Mouais, çà, c'est la version "angélique" de l'OTAN, via l'US Naval Institute, d'autant que les deux bâtiments "anglo-néerlandais" étaient clairement missionnés pour aller mouiller à Odessa, rien que pour faire la nique à la flotte russe.
Comme par hasard, Odessa se situe à moins de 180 nautiques de la base navale russe de Sébastopol; appelons un chat, un chat, la flotte ukrainienne ne valant pas tripette, je ne vois pas bien l'intérêt qu'a l'OTAN d'y missionner deux unités, à moins que les réjouissances à terre des équipages fassent partie du programme!
Il y a des situations très étonnantes qui, depuis 2015, à la louche, ont été glissées sous le tapis! La Crimée, en dépit des "racontars" ukrainiens, s'était précipitée, comme un seul homme, dans les bras de la Russie - la "cession" de la presqu'ile à l'Ukraine, du temps de Khrouchtchev, en 1955, étant purement formelle, au sein de l'URSS -, tandis qu'une partie non négligeable de l'est de l'Ukraine (selon une ligne Luhansk-Horlivka-Donetsk, qui s’arrêterait, "parait-il", à quelques bornes de Mariupol, sur la Mer d'Azov), elle, avait fait sécession. Bizarrement, çà fait quelques années qu'on n'en entend plus en parler et, de toute manière, sur Google et Wiki, seules, les versions "pro-ukrainiennes", aussi bien celles évoquant le conflit que de ses conséquences, on droit de citer - c'est facile à vérifier! -.
Déjà, de nos jours, l'OTAN n'a rien à faire aux frontières russes, aussi bien, en Pologne, dans les Pays Baltes ou en Ukraine, sauf pour y entretenir le "spectre" d'une supposée agression russe.
Sans chercher à adhérer à un quelconque complot otanesque, il existe, néanmoins, des prospectives militaires qui, désormais, sortent, clairement, de sa conception européenne initiale, car, aux dernières nouvelles, les Américains souhaiteraient - c'est un euphémisme! - voir les forces européennes de l'OTAN s'engager à ses côtés, notamment, dans le domaine navale, dans un face-à-face avec la Chine!
J'ai passé pas loin de 50 ans, a "adhérer", sans discussion, aux thèses américaines, vantant les bienfaits supposés de la "Démocratie libérale face au "Communisme", les nécessités de la défendre, du temps de la Guerre Froide et, au passage, comme beaucoup de mes camarades de "La Royale", à l'époque, je n'avais pas, non plus, pour des raisons de "courte vue', compris les motivations du Grand Charles, qui souhaitait prendre ses distances avec l'OTAN, sous main-mise américaine, mais, désormais, avec un très sérieux retard, j'ai fini par les comprendre.
C'est le principal reproche que je formules à l'égard de Sarko, qui avait remis l'Armée Française, dans le giron de l'OTAN. On en voit le résultat au Mali, où nous avons dépensé des fortunes et perdus des hommes - même si une soixantaine de morts, sans compter les blessés, en neuf ans, constitue un chiffre "insignifiant" -, alors que les troupes françaises et tchadiennes - on oublie l'armée malienne qui ne vaut pas tripette! - étaient les seules à se cogner le terrain.
Les "Européens" ont, certes, participé, en "crachant au bassinet", les Ricains nous ont facturé très cher la location de leurs drones et observations satellites, les compagnies aériennes russes nous ont loué leur gros porteurs Antonov, mais, au final, l'armée française va devoir se casser rapidement, de ce monumental et immense piège à c.., où ses troupes, depuis quelques temps, se font, désormais, huer par les locaux!
Dans un délai de moins de trois ans, après le retrait de nos troupes, je vous fiche mon billet que les Maliens et autres viendront pleurer, à Matignon ou l’Élysée, sur la nécessité d'une assistance militaire française, face à la progression de
Boko Haram, qui, lui, n'a pas grand-chose à voir, avec les "nostalgiques" algériens, ni avec leur "affiliation" de circonstance avec Daesh, elle-même, avatar de l'organisation vieille de 20 ans de Ben Laden.
Je sais bien que, en évoquant le conflit "sahélien", où est, actuellement, engagée l'armée française, je m'éloigne de notre flotte navale, sauf que le pognon dépensé et très partiellement compensé, au niveau européen, dans les opérations terrestres, grève très sérieusement nos budgets militaires.
En étant, un poil caricatural, l'OTAN s'amuse à vouloir jouer "un concours de bite", sans grands risques, sur la frontière russe, alors que, en Afrique subsaharienne, l'armée française, toute seule ou presque, se démerdave dans son coin, dans une quasi-totale indifférence de ses partenaires américains et américains!
Là, où on va doucement se marrer, c'est quand nos camarades européens vont, enfin, devoir constituer une supposée troupe d'interposition (où participeront, nécessairement, des troupes françaises!). Cà fait un bail que le concept est dans les tuyaux, sauf qu'il n'a, sérieusement, pas avancé d'un pouilliême!