AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -34%
-34% LG OLED55B3 – TV OLED 4K 55″ 2023 ...
Voir le deal
919 €

 

 voyageurs clandestins au XVIII°

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
warburton
Amiral
Amiral
warburton


Masculin
Nombre de messages : 12171
Age : 76
Ville : bretagne
Emploi : antimythes
Date d'inscription : 05/03/2011

voyageurs clandestins au XVIII° Empty
MessageSujet: voyageurs clandestins au XVIII°   voyageurs clandestins au XVIII° EmptyDim 14 Oct 2018, 19:50

bonjour
il m'arrive parfois de tomber (par hasard), sur des documents intéressants.
celui-ci n'a rien à voir avec mes sujets de prédilection, mais je l'ai lu d'une traite.

https://www.persee.fr/doc/outre_0300-9513_1962_num_49_174_1346
Revenir en haut Aller en bas
Loïc Charpentier
Capitaine de vaisseau
Capitaine de vaisseau
Loïc Charpentier


Masculin
Nombre de messages : 4841
Age : 77
Ville : Oberbronn
Emploi : retraité "actif"
Date d'inscription : 24/01/2013

voyageurs clandestins au XVIII° Empty
MessageSujet: Re: voyageurs clandestins au XVIII°   voyageurs clandestins au XVIII° EmptyVen 19 Oct 2018, 14:17

voyageurs clandestins au XVIII° Smiley_a  thumright

Le passager clandestin avait été une "constante" sur les bâtiments de longue croisière, mais les transports du commerce, de manière générale, avaient la faveur des candidats au voyage "gratuit"; déjà, parce que, un, en principe, la discipline du bord y était moins stricte, deux, leur vocation civile n'était pas sensée les exposer à de possibles combats.

En plus, la marine militaire avait la fâcheuse habitude de procéder à des appels réguliers, en mer, et au mouillage et contrôler, régulièrement, pour de simples mesures de sécurité - transport de matières hautement explosives -, l'ensemble des ponts et secteurs du bâtiment.

Plus de neuf fois sur dix, il y avait connivence avec un membre de l'équipage - parent, ami, "bénévole" ému par la situation du clandestin, gamin, jeune femme, mais pas toujours dans un but désintéressé - notamment, avec les femmes... je ne fais pas un dessin! Very Happy -. A bord des bâtiments de guerre, c'était beaucoup plus compliqué, la plupart des jeunes femmes "démasquées" s'étaient, le plus souvent, introduites à bord, sous une fausse identité masculine et, il est probable, que physiquement, elles étaient plus proches du profil de lutteur de foire, que de la frêle gamine évanescente - siouplait, les "Mâles", arrêtez de fantasmer sur l'hypothèse de la "bombasse" déguisée en mataf!lol! ... celle-là se balladait, en toute impunité, sur la dunette, en faisant tourner son ombrelle, car elle était soit l'épouse, soit la petite amie du Pacha, vu qu'il existait des tolérances assez "larges"  à propos des "épouses", à qui on accordait un droit de passage, quand, par exemple, leur "maitre & seigneur" se voyait attribuer un commandement de longue durée dans une lointaine colonie.

La Royal Navy avait, elle-aussi, une politique assez "élastique" à ce sujet - O'Brian dans sa saga "Aubrey-Mathurin" évoque quelques cas bien réels de commandants de bord ou d'amiraux, accompagnés de leur "compagne"! - . On trouvait, aussi, quelques rares matrones embarquées très officiellement, dans un contexte très proche de celui des cantinières et lavandières de l'armée de terre, mais il fort probable qu'il s'agissait de véritables repoussoirs "Tuent l'amour" - quoique, avec des équipages consignés de longs mois à bord, notamment chez les Brits, il convient d'être prudent avec les pulsions sexuelles! Very Happy

Il fut, aussi, un temps où le clandestin finissait à la baille. L'étude, mise en lien, mentionne, elle, heureusement, des méthodes plus clémentes &, surtout, beaucoup moins expéditives. Une fois repéré et "identifié", le clandestin était inscrit au rôle des plats et se voyait, probablement, affecté à une tâche dans ses compétences, jusqu'à son débarquement. Il est assez facile d’enrôler, provisoirement, comme mousse, un lardon de 6 à 12 ans, ou, comme lingère, lavandière ou commis de cuisine, une jeune femme; C'était une façon comme une autre de leur faire "rembourser" les frais de bouche et, éventuellement, le "sac".

J'ai, juste, été étonné par le nombre de clandestins à bord de certains bâtiments et n'ai pas, encore, bien compris s'il s'agissait d'un cumul annuel, établi sur plusieurs allers-retours - ce qui me parait être l'explication la plus probable - ou lors d'un unique voyage. 35 clandestins à bord d'un navire de commerce ou même d'une flute, qui devait compter un équipage de 200 pinpins, pour les plus grosses unités, çà fait beaucoup et çà se repère très vite.
Revenir en haut Aller en bas
 
voyageurs clandestins au XVIII°
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Pour la création d'un corps de garde-cotes

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Marine forum :: HISTOIRE :: LA MARINE A VOILE :: Période 1626-1788-
Sauter vers: