Frégates lance-missiles (FLM, ex-FLE) classe F60

Le Duquesne en 1971 :

Il y avait du brouillard sur Brest ce jour là!

les deux plus beau bateaux !!! du monde !!

NIALA a écrit:

Il y avait du brouillard sur Brest ce jour là!

… disons de la brume… on a quand même près d'un nautique de visibilité !

Autant qu'ici ? (le Suffren, en mer, pris d'un voilier, en septembre 1970) : Pire qu'un profil à la soviétique !


Question de foi ? Il faut y croire, évidemment !

Le cliché entier, en spoiler :

Spoiler:

Extrait en provenance de ->Bases et arsenaux

moi-même a écrit:

[…] Brest, en 1969.[…] deux frégates F60 […] :

… mais je ne saurais dire laquelle des deux est le Duquesne
Pour le savoir, peut-être faudrait-il examiner le cliché à la loupe (ou au microscope ) pour y chercher — puisqu'il était à bord à l'époque — s'il n'y était pas de quart à la coupée ou au PC Radio ?

Le Duquesne, dans la Task Force 452 au large du Liban, en décembre 1983.

Toujours au mouillage à Larnaca, le Duquesne en gros plan.

DahliaBleue a écrit:

Pour le savoir, peut-être faudrait-il examiner le cliché à la loupe (ou au microscope ) pour y chercher — puisqu'il était à bord à l'époque — s'il n'y était pas de quart à la coupée ou au PC Radio ?

Alors le " il " cad ma pomme j'étais peut-être même à terre

Mais " il " redit qu'à l'époque on disait FLE Duquesne et FLE Suffren . FLE pour Frégate Lance Engins

et non pas FLM

Scan d'un extrait de mon relevé des services.

Citation :

" il " redit qu'à l'époque on disait FLE Duquesne et FLE Suffren. FLE pour Frégate Lance Engins
et non pas FLM […] Scan d'un extrait de mon relevé des services.

Mise au point pertinente et recevable. Nous rectifions donc l'anachronisme.

Note : Le changement officiel d'appellation doit dater de 1967. Dans la mesure où Les Flottes de Combat sont une référence fiable, leur livraison 1966 (éditée en octobre 1965) les mentionne encore Frégates Lance-Engins, quand l'édition 1968 (donc fin 1967) les signale déjà Frégates Lance-Missiles.

Il est probable que le C.F. Accary n'avait pas modifié son "timbre humide" lors de ce changement.

Le document que j'ai inséré est daté du 24 Avril 1969.

JJ a écrit:

[…] Le document que j'ai inséré est daté du 24 Avril 1969.

Ce qui confirme que le timbre humide du commandant en second n'avait pas été mis à jour du changement d'appellation intervenu un peu plus d'un an auparavant. Mais c'était certainement sans aucune importance.
Pour s'en assurer, il faudrait avoir un document de l'époque, avec un en-tête officiel, et signature avec titre et fonction, genre "Ordre de circonstance" ou "Ordre permanent", ou "Ordre de débarquement/embarquement".

La persistance d'une appellation (plus en vigueur) dans le langage courant ainsi que dans l'application des consignes, peut aussi s'expliquer par la force de l'habitude, et par un certain conservatisme une certaine inertie.

Ceci n'empêche pas que la mise au point "FLE" soit assez pertinente (entre ~1963 et ~1967, v. note) pour motiver la rectification (déjà effectuée) du titre du sujet.

Note : La toute première appellation officielle (réf/Loi-Programme 1960-1965) fut : Croiseur-escorteur lance-engins, dénommé Frégate.

" un certain conservatisme. " Venant du bord, ben voyons !

Mon certificat de congédiement de 1969 porte le même tampon ...

JJ a écrit:

" un certain conservatisme. " Venant du bord, ben voyons !

Mon certificat de congédiement de 1969 porte le même tampon ...

On ne va, quand même, pas gâcher des sous pour changer de bêtes tampons-encreurs, juste pour satisfaire à la marotte d'un amiral ou un ministre, féru de vocabulaire! En fait, au quotidien, tout le monde se fout, royalement, du FLE ou FLM mais identifie, immédiatement, le Suffren.

Citation :

[…] Mon certificat de congédiement de 1969 porte le même tampon […] : lol!:

Que le tampon soit le même, c'est tout-à-fait normal (voire logique).
Ce qu'il faut lire alors, c'est l'en-tête du papier (tapé à la machine), genre "Marine Nationale / Deuxième Région Maritime / Frégate lance-…".

Mais il est très possible que le bureau militaire soit resté sur l'appellation ancienne.
Quoiqu'il en soit, ça situe ce changement aux alentours de ~1969.

Citation :

On ne va, quand même, pas gâcher des sous pour changer de bêtes tampons-encreurs, juste pour satisfaire à la marotte d'un amiral ou un ministre, féru de vocabulaire !  lol ![…]

C'est certainement ce qui s'est passé, effectivement.

Citation :

[…] au quotidien, tout le monde se fout, royalement, du FLE ou FLM mais identifie, immédiatement, le Suffren.

C'est tout l'intérêt d'un forum que de pouvoir débattre sereinement (et pontifier lourdement à propos) de sujets qui n'en valent pas la peine !

Loïc Charpentier a écrit:

 En fait, au quotidien, tout le monde se fout, royalement, du FLE ou FLM mais identifie, immédiatement, le Suffren.

Et moi le Duquesne sur ma quille

La F.L.E. Suffren, en essais à Lorient.
(Cols Bleus n°930, du 12 février 1966)

Loïc Charpentier a écrit:

En fait, au quotidien, tout le monde se fout, royalement, du FLE ou FLM mais identifie, immédiatement, le Suffren.

Oui, m'enfin, une frégate à boule.... En l’occurrence l'autre ici...

Pas facile ( pour moi ) de différencier les deux frégates après installation sur le Duquesne du " poisson " ( VDS DUBV-43B ) sauf à observer le revêtement du radôme ( DRBI-23 )

Vous avez d'autres indices ?

En se cantonnant au domaine des croiseurs et en s'intéressant, plus particulièrement, à nos croiseurs-cuirassés, on trouve de jolies "perles" dans les désignations rédigées sur les plans officiels (date du traçage précisée), conservés à Châtellerault...

Chronologiquement :

Classe Amiral Charner :
Latouche-Tréville (1892) :  CC de 2ème classe (!)  
Chanzy (1894) : CC de 1ère classe

Classe Dupleix :
Dupleix (1900) : CC de station
Desaix (1901) : CC pour stations lointaines
Kleber (1902) : CC de 7 700 tonneaux

Classe Léon Gambetta :
Léon Gambetta (1901) : CC
Jules Ferry (1903) : CC de 12 550 tonneaux
Victor Hugo (1904) : CC de 1ère classe

...

Palez a écrit:

Oui, m'enfin, une frégate à boule.... Mr. Green En l’occurrence l'autre ici...

Cà, je dois dire, à l'époque, on ne pouvait pas les confondre (sauf entre elles) avec les navettes pour touristes.

Après des années de service dignement accomplies, repos pour l'ex-Duquesne :

Le plus rapide de la MN de l'époque.

Donné pour 34 nœuds je l'ai vu à la passerelle filer à 36 nœuds au loch lors des essais.

deux très beau navire !

Loïc Charpentier a écrit:

En se cantonnant au domaine des croiseurs et en s'intéressant, plus particulièrement, à nos croiseurs-cuirassés, on trouve de jolies "perles" dans les désignations rédigées sur les plans officiels (date du traçage précisée), conservés à Châtellerault...

Chronologiquement :

Classe Amiral Charner :
Latouche-Tréville (1892) :  CC de 2ème classe (!)  
Chanzy (1894) : CC de 1ère classe

Classe Dupleix :
Dupleix (1900) : CC de station
Desaix (1901) : CC pour stations lointaines
Kleber (1902) : CC de 7 700 tonneaux

Classe Léon Gambetta :
Léon Gambetta (1901) : CC
Jules Ferry (1903) : CC de 12 550 tonneaux
Victor Hugo (1904) : CC de 1ère classe

...

Palez a écrit:

Oui, m'enfin, une frégate à boule.... Mr. Green En l’occurrence l'autre ici...

Cà, je dois dire, à l'époque, on ne pouvait pas les confondre (sauf entre elles) avec les navettes pour touristes.

Pour les croiseurs-cuirassés apparemment le rédacteur ne sait pas faire la différences entre les tonnes de déplacement et les tonneaux de jauge qui est une unité de volume utilisée dans la marine marchande.

Pour les trois croiseur-cuirassés de la classe Dupleix la mention de station ou de station lointaine n'est pas fausse; en effet ces navires ont été conçus avec un doublage de bois et une bonne autonomie pour être utilisés principalement outre-mer.

Dans les dénominations étranges de l'époque il y a encore mieux; les croiseurs protégés Guichen et Chateaurenault étaient classés croiseurs-corsaires, parce que dotés d'une bonne vitesse pour l'époque de 23 noeuds et d'une bonne autonomie ils étaient sensé en temps de guerre de faire la chasse au navires de commerce, il va sans dire qu'ils n'ont jamais été utilisés dans ce rôle.

NIALA a écrit:

Pour les croiseurs-cuirassés apparemment le rédacteur ne sait pas faire la différences entre les tonnes de déplacement et les tonneaux de jauge qui est une unité de volume utilisée dans la marine marchande.

Pour les trois croiseur-cuirassés de la classe Dupleix la mention de station ou de station lointaine n'est pas fausse; en effet ces navires ont été conçus avec un doublage de bois et une bonne autonomie pour être utilisés principalement outre-mer.

Dans les dénominations étranges de l'époque il y a encore mieux; les croiseurs protégés Guichen et Chateaurenault étaient classés croiseurs-corsaires, parce que dotés d'une bonne vitesse pour l'époque de 23 noeuds et d'une bonne autonomie ils étaient sensé en temps de guerre de faire la chasse au navires de commerce, il va sans dire qu'ils n'ont jamais été utilisés dans ce rôle.

Oui, j'avais regardé à deux fois l'intitulé des plans, parce que cette histoire de "tonneaux" m'avait surpris.
Le D'entrecasteaux avait un doublage en bois + cuivre, sans ceinture cuirassée, la classe Desaix, une ceinture cuirassée et un doublage bois + cuivre.
Je m'étais, volontairement, cantonné aux croiseurs-cuirassés, parce qu'avec les autres croiseurs, çà part, un peu, dans tous les sens.

Le D'Entrecasteaux était un croiseur protégé, d'ou l'absence de ceinture cuirassée; il avait un doublage bois parce que lui aussi était conçu pour les stations lointaines; c'était l'époque ou on avait des colonies, il fallait bien y montrer le pavillon