Voici un extrait de Wiki qui explique très bien le fonctionnement des navires météo:
Position des navires météorologiques dans l’Atlantique Nord
Position des navires météorologiques dans le Pacifique Nord
En 1948, OACI décida de mettre sur pied un réseau permanent d’au moins 13 positions de navires météorologiques dans l'Atlantique et le Pacifique. Les pays appelés à fournir des bateaux pour ces points furent les États-Unis (7), le Canada (1 avec les États-Unis), la Grande-Bretagne (2), la France (1), les Pays-Bas et la Belgique (1 partagé entre les deux pays), la Norvège et la Suède (1 partagé entre ces deux pays et la Grande-Bretagne)
[19]. La USGS et la US Navy fournirent les navires américains, la Royal Navy utilisa des corvettes avec 53 employés du Met Office. Les navires britanniques faisait une rotation de 27 jours en mer et 15 jours au port
[5]. Plus tard, le nombre de positions fut abaissé et certaines furent déplacées de l'Atlantique vers le Pacifique.
Le 1
er juillet 1950, le navire B (« Baker »), qui était opéré conjointement par le Canada et les États-Unis, devint une responsabilité américaine. À la place, le 1
er décembre le Canada prit la charge entière de la station « Peter » dans le Pacifique, renommée « Papa » plus tard, située à 900 milles marins de Vancouver
[3]. Cela permit à la USCG de commencer à opérer la station U (« Uncle ») à 2 000 kilomètres à l’ouest de la péninsule de Basse-Californie le 12 décembre et la station N (« Nan ») put être déplacée à 400 km au sud-est de sa position initiale le 10 décembre
[20].
Le 22 juillet 1950, les Pays-Bas et les États-Unis commencèrent à opérer ensemble la station A (« Able »). Avec le début de la guerre de Corée, le vaisseau O (« Oboe ») vit sa mission terminée le 31 juillet 1950 et le navire S (« Sugar ») débuta sa mission le 10 septembre
[6]. La France s'occupa de la station R (« Romeo ») situé à 600 milles marins (1 111 km) à l’ouest de La Rochelle. Les navires
France I et
France II occupèrent ce poste de 1958 à 1985 en alternance, soit la plus grande partie du mandat. La durée de travail était entre vingt-quatre et vingt-six jours en mer pour chaque navire
[21].
En 1963, la flotte des navires météorologiques se vit décerner une récompense de l’organisme
Flight Safety Foundation pour les services rendus à l’aviation
[5]. En 1965, il y avait un total de 21 vaisseaux opérant en alternance les stations, dont neuf des États-Unis, quatre de Grande-Bretagne, trois de la France, deux des Pays-Bas, deux de Norvège et un du Canada. De plus, deux navires soviétiques, dans le nord et le centre de l’océan Pacifique, envoyaient régulièrement des fusée-sondes jusqu’à 80 km d’altitude.
L’hémisphère sud ne fut généralement pas couvert
[22]. Durant une certaine période, un navire néerlandais fut stationné dans l’océan Indien et l’Afrique du Sud opéra une position à 40° S, 10° E, entre septembre 1969 et mars 1974
[23].
Alain