SHORT S.25 SUNDERLAND
(GRANDE-BRETAGNE)Short S.25 Sunderland en vol AVANT-PROPOSBrève histoire du Coastal CommandL'irruption de l'avion, du plus lourd que l'air en Grande Bretagne intéressa aussi bien les terriens que les marins qui créèrent deux entités concurrentes, le Royal Flying Corps (RFC) et le Royal Naval Air Service (RNAS).
Ces deux commandement opérèrent ensemble à terre pour des missions de chasse, d'observation et d'attaque, le RNAS devant également assurer des missions de surveillance, d'observation au profit de la flotte et d'attaque.
En avril 1918, les deux entités sus-nommées fusionnèrent pour former la Royal Air Force (RAF), la première force aérienne indépendante du monde. Cette fusion était initialement provisoire pour mettre fin à des conflits de missions mais une fois le premier conflit mondial terminé, cette fusion fût pérennisée.
Des budgets réduits poussèrent la force aérienne britannique à privilégier les avions terrestres au détriment de la Fleet Air Arm (FAA). Il faut néanmoins se rappeler que les unités de chasse, de bombardement et de reconnaissance n'étaient pas vraiment mieux loties.
Le développement de l'aviation embarquée avec la mise en service des premiers porte-avions entraîna le 1er avril 1924, la création de la
Fleet Air Arm of Royal Air Force qui regroupait à la fois les unités embarquées sur porte-avions et les hydravions employés sur les croiseurs et les cuirassés.
L'Amirauté lutta pour reprendre le contrôle de son aviation embarquée et n'y parvint que le 30 juillet 1937 quand il fût décidé que la Royal Navy allait reprendre le contrôle de la Fleet Air Arm dans un délai deux ans, ce qui est officiellement fait le 24 mai 1939. A cette occasion, elle est rebaptisée Air Branch of the Royal Navy mais dans l'usage courant, le nom de Fleet Air Arm continuait à être utilisé au point qu'on peut dire que le premier terme est rapidement tombé en désuétude.
Insigne du Coastal CommandLa RAF n'avait pas renoncé à posséder une aviation dédiée aux opérations navales d'où la création le 14 juillet 1936 du Coastal Command chargée d'opérer dans les atterrages immédiats des îles britanniques pour lutter contre les navires et les sous-marins allemands.
Néanmoins jusqu'au déclenchement de la seconde guerre mondiale, le commandement en charge de la défense côtière est loin d'être aussi prioritaire que le Fighter et le Bomber Command, le premier devant assurer la défense aérienne des îles britanniques, le second devait porter le feu de Wotan au cœur de l'Allemagne.
C'est ainsi qu'en août 1939 le Coastal Command rassemble 298 appareils dont 171 opérationnels répartis en dix-neuf squadrons répartis entre le groupe 15 (Plymouth), le groupe 16 (Chatham) et le groupe 18 (Rosyth), le groupe 17 étant chargé de missions d'entrainement. Les appareils utilisés sont généralement dépassés ou peu performants voir inadaptés à la mission qui leur ait confiée.
La première mission est la surveillance maritime des navires de surface de la Kriegsmarine notamment les cuirassés de poche qui lancent une guerre de course dans l'Atlantique et l'Océan Indien mais rapidement, les premières pertes causées par les sous-marins (comme le porte-avions Courageous) force les britanniques à revoit leurs priorités, la lutte contre les submersibles repassant au premier plan.
La défaite de la France en juin 1940 est une catastrophe pour la Grande-Bretagne. L'Aviation Navale ne peux plus aider le Coastal Command mais en plus les ports français de la côte atlantique sont autant de bases avancées pour les U-Boot.
Base sous-marine de Kéroman à LorientDepuis Brest, Lorient,Saint-Nazaire,La Rochelle et Bordeaux, les sous-marins allemands peuvent gagner rapidement l'Atlantique et attaquer les convois venus du Canada et des Etats-Unis.
Le Coastal Command, une fois la menace d'une invasion allemande écartée monta en première ligne pour assurer la défense des îles britanniques. Outre la couverture des convois en liaison avec les marines canadiennes et américaines, les avions du Coastal Command vont tenter de frapper les sous-marins dans leurs sanctuaires.
En effet comme la destruction d'un sous-marin en haute mer pouvait être difficile, il paru aux britanniques qu'il serait plus facile de les couler dans le port. Seulement voilà les allemands ont vite protégé leurs sous-marins avec les fameux U-Bunker encore présents en France soixante-dix ans après.
Le Golfe de Gascogne va donc devenir le théâtre d'une violente bataille où des avions et des hydravions du Coastal Command attaquaient les sous-marins en transit. La situation devint tellement critique que les U-Boot devaient effectuer leur transit en plongée, la Luftwafe ainsi que l'emploi de U-Boot Flak se révélant inefficaces face la puissance aérienne alliée.
Le 15 avril 1941, le Coastal Command est placé sous le commandement opérationnel de l'Amirauté, les structures et les missions évoluant, des avions plus modernes lui permettant de mener de vrais missions offensives qu'il s'agit du mouillage de mines pour gêner la navigation allemande ou l'attaque à la roquette, à la bombe et à la torpille de la navigation allemande qu'elle soit sous-marine ou de surface.
En 1942, les moyens du Coastal Command se stabilisent avec 42 squadrons et environ 700 appareils soit un doublement des moyens depuis le début du conflit.
Vickers Wellington du squadron 221Plus que la quantité, c'est la qualité qui s'est considérablement accrue notamment la mise en service des Liberator de patrouille maritime à longue action, les avions-torpilleurs Bristol Beaufort, les Vickers Wellington qui trouvent une nouvelle jeunesse dans la lutte anti-sous-marine sans oublier les chasseurs-bombardiers Bristol Beaufigther et De Havilland Mosquito. On trouve également des hydravions comme le Consolidated Catalina et le Short Sunderland.
Consolidated Catalina de la RAF engagé dans l'Océan IndienDurant le second conflit mondial, le Coastal Command effectua un million d'heures de vol, 240000 opérations pour la destruction de 212 sous-marins, de 366 navires de transport (plus 134 endommagés). Le prix à été élevé avec la perte de 2060 avions (combats, accidents) et de 5866 hommes.
A peine les sous-marins allemands terrassés, les aviateurs du Coastal Command vont devoir se préparer à une menace autrement plus redoutable en l'occurrence les sous-marins soviétiques, souvent issus des derniers modèles de sous-marins allemands mais ceci est une autre histoire.
Hawker Siddeley Nimrod MR.1 au décollage. Après trente-trois ans d'existence le Coastal Command est dissous le 27 novembre 1969. Les unités équipées de Hawker Siddeley Nimrod rejoignent le RAF Strike Command au sein d'un N°19 Maritime Group.
Les autres hydravions de la RAFSi les Sunderland et les Catalina ont été les principaux hydravions de la RAF au sein du Coastal Command d'autres appareils ont été utilisés. En dépit d'une carrière éphémère, ces appareils souvent anciens méritent tout de même qu'on parle un peu d'eux.
Short SingaporeShort SingaporeEffectuant son premier vol le 15 juin 1934, ce hydravion à coque biplan propulsé par quatre moteurs (deux tractifs deux propulsifs) était en réalité le Singapore III, le Singapore I apparut en 1926 n'ayant pas été produit au delà d'un exemplaire alors que Singapore II n'à servit qu'à l'évaluation dans le cadre de l'Air Ministry Specification R.3/33 avant que le Singapore III ne soit produit dans le cadre de la Specification R.14/34.
Déjà obsolète, l'appareil ne fût produit qu'à 37 exemplaires, la production cessant dès juin 1937 deux ans et demi après une mise en service survenue en janvier 1935.
En septembre 1939, deux squadrons sont équipés de cet appareil. L'appareil est retiré du service par la RAF en 1941, par la Royal New Zealand Air Force (RNZAF) un an plus tard en 1942. Le squadron 205 de la RAF à remplacé cet appareil par le Short Sunderland alors que l'armée néo-zélandaise à préféré le Consolidated Catalina. Aucun appareil n'à survécu jusqu'à nos jours.
Caractéristiques du Short Singapore III
Type : hydravion quadrimoteur de patrouille maritime
Masse : à vide 9237kg en charge 12773kg maximale au décollage 14692kg
Dimensions : longueur 19.56m envergure 27.43m hauteur 7.19m
Motorisation : quatre moteurs Rolls-Royce Kestrel VIII/IX de 675ch dans deux nacelles entrainant à chaque fois une hélice tractive et une hélice propulsive.
Performances : vitesse maximale 219 km/h à 5000 pieds vitesse de croisière 198 km/h distance franchissable 1610km Endurance 6h15 Plafond opérationnel 4570m
Armement : plus de trois mitrailleuses Lewis de 7.7mm plus de 500kg de bombes sous les ailes.
Equipage : six hommes Consolidated CatalinaConsolidated Catalina Mk IAprès avoir forcé le Japon à s'ouvrir au monde (1853), les Etats-Unis commencèrent peu à peu à voir dans l'Empire du Soleil Levant une menace pour le contrôle du Pacifique. En jouant les modérateurs lors des négociations suivant la guerre russo-japonaise de 1904/05, ils privèrent selon Tokyo des fruits politiques d'une victoire militairement incontestable notamment sur mer.
Néanmoins à l'époque, l'alliance anglo-japonaise de 1902 interdisait toute aventure militaire américaine. Le traité de Washington de 1922 vit l'abandon par Londres de cette alliance au nom d'une certaine solidarité anglo-saxonne. La question était de savoir désormais non pas si il y aurait un conflit entre Washington et Tokyo mais quand.
Ce conflit devait avoir pour théâtre le Pacifique, une zone immense où les contraintes logistiques pesaient presque plus que les forces militaires. Le contrôle des bases et des voies de communication étaient donc des facteurs cruciaux tout comme l'attaque de lignes de communication de l'ennemi.
C'est dans ce contexte que les américains rédigèrent une série de plan Orange préparant la bataille décisive entre les deux marines. Ces plans qui situaient la bataille entre Okinawa et les Philippines auraient été précédée de frappes aériennes contre la “queue”, la logistique adverse.
D'où le développement du concept du “Patrol Bomber”, du patrouilleur-bombardier, un aéronef à très long rayon d'action capable de détecter l'ennemi et de l'attaquer à la bombe ou à la torpille.
Comme à l'époque l'hydravion semblait mieux adapté à la guerre aéronavale que l'avion, nombre de PB étaient des hydravions comme le Consolidated PBY Catalina, le Y désignant la firme constructrice.
A l'origine directe du Catalina figure une demande d'octobre 1933 pour des prototypes de patrouilleur-bombardiers,demande transmise à Consolidated, Martin et Douglas. Le ou les appareils développés dans le cadre de cette demande devaient remplacés les imparfaits Consolidated P2Y et Martin P3M mis en service seulement en 1931.
La compétition finale opposa Consolidated et son XP3Y-1 à Douglas et son XP3D-1. Bien que l'appareil Douglas soit meilleur, le projet de Consolidated moins cher lui fût préféré. Quand on voit la carrière du Catalina on se dit que les évaluateurs de l'US Navy ont fait le bon choix.
Le vol inaugural du Consolidated XP3Y-1 eut lieu le 28 mars 1935. Bien que prometteur l'appareil fût renvoyé chez Consolidated pour quelques modifications (moteurs plus puissants notamment).
Rebaptisé XPBY-1, l'appareil effectua un nouveau vol inaugural le 19 mai 1936 avant que les premiers appareils de série ne soit livrés en octobre 1936. Jusqu'en 1939, le Catalina évolua avec des modifications successives.
Bien que possédant de très bons constructeurs d'hydravions, la Grande-Bretagne et plus précisément le Coastal Command de la RAF s'enticha du Catalina pour renouveler et accroître sa puissance. Il faut dire qu'à l'époque l’imminence du conflit faisait que les commandes se multipliaient, commandes que l'industrie aéronautique britannique avait du mal à satisfaire.
En juillet 1939, la Grande Bretagne à acquis un appareil pour évaluation. Le déclenchement de la guerre précipita la fin de l'expérimentation et la commande de 50 Catalina I dont les premiers exemplaires furent livrés début 1941.
Au final les britanniques utilisèrent le Catalina au sein du squadron 119, des squadrons 190 et 191, des squadrons 202,205,209, 210 et 212, des squadrons 240, 259, 262 (devenu le squadron 35 de la South African Air Force), des squadrons 265,270,375 et 628 ainsi que d'unités d'entrainement et de liaison ( No. 4 Operational Training Unit RAF No. 131 Operational Training Unit RAF et No. 302 Ferry Training Unit RAF).
A noter qu'après la guerre, le Catalina fût utilisé pour le transport de passagers et la lutte anti-incendie.
Outre leur pays d'origine et la Grande-Bretagne, le Catalina à été exporté en Argentine, en Australie, en France, au Brésil, au Canada, au Chili, en Chine nationaliste, aux Pays-Bas, en Nouvelle-Zélande, en Suède et en Afrique du Sud.
Caractéristiques Techniques du Consolidated Catalina Mk I
Type : hydravion de patrouille maritime à long rayon d'action
Masse : à vide 9485kg maximale au décollage 16066kg
Dimensions : longueur 19.46m envergure 31.70m hauteur 6.15m
Motorisation : deux moteurs radiaux Pratt & Whitney R-1830-92 Twin Wasp de 1200ch chacun
Performances : vitesse maximale 314 km/h vitesse de croisire 201 km/h distance franchissable 4030km plafond opérationnel 4000m
Armement : cinq mitrailleuses Browning ou Vickers de 7.7mm (deux en tourelle de nez, une ventrale à l'arrière et deux dans chaque postes arrières) 1814kg de charge militaire (bombes, charges de profondeurs voir torpilles)
Equipage : dix hommes (pilote, copilote, mitrailleur tourelle avant, ingénieur de vol, opérateur radio, navigateur, opérateur radar, trois mitrailleurs _deux latéraux et un ventral_)Genèse du “porc-épic volant” (Fliegendes Stachelschwein)Un Short Sunderland en volA l'origine du Short S.25 Sunderland figure l'Air Specification R.2/33 qui demandait un hydravion de patrouille à long rayon d'action pour équiper le Coastal Command.
Short S.30 EmpireDéveloppé en même temps qu'un hydravion commercial le Short S.23 Empire, le futur Sunderland effectue son premier vol le 16 octobre 1937. l'Empire lui décolla pour la première fois dès le 4 juillet 1936 ce qui eut un impact sur le développement du S.25.
C'est un gros hydravion à coque à ailes hautes quadrimoteur, bien armé disposant de grenades ASM, de torpilles et de bombes. Ultérieurement l'hydravion allait recevoir des radars et des équipements de détection ASM.
Avant même que le choix soit officiellement fait, le ministère de l'Air avait déjà annoncé la couleur en décidant de commander onze S.25. Ce choix fût d'autant plus intelligent que l'unique Saro A.33 fût accidenté au cours d'essais en vol.
L'assemblage du prototype du futur «porc-épic volant» est terminé en septembre 1937. Le vol inaugural à lieu le 16 octobre 1937 quand l'appareil immatriculé K4774 quitte pour la première fois le plancher des vaches.
Il est propulsé par des moteurs radiaux Bristol Pegasus X de 950ch, les moteurs prévus des Pegasus XXII n'étant pas disponibles.
Le premier vol dura 45 minutes et fût suivit dans la même journée par un deuxième vol d'une durée identique. Aucun problème majeur ne fût détecté. C'est à cette époque que l'appareil est baptisé Sunderland, une ville du nord-est de l'Angleterre.
Comme tout prototype des modifications furent apportées en vue de la production en série notamment pour prendre en compte le changement du centre de gravité. Le premier vol post-modifications eut lieu le 7 mars 1938 avec des Bristol Pegasus XXII comme moteurs, chaque moteur développant 1010ch soit 60ch de plus que le Pegasus X.
Le premier appareil de série effectue son premier vol le 21 avril 1938 alors que le prototype avait lui été transféré à Felixstowe (Suffolk) pour être évalué par le
Marine Aircraft Experimental Establishment (MAEE) qui comme son nom l'indique est chargé d'évaluer les avions et les hydravions destinés à équiper la Royal Navy mais aussi le Coastal Command. Un deuxième appareil le rejoint le 8 mars 1938.
Le 28 mai 1938, ce deuxième appareil destiné à tester l'appareil en conditions tropicales effectua un vol record en direction de Seletar (Singapour) avec des escales à Gibraltar, Malte, Alexandrie, Habbaniyah (Irak), Bahrein,Karachi, Gwalior, Calcutta (Indes), Rangoon et Mergui (Birmanie).
Ce vol montra que l'appareil pouvait être ravitaillé en vingt minutes, que la vitesse de croisière la plus efficace était de 130 nœuds à 2000 pieds. A cette altitude, la consommation était de 110 gallons par heure (416.95l) ce qui donnait une endurance de 18h et un rayon d'action de 2750 miles nautiques (4950km).
Le Short S.25 Sunderland était un élégant quadrimoteur à aile haute. Son fuselage était long et large et organisé autour de deux ponts.
Le pont inférieur dispose de six couchettes, de deux poêles à kérosène, des toilettes, un local pour l'ancre et un petit atelier pour permettre des réparations en vol. La présence de six couchettes s'explique par le fait que l'équipage était initialement composé de sept personnes mais il passa à onze hommes voir plus dans les dernières versions et pour certaines missions particulières.
Le pont supérieur est le pont de mission avec le poste de pilotage à l'avant et différents postes de tir pour défendre l'hydravion contre la chasse ennemie.
Fabriqué tout en métal, il est propulsé par quatre moteurs radiaux Bristol Pegasus XXII qui peuvent être alimentés par 11602l de carburant en comptant tous les réservoirs de l'hydravion. Largement suffisant pour des patrouilles de 14h.
En ce qui concerne l'armement, les spécifications initiales demandaient pour le volet offensif un canon de 37mm et une charge militaire (bombes, mines, charges de profondeur) supérieure à 910kg.
Une soute à bombe était prévue mais cette soute contrairement aux appareils modernes ne s'ouvrait pas vers le bas pour larguer sa charge. Elle servait simplement de stockage pour les armes qui étaient installées en vol sous les ailes par des ouvertures dédiées.
L'armement défensif n'était pas oublié avec une tourelle double dans le nez, une tourelle quadruple à l'arrière et deux postes latéraux soit un total de huit mitrailleuses de 7.7mm, le calibre étant ultérieurement porté à 12.7mm.
Le canon de 37mm finit par être abandonné, la configuration en mitrailleuses évolua avec le remplacement des deux mitrailleuses de la tourelle de nez par quatre mitrailleuses fixes dans le nez et l'installation d'une tourelle double dorsale. Au final certains Sunderland possédaient jusqu'à seize mitrailleuses !
Le 1er appareil de série (Short Sunderland Mk I) est livré à la RAF en juin 1938. Il est affecté non pas en Europe mais en Extrême-Orient puisqu'il va équiper le squadron 230 à RAF Seletar à Singapour. En septembre 1939, quarante appareils sont en service au sein de quatre squadrons, trois en Métropole (squadrons 204 à Sullom Voe, 210 à Pembroke et 228 revenu d'Egypte pour être rééquipé) et donc le squadron 230 à Singapour.
Plan trois vues du Short SunderlandA SUIVRE