Casse-tête

Prenons une ville quelconque.
Dans cette ville, il y a deux catégories de barbiers :

• ceux qui se rasent eux-mêmes (les A),
  
• et ceux qui ne se rasent pas eux-mêmes (les B).
  

Parmi tous les barbiers (donc les A + les B), il en est un qui rase tous les barbiers qui ne se rasent pas eux-mêmes (les B).
Question : Ce barbier se rase-t-il lui-même ?

Ce qu'on appelle le paradoxe du barbier !
Je passe mon tour !!

A vue de nez, il n'y a que trois hypothèses, soit ledit barbier se rase, lui-même, soit il confie le rasage de son système pileux à un autre barbier (lui-même; suffisamment compétent), soit à une gonzesse, qui, elle, excelle, certes, dans le rasage au couteau, mais dont la maigreur relative de son système pileux est limité, plus souvent, aux seules aisselles et à l’éventuelle importance de son "tablier de sapeur"_ selon qu'elle soit blonde, rousse ou brune, n'est pas contrainte à devoir se raser la tronche, à moins de l'existence d'une hyperpilosité anormale, car il ne s'agit, le plus souvent et si nécessaire, que d'une épilation locale à la cire, technique, désormais, largement constatée et vieille de plus de cinq siècles.

La longue et très vieille tradition hébraïque imposait aux épouses une totale absence de système pileux, y compris de leur chevelure - d'où l'usage des perruques! - même, s'il conviendrait, en l’occurrence, de devoir se référer à de possibles traditions égyptiennes, qui existaient, déjà, avant la migration du peuple juif.

Dans la religion musulmane, on retrouve ces lointaines traditions, la future épouse étant sensée se présenter à son époux, dépourvue de toute pilosité, sauf sa chevelure. On va, aussi, appeler un chat, un chat, car la mode féminine actuelle et moderne de "l'absence de tout poil", même en oscillant, parfois, entre des tentatives contraires très limitées, en est directement issue, car l'absence de "poil" féminin, y compris dans les endroits les plus intimes, même, parmi les jeunes populations européennes, est, désormais devenue, plus ou moins, la" normalité", ne serait-ce que par le biais de l'efficacité d'actuels "produits" dépilatoires, aux effets, désormais, quasiment indolores!Tout en rappelant, au passage, que la tradition chrétienne historique ne se s'est jamais, elle-même, jamais aventurée dans ce domaine très spécifique.

Toujours aussi poilants et plaisants tes commentaires Loïc !!

peut etre une autre solution , il est imberbe !!

Ou encore ex-premier ministre, avec l'alopécie !!

JJMM a écrit:

Ou encore ex-premier ministre, avec l'alopécie !!

dans se cas là , sa barbe blanchirez et avec le temps il deviendrai le père noël !!

Se rase t il lui-même , autrement dit , fait il partie du groupe A ?

A supposer que ce soit un barbier du groupe B ( poil au nez   ); il pourrait raser le groupe B sauf lui-même , il resterait donc un non rasé qui ne peut être rasé par un autre puisque qu’il s’agit d’un seul qui rase  tous les B .

En conséquence de quoi,  un barbier B ne pouvant être retenu , il s’agit d’un barbier A

Bref « se rase t il lui-même » la réponse serait  oui ....non ?