[Aviation maritime] Kawasaki P-1

Takagi a écrit:

Trois photos d'un P-1 testant un nouveau missile à longue portée : […] […]

… missile qui ressemble à une torpille (lourde)… une sorte de TLAM (BGM-109) ?

propulsion par turbo réacteur

DahliaBleue a écrit:

… missile qui ressemble à une torpille (lourde)… une sorte de TLAM (BGM-109) ?

pascal a écrit:

propulsion par turbo réacteur

La légende mentionnait un nouveau modèle de missile de croisière, donc je pencherais pour un genre de Tomahawk ou d'Exocet Block III nippon. Je cherche d'autres infos. A priori, pour des raisons politiques, ce serait un missile anti-navires.

effectivement cela a tout du MdCN mais avec l'allongement de la portée des missiles anti-navires d'une part et l'augmentation des performances des moyens de guidage terminaux des MdC la frontière entre les deux devient très floue

bonjour , ont s approche doucement de missile , longue porter , très longue porter ,qui peuvent aussi bien frapper à terre , que des navires en haute mers

valdechalvagne a écrit:

bonjour, on s'approche doucement de missiles, longue portée, très longue portée, qui peuvent aussi bien frapper à terre, que des navires en haute mer

En effet, il y a là une certaine versatilité de l'emploi de ces armes.

Le bangladesh regarde pour s'acheter des P-1 comme quoi faut pas désespérer depuis 2015 les usines ne tournent plus

La Force Maritime d’Autodéfense a envoyé à Guam un Kawasaki P-1 pour l’exercice Sea Dragon 2023. L’avion est rattaché à la 1^e escadre de patrouille maritime de la base aérienne Kanoya. En plus du P-1 japonais, l’exercice voit participer plusieurs alliés des Etats-Unis et dure du 15 au 30 mars 2023. L’Inde a envoyé un P-8I, l’US Navy un P-8A, le Canada un CP-140 et la Corée du Sud un P-3C. L’exercice comprend plusieurs créneaux de détection, relocalisation, pistage et simulacre d’attaque ; la communication et les hand-over entre les nations sont également notés. La coordination entre nations est un des buts de l’exercice. Les plastrons, dont un sous-marin nucléaire d’attaque, des drones et des cibles, sont fournis par l’U.S.Navy. Une quarantaine de Japonais ont suivi le P-1 : équipage, mécaniciens au sol, équipe de commandement tactique et formateurs du centre d’entraînement de Kanoya.


Ces dernières semaines, l’opposition parlementaire hostile au budget de la Défense a stigmatisé l’incapacité des P-1 à remporter le prix d’excellence délivré à l’équipage de patrouille maritime qui a accumulé le plus de points. L’avion, fruit d’un développement spécifique alors que la plupart des autres marines adaptent des appareils civils à la mission de patrouille maritime, coûte deux fois plus cher que la plupart de ses homologues et n’a encore jamais remporté le prix.

Takagi a écrit:

(...)
Ces dernières semaines, l’opposition parlementaire hostile au budget de la Défense a stigmatisé l’incapacité des P-1 à remporter le prix d’excellence délivré à l’équipage de patrouille maritime qui a accumulé le plus de points. L’avion, fruit d’un développement spécifique alors que la plupart des autres marines adaptent des appareils civils à la mission de patrouille maritime, coûte deux fois plus cher que la plupart de ses homologues et n’a encore jamais remporté le prix.

Coïncidence : cette année, c’est le P-1 japonais qui a remporté la Dragon Belt.
おんどりドゥー

Le fait que l'avion ait été spécifiquement développé comme PATMAR n'est pas un référence négative l'Atlantique et l'Atlantic en sont un très bon exemple... l'argument du coût est d'avantage lié au nombre d'exemplaires produits et à la qualité des systèmes embarqués les Japonais en savent quelque chose avec le F2. C'est l'électronique et les capteurs qui déterminent aujourd'hui l'essentiel du
prix d'un avion.
Pour gagner une compétition face à des adversaires maîtrisant parfaitement leur avion il faut un equiage très bien entrainé et un matériel déverminé , soigné de ses défauts de jeunesse.
Quand on veut tuer son chien...

L’exercice de lutte anti-sous-marine « Sea Dragon 2024 » a commencé à Guam. L’U.S.Navy y est représentée par un P-8A, la Marine Indienne par un P-8I, la Force Aérienne Royale d’Australie par un P-8A, la Force Maritime d’Autodéfense par un P-1 et la Marine Sud-Coréenne par un P-3CK. Le thème principal de l’exercice est, comme chaque année, l’interopérabilité entre les alliés. Deux phases sont prévues : un exercice synthétique à terre de pratique des procédures, une phase tactique à la mer contre un sous-marin qui jouera le lapin mécanique non consentant.