d’Agosta illustrée plus haut s’effectue par une brèche non destructive , une invention française

Les PIELSTICK PA4 ont tous été assemblés sur le site de la SEMT à ST NAZ , industrie moteur  aujourd'hui dans le giron  groupe Volkswagen qui ont voulu "resserrer les boulons" .....çà râle , le politiques au créneau mais c'est un autre sujet  
https://www.ouest-france.fr/economie/a-saint-nazaire-menace-sur-les-moteurs-de-sous-marins-francais-7115409

Bonjour à tous,

ARMEN56 a écrit:

La sortie d’un  16PA4 d’Agosta illustrée plus haut s’effectue par une brèche non destructive , une invention française

Ou plutôt germano-hollandaise, avec la brèche dite "hollandaise", adoptée pour les U-boot pendant la guerre.
Cette source mentionne la brèche "accumulateurs" des Narval. Lesquels n'avaient pas de brèche "diesel" jusqu'à la refonte de 1964, ajoutée alors sur le modèle des Aréthuse.

Absence justifiée après coup par l'IGA Touffait : les Narval étaient "prévus pour faire la guerre et disparaitre rapidement".
Source : 1944-1954 Sous-marins français - La décennie du renouveau, d'Olivier Huwart, Marines Éditions

Dans cet article, une référence à la "Dutch breech" à propos de la classe Upholder : "Two areas of design innovation for the RN were incorporated into the class. The first was the “Dutch Breach,” an idea that originated in the Netherlands. It is a large bolted hull section, an area approximately four m2 above the engine room, which allows the removal of diesel-generator sets for maintenance and overhaul. When Canada wanted to change the engines of an Oberon-class submarine, the only solution was to cut the sub in half and then weld it back together."

= quand on veut débarquer les diesels, c'est une brèche ou une découpe du bordé, ou... on coupe la coque en deux !

Au passage, quitte à écarter encore un peu ce fil de la question initiale, un souvenir de discussion de chantier :
"Je suis au plan", "Je suis au plan" ? Le plan, il te dirait de couper le bateau en deux, tu le ferais ??

Bleu Marine a écrit:

Bonjour à tous,

ARMEN56 a écrit:

La sortie d’un  16PA4 d’Agosta illustrée plus haut s’effectue par une brèche non destructive , une invention française

Ou plutôt germano-hollandaise, avec la brèche dite "hollandaise", adoptée pour les U-boot pendant la guerre.
Cette source mentionne la brèche "accumulateurs" des Narval. Lesquels n'avaient pas de brèche "diesel" jusqu'à la refonte de 1964, ajoutée alors sur le modèle des Aréthuse.

Absence justifiée après coup par l'IGA Touffait : les Narval étaient "prévus pour faire la guerre et disparaitre rapidement".
Source : 1944-1954 Sous-marins français - La décennie du renouveau, d'Olivier Huwart, Marines Éditions

Dans cet article, une référence à la "Dutch breech" à propos de la classe Upholder : "Two areas of design innovation for the RN were incorporated into the class. The first was the “Dutch Breach,” an idea that originated in the Netherlands. It is a large bolted hull section, an area approximately four m2 above the engine room, which allows the removal of diesel-generator sets for maintenance and overhaul. When Canada wanted to change the engines of an Oberon-class submarine, the only solution was to cut the sub in half and then weld it back together."

= quand on veut débarquer les diesels, c'est une brèche ou une découpe du bordé, ou... on coupe la coque en deux !

Au passage, quitte à écarter encore un peu ce fil de la question initiale, un souvenir de discussion de chantier :
"Je suis au plan", "Je suis au plan" ? Le plan, il te dirait de couper le bateau en deux, tu le ferais ??

Effectivement ,  


« Mais leur désaccord sur la réalisation pratique des équipements était perceptible pour l'ingénieur chargé que j'étais devenu. "Je vous supplie, Touffait, copiez les Allemands" me déclarait le "général" ; Girousse, lui, insistait sur l'accessibilité, sur l'aptitude à la maintenance, sur la simplification des schémas, sur la facilité de conduite... »
http://www.sous-mama.org/reprise-de-la-construction-des-sous-marins-apres-1945-blog-186.html

Vaut mieux pas , même si on l'a fait sur la Perle dans des conditions particulières qui motivaient

Je te fais suivre en MP , un extrait d'une brèche d'Agosta où c’est écrit -invention française-

Effectivement, le livre que j'ai cité consacre également une page à la question des brèches de coque. Et cite l'iCGM Girousse, chef de la Section Sous-marins du STCAN et particulièrement attaché aux questions de maintenance.