21 octobre 1634
Quelque part pres de la cote française.
A bord d’un navire français, qui faisait route vers la Sardaigne, devant Villefranche ? (Villafranca de Nizo dans le texte original), avec comme passagers 8 personnes, entre elles 3 moines mercédaires espagnols, Miguel de Ramasa, Andrés Coria et Eufemio Melis, 4 marins et le patron.
Près de la cote, ils tombent sur un navire turc, qui leur fait signe de se rendre.
Le patron décide de leur faire cas, étant français il espérait pouvoir négocier avec eux, et que les turcs se contenteraient de la charge, et laisseraient le navire continuer sa route.
Les 3 moines ne virent pas l’affaire sous la même perspective, étant espagnols, donc ennemis de longue date des turcs et religieux ils craignaient de se voir esclaves le reste de leurs vies.
Devant le refus des autres de faire face aux pirates, ils décident de prendre le contrôle du navire, rapidement ils s’arment avec 3 escopettes et 3 épées démontées, sans garde ni pommeau, réussissent a se rendre maitres du navire, enferment les autres sous le pont.
Apres avoir mis des draps sur les fusées des épées pour faire d empoignure, ils se fabriquent 3 boucliers avec des oreillers et des cordes. Puis ils se mettent a genoux pour prier.
Les turcs s’approchent et voyant les 3 hommes a genoux, se frappant la poitrine en priant, se réjouissent de la scène et lancent des cris de victoire.
Lorsque le turc, navire de 12 banc et 27 pirates, s’apprête a aborder le navire français par la proue, les trois moines se levent et avec les armes a feu larguent une salve qui abat 3 ennemis, puis ils se lancent en criant vers les pirates “Santiago y cierra España, Jesucristo y María Santísima…” les boucliers en avant ils passent sur le navire ennemi, et distribuent a droite et a gauche des coups d’épée qui abattent de nombreux pirates.
Devant la surprise de l’attaque, les turcs ne réagissent pas.
« Ecoutez, doivent t ils penser, il y a erreur messieurs, ceux qui doivent aborder et donner des coups d’épées sommes nous, pas vous… »
Ainsi en moins de 3 minutes les 3 moines abattent 12 turcs, devant le massacre 5 se jettent a l’eau espérant rejoindre la cote, le reste finit par se rendre après avoir vu leur chef mourir aux mains de Miguel Ramasa qui lui traverse la poitrine avec un fer, le turc lui mordant la main, dans le combat corps a corps, Andres Coria qui lui donnant le coup de grâce.
Apres le combat, les moines liberent l equipage de leur navire et mettent aux fers les turcs.