Invité Invité
| Sujet: Ancres et écubiers Sam 13 Fév 2021, 02:31 | |
| Alors, là que sont ces "écubiers" à l'avant sur le Hamburg d'après guerre ? A+ |
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NIALA Amiral
Nombre de messages : 21208 Age : 81 Ville : MENTON Emploi : RETRAITE Date d'inscription : 12/07/2012
| Sujet: Re: Pépite russe Sam 13 Fév 2021, 08:58 | |
| Il s'agit de la première version de ces destroyers avant refonte, c'est une originalité 5 tubes lance torpilles de 533 mm dont trois dans l'étrave, ils ont été supprimés lors de la refonte de ces navires; c'est une réminiscence des premiers torpilleurs qui avaient fréquemment des tubes lance torpilles d'étrave, mais pour un navire de 3400 t cela semble étrange, je le voit mal aller au contact de l'ennemi pour le torpiller. |
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| Sujet: Re: Pépite russe Sam 13 Fév 2021, 09:36 | |
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DahliaBleue Amiral
Nombre de messages : 12880 Age : 42 Ville : Au septième Ciel… sous la dunette Emploi : Passagère du Vent Date d'inscription : 21/06/2010
| Sujet: Re: Pépite russe Sam 13 Fév 2021, 12:32 | |
| - NIALA a écrit:
- […] réminiscence des premiers torpilleurs qui avaient fréquemment des tubes lance torpilles d'étrave, mais pour un navire de 3400 t cela semble étrange, je le vois mal aller au contact de l'ennemi pour le torpiller.
Il n'avait besoin d' aller au contact (comme avec une torpille portée) ; il pouvait lancer ses torpilles à distance, selon leur portée. Il se peut d'ailleurs que ce dispositif visait à lancer des torpilles antinavires (de surface) ; sans grand d'intérêt pour la lutte ASM. Et c'est peut-être la tombée en désuétude de l'emploi de la torpille dans la lutte antinavire (de surface) qui a justifié l'abandon des tubes axiaux, d'étrave. Même s'ils n'étaient pas dotés de tubes d'étrave, nos escorteurs d'escadre avaient aussi une capacité à lancer des torpilles antinavires (de surface) (les plateformes "longues" de l'arrière). Ça n'a pas dû servir très longtemps… |
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NIALA Amiral
Nombre de messages : 21208 Age : 81 Ville : MENTON Emploi : RETRAITE Date d'inscription : 12/07/2012
| Sujet: Re: Pépite russe Sam 13 Fév 2021, 14:38 | |
| Quand je parlais d'aller au contact, c'est un peu exagéré, mais de se rapprocher le plus possible de sa cible comme le faisaient les vedettes lance torpilles par exemple qui avaient des tubes dans l'axe qui grace à leur petite taille et leur vitesse pouvaient surprendre l'ennemi et s'échapper après leur attaque, ce qui n'est pas possible bien sur avec un navire de 3400 t et dont la vitesse ne dépasse guère 30 noeuds, d'où ma réponse. |
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Loïc Charpentier Capitaine de vaisseau
Nombre de messages : 4876 Age : 77 Ville : Oberbronn Emploi : retraité "actif" Date d'inscription : 24/01/2013
| Sujet: Re: Pépite russe Sam 13 Fév 2021, 16:37 | |
| - DahliaBleue a écrit:
- NIALA a écrit:
- […] réminiscence des premiers torpilleurs qui avaient fréquemment des tubes lance torpilles d'étrave, mais pour un navire de 3400 t cela semble étrange, je le vois mal aller au contact de l'ennemi pour le torpiller.
Il n'avait besoin d'aller au contact (comme avec une torpille portée) ; il pouvait lancer ses torpilles à distance, selon leur portée. Il se peut d'ailleurs que ce dispositif visait à lancer des torpilles antinavires (de surface) ; sans grand d'intérêt pour la lutte ASM. Et c'est peut-être la tombée en désuétude de l'emploi de la torpille dans la lutte antinavire (de surface) qui a justifié l'abandon des tubes axiaux, d'étrave.
Même s'ils n'étaient pas dotés de tubes d'étrave, nos escorteurs d'escadre avaient aussi une capacité à lancer des torpilles antinavires (de surface) (les plateformes "longues" de l'arrière). Ça n'a pas dû servir très longtemps… La vitesse des torpilles ayant eu beau atteindre la vitesse de 50 noeuds, dès la fin de Der des Ders, tirées à 10 000 m, elles ne parcouraient que 1,5 km/minute et, dès lors, il fallait près de 7 minutes pour atteindre une cible, qui, en plus, ne cessait de bouger! Leur vitesse s'est probablement encore améliorée depuis lors, de même que leurs système de calage sur la cible - j'ai cru comprendre, récemment, que la marine russe développait une torpille à tête nucléaire avec une portée de 500 nautiques ou plus, tirée d'un soum -, mais leur emploi "surface/surface" était vite tombé en désuétude, pour ces raisons, mais, aussi, d'abord, avec l'emploi des conduites de tir "radarisées", la vitesse d'un pélot ou d'une salve dépassant 800 m/s, puis la mise en service des missiles de surfaces. Dès après la Guerre russo-japonaise, la torpille automobile de "surface" avait commencé à bouffer son pain noir et, déjà, elle n'était plus guère utilisée, que pour contraindre, lâchée en gros paquets, par les flottilles de Torpedoboote, comme au Jutland, en début de soirée, une escadre adverse à modifier sa route pour les éviter, les Anglais avaient été obligés d'effectuer un 180° et, ainsi, offrir aux Allemands, un délai de 20 minutes pour se "casser", ou pour achever ou couler un navire immobilisé. Avant même le déclenchement de la Guerre de 14, à bord des navires de ligne les plus récents, les tubes sous-marins et aériens avaient, à peu près, tous disparus ou n'avaient plus qu'une présence "psychologique", vu, déjà, qu'ils marchaient, pour certains, au moins, aussi vite que la vitesse des torpilles, qui, à l'époque, ne dépassait guère 25 noeuds. Alain (Niala) a raison de rappeler, ici, la spécificité des vedettes lance-torpilles, qui, en plus, bien souvent, opéraient de nuit pour limiter les dégâts. |
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ARMEN56 Maître
Nombre de messages : 604 Age : 71 Ville : LORIENT Emploi : retraité Date d'inscription : 04/05/2014
| Sujet: Re: Pépite russe Sam 13 Fév 2021, 20:35 | |
| Ma remarque initiale concernait l’agencement des ancres sur les navires fin 19éme début 20éme pour des croiseurs/cuirassés dont PMP à un gros 20 nds . Pour les navires ww2 allant chercher le 30 nds et plus , le problème se compliquait un peu sachant que ces degrés de vitesse impliquaient de la finesse ET donc du recul (une distance L) pour aller chercher les volumes à caser les puits aux chaines . Cette contrainte (L) ajoutée à celle de la tonture conduisait à répondre à la condition de mouillage telle que mouilleur ou bosse sollicité impliquait impérativement l’affalage de l’ancre. Tout ceci compte tenu des masses en jeu, des différents rendement d’écubier ( mouillé), tôle martyre …..etc Alors les formes d’écubier en saillie ou « avaleur » sont fonction du type d’ancre et de la nécessité d’interdire le blocage de l’ancre lors d'un saisinage trop souqué ou lors des chocs de rencontre Sinon pour info , rapport masse/déplacement installation de mouillage |
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