Découverte de l'épave de l'U31 de la Première guerre mondial

Lien vers l'article sur la découverte de l'épave de l'U31 
 
 
 http://french.peopledaily.com.cn/n3/2016/0123/c31357-9008285.html
 
 
Cordialement 
 
Alain 

NIALA a écrit:

Lien vers l'article sur la découverte de l'épave de l'U31 ici […]

C'est insolite d'obtenir cette information sur un site tinois…

Il semble que de très nombreuses épaves de navire de toute sorte ont fini par le fond à cette époque dans cette zone .
Dans ma lecture sur la marine de pêche en Atlantique nombreux sont les patrons faisant état de mauvaise rencontre soit mitraillés par l'aviation soit coulé par des sous-marins.
Les armateurs ont dès le début des hostilités (La drôle de guerre) demandé au parlement de permettre d'équiper les chalutiers d'un canon comme ils l'avaient obtenu lors de la première guerre mondiale.
La réponse des autorités française est assez troublante et se résume ainsi: si on arme les navires de commerce et de pêche ce serait un mauvais signal donné aux négociateurs et de résumer : On vous a déclaré la guerre mais on ne veut pas la faire.
Il semble qu'au cours du premier conflit mondiale les chalutiers ont pu ainsi couler quelques sous-marins et d'ajouter: après il n'y eu plus d'attaques par les sous-marins.
Avons nous une idée du nombre de navire qui ont été coulés en Atlantique à cette époque ?
Bien sur il y eu de nombreux exemples dans les convois de Mourmansk mais quid des flottes de petits cargos et des flottilles de pêche ?

Ce sont les mystères de Google actualités; en surfant je suis tombé sur une annonce de l'Express, qui par un lien bizarre m'a amené sur ce site chinois, j'ai trouvé la nouvelle intéressante, aussi j'ai voulu vous en faire profiter.

Gilles17137 a écrit:

[…] Les armateurs ont dès le début des hostilités […] demandé au parlement de permettre d'équiper les chalutiers d'un canon comme ils l'avaient obtenu lors de la première guerre mondiale.
La réponse des autorités française est assez troublante et se résume ainsi : si on arme les navires de commerce et de pêche ce serait un mauvais signal donné aux négociateurs et de résumer : On vous a déclaré la guerre mais on ne veut pas la faire.[…]

Ce n'est pas qu'une question de mollesse, mais aussi de principe : un navire doté d'un armement de guerre devient un bâtiment de guerre ; il n'est donc plus protégé par les conventions etc. (un peu spécieux, c'est vrai, mais un principe doit être respecté… au moins jusqu'au moment où la guerre totale - à outrance - est décrétée).

Par la suite, la mobilisation de la flotte de commerce en tant que flotte auxiliaire occasionnelle, ou force militaire de complément, transforme de facto son statut et en fait une force d'appoint, contrôlée et commandée par l'autorité navale, les capitaines devenant des officiers mobilisés (à partir de la réserve, ou recevant directement un commissionnement) et relevant alors d'une chaîne hiérarchique opérationnelle. Autrement dit, dans cette situation, le navire de commerce ou de pêche n'est plus libre de vaquer à ses occupations pacifiques antérieures.

http://www.telegraph.co.uk/history/world-war-one/12111424/WW1-U-boat-mystery-solved-after-wreck-discovered-by-offshore-wind-farm-developers.html

Une video sur la découverte de l'U31

Il semble que les autorités de la France occupée aient accordés des créneaux de navigation pour approvisionner en poisson la France mais ce qui complique considérablement le sujet c'est que les ports français accueillaient des chalutiers Espagnols, Portugais, Belges et des unités venue du nord de la France et tout le monde n'était pas traité de la même manière.
De plus la France libre elle aussi était en contact avec les flottes de pêche.

DahliaBleue a écrit:

Ce n'est pas qu'une question de mollesse, mais aussi de principe : un navire doté d'un armement de guerre devient un bâtiment de guerre ; il n'est donc plus protégé par les conventions etc. (un peu spécieux, c'est vrai, mais un principe doit être respecté… au moins jusqu'au moment où la guerre totale - à outrance - est décrétée).

Par la suite, la mobilisation de la flotte de commerce en tant que flotte auxiliaire occasionnelle, ou force militaire de complément, transforme de facto son statut et en fait une force d'appoint, contrôlée et commandée par l'autorité navale, les capitaines devenant des officiers mobilisés (à partir de la réserve, ou recevant directement un commissionnement) et relevant alors d'une chaîne hiérarchique opérationnelle. Autrement dit, dans cette situation, le navire de commerce ou de pêche n'est plus libre de vaquer à ses occupations pacifiques antérieures.

Si, dès lors que son statut d'auxiliaire militaire naval a été dûment et officiellement établi par les autorités de sa nation d'origine - chez nous, l'ancienne "Lettre de Marque -, il devient, dès lors, "bâtiment corsaire" - "croiseur auxiliaire", c'est du pareil au même - et entre dans le cadre des conventions de Genève se rapportant aux militaires "en service", par contre, il n'est plus question d'arraisonnement "façon civile", avec sommations et évacuation de son équipage avant destruction. Le seul "avantage" est que ses survivants - s'il y en reste - seront considérés comme "prisonniers de guerre" et non comme des "francs-tireurs", des "partisans" ou des "terroristes", non reconnus par les Conventions de Genève, exécutables (par pendaison ou devant un peloton) en temps de guerre, sans le moindre procès.