Nos trois BPC vont participer à la lutte contre le covid 19

https://www.meretmarine.com/fr/content/la-marine-va-deployer-le-mistral-la-reunion-et-le-dixmude-aux-antilles

NIALA a écrit:

https://www.meretmarine.com/fr/content/la-marine-va-deployer-le-mistral-la-reunion-et-le-dixmude-aux-antilles

En parlant du déploiement du porte-hélicoptère Tonnerre, à partir de Toulon vers la Corse, à l'occasion d'un reportage télévisé, le WE dernier (TF1 ou Antenne 2), le Pacha, un 5 galons or, était intervenu devant les caméras et micros sur le quai de Toulon et, à mon grand étonnement, portait un ceinturon avec un étui d'arme de poing. C'est la première fois que je voyais çà!  

Je me rabats, vite fait, sur mon "vieux" camarade Alain (Starshiy), qui a une longue expérience des pratiques du commandement et de ses particularités, mais qui, lui-aussi, tombe des nues, avec ce port d'une arme de poing par un officier de marine supérieur... jusqu'à ce qu'il ne fasse un rapprochement avec les consignes de sécurité, décrétées depuis les attentats de 2015 ! Le Pacha étant sur un quai de l'Arsenal, zone pourtant sécurisée et filtrée, face à une meute de micros et caméras, selon Alain, le port d'une arme était, très probablement et réglementairement, justifié!

Loïc Charpentier a écrit:

[…] le Pacha […] portait un ceinturon avec un étui d'arme de poing. C'est la première fois que je voyais ça !  

[…] Le Pacha étant sur un quai de l'Arsenal […] face à une meute de micros et caméras, […] le port d'une arme était, très probablement et réglementairement, justifié! : D

Effectivement, il serait difficile d'imaginer une simple fantaisie de sa part.
Mais c'est vrai que, si l'arsenal est supposé sûr et sécurisé, il a un peu changé de statut depuis la transformation de la DCAN en entreprise privée (DCNS).
Je ne me souviens pas où était alors accosté le Tonnerre ; Peut-être pas à Milhaud… Plutôt au quai d'honneur ? Donc proche de Vauban ?

Salut à Tous,

Le CV Arnaud TRANCHANT (EN1999), commandant du Tonnerre (depuis juillet 2019), a pris la parole au micro du correspondant de TF1-LCI après le préfet de Corse et de Madame Marie-Hélène LECENNE directrice de l'ARS de Corse, sur un quai d'Ajaccio. Quand je travaille au bureau, j'ai la télé allumée majoritairement, en fond sonore, sur LCI.

Cordialement,



André Delambily, ancien du Gustave Zédé (1963-1966)

Delambily a écrit:

[…] Le […] commandant du Tonnerre […] a pris la parole au micro du correspondant de TF1-LCI […] sur un quai d'Ajaccio. […]

Très juste ! Ceci répond avec pertinence à notre étonnement à propos de l'arme, portée "dans l'arsenal" (ou dans la base navale) ! Ce n'était donc pas le cas, et ça explique tout !

Cela n'explique rien. C'est un quai en France.
Que le commandant ait été protégé par un groupe de Fusco ne m'aurait pas étonné, mais le fait qu'il porte personnellement une arme m'étonne.
A moins que les directives en ce sens aient changé ...

DahliaBleue a écrit:

Delambily a écrit:

[…] Le […] commandant du Tonnerre […] a pris la parole au micro du correspondant de TF1-LCI […] sur un quai d'Ajaccio. […]

Très juste ! Ceci répond avec pertinence à notre étonnement à propos de l'arme, portée "dans l'arsenal" (ou dans la base navale) ! Ce n'était donc pas le cas, et ça explique tout !

Bonjour,
Ajaccio ou Toulon, ne change pas grand-chose à l'affaire. En ce qui me concerne, c'est la première fois que je voyais un Pacha armé... (sauf avec un sabre!) sur un quai.

Purée, un militaire qui porte une arme Que fait la police ?

ironclaude a écrit:

Purée, un militaire qui porte une arme    Que fait la police ?  

Rectification... Un marin, la nuance est d'importance.

Sur une base aéronavale, comme l'était, par exemple, la BAN Nimes-Garons, qui était, à l'époque, un sacré morceau, les seuls hommes "armés" étaient les chefs de poste de garde à l'Aubette (QM1 & SM 2, un par quart de veille!), de 16H00 à 8h00 du matin - entre 8H00 et 16H00, c'était la Gendarmerie Maritime (elle, armée!) qui s'en chargeait -... et quand je précise armés, entre guillemets, c'est parce que l'unique chargeur du MAC 50, réglementaire, porté en ceinture, pour assurer ce service, était, tellement, emmailloté dans du "papier" huilé, qu'il aurait valu une bon 1/4 d'heure - en étant agile (!)    - pour pouvoir espérer l'engager dans la crosse, mais avec les doigts tellement poisseux, qu'ils restaient, de toute manière, collés à la poignée de l'arme!  

Au début des années 60 et, après, la fin de la Guerre d'Algérie, les piquets, généralement des matelots, qui montaient la garde de nuit dans les réserves de carburant ou munitions,  paumées dans la pampa, se cognaient, toujours un mousqueton 96 ou un MAS 36, mais sans aucune munition, car, un, le niveau de risque flirtouillait, désormais, en Métropole, avec le zéro, deux, certains, un peu trop nerveux, avaient tiré sur les gugusses (gendarmes maritimes ou sacos), qui essayaient, en loucedé - sans se signaler, évidemment! -, de les surprendre, durant leur garde, en train de sommeiller, frigorifiés - en hiver, avec le froid, les ripatons dans des chaussures basses de sortie et des chaussettes en "polyester" (!), plus les capotes de m.. kaki des années 30, on tombait vite dans une torpeur malsaine au bout d'une heure de garde... même dans les zones "tempérées" de la côte atlantique, où l'humidité transperce toutes les fringues -! Du coup, avec un flingue dépourvu de toute munition (même emmaillotée!), ces veilles n'étaient que de la figuration!

Loïc Charpentier a écrit:

ironclaude a écrit:

Purée, un militaire qui porte une arme    Que fait la police ?  

Rectification... Un marin, la nuance est d'importance.

Je dirais même plus, un Capitaine de Vaisseau !

Loïc Charpentier a écrit:

...
quand je précise armés, entre guillemets, c'est parce que l'unique chargeur du MAC 50, réglementaire, porté en ceinture, pour assurer ce service, était, tellement, emmailloté dans du "papier" huilé, qu'il aurait valu une bon 1/4 d'heure - en étant agile (!)    - pour pouvoir espérer l'engager dans la crosse, mais avec les doigts tellement poisseux, qu'ils restaient, de toute manière, collés à la poignée de l'arme!  
...

Y avait pas une variante ou le chargeur était gardé dans une poche du treillis et les munitions dans une autre ?

ironclaude a écrit:

Y avait pas une variante ou le chargeur était gardé dans une poche du treillis et les munitions dans une autre ?

Bonjour,
A l'époque, dans la Marine, l'équipage n'avait pas de treillis (sauf les fusiliers marins), uniquement la tenue de travail gris-bleu en toile de lin - quasiment la même que celle adoptée à la fin du XIXème siècle! -;



Donc, aucune poche apparente, pour éviter de rester accroché (en grimpant dans la mâture !), mais deux petites poches de poitrine à l'intérieur de la vareuse et deux autres dans le pantalon à pont (confectionné dans le même tissus), que le bas de la vareuse venait planquer.



De mon temps, j'ai, toujours, connu les lames-chargeurs de 5 cartouches (pour le Mousqueton 92 ou le MAS 36) et les chargeurs de MAC 50, emmaillotés dans de la toile (jaune) huilée. Les cartouchières étaient portées vides (avec le flingue), ou, dans l'étui du pistolet, l'emplacement prévu pour le chargeur de rechange contenait un chargeur "emmailloté". Lors des très rares exercices de tir - une fois l'an, c'était carrément la fête! - les armes et les munitions étaient distribuées, au compte-gouttes, sur le stand; généralement, nous n'avions qu'une unique lame-chargeur de 5 cartouches à consommer, puis on déposait l'arme et le "client suivant" s'en saisissait pour tirer, lui-aussi, ses 5 cartouches! Hormis pour les défilés "en ville" (8 mai, 14 juillet, 11 novembre), le maniement (régulier) des armes de poing ou d'épaule était le domaine réservé des fusiliers-marins... nous, c'était plutôt, selon la spécialité, la clé de 10, le fer à souder ou la pince à dénuder.  

BPC ? Bâtiment de Protection contre le Coronavirus ?
Euh... J'arrête, promis !

C'est mieux que Bâtiment Promène C.....lon !

Loïc Charpentier a écrit:

ironclaude a écrit:

Y avait pas une variante ou le chargeur était gardé dans une poche du treillis et les munitions dans une autre ?

Bonjour,
A l'époque, dans la Marine, l'équipage n'avait pas de treillis (sauf les fusiliers marins), uniquement la tenue de travail gris-bleu en toile de lin - quasiment la même que celle adoptée à la fin du XIXème siècle! -;



Donc, aucune poche apparente, pour éviter de rester accroché (en grimpant dans la mâture !), mais deux petites poches de poitrine à l'intérieur de la vareuse et deux autres dans le pantalon à pont (confectionné dans le même tissus), que le bas de la vareuse venait planquer.



De mon temps, j'ai, toujours, connu les lames-chargeurs de 5 cartouches (pour le Mousqueton 92 ou le MAS 36) et les chargeurs de MAC 50, emmaillotés dans de la toile (jaune) huilée. Les cartouchières étaient portées vides (avec le flingue), ou, dans l'étui du pistolet, l'emplacement prévu pour le chargeur de rechange contenait un chargeur "emmailloté". Lors des très rares exercices de tir - une fois l'an, c'était carrément la fête! - les armes et les munitions étaient distribuées, au compte-gouttes, sur le stand; généralement, nous n'avions qu'une unique lame-chargeur de 5 cartouches à consommer, puis on déposait l'arme et le "client suivant" s'en saisissait pour tirer, lui-aussi, ses 5 cartouches! Hormis pour les défilés "en ville" (8 mai, 14 juillet, 11 novembre), le maniement (régulier) des armes de poing ou d'épaule était le domaine réservé des fusiliers-marins... nous, c'était plutôt, selon la spécialité, la clé de 10, le fer à souder ou la pince à dénuder.  

Merci pour ces précisions : n'ayant jamais été dans la Marine, je pensais à ce qui se faisait (ou pas) dans d'autres armes...

ironclaude a écrit:

Merci pour ces précisions : n'ayant jamais été dans la Marine, je pensais à ce qui se faisait (ou pas) dans d'autres armes...

Il n'y a aucun problème.

Juste pour illustrer mon propos, une photo de l'équipe V3 Alouette II, à la BAN Saint-Raphaël, prise en septembre-octobre 1965.
Les deux "Bœufs" (officiers-mariniers) sont habillés de la tenue "Tergal" beige "d'été," deux quartiers-maitres, accroupis, portent la tenue que j'évoquais plus haut, les autres, la combinaison bleu marine (en principe, selon la fréquence des lavages! ) attribuée au personnel technicien (tous grades confondus) de l'Aéronavale.



NOTA : Pour mémoire, le "Défense de Fumer", peint sur le mur du hangar, était très-très modérément respecté! Nous tenions compte, avant tout, de la "dangerosité" réelle de certaines zones et personne n'y voyait rien à redire! On évitait, néanmoins, de fumer bêtement, lors, par exemple, d'une (très rare visite) de l'Amiral Aéro, débarquant de Toulon - à l'époque, on s'en était cogné quelques uns du genre gratiné, très "jugulaire-jugulaire", pas piqués des hannetons!  Il y avait deux options possibles...

1) l'inspection en tenue N°1, sur le parking, au son de la Marche Consulaire - c'est le morceau le plus lent de la musique militaire française, qui donne, hélas, le temps, notamment, aux amiraux, quand ils arpentent rang après rang, de mémoire (mais je peux me tromper!) ce type d'inspection réglementaire n'existant pas dans les autres Armes -, de  repérer le malheureux mataf, que la tenue ou la coupe de cheveux ne satisferait pas!  Le Règlement autorisait, aussi, à ce genre d'occasion, de demander à formuler une requète directe à l'amiral... mais il y avait vivement intérêt à ce que soit pour un motif très sérieux! Personnellement, je n'ai vu personne réclamant à exercer ce droit.  

2) l'inspection en "conditions réelles" d'activité normale.. tu parles!, parce qu'il fallait, obligatoirement,  passer chez le coiffeur et la laverie.. quand elle existait, de même que le lavoir (!), car, bien souvent, il ne restait plus que la brosse, le savon et, évidemment, les longues rangées de lavabos, dans les cagouinces, à côté des chambrées et, là, je ne parle que du luxe "excessif" d'une base à terre!   En général, ce type de visite, en dépit de son intention "réalité quotidienne", foutait, quand même, la pagaille!

Ce qui me fait sourire, c'est le panachage possible avec quelques pièces d'habillement: bleu avec marinière, bleu avec jersey, bleu avec vareuse etc.......

Starshiy a écrit:

Ce qui me fait sourire, c'est le panachage possible avec quelques pièces d'habillement: bleu avec marinière, bleu avec jersey, bleu avec vareuse etc.......

C'est pas faux!  Mais, au quotidien, les règles étaient très souples. La présence majoritaire des jerseys est sensée indiquer que la photo avait été prise après la mise en place de la "mode d'hiver"... sauf que, comme il n'y a pas un seul bachi à l'horizon, avec la couleur de sa coiffe, on est infoutu de savoir exactement si le port des jerseys n'était qu'un confort de frileux ou réglementaire!  

Ces anciens hangars d'hydravions, à la taille de cathédrale et ouverts à tous vents - dont le Mistral! - étaient, au printemps et l'automne, le royaume des courants air, en été, un sauna et, en hiver, un iceberg !

En hiver, nous allions fumer nos clopes, dehors, assis sur le rebord (très froid) des monumentales portes (roulantes) métalliques, orientées plein nord-ouest (face au Mistral, quand il soufflait!)... Aglagla!

L'hiver arrivé, même à Saint-Raph, on distribuait des blousons courts "Marine", de couleur kaki (beurk!), avec de petits cols "fourrés" en synthétique et, aussi, un lot de vieux oripeaux de volants des années 40 (!)... J'avais, ainsi, eu la chance de récupérer, un vieille veste trois-quarts de naviguant en cuir, entièrement doublée de mouton, avec un magnifique et très grand col, garni, lui-aussi, de laine de mouton! J'aurais tué n'importe qui pour parvenir à le conserver - j'avais réussi!  -, en dépit de ses multiples rapiéçages, guère esthétiques, car, en 1965, il devait, déjà, avoir plus de 25 ans d'âge!

En hiver, la diversité de la "mode", au hasard des attributions était impressionnante! Par contre, le jour où  je m'étais retrouvé, en plein hiver, à  devoir récupérer les débris d'un camarade - avec qui j'étais au cinéma, la veille!    - et de son appareil, un Morane-Saulnier 733 de la 10 S, qui s'était vautré sur le sommet d'une montagne de l'arrière-pays, j'étais bien content de détenir cette très vieille relique de volant... même si je me gelais les arpions dans mes chaussures de ville!

Loïc Charpentier a écrit:

[…] : D  Mais, au quotidien, les règles étaient très souples. La présence majoritaire des jerseys est censée indiquer que la photo avait été prise après la mise en place de la "mode d'hiver"... sauf que, comme il n'y a pas un seul bachi à l'horizon, avec la couleur de sa coiffe, on est infoutu de savoir exactement si le port des jerseys n'était qu'un confort de frileux ou réglementaire !
Ces anciens hangars d'hydravions, à la taille de cathédrale et ouverts à tous vents - dont le Mistral ! - étaient, au printemps et l'automne, le royaume des courants air, en été, un sauna et, en hiver, un iceberg !
En hiver, nous allions fumer nos clopes, dehors, assis sur le rebord (très froid) des monumentales portes (roulantes) métalliques, orientées plein nord-ouest (face au Mistral, quand il soufflait!)... Aglagla ! : lol!:
L'hiver arrivé, même à Saint-Raph, on distribuait des blousons courts "Marine", de couleur kaki (beurk !), avec de petits cols "fourrés" en synthétique et, aussi, un lot de vieux oripeaux de volants des années 40 (!)… J'avais, ainsi, eu la chance de récupérer, un vieille veste trois-quarts de naviguant en cuir, entièrement doublée de mouton, avec un magnifique et très grand col, garni, lui-aussi, de laine de mouton ! J'aurais tué n'importe qui pour parvenir à le conserver - j'avais réussi! : D  -, en dépit de ses multiples rapiéçages, guère esthétiques, car, en 1965, il devait, déjà, avoir plus de 25 ans d'âge ! : lol!:
En hiver, la diversité de la "mode", au hasard des attributions était impressionnante! Par contre, le jour où  je m'étais retrouvé, en plein hiver, à devoir récupérer les débris d'un camarade - avec qui j'étais au cinéma, la veille !  : (  - et de son appareil, un Morane-Saulnier 733 de la 10 S, qui s'était vautré sur le sommet d'une montagne de l'arrière-pays, j'étais bien content de détenir cette très vieille relique de volant… même si je me gelais les arpions dans mes chaussures de ville ! : lol!:

Que d'aventures ! Qui mériteraient d'être couchées dans un ouvrage du genre de celui de Bill. Ou de ses récits épiques de voyages entre Russie et Asie…

Loïc Charpentier a écrit:

A l'époque, dans la Marine, l'équipage n'avait pas de treillis (sauf les fusiliers marins), uniquement la tenue de travail gris-bleu en toile de lin - quasiment la même que celle adoptée à la fin du XIXème siècle!

Bonjour,

Au début des années 70, pour les exercices de débarquement, des treillis et des pataugas étaient prêtés au personnel d'autres spécialités que fusilier marin. Un chapeau de brousse outre-mer.

Le tout pour une valeur militaire assez réduite

Bonjour,
Exact, mais une compagnie de débarquement dans une base aéronavale terrestre, c'est, déjà, plus ou moins, une situation antinomique!

Au printemps 1970, des manoeuvres inter-armes s'étaient déroulées, sur  le secteur de Nîmes. Alors que j'assurais le quart de minuit-4 h00 du matin à l'Aubette, j'avais vu débarquer dans ma guitoune une "section" de fusiliers-marins-commandos, coiffés du Béret Vert, dont le Patron, m'avait annoncé.. Bon, Chef, vous repassez, provisoirement, le bébé à vos gars et vous nous accompagnez! On va patrouiller dans la pampa, parce qu'on soupçonne un commando de l'Armée de l'Air de vouloir s'introduire dans la base!

Si les sacos, eux, étaient équipés de pied en cap, y compris le visage barbouillé, et armés comme des cuirassés (mais avec des munitions d'exercice!), de mon côté, j'étais en tenue de sortie (bleu marine) N°2 (avec chemise blanche et cravate!), le Mac 50 et son chargeur emmailloté, à la ceinture  . J'avais enfilé, vite fait, une paire de guêtres, mis en place la jugulaire de ma casquette (très important!  ), et étais parti crapahuter, deux heures durant, au clair de lune, dans les vergers environnants, avec mes "nouveaux copains"!

J'ai, toujours, soupçonné le "Patron" du commando d'avoir voulu s'amuser un peu à mes dépends, mais, au final, comme j'avais joué le jeu, même si nous n'avions dérangé, finalement, que deux ou trois malheureux garennes, çà avait été une ballade très sympa et les "p'tits gars" connaissaient bien leur métier.

Ah, les aventures de "Tonton Pingouin" !

Starshiy a écrit:

Ah, les aventures de "Tonton Pingouin" !

Moqueur!
En fait, nos sacos se méfiaient comme de la peste des commandos de l'Air - il y avait un école d'instruction cantonnée à Nîmes - car, frais émoulus, ils se croyaient obligés d'en faire des caisses, avec distribution de pains, en cas de rencontre inopinée !

Loïc Charpentier a écrit:

Starshiy a écrit:

Ah, les aventures de "Tonton Pingouin" !

Moqueur!
En fait, nos sacos se méfiaient comme de la peste des commandos de l'Air - il y avait un école d'instruction cantonnée à Nîmes - car, frais émoulus, ils se croyaient obligés d'en faire des caisses, avec distribution de pains, en cas de rencontre inopinée !

On leur faisait le coup de la grenade à plâtre remplie de confiture de fruits rouges, ou pire encore de Mercurochrome ! De nuit, le choc émotionnel était spectaculaire
De vrais gamins !

étant moins vieux que vous tous ( nha nha nere )
et ayant fait mon armé en t'en qu’appeler et dans le matérielle , ma compagnie était laisser tranquille  !!!
de toute manier ont était que vingt appeler pour tout un régiment et si ont nous embêter trop , bin simple "" en gréve ""
quand ont a besoin de qu'elle q' un pour réparer le matérielle roulant  , bin ont l embête pas    !!!!