[quote Clausewitz]
La séquence de tir se passe ainsi : la cible est repérée par le DRBI-10E puis suivie par le radar de conduite de tir DRBR-51B qui transmet la vitesse et les coordonnées de la cible au Senit 1 qui se charge du lancement missile.
Le missile suit la trajectoire calculée et au dernier moment l'illuminateur du navire illumine la cible, illumination reçue par l'autodirecteur du missile jusqu'à explosion (j'ignore si le Masurca dispose d'une fusée de proximité mais cela me semble probable).
[unquote/]
Bonsoir
Pour ne pas polluer le sujet sur le Colbert
Le Masurca Mark 2 Mod 3 tout comme le Tartar et le Standard 1ère génération (SM-1) sont des missiles dits à guidage semi actif ou semi passif. Ce qui signifie qu'ils se guident sur l'énergie d'un illuminateur disposé sur le même axe que le radar de tir (ou Fire Control Radar) réfléchie par la cible. Ces missiles disposent aussi d'un récepteur arrière qui leur permet d'identifier la conduite de tir (avec le radar associé) qui les a pris en charge. L'illumination est continue parce qu'autrement passé un délai assez court, le missile s'auto-détruit. C'est ce qui permet au tireur de réagir en cours de vol s'il y a méprise. L'illumination en fin de parcours seulement n'est apparue qu'avec la 2ème version du missile Standard (SM-2), et pas avant. Apparition concomitante avec les premiers radars Aegis (AN/SPY-1).
Pour les versions antérieures du Masurca, je ne connais pas le principe de fonctionnement, mais il semblerait que le missile ait été guidé par un faisceau radar bi-lobé.
Pour ce qui est de la désignation d'objectif, peu importe le radar de veille à l'origine de la détection de la cible. Mais à cette détection doit forcément succéder l'accrochage d'un radar de tir (DRBR-51 dans le cas du Masurca, AN/SPG-51 pour le Tartar et le SM1) capable avec la conduite de tir associée d'élaborer des éléments de poursuite de la cible beaucoup plus précis, tout en supportant l'antenne de l'illuminateur.
Quant au Senit, il n'a aucun rôle à jouer dans la séquence de tir. Son seul intérêt est de permettre via une piste habillant une détection d'un autre bâtiment de faire éventuellement rallier un radar de tir, le bâtiment tireur pouvant n'avoir aucun radar de VEILLE en fonction.
Bien entendu, comme tout missile, le Masurca a aussi une fusée de proximité qui déclenche l'explosion de la charge au passage à proximité de la cible. De mémoire, on a dans le cas du Masurca une charge dite en barreau.
A+
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Bon, et le Tartar, alors ?
