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 UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE

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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyLun 25 Mai 2009, 11:52

E-SOUS MARINS DE 2EME CLASSE CLASSE ARGONAUTE (630 TONNES)
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 658226Argonaute
L'Argonaute à la mer

1-Introduction

La France peut être légitiment considerée comme la nation pionnière du sous marin moderne grâce en particulier à un ingénieur de talent : Maxime Laubeuf qui mit en service le Narval en 1900, le 4ème «sous marin» construit en France (même si à l'époque il faudrait plutôt parler de «torpilleur submersible»)

Cette volonté de se dôter de sous marins performants est à mettre au crédit de la Jeune Ecole qui vit dans cette arme novatrice, le moyen idéal de rendre définitivement obsolète le «monstre cuirassé»

C'est ainsi que la France commença la guerre avec 45 sous marins, 28 en construction et 9 en achèvement. 14 sous marins français ont été perdues et les 66 engagés avaient été engagés dans des missions d'attaque du trafic commercial ennemi, barrage et protection mais 18 fonctionnaient encore la vapeur. 50% des sous marins alliés engagés en Méditerranée étaient français 17% en Atlantique et en Manche.

Au cours même du conflit, la marine française planifia la construction de nouveaux sous marins plus modernes, la Royale craignant de perdre son rang elle qui était classée au deuxième rang en 1905 et qui était tombée au cinquième rang en 1914 décida de mettre le paquet sur des sous marins modernes. Le fait que sur les quatre cuirassés français perdus trois ont été torpillés par des sous marins (Suffren Gaulois Danton) n'étaient sûrement pas étranger à cette «soumarinophilie»

2-Genèse et historique

La première guerre mondiale est une période riche et féconde pour l'arme sous marine française. C'est en effet durant le premier conflit mondial que sont posés les bases du programme d'après guerre qui donnera naissance à des célébrités comme le Casabianca ou le Rubis.

Le choix du sous marin doit autant aux théories de la Jeune Ecole (qui avait au moins vu juste pour cette arme) que par un constat cruel et amer : la France ne peut se dôter d'une marine aussi puissante que la Grande Bretagne sans affaiblir l'armée de terre qui doit surveiller la menace allemande.

Le sous marin comme plus tard l'atome doit pouvoir réduire l'écart entre les marines bien équipées en navires de ligne et la France qui à cause de la Jeune Ecole à connu un retard irratrapable dans ce domaine.

Les réflexions techniques aboutissent rapidement au choix de deux types de sous marins majeurs (les sous marins mouilleurs de mines et les sous marins cannoniers sont un peu à part) : le sous marin de grande patrouille ou de 1ere classe pouvant opérer avec l'escadre et affichant un déplacement d'environ 1000 tonnes et le sous marin côtier ou de 2ème classe pouvant opérer prêt des côtes pour assurer la défense des ports (c'est d'ailleurs sa vocation première).

Si la construction des premiers est assuré par les arsenaux (Brest, Lorient, Toulon et surtout Cherbourg), la construction des 34 «600 tonnes» est assuré par des chantiers privés dans l'espoir d'obtenir le meilleur sous marin possible.

Entre parenthèse, c'est ici que l'on touche l'une des tares française de cette période : vouloir à tout prix le meilleur matériel possible en multipliant les prototypes quitte à empêcher une production en masse.

Les 16 sous marins de classe Argonaute sont comme les précédents construits par des chantiers privés : Schneider (site de Chalon sur Saone), Auguste Normand du Havre, le chantier Worms du Trait, les Ateliers et Chantiers de la Loire et le chantier Dubigeon à Nantes.

Contingent 1926

-L'Argonaute est mis sur cale aux chantiers Schneider de Chalons sur Saone le 19 décembre 1927 lancé le 23 mai 1929 et admis au service actif le 1er juin 1932. Il est désarmé en février 1944

-L'Aréthuse est mis sur cale aux chantiers Schneider de Chalons sur Saone le 6 janvier 1928 lancé le 8 août 1929 et admis au service actif le 14 juillet 1933. Il est désarmé en février 1944

-Le Diane est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 4 janvier 1928 lancé le 13 mai 1930 et admis au service actif le 1er septembre 1932. Il est désarmé en février 1944

-Le Méduse est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 1er janvier 1928 lancé le 26 août 1930 et admis au service actif le 1er septembre 1932. Il est désarmé en septembre 1944

Contingent 1927

-L'Amphitrite est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 8 août 1928 lancé le 20 décembre 1930 et admis au service actif le 8 juin 1933. Il est désarmé en septembre 1944

-L'Antiope est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait (Seine-Maritime) le 28 décembre 1928 lancé le 18 août 1931 et admis au service actif le 12 octobre 1933. Il est désarmé en septembre 1944

-L'Amazone est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait (Seine-Maritime) le 14 janvier 1929 lancé le 28 décembre 1931 et admis au service actif le 12 octobre 1933. Il est désarmé en mars 1945

-L'Atalante est mis sur cale aux chantiers Schneider de Chalons sur Saone le 17 août 1928 lancé le 5 août 1930 et admis au service actif le 18 septembre 1934. Il est désarmé en mars 1945

Contingent 1928

-L'Orphée est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 22 août 1929 lancé le 10 novembre 1931 et admis au service actif le 8 juin 1933. Il est désarmé en septembre 1945

-L'Oréade est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait (Seine-Maritime) le 15 août 1929 lancé le 23 mai 1932 et admis au service actif le 15 décembre 1933. Il est désarmé en septembre 1945

-L'Orion est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Nantes le 9 juillet 1929 lancé le 21 avril 1931 et admis au service actif le 5 juillet 1932. Il est désarmé en septembre 1945

-L'Ondine est mis sur cale aux chantiers Dubigeon de Nantes le 30 août 1929 lancé le 2 mai 1931 et admis au service actif le 5 juillet 1932. Il est désarmé en septembre 1945

Contingent 1929

-Le Psyché est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 26 décembre 1930 lancé le 4 août 1932 et admis au service actif le 23 décembre 1933. Il est désarmé en mars 1946

-La Sibylle est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait (Seine Maritime) le 10 janvier 1931 lancé le 28 janvier 1933 et admis au service actif le 22 décembre 1934. Il est désarmé en mars 1946

-La Vestale est mis sur cale aux chantiers Schneider de Chalons sur Saone le 30 janvier 1931 lancé le 26 mai 1932 et admis au service actif le 18 septembre 1934. Il est désarmé en mars 1946

-La Sultane est mis sur cale aux chantiers Schneider de Chalons sur Saone le 3 février 1931 lancé le 4 août 1932 et admis au service actif le 20 mai 1935. Il est désarmé en mars 1946

Ces 16 sous marins sont répartis entre les forces de régions et les escadres :

-Le préfet de la 1ère région maritime basé à Cherbourg dispose sous ses ordres des sous marins Antiope, Amazone, Orphée et Sibylle qui formeraient en cas de guerre la 16ème DSM

-Le préfet de la 3ème région maritime basé à Toulon dispose sous ses ordres de l'Argonaute qui avec trois sous marins de classe Sirène ( Galatée Naïade Sirène) qui formeraient en cas de la guerre la 19ème DSM

-Le préfet de la 4ème région maritime basé à Bizerte dispose sous ses ordres de l'Aréthuse, de l'Atalante, de la Vestale et de la Sultane qui formeraient en cas de guerre la 17ème DSM.

-La force de raid dont le quartier général est installé à Mers El Kebir dispose de la 2ème escadrille de sous marins et au sein de la 2ème ESM, la 14ème DSM qui dispose du Diane accompagné par trois sous marine de type Sirène (Danaé Ariane Eurydice). Quand à la 18ème DSM, elle est composé de quatre classe Argonaute (Psyché Méduse Oréade Amphitrite ). Enfin la 12ème DSM dispose des deux derniers Argonaute, les Orion et Ondine complétés par deux sous marins de type Amirauté (Minerve et Junon)

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 152163Diane_classe_Argonaute
Le sous marin Diane à la mer. Vu la disposition de l'équipage, il participe probablement à une revue navale

3-Caracteristiques Techniques

Déplacement : en surface : 630 tonnes (650 tonnes en surchage) en plongée : 810 tonnes

Dimensions : longueur : 64.40m largeur : 6.20m tirant d'eau : 4.30m

Propulsion : deux diesels Normand-Vickers de 600cv et deux moteurs électriques Schneider de 500cv actionnant deux hélices

Performances : vitesse maximale en surface : 14 noeuds vitesse maximale en plongée : 9 noeuds
Endurance : 2500 miles nautiques à 13 noeuds, 4000 miles nautiques à 10 noeuds; 85 miles nautiques à 5 noeuds en plongée Immersion maximale de sécurité : 80m

Armement :

-un canon de 75mm modèle 1897 modifié 1915 sur un affût contre avions modèle 1925 ne pouvant tirer contre avions. Ce canon tire un obus de 5.9kg à 15000m à raison de 12 coups par minute. Le sous marin dispose de 150 coups dont 30 imméditatement prêt au tir et 120 en soute.

-une mitrailleuse de 13.2mm antiaérienne. Cette mitrailleuse à un canon de 76 calibres tirant des cartouches de 122 grammes en bandes chargeurs de 30 coups à une cadence de 700 coups/minute à une portée de 6500m (pratique :2500m) et un plafond pratique de 1500m.

-6 tubes lance-torpilles de 550mm et 2 tubes lance-torpilles de 400mm répartis entre un groupe avant de 3 tubes de 550mm, un groupe médian avec deux tubes lance-torpilles de 550mm et un groupe à la poupe avec un tube lance-torpilles de 5500mm et deux de 400mm. Les torpilles sont logés dans les tubes et une torpille de 550mm est placé en réserve dans le poste avant.

Les torpilles de 550mm sont le modèle 1924V (longueur 6.63m poids : 1490kg dont 310kg d'explosif) d'une portée comprise entre 3000m à 44 noeuds à 7000m à 35 noeuds. Les torpilles de 400mm sont des modèles 1926V (longueur : 5.07m poids : 654kg dont 144kg d'explosif) ayant une portée de 2000m à 43 noeuds. La portée plus faible n'ayant pas vraiment d'importance puisqu'elles sont destinées à attaquer le trafic commercial et non les navires de guerre.

Détection assurée par un groupe de 12 microphones (G12)

Equipage : 3 officiers 9 officiers mariniers et 31 quartiers maitres et matelots.

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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyLun 25 Mai 2009, 11:57

F-SOUS MARINS DE 2EME CLASSE TYPE AMIRAUTE (630 TONNES)
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 56440Minerve_classe_Amiraute
Le sous marin Minerve à la mer

1-Introduction

La France peut être légitiment considerée comme la nation pionnière du sous marin moderne grâce en particulier à un ingénieur de talent : Maxime Laubeuf qui mit en service le Narval en 1900, le 4ème «sous marin» construit en France (même si à l'époque il faudrait plutôt parler de «torpilleur submersible»)

Cette volonté de se dôter de sous marins performants est à mettre au crédit de la Jeune Ecole qui vit dans cette arme novatrice, le moyen idéal de rendre définitivement obsolète le «monstre cuirassé»

C'est ainsi que la France commença la guerre avec 45 sous marins, 28 en construction et 9 en achèvement. 14 sous marins français ont été perdues et les 66 engagés avaient été engagés dans des missions d'attaque du trafic commercial ennemi, barrage et protection mais 18 fonctionnaient encore la vapeur. 50% des sous marins alliés engagés en Méditerranée étaient français 17% en Atlantique et en Manche.

Au cours même du conflit, la marine française planifia la construction de nouveaux sous marins plus modernes, la Royale craignant de perdre son rang elle qui était classée au deuxième rang en 1905 et qui était tombée au cinquième rang en 1914 décida de mettre le paquet sur des sous marins modernes. Le fait que sur les quatre cuirassés français perdus trois ont été torpillés par des sous marins (Suffren Gaulois Danton) n'étaient sûrement pas étranger à cette «soumarinophilie»

2-Genèse et historique

La première guerre mondiale est une période riche et féconde pour l'arme sous marine française. C'est en effet durant le premier conflit mondial que sont posés les bases du programme d'après guerre qui donnera naissance à des célébrités comme le Casabianca ou le Rubis.

Le choix du sous marin doit autant aux théories de la Jeune Ecole (qui avait au moins vu juste pour cette arme) que par un constat cruel et amer : la France ne peut se dôter d'une marine aussi puissante que la Grande Bretagne sans affaiblir l'armée de terre qui doit surveiller la menace allemande.

Le sous marin comme plus tard l'atome doit pouvoir réduire l'écart entre les marines bien équipées en navires de ligne et la France qui à cause de la Jeune Ecole à connu un retard irratrapable dans ce domaine.

Les réflexions techniques aboutissent rapidement au choix de deux types de sous marins majeurs (les sous marins mouilleurs de mines et les sous marins cannoniers sont un peu à part) : le sous marin de grande patrouille ou de 1ere classe pouvant opérer avec l'escadre et affichant un déplacement d'environ 1000 tonnes et le sous marin côtier ou de 2ème classe pouvant opérer prêt des côtes pour assurer la défense des ports (c'est d'ailleurs sa vocation première).

Si la construction des premiers est assuré par les arsenaux (Brest, Lorient, Toulon et surtout Cherbourg), la construction des 34 «600 tonnes» est assuré par des chantiers privés dans l'espoir d'obtenir le meilleur sous marin possible.

Entre parenthèse, c'est ici que l'on touche l'une des tares française de cette période : vouloir à tout prix le meilleur matériel possible en multipliant les prototypes quitte à empêcher une production en masse.
Les Sirène et les Arognaute avaient un défaut : la construction dans différents chantiers avaient provoqué des différences sensibles ce qui gênait la mise en oeuvre des sous marins de chantiers différents au sein d'une même unité.

La marine nationale décida donc d'imposer un même plan pour les six dernières unités ce qui explique que ces derniers sous marins ont été baptisés type Amirauté.

Un sous marin à été construit par l'arsenal, le Minerve à Cherbourg mais les cinq autres ont été construits par des chantiers privés : les chantiers Auguste Normand du Havre, les chantiers Worms du Trait et un au chantier Dubigeon de Nantes.

Contingent 1930

-La Minerve à été mise sur cale à l'arsenal de Cherbourg le 17 août 1931 lancé le 23 octobre 1934 et admis au service actif le 15 septembre 1936

-La Junon à été mise sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 9 juin 1932 lancé le 16 septembre 1935 et admis au service actif le 20 septembre 1937

-La Vénus à été mise sur cale aux chantiers Worms du Trait le 27 juin 1932 lancé le 6 avril 1935 et admis au service actif le 15 novembre 1936

-L'Iris à été mise sur cale aux chantiers Dubigeon de Nantes le 1er juillet 1932 lancé le 23 septembre 1934 et admis au service actif le 15 septembre 1939

Contingent 1936

-Le Pallas à été mise sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 19 octobre 1936 lancé le 25 août 1938 et admis au service actif le 12 juin 1936

-Le Cerès à été mise sur cale aux chantiers Worms du Trait le 8 août 1936 lancé le 9 décembre 1938 et admis au service actif le 15 juillet 1939

Les six sous-marins de type Amirauté sont basés en Méditerranée. Les Venus, Iris, Pallas et Cerès forment la 15ème DSM basée à Toulon au sein de la 5ème escadrille tandis que les Minerve et Junon forment la 12ème DSM (avec les Orion et Ondine de type Argonaute) integrés à la 2ème escadrille de sous marins, escadrille elle même rattachée à la Force de Raid et basée à Mers El Kebir.

Avec la mise en service des «800 tonnes», les six «600 tonnes» sont répartis entre la 16ème DSM basée à Cherbourg (préfet de la 1er région maritime et basés à Cherbourg) qui comprend le Pallas, le Cérès et l'Iris alors que la 19ème DSM basée à Toulon comprend le Minerve, le Junon et la Venus, division qui dépend de Premar III .

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 63041Ceres_classe_Amiraute
8 décembre 1938 : lancement du sous marin Cérès aux chantiers Worms du Trait (Seine Maritime)

3-Caracteristiques Techniques

Déplacement : lège 597 tonnes en surface 662 tonnes en plongée 856 tonnes

Dimensions : longueur : 68.10m largeur : 5.62m tirant d'eau : 4.4m

Propulsion : deux diesels Normand Vickers de 600ch et deux moteurs électriques de 500ch, le tout actionnant deux hélices
Performances : vitesse maximale en surface : 14.25 noeuds vitesse maximale en plongée : 9 noeuds Endurance : 4000 miles nautiques à 13 noeuds en surface 85 miles nautiques à 5 noeuds en plongée Profondeur maximale de sécurité : 80m

Armement :

-un canon de 75mm modèle 1897 modifié 1915 sur un affût contre avions modèle 1925 ne pouvant tirer contre avions. Ce canon tire un obus de 5.9kg à 15000m à raison de 12 coups par minute. Le sous marin dispose de 150 coups dont 30 imméditatement prêt au tir et 120 en soute.

-deux mitrailleuses de 13.2mm antiaérienne en un affût double. Cette mitrailleuse à un canon de 76 calibres tirant des cartouches de 122 grammes en bandes chargeurs de 30 coups à une cadence de 700 coups/minute à une portée de 6500m (pratique :2500m) et un plafond pratique de 1500m.

-6 tubes lance-torpilles de 550mm (4 à l'étrave et 2 à la poupe) et une tourelle orientable avec 3 tubes lance-torpilles de 400mm. Les torpilles sont logés dans les tubes et une torpille de 550mm est placé en réserve dans le poste avant.

Equipage : 4 officiers 38 officiers mariniers, quartiers maitres et matelots

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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyMar 26 Mai 2009, 13:26

G-SOUS MARINS MOUILLEURS DE MINES CLASSE SAPHIR
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 981873Rubis
Le sous marin Rubis à quai

1-Introduction

La France peut être légitiment considerée comme la nation pionnière du sous marin moderne grâce en particulier à un ingénieur de talent : Maxime Laubeuf qui mit en service le Narval en 1900, le 4ème «sous marin» construit en France (même si à l'époque il faudrait plutôt parler de «torpilleur submersible»)

Cette volonté de se dôter de sous marins performants est à mettre au crédit de la Jeune Ecole qui vit dans cette arme novatrice, le moyen idéal de rendre définitivement obsolète le «monstre cuirassé»
C'est ainsi que la France commença la guerre avec 45 sous marins, 28 en construction et 9 en achèvement. 14 sous marins français ont été perdues et les 66 engagés avaient été engagés dans des missions d'attaque du trafic commercial ennemi, barrage et protection mais 18 fonctionnaient encore la vapeur. 50% des sous marins alliés engagés en Méditerranée étaient français 17% en Atlantique et en Manche.
Au cours même du conflit, la marine française planifia la construction de nouveaux sous marins plus modernes, la Royale craignant de perdre son rang elle qui était classée au deuxième rang en 1905 et qui était tombée au cinquième rang en 1914 décida de mettre le paquet sur des sous marins modernes. Le fait que sur les quatre cuirassés français perdus trois ont été torpillés par des sous marins (Suffren Gaulois Danton) n'étaient sûrement pas étranger à cette «soumarinophilie»

2-Genèse et historique

C'est à partir de 1916 que la France planifia la construction de nouveaux sous marins après guerre. Rapidement, deux modèles de sous marin sont planifiés : le sous marin de grande patrouille type Requin puis Redoutable et le sous marin de défense côtière dit de 600 tonnes.

Ces deux sous marins formaient la base de la flotte sous marine française mais ne pouvaient pas répondre à tous les besoins.

Parmi ces derniers, il y avait la pose de mines. La mine marine est apparu au 15ème siècle en Chine et s'est progressivement dévellopée au siècle suivant en Europe même si pendant longtemps les mécanismes de mise à feu firent qu'elles provoquaient plus de peur que de dégâts.

La première utilisation efficace de la mine marine date de la guerre de sécession (1862-1865), oeuvre de la marine confédérée qui cherchait à desserer l'étaut de la marine nordiste.

Ce fût ensuite la guerre russo-japonaise de 1904/05 au cours de laquelle le cuirassé Petropavlosk sauta sur une mine japonaise.

Durant le premier conflit mondial, les allemands mouillèrent des mines qui causèrent de sérieux emmerdements à la marine britannique, provoquant par exemple la mort de Lord Kitchener le 5 juin 1916 quand le croiseur HMS Hamsphire sauta sur une mine allemande au large des Orcades.

Les alliés ne furent pas en reste et mouillèrent un barrage en Mer du Nord pour renforcer le blocus des côtes allemandes

Le mouillage de mines posait des problèmes : il fallait du temps pour poser les mines ce qui rendait l'opération dangereuse.
C'est ainsi que les marines urent l'idée d'utiliser un sous marin mouilleur de mines. La France n'échappa pas à la règle avec la classe Rubis.

La classe Rubis vient du projet O et c'est la version O6 qui à été sélectionné le 7 octobre 1925. A noter que cette classe de sous marins aurait pu ne pas voir le jour car la France travaillait sur des mines mouillables par tubes mais ces études n'ont pas abouti.

Cette classe est formé de six navires financés aux tranches 1925, 1926, 1927, 1929 et 1930 et ont tous été construits à l'Arsenal de Toulon

Tranche 1925

-Le Saphir à été mis sur cale à l'Arsenal de Toulon le 25 mai 1926 lancé le 20 décembre 1928 et admis au service actif le 30 septembre 1930

-Le Turquoise à été mis sur cale à l'Arsenal de Toulon le 20 octobre 1926 lancé le 16 mai 1929 et admis au service actif le 10 septembre 1930.

Tranche 1926

-Le Nautilus à été mis sur cale à l'Arsenal de Toulon le 8 août 1927 lancé le 20 mars 1930 et admis au service actif le 15 juillet 1931

Tranche 1927

-Le Rubis à été mis sur cale à l'Arsenal de Toulon le 3 avril 1929 lancé le 30 septembre 1931 et admis au service actif le 4 avril 1933

Tranche 1929

-Le Diamant à été mis sur cale à l'Arsenal de Toulon le 21 juillet 1930 lancé le 20 mai 1933 et admis au service actif le 20 juin 1934

Tranche 1930

-Le Perle à été mis sur cale à l'Arsenal de Toulon le 21 juillet 1931 lancé le 30 juillet 1935 et admis au service actif le 1er mars 1937.

Ces six submersibles sont complétés par quatre sous marins de classe Eméraude (Emeraude, Corail, Escarboucle et Agate) mis en service entre1943 et 1946.

La mise au point de la mine mouillable par tube les rends obsolètes mais la présence de mines mouillables par tube en stock permet le maintien en service de ces navires qui sont de plus en plus utilisés comme sous marins classique.

Les sous marins Diamant et Perle dépendent du préfet de la 3ème région maritime (Premar III) et sont basés à Toulon où ils formeraient en cas de guerre la 21ème DSM. Les sous marins Turquoise, Rubis, Saphir et Nautilus sont basés à Bizerte où ils dépendent du préfet de la 4ème région maritime (Premar IV), formant en cas de conflit la 20ème DSM.

3-Caracteristiques Techniques

Déplacement : en surface 761 tonnes en plongée 925 tonnes

Dimensions : longueur 65.9m largeur : 7.1m tirant d'eau : 4.3m

Propulsion : deux moteurs diesel Vickers de 650cv et deux moteurs électriques de 500cv actionnant deux hélices.

Performances : vitesse maximale en surface : 12 noeuds vitesse maximale en plongée : 9 noeuds
Distance franchissable : 7 000 miles nautiques (13 000 km) à 7,5 noeud 4 000 miles nautiques (7 400 km) à 12 noeud 80 miles nautiques (148 km) à 4 noeud (en plongée) Plongée : 80m Endurance : 30 jours

Armement :

-un canon de 75mm modèle 1897 modifié 1915 sur un affût contre avions modèle 1925 ne pouvant tirer contre avions. Ce canon tire un obus de 5.9kg à 15000m à raison de 12 coups par minute. Le sous marin dispose de 150 coups dont 30 imméditatement prêt au tir et 120 en soute.

-une mitrailleuse de 13.2mm antiaérienne en un affût simple. Cette mitrailleuse à un canon de 76 calibres tirant des cartouches de 122 grammes en bandes chargeurs de 30 coups à une cadence de 700 coups/minute à une portée de 6500m (pratique :2500m) et un plafond pratique de 1500m.

-deux mitrailleuses de 8mm en affût simple. Cette mitrailleuse de 1914 tire des cartouches par bande de 50 à une distance maximale de 2400m

-Trois tubes lance-torpilles de 550mm à l'avant. Les torpilles portent à 9000m à 39 noeuds ou à 13000m à 35 noeuds.

-Deux tubes lance-torpilles de 400mm à l'arrière.

Les torpilles de 550mm sont le modèle 1924V (longueur 6.63m poids : 1490kg dont 310kg d'explosif) d'une portée comprise entre 3000m à 44 noeuds à 7000m à 35 noeuds. Les torpilles de 400mm sont des modèles 1926V (longueur : 5.07m poids : 654kg dont 144kg d'explosif) ayant une portée de 2000m à 43 noeuds. La portée plus faible n'ayant pas vraiment d'importance puisqu'elles sont destinées à attaquer le trafic commercial et non les navires de guerre.

-32 mines Sautter Harlé (HS) d'un poids allant de 488 (HS-1) à 1160kg (HS-3) en passant par la HS-2 qui pèse 1090kg. La charge militaire étant respectivement de 60, 220 et 220 kilos.

Equipage : 3 officiers 10 officiers mariniers et 30 quartiers maitres et matelots

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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyMar 26 Mai 2009, 13:33

H-SOUS MARINS MOUILLEURS DE MINES CLASSE EMERAUDE
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 552142Numeriser0003
Dessin du sous marin Emeraude

1-Introduction

La France peut être légitiment considerée comme la nation pionnière du sous marin moderne grâce en particulier à un ingénieur de talent : Maxime Laubeuf qui mit en service le Narval en 1900, le 4ème «sous marin» construit en France (même si à l'époque il faudrait plutôt parler de «torpilleur submersible»)

Cette volonté de se dôter de sous marins performants est à mettre au crédit de la Jeune Ecole qui vit dans cette arme novatrice, le moyen idéal de rendre définitivement obsolète le «monstre cuirassé»

C'est ainsi que la France commença la guerre avec 45 sous marins, 28 en construction et 9 en achèvement. 14 sous marins français ont été perdues et les 66 engagés avaient été engagés dans des missions d'attaque du trafic commercial ennemi, barrage et protection mais 18 fonctionnaient encore la vapeur. 50% des sous marins alliés engagés en Méditerranée étaient français 17% en Atlantique et en Manche.

Au cours même du conflit, la marine française planifia la construction de nouveaux sous marins plus modernes, la Royale craignant de perdre son rang elle qui était classée au deuxième rang en 1905 et qui était tombée au cinquième rang en 1914 décida de mettre le paquet sur des sous marins modernes. Le fait que sur les quatre cuirassés français perdus trois ont été torpillés par des sous marins (Suffren Gaulois Danton) n'étaient sûrement pas étranger à cette «soumarinophilie»

2-Genèse et historique

C'est à partir de 1916 que la France planifia la construction de nouveaux sous marins après guerre. Rapidement, deux modèles de sous marin sont planifiés : le sous marin de grande patrouille type Requin puis Redoutable et le sous marin de défense côtière dit de 600 tonnes.

Ces deux sous marins formaient la base de la flotte sous marine française mais ne pouvaient pas répondre à tous les besoins.
Parmi ces derniers, il y avait la pose de mines. La mine marine est apparu au 15ème siècle en Chine et s'est progressivement dévellopée au siècle suivant en Europe même si pendant longtemps les mécanismes de mise à feu firent qu'elles provoquaient plus de peur que de dégâts.

La première utilisation efficace de la mine marine date de la guerre de sécession (1862-1865), oeuvre de la marine confédérée qui cherchait à desserer l'étaut de la marine nordiste.

Ce fût ensuite la guerre russo-japonaise de 1904/05 au cours de laquelle le cuirassé Petropavlosk sauta sur une mine japonaise.

Durant le premier conflit mondial, les allemands mouillèrent des mines qui causèrent de sérieux emmerdements à la marine britannique, provoquant par exemple la mort de Lord Kitchener le 5 juin 1916 quand le croiseur HMS Hamsphire sauta sur une mine allemande au large des Orcades.

Les alliés ne furent pas en reste et mouillèrent un barrage en Mer du Nord pour renforcer le blocus des côtes allemandes

Le mouillage de mines posait des problèmes : il fallait du temps pour poser les mines ce qui rendait l'opération dangereuse.

C'est ainsi que les marines urent l'idée d'utiliser un sous marin mouilleur de mines. La France n'échappa pas à la règle avec la classe Rubis.

Cette classe composée de 6 navires est mise en service entre 1930 et 1937 est suivie par un modèle améliorée, la classe Emeraude composée de 4 navires.

Cette classe est financée à la tranche 1937 (Emeraude) et à la tranche 1938bis (Agate Corail et Escarboucle) mais contrairement à la classe précédente seul le premier est construit à l'Arsenal de Toulon, les trois derniers sont construits par les chantiers Schneider de Chalon sur Saone.

Tranche 1937

-L'Emeraude est mise sur cale à l'Arsenal de Toulon le 1er septembre 1938 lancé le 4 mai 1941 et admis au service actif le 8 juin 1943

Tranche 1938bis

-L'Agate est mise sur cale aux chantiers Schneider de Chalon le 17 juillet 1940 lancé le 8 mai 1942 et admis au service actif le 18 décembre 1943

-Le Corail est mise sur cale aux chantiers Schneider de Chalon le 18 août 1940 lancé le 15 septembre 1943 et admis au service actif le 22 décembre 1944

-L'Escarboucle est mise sur cale aux chantiers Schneider de Chalon le 20 septembre 1941 lancé le 8 novembre 1944 et admis au service actif le 21 décembre 1945.

L'Emeraude et l'Agate sont affectés à l'Escadre Légère du Nord basée à Dunkerque et en cas de guerre ils seraient chargés de mouiller des mines au large des côtes allemandes. Ils forment la 11ème DSM.

Le Corail et l'Escarboucle sont affectés à Toulon, sous les ordres du préfet de la 3ème région maritime (Premar III) en compagnie du Diamant et du Perle. En cas de guerre, ils seraient chargés de mouiller de mines aux larges des côtes italiennes et ou espagnoles.

3-Caracteristiques Techniques

Déplacements : en surface 862 tonnes en plongée 1119 tonnes

Dimensions : longueur : 72.7m largeur : 7.3m tirant d'eau : 3.7m

Propulsion : deux moteurs Diesel Schneider de 2000 ch et deux moteurs électriques de 1270cv actionnant deux hélices

Performances : vitesse maximale en surface : 13 noeuds vitesse maximale en plongée : 8.5 noeuds
Rayon d'action en surface : 3300 miles nautiques à 10 noeuds rayon d'action en plongée : 90 nautiques à 4 noeuds Plongée (profondeur maximale) : 80m Endurance : 30 noeuds.

Armement :

-Un canon de 100mm modèle 1934 à capacité antiaérienne. Ce canon de 45 calibres (longueur du canon : 4.50m) tire des obus de 15 kilos à 15800m en tir surface et 10000m en tir antiaérien à raison de 10 coups par minute.
-Deux canons de 37mm modèle 1935 remplaçant la mitrailleuse de 13.2mm prévue à l'origine. Ce canon de 48 calibres tire des obus de 0.7kilos à une distance de 8000m à raison de 162 coups/minute.

-4 tubes de 550mm à l'avant avec un total de 6 torpilles de 550mm modèle 1935 pouvant toucher une cible à 24000 à 25 noeuds et 13000m à 45 noeuds.

Les torpilles de 550mm sont le modèle 1924V (longueur 6.63m poids : 1490kg dont 310kg d'explosif) d'une portée comprise entre 3000m à 44 noeuds à 7000m à 35 noeuds.

-40 mines Sauter Harlé (HS) d'un poids allant de 488 (HS-1) à 1160kg (HS-3) en passant par la HS-2 qui pèse 1090kg. La charge militaire étant respectivement de 60, 220 et 220 kilos.

Equipage : 4 officiers, 8 officiers mariniers et 31 quartiers maitres mariniers et matelots

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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyMer 27 Mai 2009, 11:36

I-SOUS MARINS DE GRANDE PATROUILLE CLASSE ROLLAND MORILLOT
(«1800 TONNES»)


UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 115565Rolland_Morillot
Dessin des Rolland Morillot. 1-tubes lance-torpilles 2-canon de 100mm 3-affût double de 37mm 4-canon de 25mm tribord 5-de la poupe à la proue : mat communication, périscope d'attaque, périscope d'observation

1-Introduction

La France peut être légitiment considérée comme la nation pionnière du sous marin moderne grâce en particulier à un ingénieur de talent : Maxime Laubeuf qui mit en service le Narval en 1900, le 4ème «sous marin» construit en France (même si à l'époque il faudrait plutôt parler de «torpilleur submersible»)

Cette volonté de se dôter de sous marins performants est à mettre au crédit de la Jeune Ecole qui vit dans cette arme novatrice, le moyen idéal de rendre définitivement obsolète le «monstre cuirassé»

C'est ainsi que la France commença la guerre avec 45 sous marins, 28 en construction et 9 en achèvement. 14 sous marins français ont été perdues et les 66 engagés avaient été engagés dans des missions d'attaque du trafic commercial ennemi, barrage et protection mais 18 fonctionnaient encore la vapeur. 50% des sous marins alliés engagés en Méditerranée étaient français 17% en Atlantique et en Manche.

Au cours même du conflit, la marine française planifia la construction de nouveaux sous marins plus modernes, la Royale craignant de perdre son rang elle qui était classée au deuxième rang en 1905 et qui était tombée au cinquième rang en 1914 décida de mettre le paquet sur des sous marins modernes. Le fait que sur les quatre cuirassés français perdus trois ont été torpillés par des sous marins (Suffren Gaulois Danton) n'étaient sûrement pas étranger à cette «soumarinophilie»

Cet effort colossal aboutit à plusieurs classes de sous marins. Je mettrai à part le Surcouf qui est issu d'un concept sans doute valable mais difficile à mettre en application pour me concentrer sur trois classes de sous marins :

-le sous marin de grande patrouille (dit également de 1ère classe) chargé d'opérer en liaison avec l'escadre donnant naissance aux 9 Requin et aux 30 (un 31ème, le Phenix à été perdu en Indochine et le 32ème, le Promethée à coulé aux cours de ses essais) le Redoutable ou «1500 tonnes»

-le sous marin de défense côtière (dit également de 2ème classe) chargé d'opérer comme son nom l'indique dans les eaux côtières pour défendre les ports et les bases donnant naissance à 36 submersibles répartis en trois classes (12 Sirène, 16 Argonaute et 8 Amirauté)

-le sous marin mouilleur de mines dont le concept est à terme condamné par la création de mines mouillables par tube qui à donné naissance aux 6 Saphir et aux 4 Emeraude.

Avec le Surcouf, la force sous marine française aligne donc en 1939 un total de 86 sous marins dont le remplacement est envisagé dès le début des années trente, l'Amirauté planifiant le remplacement des Requin pour au plus tard 1941/42

2-Genèse des Rolland Morillot

Le remplacement des 1500 tonnes est envisagé dès 1927 alors que les premiers ne sont pas encore entrés en service ! Il s'agit bien entendu de prospective à long terme sachant qu'entre la mise sur cale et l'admission au service actif il se passe en moyenne 4 ans auxquels s'ajoute environ un an pour les procédures administratives.

Ce premier projet baptisé de la lettre «R» et affichant 1400 tonnes et n'aboutit et il faut attendre le 29 avril 1936 pour qu'un projet de remplacement soit adopté, le projet «Z2»

Une première série de onze sous marins est commandé entre 1935 et 1940 suivi par 17 autres navires commandés hors programme de guerre de 1946.

La construction à été répartie entre l'Arsenal de Cherbourg, l'Arsenal de Brest, l'Arsenal de Toulon et les chantiers privés.

Utilisant massivement la soudure et la préfabrication (ce qui n'est pas allé sans grandes réticences) les Rolland Morillot voient certains de leurs élements préfabriqués à plusieurs dizaines de kilomètres de l'océan puis transferé par cabotage (Bayonne-Brest ou Perpignan-Toulon) ou par voie ferrée avant d'être assemblés.

Ces 28 sous marins remplacent les Requin et les 19 premiers «1500 tonnes» (ceux financés aux tranches 1924 1925 1926 1927 et 1929).

Tranche 1935

-Le Rolland Morillot est mis sur cale à l'Arsenal de Cherbourg le 1er décembre 1937 lancé le 20 juin 1940 et admis au service actif le 4 septembre 1942

Tranche 1937

-La Praya est mis sur cale à l'Arsenal de Cherbourg le 2 novembre 1938 lancé le 18 mai 1941 et admis au service actif le 4 juin 1943

Tranche 1938

-La Martinique est mis sur cale à l'Arsenal de Cherbourg le 15 juin 1939 lancé le 7 décembre 1941 et admis au service actif le 4 janvier 1944

-La Guadeloupe est mis sur cale à l'Arsenal de Cherbourg le 15 juin 1939 lancé le 7 décembre 1941 et admis au service actif le 5 janvier 1944

-L'Ile de France est mis sur cale aux chantiers Dubigeon de Nantes le 8 janvier 1941 lancé le 18 juillet 1943 et admis au service actif le 7 juin 1945.

-L'Ile de Ré est mis sur cale aux chantiers Dubigeon de Nantes le 8 janvier 1941 lancé le 18 juillet 1943 et admis au service actif le 7 juin 1945.

Tranche 1940

-La Reunion est mis sur cale à l'Arsenal de Cherbourg le 4 septembre 1940 lancé le 8 mars 1943 et admis au service actif le le 4 février 1945

-L'Ile d'Yeu est mis sur cale à l'Arsenal de Cherbourg le 4 septembre 1940 lancé le 8 mars 1943 et admis au service actif le le 4 février 1945

-L'ile de Kerguelen est mis sur cale à l'Arsenal de Brest le 8 novembre 1940 lancé le 12 mai 1943 et admis au service actif le 2 juin 1945

-L'île de Crozet est mis sur cale à l'Arsenal de Brest le 8 novembre 1940 lancé le 12 mai 1943 et admis au service actif le 2 juin 1945

-Le Belle-Ile est mis sur cale à l'Arsenal de Brest le 8 novembre 1940 lancé le 12 mai 1943 et admis au service actif le 2 juin 1945

Tranche 1941

-L'Ile d'Oleron est mis sur cale à l'Arsenal de Toulon le 8 mai 1941 lancé le 12 novembre 1943 et admis au service actif le 2 décembre 1945

-L'Ile de Brehat est mis sur cale à l'Arsenal de Toulon le 8 mai 1941 lancé le 12 novembre 1943 et admis au service actif le 2 décembre 1945

-L'Ile d'Aix est mis sur cale à l'Arsenal de Toulon le 8 mai 1941 lancé le 12 novembre 1943 et admis au service actif le 2 décembre 1945

-Le Saint Marcouf est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 4 décembre 1941 lancé le 6 juillet 1944 et admis au service actif le 6 juin 1946

-L'Ile de Molène est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 4 décembre 1941 lancé le 6 juillet 1944 et admis au service actif le 6 juin 1946

-L'Aber Wrach est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait le 5 mai 1942 lancé le 27 novembre 1944 et admis au service actif le 8 décembre 1946

Tranche 1942

-Le L'Ile de Batz est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait le 7 mai 1942 lancé le 4 décembre 1944 et admis au service actif le 12 décembre 1946

-Le Ile de Porquerolles est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand le 12 novembre 1942 lancé le 28 juin 1945 et admis au service actif le 12 mai 1947.

-Le Ile d'If est mis sur cale aux chantiers Dubigeon le 6 septembre 1943 lancé le 6 avril 1946 et admis au service actif le 8 mai 1948

-L'Ile de Beauté est mis sur cale aux chantiers Dubigeon le 6 septembre 1943 lancé le 6 avril 1946 et admis au service actif le 8 mai 1948

Tranche 1944

-Le Iles Sanguinaires est mis sur cale à l'Arsenal de Brest le 4 septembre 1944 lancé le 8 juin 1947 et admis au service actif le 3 septembre 1948 jour de la déclaration de guerre de la France à l'Allemagne.

-Le Ile de Mayotte est mis sur cale à l'Arsenal de Brest le 4 septembre 1944 lancé le 8 juin 1947 et admis au service actif le 3 septembre 1948

-Le Nouvelle Calédonie5 est mis sur cale à l'Arsenal de Toulon le 8 novembre 1944 lancé le 12 août 1947 et admis au service actif 18 décembre 1948

-Le Ile de Tromelin est mis sur cale à l'Arsenal de Toulon le 8 novembre 1944 lancé le 12 août 1947 et admis au service actif 18 décembre 1948

Tranche 1945

-Le Wallis & Futuna est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire de Nantes le 6 mai 1946 lancé le 18 novembre 1948 et admis au service actif le 4 mars 1949

-Le Clipperton est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire de Nantes le 6 mai 1946 lancé le 18 novembre 1948 et admis au service actif le 4 mars 1949

-Le St Pierre et Miquelon6 est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire de Nantes le 6 mai 1946 lancé le 18 novembre 1948 et admis au service actif le 4 mars 1949

Les Rolland Morillot sont destinés à servir en première ligne ce qui explique que les divisions peuvent changer puisqu'il n'est pas question de confier les 1800 tonnes aux forces de région.

Les 28 Rolland Morillot sont répartis entre l'escadre de l'Atlantique, celle de la Méditerranée, la Force de Raid et l'Escadre Légère du Nord.

-L'Escadre de l'Atlantique aligne deux divisions, les 4ème et 6ème DSM composées pour la première des Ile d'Oleron, Ile d'Aix, Ile de Mayotte et Nouvelle Calédonie et pour la seconde des Rolland Morillot, Ile de France, Ile de Crozet et Belle-Ile soit 8 submersibles

-L'Escadre de la Méditerranée aligne trois divisions, les 1ère, 3ème et 5ème DSM composée pour la première des sous marins La Praya, Ile de Re, la Reunion et la Corse, des La Martinique, la Guadeloupe Ile de Yeu et Ile de Kerguelen pour la seconde et enfin des Ile de Brehat, Saint Marcouf Ile de Molène et St Pierre et Miquelon pour la dernière soit 12 submersibles

-La Force de Raid prendra en charge en temps de guerre, les 9ème et 10ème DSM basées à Bizerte sous l'autorité de Premar IV. La 9ème DSM aligne les Aber Wrach, Ile de Batz et Ile de Porquerolles tandis que la 10ème DSM aligne les Ile d'If, Iles Sanguinaires et Ile de Tromelin.

-Enfin les deux derniers sous marins de cette classe sont affectés à Premar I et basés à Cherbourg. En cas de guerre, le Wallis et Futuna et le Clipperton formeront la 7ème DSM et pourraient être placé sous le commandement de l'ELN et basés à Dunkerque.

3-Caracteristiques Techniques

Déplacements : standard surface 1810 tonnes standard plongée 2418 t

Dimensions : longueur 102.5m largeur : 8.3m tirant d'eau : 4.8m

Propulsion : deux moteurs diesels Sulzer de 6000ch et deux moteurs électriques de 1150ch actionnant deux hélices

Performances : vitesse en surface 23 noeuds vitesse en plongée 10 noeuds rayon d'action maximal en surface : 4400 miles nautiques à 10 noeuds rayon d'action maximal en plongée : 85 miles nautiques à 5 noeuds profondeur maximale : 80m

Armement :

-Un canon de 100mm modèle 1934 à capacité antiaérienne. Ce canon de 45 calibres (longueur du canon : 4.50m) tire des obus de 15 kilos à 15800m en tir surface et 10000m en tir antiaérien à raison de 10 coups par minute. 200 obus sont embarqués.

-Plate-forme à rebord amovibles avec un affût double de 37mm (ce canon de 48 calibres tire des obus de 0.7kilos à une distance de 8000m à raison de 162 coups/minute) et deux canons de 25mm
(Ce canon de 77 calibres tire des obus de 0.3kg à une distance de 1800m à raison de 250 à 300 coups/minute avec des chargeurs de quinze coups)

-10 tubes lance-torpilles de 550mm (4 avant 4 arrière et deux tourelles à babord et tribord)

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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyMer 27 Mai 2009, 22:07

Tu as un problème de nom

un torpilleur type Fier baptisé Le Corse et sous-marin baptisé La Corse

trop proche comme nom........

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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyMer 27 Mai 2009, 22:51

Ah oui exact je vais changer ce nom de suite merci Le Breton thumleft

EDIT : le sous marin Corse devient le sous marin Ile de Beauté

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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyJeu 28 Mai 2009, 10:57

J-SOUS MARINS DE DEUXIEME CLASSE CLASSE AURORE (Type 800 tonnes)
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 235775Aurore
Le sous marin Aurore sortant du port de Toulon

1-Introduction

La France peut être légitiment considerée comme la nation pionnière du sous marin moderne grâce en particulier à un ingénieur de talent : Maxime Laubeuf qui mit en service le Narval en 1900, le 4ème «sous marin» construit en France (même si à l'époque il faudrait plutôt parler de «torpilleur submersible»)

Cette volonté de se dôter de sous marins performants est à mettre au crédit de la Jeune Ecole qui vit dans cette arme novatrice, le moyen idéal de rendre définitivement obsolète le «monstre cuirassé»

C'est ainsi que la France commença la guerre avec 45 sous marins, 28 en construction et 9 en achèvement. 14 sous marins français ont été perdues et les 66 engagés avaient été engagés dans des missions d'attaque du trafic commercial ennemi, barrage et protection mais 18 fonctionnaient encore la vapeur. 50% des sous marins alliés engagés en Méditerranée étaient français 17% en Atlantique et en Manche.

Au cours même du conflit, la marine française planifia la construction de nouveaux sous marins plus modernes, la Royale craignant de perdre son rang elle qui était classée au deuxième rang en 1905 et qui était tombée au cinquième rang en 1914 décida de mettre le paquet sur des sous marins modernes. Le fait que sur les quatre cuirassés français perdus trois ont été torpillés par des sous marins (Suffren Gaulois Danton) n'étaient sûrement pas étranger à cette «soumarinophilie»

Cet effort colossal aboutit à plusieurs classes de sous marins. Je mettrai à part le Surcouf qui est issu d'un concept sans doute valable mais difficile à mettre en application pour me concentrer sur trois classes de sous marins :
-le sous marin de grande patrouille (dit également de 1ère classe) chargé d'opérer en liaison avec l'escadre donnant naissance aux 9 Requin et aux 30 (un 31ème, le Phenix à été perdu en Indochine et le 32ème, le Promethée à coulé aux cours de ses essais) le Redoutable ou «1500 tonnes»

-le sous marin de défense côtière (dit également de 2ème classe) chargé d'opérer comme son nom l'indique dans les eaux côtières pour défendre les ports et les bases donnant naissance à 36 submersibles répartis en trois classes (12 Sirène, 16 Argonaute et 8 Amirauté)

-le sous marin mouilleur de mines dont le concept est à terme condamné par la création de mines mouillables par tube qui à donné naissance aux 6 Saphir et aux 4 Emeraude.

Avec le Surcouf, la force sous marine française aligne donc en 1939 un total de 86 sous marins dont le remplacement est envisagé dès le début des années trente.

Si les Requin et les Redoutable sont remplacés par les Rolland Morillot, les plus vieux 600 tonnes vont l'être par des 800 tonnes, le type Aurore (Y3) puis le type Phenix (Y4).

2-Genèse des Aurore

Les «600 tonnes» devaient être remplacés, l'Amirauté envisagea plusieurs projets et ce dès la fin des années vingt. Le premier projet est le modèle «S», un sous marin de 978 tonnes qui ne déboucha pas tout comme ne débouchèrent pas les projets «X» et a, des sous marins de 3ème classe d'un tonnage respectif de 460 et de 377 tonnes.

C'est finalement le projet Y qui est sélectionné le 21 janvier 1935 dans sa variante Y3 dont le premier exemplaire est baptisé Aurore. 15 exemplaires sont commandés à des chantiers privés sauf le premier construit par l'Arsenal de Toulon pour remplacer les premiers 600 tonnes. Le financement est assuré par la tranche 1934, 1937, 1938 et 1938bis.

Ils sont suivis par 13 autres sous marins de variante Y4 dont le premier exemplaire est baptisé Phenix en hommage au sous marin perdu en Indochine en 1939. Comme pour l'Aurore, il est construit par l'Arsenal de Toulon mais les autres sont attribués aux chantiers privés et baptisés du nom de mois du calendrier révolutionnaire.

Ces «800 tonnes» au nombre de 28 tonnes vont remplacer tous les «600 tonnes» à l'exception des 8 derniers de type Amirauté.

Tranche 1934

-L'Aurore est mis sur cale à l'Arsenal de Toulon le 1er septembre 1936 lancé le 26 juillet 1939 et admis au service actif le 20 juin 1940.

Tranche 1937

-La Créole est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 29 août 1938 lancé le 8 juin 1940 et admis au service actif le 4 septembre 1942

-La Bayadère est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 29 août 1938 lancé le 8 juin 1940 et admis au service actif le 4 septembre 1942

-La Favorite est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait le 29 juillet 1938 lancé le 4 septembre 1940 et admis au service actif le 8 janvier 1943

-L'Africaine est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait le 29 juillet 1938 lancé le 4 septembre 1940 et admis au service actif le 8 janvier 1943

Tranche 1938

-L'Astree est mis sur cale aux chantiers Dubigeon de Nantes le 30 novembre 1939 lancé le 9 septembre 1941 et admis au service actif le 12 janvier 1944

-L'Andromède est mis sur cale aux chantiers Dubigeon de Nantes le 31 janvier 1940 lancé le 22 décembre 1941 et admis au service actif le 15 avril 1944

-L'Antigone est mis sur cale aux chantiers Schneider de Chalons le 1er août 1939 lancé le 18 juin 1941 et admis au service actif le 5 octobre 1943.

-L'Andromaque est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait le 10 juillet 1939 lancé le 27 mai 1941 et admis au service actif le 29 septembre 1943.

Tranche 1938bis

-L'Artemis est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 12 janvier 1940 lancé le 15 décembre 1941 et admis au service actif le 2 avril 1944.

-L'Amirde est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait le 1er novembre 1939 lancé le 14 mars 1942 et admis au service actif le 2 octobre 1944

-L'Hermione est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 9 février 1940 lancé le 14 mars 1942 et admis au service actif le 6 février 1945

-Le Gorgone est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand du Havre le 11 mars 1940 lancé le 25 avril 1942 et admis au service actif le 8 janvier 1945.

-Le Clorinde est mis sur cale aux chantiers Dubigeon de Nantes le 14 mai 1940 lancé le 8 juin 1942 et admis au service actif le 20 février 1945.

-Le Cornelie est mis sur cale aux chantiers Dubigeon de Nantes le 8 juillet 1940 lancé le 12 septembre 1942 et admis au service actif le 14 juin 1945

Les quinze sous marins de cette classe remplacent nombre pour nombre les sous marins de classe Sirène (12 navires) et les trois premiers sous marins de classe Argonaute (Argonaute, Arethuse et Diane).

Ces quinze sous marins sont répartis en trois divisions de quatre submersibles et une division de trois submersibles.

L'Escadre de la Méditerranée au sein de la 1ère flottille de sous marins et de la 5ème Escadrille de sous marins avec la 13éme DSM composés des Aurore, La Creole, La Bayadère et la Favorite et la 15ème DSM composés de l'Africaine, l'Astrée, l'Andromède et l'Antigone.

La Force Raid dispose de la 2ème Escadrille de sous marins avec la 14ème DSM composés de L'Andromaque, l'Artemis, l'Amirde et l'Hermione et la 18ème DSM composés des sous marins Gorgone, Clorinde et Cornelie.

3-Caractéristiques Techniques

Déplacement : en surface 893 tonnes en plongée 1170 tonnes

Dimensions : longueur 73.5m largeur 6.5m tirant d'eau : 3.9m

Propulsion : deux moteurs diesels Sulzer de 1500ch et deux moteurs électriques de 700ch actionnant deux hélices

Performances : vitesse maximale en surface 15.5 noeuds vitesse maximale en plongée 9.3 noeuds
Rayon d'action maximal en surface : 3200 miles nautiques à 10 noeuds Rayon d'action maximal en plongée : 80 miles nautiques à 5 noeuds Profondeur maximale : 100m Endurance : 21 jours

Armement :

-Un canon de 100mm modèle 1934 à capacité antiaérienne. Ce canon de 45 calibres (longueur du canon : 4.50m) tire des obus de 15 kilos à 15800m en tir surface et 10000m en tir antiaérien à raison de 10 coups par minute. 200 obus sont embarqués.

-Deux canons de 25mm Hotchkiss modèle 1938. Ce canon de 77 calibres tire des obus de 0.3kg à une distance de 1800m à raison de 250 à 300 coups/minute avec des chargeurs de quinze coups. Il embarque un total de 4500 coups.

-8 tubes lance-torpilles de 550mm avec deux tubes à l'arrière, quatre tubes à l'avant une tourelle double au milieu et deux tubes à l'arrière pour l'Aurore. Les sous marins suivants disposent d'une deuxième tourelle double au milieu.

Equipage : 4 officiers, 9 officiers mariniers et 33 quartiers maitres et matelots

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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyJeu 28 Mai 2009, 11:04

K-SOUS MARINS DE DEUXIEME CLASSE TYPE PHENIX («800 TONNES»)
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 757557Numeriser0008
Dernière mouture du projet Y3

1-Introduction

La France peut être légitiment considerée comme la nation pionnière du sous marin moderne grâce en particulier à un ingénieur de talent : Maxime Laubeuf qui mit en service le Narval en 1900, le 4ème «sous marin» construit en France (même si à l'époque il faudrait plutôt parler de «torpilleur submersible»)

Cette volonté de se dôter de sous marins performants est à mettre au crédit de la Jeune Ecole qui vit dans cette arme novatrice, le moyen idéal de rendre définitivement obsolète le «monstre cuirassé»

C'est ainsi que la France commença la guerre avec 45 sous marins, 28 en construction et 9 en achèvement. 14 sous marins français ont été perdues et les 66 engagés avaient été engagés dans des missions d'attaque du trafic commercial ennemi, barrage et protection mais 18 fonctionnaient encore la vapeur. 50% des sous marins alliés engagés en Méditerranée étaient français 17% en Atlantique et en Manche.

Au cours même du conflit, la marine française planifia la construction de nouveaux sous marins plus modernes, la Royale craignant de perdre son rang elle qui était classée au deuxième rang en 1905 et qui était tombée au cinquième rang en 1914 décida de mettre le paquet sur des sous marins modernes. Le fait que sur les quatre cuirassés français perdus trois ont été torpillés par des sous marins (Suffren Gaulois Danton) n'étaient sûrement pas étranger à cette «soumarinophilie»
Cet effort colossal aboutit à plusieurs classes de sous marins. Je mettrai à part le Surcouf qui est issu d'un concept sans doute valable mais difficile à mettre en application pour me concentrer sur trois classes de sous marins :

-le sous marin de grande patrouille (dit également de 1ère classe) chargé d'opérer en liaison avec l'escadre donnant naissance aux 9 Requin et aux 30 (un 31ème, le Phenix à été perdu en Indochine et le 32ème, le Promethée à coulé aux cours de ses essais) le Redoutable ou «1500 tonnes»

-le sous marin de défense côtière (dit également de 2ème classe) chargé d'opérer comme son nom l'indique dans les eaux côtières pour défendre les ports et les bases donnant naissance à 36 submersibles répartis en trois classes (12 Sirène, 16 Argonaute et 8 Amirauté)

-le sous marin mouilleur de mines dont le concept est à terme condamné par la création de mines mouillables par tube qui à donné naissance aux 6 Saphir et aux 4 Emeraude.

Avec le Surcouf, la force sous marine française aligne donc en 1939 un total de 86 sous marins dont le remplacement est envisagé dès le début des années trente.

Si les Requin et les Redoutable sont remplacés par les Rolland Morillot, les plus vieux 600 tonnes vont l'être par des 800 tonnes, le type Aurore (Y3) puis le type Phenix (Y4).

2-Genèse des Phenix

Les «600 tonnes» devaient être remplacés, l'Amirauté envisagea plusieurs projets et ce dès la fin des années vingt. Le premier projet est le modèle «S», un sous marin de 978 tonnes qui ne déboucha pas tout comme ne débouchèrent pas les projets «X» et a, des sous marins de 3ème classe d'un tonnage respectif de 460 et de 377 tonnes.

C'est finalement le projet Y qui est sélectionné le 21 janvier 1935 dans sa variante Y3 dont le premier exemplaire est baptisé Aurore. 15 exemplaires sont commandés à des chantiers privés sauf le premier construit par l'Arsenal de Toulon pour remplacer les premiers 600 tonnes. Le financement est assuré par la tranche 1934, 1937, 1938 et 1938bis.

Ils sont suivis par 13 autres sous marins de variante Y4 dont le premier exemplaire est baptisé Phenix en hommage au sous marin perdu en Indochine en 1939. Comme pour l'Aurore, il est construit par l'Arsenal de Toulon mais les autres sont attribués aux chantiers privés et baptisés du nom de mois du calendrier révolutionnaire.

Ces «800 tonnes» au nombre de 28 tonnes vont remplacer tous les «600 tonnes» à l'exception des 8 derniers de type Amirauté.

Tranche 1938bis

-Le Phenix est mis sur cale à l'Arsenal de Toulon le 27 mai 1943 lancé le 18 septembre 1945 et admis au service actif le 12 août 1947

Tranche 1939

-Le Vendémiaire est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand le 4 septembre 1943 lancé le 6 janvier 1946 et admis au service actif le 15 janvier 1948

-Le Brumaire est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand le 4 septembre 1943 lancé le 6 janvier 1946 et admis au service actif le 15 janvier 1948

-Le Frimaire est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand le 4 février 1946 lancé le 22 décembre 1947 et admis au service actif le 12 septembre 1948

-Le Nivose est mis sur cale aux chantiers Auguste Normand le 4 février 1946 lancé le 22 décembre 1947 et admis au service actif le 12 septembre 1948

-Le Pluviose est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait le 8 décembre 1943 lancé le 12 avril 1946 et admis au service actif le 2 mai 1948

-Le Ventose est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait le 8 décembre 1943 lancé le 12 avril 1946 et admis au service actif le 2 mai 1948

-Le Germinal est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait le 4 mai 1946 lancé le 15 mars 1948 et admis au service actif le 8 décembre 1948

-Le Floréal est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait le 4 mai 1946 lancé le 15 mars 1948 et admis au service actif le 8 décembre 1948

-Le Prairial est mis sur cale aux chantiers Dubigeon de Nantes le 4 mai 1944 lancé le 6 avril 1946 et admis au service actif le 12 mars 1949

-Le Messidor est mis sur cale aux chantiers Dubigeon de Nantes le 4 mai 1944 lancé le 6 avril 1946 et admis au service actif le 12 mars 1949

-Le Thermidor est mis sur cale aux chantiers Dubigeon de Nantes le 8 juin 1945 lancé le 17 mai 1947 et admis au service actif le 13 octobre 1949.

-Le Fructidor est mis sur cale aux chantiers Dubigeon de Nantes le 8 juin 1945 lancé le 17 mai 1947 et admis au service actif le 13 octobre 1949.

Ces sous marins remplacent les 13 derniers sous marins de classe Argonaute qui sont répartis en une division de quatre et trois divisions de trois submersibles.

-La Force de Raid au sein de la 2ème escadrille dispose de la 12ème DSM avec les Phenix, Vendémiaire, Brumaire et Frimaire.

-L'Escadre Légère du Nord dispose de la 22ème DSM avec les Nivose, Pluviose et Ventose qui est basée à Dunkerque

-La 6ème escadrille qui dépend de la préfecture de la 4ème région maritime dispose à Bizerte de la 17ème DSM composée des Germinal, Floreal et Prairial et de la 23ème DSM avec les Messidor, Thermidor et Fructidor.

3-Caracteristiques Techniques

Déplacement : en surface 925 tonnes en plongée 1202 tonnes

Dimensions : longueur 74.9m largeur 6.5m tirant d'eau : 4m

Propulsion : deux moteurs diesels Sulzer de 1500ch et deux moteurs électriques de 700ch actionnant deux hélices
Performances : vitesse maximale en surface 16.5 noeuds vitesse maximale en plongée 9 noeuds
Rayon d'action maximal en surface : 3300 miles nautiques à 10 noeuds Rayon d'action maximal en plongée : 70 miles à 5 noeuds Profondeur maximale : 100m Endurance : 21 noeuds

Armement

-Un canon de 100mm modèle 1934 à capacité antiaérienne. Ce canon de 45 calibres (longueur du canon : 4.50m) tire des obus de 15 kilos à 15800m en tir surface et 10000m en tir antiaérien à raison de 10 coups par minute. 200 obus sont embarqués.

-Deux canons de 25mm Hotchkiss modèle 1938. Ce canon de 77 calibres tire des obus de 0.3kg à une distance de 1800m à raison de 250 à 300 coups/minute avec des chargeurs de quinze coups. Il embarque un total de 4500 coups.

-10 tubes lance-torpilles de 550mm avec 4 tubes à l'avant, 2 tubes à l'arrière et 2 tourelles doubles orientables au milieu.

Equipage : 4 officiers 9 officiers mariniers 33 quartiers maitres et matelots.

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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyVen 29 Mai 2009, 11:48

L-SOUS MARINS DE GRANDE CROISIERE CLASSE HALBRONN («2500 Tonnes»)
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 797711Numeriser0009
Plan d'un sous marin de classe Hallbron : 1-tubes lance-torpilles de 550mm 2-Canons de 130mm en tourelles simples 3-Tourelles doubles de 37mm 4-Hangar étanche pour un autogyre Lioré et Olivier Léo 30 5- de la poupe à la proue : mat radio, périscope d'attaque et périscope d'observation

1-Avant propos

Si il y à bien un domaine où l'influence de la Jeune Ecole n'à pas été totalement néfaste c'est bien le domaine du submersible. Dans sa haine frénétique du «monstre cuirassé», elle avait vu dans le sous marin l'arme idéale pour détruire ses mastodontes sans eveiller l'attention et à moindre frais.

C'est ainsi que la France devint une nation-phare du sous marin avec en particulier Maxime Laubeuf le père du sous marin moderne.

Comme pour l'aviation, les technologies sous marines évoluaient vites, les navires plongeaient toujours plus profond, allaient toujours plus vite et étaient toujours mieux armés.

C'est ainsi qu'au début des années 1910 apparu la possibilité de construire un croiseur-sous marin capable de mener les missions d'un croiseur mais pouvant plonger ce qui le rendait bien plus discret voir quasiment invulnérable.

C'est ainsi que la France décida de se doter dans les années vingt d'un croiseur sous marin, le futur Surcouf.

Le Surcouf (projet Q5) est mis sur cale à l'arsenal de Cherbourg le 3 octobre 1927 lancé le 18 novembre 1929 et admis au service actif au sein de l'Escadre de l'Atlantique le 3 mai 1934.

Ce projet séduisant sur le papier ne donnant guère de résultats et apporta de l'eau du moulin aux détracteurs du croiseur sous marin.

D'ailleurs le Surcouf fût désarmé dès le 14 mai 1942 et conservé à Brest pour des tests avant une éventuelle démolition.

Le projet de construire trois autres Surcouf se heurta aux difficultés financières et techniques mais parmi les sous mariniers français, il y avait toujours des tenants du très grand sous marin chargé par exemple de commander des sous marins de grande patrouille ou mener de longues patrouilles.

C'est ainsi que commencèrent les études du projet W

2-Génèse des Halbronn

Les études du projet W commencèrent officiellement en 1934. Les progrès techniques en matière de puissance moteur, la généralisation de la soudure permettait d'obtenir un sous marin d'une taille équivalente pour un poids plus faible et aux performances plus élevées.

Pour éviter les déceptions du Surcouf on décida de limiter les attentes. Les canons de 203mm étaient impossibles à mettre en oeuvre ? On décida d'armer les type W de deux canons de 130mm en tourelles simples avant et arrière. Les hydravions étaient impossibles à mettre en oeuvre en mer ? On décida d'abandonner ce système tout en aménageant la possibilité de mettre en oeuvre un autogyre dont le concept était prometteur.

Après quelques hésitations, la marine décida de commander 12 sous marins de ce type pour remplacer les 1500 tonnes non remplacés par les Rolland Morillot.

La mise en chantier commença en 1944 et la construction fût attribuée aux arsenaux : l'Arsenal de Cherbourg (4 exemplaires) l'Arsenal de Brest (4 exemplaires) et l'Arsenal de Toulon (4 exemplaires).

-L'Halbron est mis sur cale à l'Arsenal de Cherbourg le 12 décembre 1944 lancé le 8 janvier 1947 et admis au service actif le 12 octobre 1948. Il est basé à Brest au sein de l'Escadre de l'Atlantique.

-Le Jean Autric est mis sur cale à l'Arsenal de Brest le 4 janvier 1945 lancé le 16 février 1947 et admis au service actif le 22 novembre 1948. Il est basé à Brest au sein de l'Escadre de l'Atlantique.

-Le Surcouf est mis sur cale à l'Arsenal de Cherbourg le 14 février 1947 lancé le 4 décembre 1948 et admis au service actif le 16 mars 1949. Il est affecté à l'Escadre de l'Atlantique mais basé à Dakar

-Le Pierre Marrast est mis sur cale à l'Arsenal de Toulon le 12 novembre 1945 lancé le 28 décembre 1947 et admis au service actif le 12 février 1949. Il est affecté aux Forces Navales d'Afrique Equatoriale Françaises (FNAEF) et basé à Diego Suarez.

-Le Pierre Chailey est mis sur cale à l'Arsenal de Brest le 8 mai 1947 lancé le 14 décembre 1948 et admis au service actif le 4 septembre 1949. Il est affecté aux Forces Navales de l'Extrême Orient et basé à Tourane.

-Le Trinité Schillemans est mis sur cale à l'Arsenal de Toulon le 4 février 1948 lancé le 12 mars 1949 et admis au service actif le 16 février 1950. Il est affecté à l'Escadre de la Méditerranée mais détaché au Maroc.

La construction des W7 W8 W9 et W10 est abandonné à la déclaration de guerre alors que les W11 et W12 avaient été annulés dès 1947. Le matériel accumulé accélère la construction des sous marins sur cale.

Le programme de guerre de 1947/48 envisage la construction de sous marins ravitailleurs/transport de troupes et le Conseil Supérieur de la Marine pour accélerer les études demande de partir des type W.

3-Caracteristiques Techniques

Déplacement : en surface 2500 tonnes en plongée 3250 tonnes

Dimensions : longueur : 112m largeur : 9.50m tirant d'eau : 8.50m

Propulsion : 4 moteurs diesels Sultzer de 2000ch et 4 moteurs électriques de 1200ch répartis sur deux lignes d'arbre actionnant deux hélices

Performances : vitesse maximale en surface : 23 noeuds vitesse maximale en plongée : 12 noeuds
Rayon d'action maximal en surface : 11000 miles nautiques à 12 noeuds Rayon d'action maximal en plongée : 300 miles nautiques à 8 noeuds Profondeur maximal : 130m

Armement

-Deux canons de 130mm modèle 1936 en tourelles étanches. Ce canon de 45 calibres tire un obus de 32kg à 20870m à raison de 10 coups par minute. Chaque tourelle dispose de 100 coups de 130mm.

-Quatre canons de 37mm modèle 1935 en deux affûts doubles (un avant et un arrière). Ce canon de 48 calibres tire des obus de 0.7kilos à une distance de 8000m à raison de 162 coups/minute.

-6 tubes lance-torpilles de 550mm avec 4 tubes à l'avant et 4 à l'arrière. Les Halbronn dispose de 8 torpilles en tubes et de 8 en réserve.

Aviation : Un autogyre Lioré et Olivié Léo 30 de reconnaissance
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 702857LeOC30
Un Lioré et Olivier Léo 30

Equipage : 8 officiers (dont un médecin et un aviateur) 3 premiers maitres 15 maitres et second maitres 66 quartiers maitres et matelots et 2 aviateurs soit 94 hommes

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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyVen 29 Mai 2009, 11:52

L-ORDRE DE BATAILLE DES SOUS MARINS

1-Ordre de bataille des sous marins français au 1er janvier 1939

-L'Escadre de l'Atlantique ou 1ère Escadre basée à Brest dispose de 16 sous marins de 1500 tonnes répartis en quatre divisions portant des chiffres pairs, ces quatre divisions formant la 4ème escadrille de sous marins :

-2ème DSM : Casabianca Achille Sfax Pasteur
-4ème DSM : Le Centaure Pascal Argo Henri Poincaré
-6ème DSM : Persée Ajax Poncelet Archimède
-8ème DSM : Agosta Bévéziers Ouessant Sidi Ferruch


A cela s'ajoutait le croiseur sous marin Surcouf et le ravitailleur de sous marins Jules Verne. Tous ces navires étaient basés à Brest sauf la 2ème DSM détachée à Lorient.

-L'Escadre de la Méditerranée ou 2ème Escadre basée à Toulon dispose de deux escadrilles de sous marins, la 3ème et la 5ème escadrille regroupés au sein de la 1ère flotille, la 3ème ESM regroupant les sous marins de 1500 tonnes et la 5ème escadrille des sous marins de 600 tonnes.

-3ème escadrille 1ère DSM : Le Héros Le Glorieux Le Conquérant Le Tonnant
3ème DSM : Protée Actéon Achéron Fresnel
5ème DSM : Espoir Pégase Monge

-5ème escadrille 13ème DSM : Doris Thétis Circé Calypso
15ème DSM : Iris Venus Pallas Cérès

La Force de Raid dispose au sein de la 2ème escadrille de 12 sous marins de 600 tonnes basés à Oran et répartis de la manière suivante :

-12ème DSM : Minerve Orion Junon Ondine
-14ème DSM : Diane Danaé Ariane Eurydice
-18ème DSM : Psyché Méduse Oréade Amphitrite

Aux sous marins integrés aux escadre s'ajoute les sous marins dépendant des régions maritimes. Il est prévu en cas de guerre que les sous marins dépendant des préfets maritimes forment des divisions et soient integrés à l'Escadre. Au 1er janvier 1939, les forces sous marines des régions étaient composées des navires suivants :

-Premar I Cherbourg : 16ème DSM avec les sous marins de 600 tonnes Orphée Amazone Antiope Sibylle 7ème DSM : sous marins de 1500 tonnes Redoutable Vengeur

-Premar III Toulon : 19ème DSM avec les sous marins de 600 tonnes Galatée Naïade Sirène Argonaute 21ème DSM avec les sous marins mouilleurs de mines Diamant et Perle

Premar IV Bizerte :

-9ème DSM avec les sous marins de 1100 tonnes Caïman, Morse et Souffleur
-10ème DSM avec les sous marins Phoque, Dauphin et Espadon
-11ème DSM avec les sous marins Marsouin, Narval et Requin.
-17ème DSM avec les sous marins de 600 tonnes Vestale Sultane Atalante Arethuse
-20ème DSM avec les sous marins Turquoise Rubis Saphir et Nautilus.

Ces dernières divisions sont celles prévues en cas de guerre. En temps de paix, les sous marins des régions assurent des missions de formation pour les nouveaux sous mariniers et des missions de présence et de renforts aux forces sous marines comme des détachements dans les Colonies.

La réforme effectuée en 1941 voit la mise en place d'un état major autonome pour les sous marins chargé d'impulser la tactique sous marine en cas de guerre et de coordonner l'action des différents groupements de sous marins.

L'Escadre de l'Atlantique voit ainsi sa 4ème escadrille devenir le GESMAT (Groupement de Sous Marins de l'Atlantique), les divisions restent inchangées tant en terme de composition que de numérotation. Le Surcouf et le Jules Verne non endivisionnés dépendent du commandant du GESMAT.

L'Escadre de la Méditerranée voit sa 1ère flottille devenir GESMED (Groupement de Sous Marins de la Méditerranée), les escadrilles sont maintenues ainsi que leurs divisions dans leur composition et leur numérotation.

La Force de Raid voit sa 2ème escadrille devenir GESMAF (Groupement de Sous Marins d'Afrique), la composition et la numérotation des divisions ne change pas

Les Forces de Région ne subissent aucune modification.

D'autres modifications sont menées au cours de la réforme de 1948, du passage des escadres en flottes. L'Escadre de l'Atlantique devenue Flotte de l'Atlantique, le GESMAT devient la 5ème Escadre de sous marins; l'Escadre de la Méditerranée devenue Flotte de la Méditerranée, le GESMED devient la 6ème escadre; la Force de Raids devenue Flotte du Levant, le GESMAF devient la 9ème escadre.

Cette réorganisation arrive à poids nommé pour les sous marins du programme 1932 : les Rolland Morillot («1800 tonnes») les Aurore/Phenix («800 tonnes») et les sous marins mouilleurs de mines classe Emeraude

2-Ordre de bataille des sous marins français au 1er janvier 1948

GESMAT : Groupement de Sous Marins de l'Atlantique

2ème Division de sous marins basée à Lorient avec les sous marins type Le Redoutable : Ouessant Sidi Ferruch Sfax et Casabianca

4ème Division de sous marins basée à Lorient avec les sous marins type Rolland Morillot : Ile d'Oléron, Ile d'Aix Ile de Mayotte et Nouvelle Calédonie

6ème Division de sous marins basée à Brest avec les sous marins type Rolland Morillot : Rolland Morillot Ile de France Ile de Crozet et Belle Ile.
Hors rang :

-ravitailleur de sous marins Jules Verne
-sous marins classe Hallbron : le Hallbron et l'Autric. Un troisième le Surcouf est le plus souvent détaché à Dakar

GESMED : Groupement de Sous marins de la Méditerranée


Hors rang : ravitailleur de sous marins Nautilus (issu du programme de guerre) et le sous marin classe Hallbron, le Blaison qui est détaché au Maroc

La 3ème escadrille de sous marins (3ème ESM) aligne trois divisions de sous marins, toutes équipées de sous marins classe Rolland Morillot :

-1ère DSM : La Praya, Ile de Re, La Reunion et La Corse
-3ème DSM : La Martinique La Guadeloupe Ile d'Yeu et Ile de Kerguelen
-5ème DSM : Iles de Brehat, Saint Marcouf Ile de Molène et St Pierre et Miquelon

La 5ème escadrille de sous marins (5ème ESM) aligne deux divisions de sous marins, toutes équipées de sous marins type Aurore :

-13ème DSM : Aurore, La Créole, La Bayadère et La Favorite
-15ème DSM : L'Africaine, L'Astrée L'Andromède et l'Antigone

Les forces de région dépendant du préfet de la 3ème région maritime seraient placées en cas de guerre sous le contrôle d'une des deux escadrilles :

-21ème DSM : sous marins mouilleurs de mines Diamant Perle Corail et Escarboucle
-19ème DSM : sous marins de deuxième classe type Amirauté : Minerve Venus et Junon

GESMAF : Groupement de Sous Marins d'Afrique

A Oran, la Force de Raid aligne les forces suivantes :

-12ème DSM 4 sous marins classe Phenix: Phenix, Vendémiaire, Brumaire et Vendemiaire
-14ème DSM 4 sous marins classe Aurore: L'Andromaque, L'Artemis L'Amirde et l'Hermione
-18ème DSM 4 sous marins classe Aurore: Gorgone Clorinde et Cornelie


A Bizerte sous l'autorité du préfet maritime de la 4ème région :

-9ème DSM sous marins classe Rolland Morillot : Aber Wrach, Ile de Batz, Ile de Porquerolles
-10ème DSM sous marins classe Rolland Morillot : Ile d'If, Les Sanguinaires et Tromelin
-17ème DSM : sous marins classe Phenix : Germinal Floréal et Prairial
-20ème DSM : sous marins mouilleurs de mines : Turquoise, Rubis, Saphir et Nautilus
-23ème DSM sous marins classe Phenix : Messidor Thermidor et Fructidor.

Ces unités passent sous le contrôle de la Force de Raid en cas de guerre

Escadre Légère du Nord

L'ELN basée à Dunkerque dispose de sous marins puisqu'elle possède en propre la 11ème DSM composée des sous marins mouilleurs de mines Agate et Emeraude et de la 22ème DSM composée des sous marins de classe Phenix, les Nivose, Pluviose et Ventose.

En temps de guerre, elle pourrait prendre en charge les submersibles dépendant de Premar I que ce soit la 7ème DSM composée des Wallis & Futuna et Clipperton (classe Rolland Morillot) et de la 16ème DSM composée des Pallas Cerès et Iris (classe Amirauté)

Forces Navales d'Afrique Equatoriale Françaises (FNAEF)

Les FNAEF disposent en propre du sous marin de classe Hallbron, le Millé basé à Diego Suarez et bénéficie de détachements venus du GESMED ou plus rarement du GESMAT

Forces Navales Françaises en Extrême Orient (FNFEO)

Les FNFEO disposent en propre du sous marin de classe Hallbron, le Laubie basé à Tourane et bénéficie de détachements venus du GESMED ou plus rarement du GESMAT

Les sous marins désarmés sont mouillés soit à Landevennec pour ceux basés dans l'Atlantique ou dans l'Etang de Berre pour ceux basés en Méditerranée. Les plus anciens comme les Requin sont démantelés dès 1944 mais il faut attendre 1946 pour que les autres soient envoyés à la casse à l'exception de trois conservés en musée : le Bévéziers mouillé dans le Scorff à Lorient, La Vestale mouillé dans le vieux port de Marseille et Le Conquérant mouillé à Nantes sous le pont transbordeur.

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8°) LES AVISOS

A-AVISO-DRAGUEURS CLASSE ELAN
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 99103aviso_dragueur_classe_Elan
L'Aviso dragueur Elan

1-Introduction

Le terme aviso est apparu au milieu du 19ème siècle au sein de la marine nationale pour désigner des navires de taille réduite destinés aux campagnes lointaines qu'il s'agisse de montrer ses muscles (politique de la cannonière) ou étendre l'empire colonial naissant.

Avec l'apparition fracassante du sous marin, la France chercha à se dôter de navires adaptés à la protection des convois, des navires pas forcément rapides mais endurants et armés de grenades ASM.

La marine nationale se dota d'abord de navires de conception britanniques, le type Flower dont 8 navires furent mis en service en 1916-1917 et rayés dans les années trente ou coulé pendant la guerre pour le cas du Rigel. Ils furent suivis par la Ville d'Ys de type Anchusa qui finit sa carrière comme stationnaire à Fort de France en 1944.

Les navires suivant furent construits en France que ce soit la classe Aisne composé de six navires dont trois étaient encore en service en 1948 pour des taches de fomation et de soutien puisque le Marne servait de bâtiment de formation pour l'Ecole des Mécaniciens de la Marine implantée à Lorient, Le Somme sert de transport, effectuant des liaisons entre Toulon et Ajaccio et enfin l'Yser qui sert de navire de liaison entre Cherbourg et Dunkerque. La classe Scarpe composée de trois navires et la classe Ailette composée de deux navires avait disparu des listing de la marine en 1948.

C'est la même situation pour la classe Dubourdieu composée de cinq navires alors que cinq navires de classe Agile étaient encore en service dans de vrais missions offensives : l'Audacieuse en Nouvelle Calédonie, la Dédaigneuse et la Luronne en Indochine, l'Etourdi en Polynésie ainsi que la Tapageuse à Djibouti. Ces navires de 350 tonnes filant à 17 noeuds étaient armés de deux canons de 100mm, de deux canons de 37mm, deux mitrailleuses de 7.5mm et des grenades ASM.

Parallèment aux avisos, des cannonières de classe Conquérante (deux navires 430 tonnes 17 noeuds deux canons de 100mm et des grenades ASM) et de classe Diligente (huit navires 350 tonnes 15.5 noeuds deux canons de 100mm) sont également construites et si les Conquérante sont désarmés en 1932 et 1941, deux Diligente _les Diligente et Engageante_ sont encore en service en 1948 comme ravitailleur d'hydravions respectivement à Toulon et à Bizerte.

Enfin la dernière série d'avisos est la plus nombreuse puisque la classe Arras comporte 43 unités mais seulement 11 navires sont encore en service en 1948 uniquement pour des taches auxiliaires, les taches militaires (escorte, lutte ASM dragage) ayant été reprises par les Elan et par les Chamois.

C'est ainsi que l'Amiens et l'Arras basés à Brest servent à la mise au point de systèmes d'armes et de systèmes électroniques, que le Calais sert de ravitailleur d'hydravions à Brest, que le Coucy sert de transport à Mers el Kebir. L'Ypres (ex-Dunkerque) à été envoyé à Diego Suarez pour des missions de transport et de soutien tout comme le Lassigny transformé en ravitailleurs de sous marins et basé à Tourane en Indochine. Les Tahure et Epinal sont basés à Bizerte pour des missions de soutien.

Le Vauquois est modifié pour devenir un mouilleur de mines et basé à Ajaccio pour miner les approches des bases italiennes. Il pourrait être appuyé par l'avisos Les Eparges destiné aux mêmes taches mais basés à Mers El Kebir. Enfin, le Nancy à été envoyé comme stationnaire en Indochine.

Le remplacement de cette flotte disparatre est assuré par une série de navires les avisos dragueurs répartis en deux classes différentes : la classe Elan dont les 14 exemplaires doivent normalement servir en Métropole et la classe Chamois dont les 24 exemplaires doivent en théorie servir dans les colonies.

2-Historique

Ces treize navires sont financés aux tranches 1934, 1935, 1936 et 1937 et leur construction est confiée aussi bien à un arsenal (Lorient) qu'aux chantiers privés (Ateliers et Chantiers de France à Dunkerque, Ateliers et Chantiers de Provence à Port de Boucet Dubigeon à Nantes)

Tranche 1934

-L'Elan est mis sur cale à l'Arsenal de Lorient en août 1936, lancé le 27 juillet 1938 et admis au service actif en février 1939

Tranche 1935

-Le Chamois est mis sur cale à l'Arsenal de Lorient en novembre 1936 lancé le 29 avril 1938 et admis au service actif en janvier 1939

Tranche 1936

-Le Commandant Bory est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de France de Dunkerque en novembre 1936 lancé le 26 janvier 1939 et admis au service actif en septembre 1939

-Le Commandant Delage est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de France de Dunkerque en novembre 1936 lancé le 26 janvier 1939 et admis au service actif en septembre 1939

-Le Commandant Duboc est mis sur cale aux Anciens Chantiers Dubigeon de Nantes en décembre 1936 lancé le 16 janvier 1939 et admis au service actif en août 1939.

-Le Commandant Rivière est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Provence de Port de Bouc en novembre 1936 lancé le 16 janvier 1939 et admis au service actif en août 1939

Tranche 1937

-L'Impétueuse est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de France à Dunkerque le 28 avril 1938 lancé le 15 janvier 1940 et admis au service actif le 15 avril 1940.

-La Curieuse est mis sur cale à l'Arsenal de Lorient le 1er août 1938 lancé le 11 novembre 1939 et admis au service actif le 12 mai 1940

-La Batailleuse est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Provence à Port de Bouc le 8 décembre 1937 lancé le 22 août 1939 et admis au service actif le 16 mars 1940

-La Boudeuse est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de France à Dunkerque le 28 mars 1938 lancé le 15 février 1940 et admis au service actif le 20 mai 1940

-La Gracieuse est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Provence à Port de Bouc le 14 février 1938 lancé le 30 novembre 1939 et admis au service actif le 13 mai 1940

-La Moqueuse est mis sur cale à l'Arsenal de Lorient le 26 septembre 1938 lancé le 25 janvier 1940 et admis au service actif le 17 juin 1940

-La Capricieuse est mis sur cale aux Anciens Chantiers Dubigeon de Nantes le 20 janvier 1938 lancé le 19 avril 1939 et admis au service actif le 10 janvier 1940

-Le Commandant Dominé est mis sur cale aux Anciens Chantiers Dubigeon de Nantes le 1er février 1938 lancé le 2 mai 1939 et admis au service actif le 19 décembre 1939.

Ces avisos sont répartis en trois divisions de quatre et une division de deux baptisés Division d'Escorteurs Legers (DEL). La 1ère DEL se compose de l'Elan, du Chamois, du Commandant Dominé et de La Capricieuse et basée à Toulon, la 2ème DEL basée à Mers el Kebir se compose du Commandant Bory, du Commandant Delage, du Commandant Duboc et du Commandant Rivière, la 3ème DEL basée à Brest se compose de L'Impétueuse, La Capricieuse, La Batailleuse et La Boudeuse tandis que la 4ème DEL basée à Ajaccio se compose des avisos La Gracieuse et La Moqueuse.

3-Caractéristiques Techniques

Déplacement : standard 717.9 tonnes pleine charge 811 tonnes

Dimensions : longueur (hors tout) 77.3m (entre perpendiculaires) 73.8m largeur : 8.49m
tirant d'eau : 3.027m

Propulsion : deux moteurs diesels Sulzer type 6 QDC 42 6 cylindres dévellopant une puissance totale de 4000ch et actionnant deux hélices.

Performances : vitesse maximale 20 noeuds distance franchissable : 10000 miles nautiques à 9 noeuds 3000 miles nautiques à 18 noeuds

Electronique : ces systèmes sont installés en 1944/45 avec un sonar de coque, un radar de navigation et un radar de veille combinée

Armement :

-Deux canons de 100mm modèle 1932 en une tourelle double modèle 1936. Ce canon de 45 calibres tire des obus de 24.2kg à une distance maximale de 15000m en tir à but surface et de 10000m en tir antiaérien. La tourelle double modèle 1936 peut pointer de -5° à +90° en site et de 150° en azimut. La dotation en munitions est de 150 coups par canons soit pour le navire un total de 1200 obus

-Quatre canons de 37mm Schneider modèle 1935 en un affût quadruple installé au pied de la passerelle.Ce canon de 48 calibres tire des obus de 0.7kilos à une distance de 8000m à raison de 162 coups/minute.

-Quatre canons de 25mm Hotchkiss modèle 1938 en deux affûts doubles installés derrière le bloc passerelle.Ce canon de 77 calibres tire des obus de 0.3kg à une distance de 1800m à raison de 250 à 300 coups/minute avec des chargeurs de quinze coups.

-Un grenadeur à la poupe

-Quatre mortiers

-Systèmes de dragage

Equipage : 93 hommes dont 6 officiers.

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B-AVISOS DRAGUEURS COLONIAUX CLASSE GAZELLE
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 203945aviso_Gazelle
Aviso-dragueur classe Gazelle

1-Introduction

Le terme aviso est apparu au milieu du 19ème siècle au sein de la marine nationale pour désigner des navires de taille réduite destinés aux campagnes lointaines qu'il s'agisse de montrer ses muscles (politique de la cannonière) ou étendre l'empire colonial naissant.

Avec l'apparition fracassante du sous marin, la France chercha à se dôter de navires adaptés à la protection des convois, des navires pas forcément rapides mais endurants et armés de grenades ASM.

La marine nationale se dota d'abord de navires de conception britanniques, le type Flower dont 8 navires furent mis en service en 1916-1917 et rayés dans les années trente ou coulé pendant la guerre pour le cas du Rigel. Ils furent suivis par la Ville d'Ys de type Anchusa qui finit sa carrière comme stationnaire à Fort de France en 1944.

Les navires suivant furent construits en France que ce soit la classe Aisne composé de six navires dont trois étaient encore en service en 1948 pour des taches de fomation et de soutien puisque le Marne servait de bâtiment de formation pour l'Ecole des Mécaniciens de la Marine implantée à Lorient, Le Somme sert de transport, effectuant des liaisons entre Toulon et Ajaccio et enfin l'Yser qui sert de navire de liaison entre Cherbourg et Dunkerque. La classe Scarpe composée de trois navires et la classe Ailette composée de deux navires avait disparu des listing de la marine en 1948.

C'est la même situation pour la classe Dubourdieu composée de cinq navires alors que cinq navires de classe Agile étaient encore en service dans de vrais missions offensives : l'Audacieuse en Nouvelle Calédonie, la Dédaigneuse et la Luronne en Indochine, l'Etourdi en Polynésie ainsi que la Tapageuse à Djibouti. Ces navires de 350 tonnes filant à 17 noeuds étaient armés de deux canons de 100mm, de deux canons de 37mm, deux mitrailleuses de 7.5mm et des grenades ASM.

Parallèment aux avisos, des cannonières de classe Conquérante (deux navires 430 tonnes 17 noeuds deux canons de 100mm et des grenades ASM) et de classe Diligente (huit navires 350 tonnes 15.5 noeuds deux canons de 100mm) sont également construites et si les Conquérante sont désarmés en 1932 et 1941, deux Diligente _les Diligente et Engageante_ sont encore en service en 1948 comme ravitailleur d'hydravions respectivement à Toulon et à Bizerte.

Enfin la dernière série d'avisos est la plus nombreuse puisque la classe Arras comporte 43 unités mais seulement 11 navires sont encore en service en 1948 uniquement pour des taches auxiliaires, les taches militaires (escorte, lutte ASM dragage) ayant été reprises par les Elan et par les Chamois.

C'est ainsi que l'Amiens et l'Arras basés à Brest servent à la mise au point de systèmes d'armes et de systèmes électroniques, que le Calais sert de ravitailleur d'hydravions à Brest, que le Coucy sert de transport à Mers el Kebir. L'Ypres (ex-Dunkerque) à été envoyé à Diego Suarez pour des missions de transport et de soutien tout comme le Lassigny transformé en ravitailleurs de sous marins et basé à Tourane en Indochine. Les Tahure et Epinal sont basés à Bizerte pour des missions de soutien.

Le Vauquois est modifié pour devenir un mouilleur de mines et basé à Ajaccio pour miner les approches des bases italiennes. Il pourrait être appuyé par l'avisos Les Eparges destiné aux mêmes taches mais basés à Mers El Kebir. Enfin, le Nancy à été envoyé comme stationnaire en Indochine.

Le remplacement de cette flotte disparatre est assuré par une série de navires les avisos dragueurs répartis en deux classes différentes : la classe Elan dont les 14 exemplaires doivent normalement servir en Métropole et la classe Chamois dont les 24 exemplaires doivent en théorie servir dans les colonies.

Ces navires sont financés aux tranches 1935, 1937, 1938bis et ter et 1939. Ils sont construits par l'Arsenal de Lorient et par les chantiers privés : ACP de Port de Bouc, FCM de la Seyne sur Mer, FCG de Bordeaux et ACL de Saint Nazaire.

2-Historique

Tranche 1935

-Le Chamois est mis sur cale à l'Arsenal de Lorient le 2 novembre 1936, lancé le 29 avril 1938 et admis au service actif le 20 octobre 1939

-Le Chevreuil est mis sur cale à l'Arsenal de Lorient le 5 avril 1937 lancé le 17 juin 1936 et admis au service actif le 20 octobre 1939

-Le Gazelle est mis sur cale à l'Arsenal de Lorient le 5 avril 1937 lancé le 17 juin 1936 et admis au service actif le 20 octobre 1939

Tranche 1937


-L'Annamite est mis sur cale à l'Arsenal de Lorient le 4 avril 1938 lancé le 17 juin 1939 et admis au service actif le 19 janvier 1940

-La Surprise est mis sur cale à l'Arsenal de Lorient le 19 avril 1938 lancé le 17 juin 1939 et admis au service actif le 3 mars 1940

Tranche 1938bis

-Le Matelot Leblanc est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Provence à Port de Bouc le 10 novembre 1939 lancé le 10 juillet 1941 et admis au service actif le 5 juin 1942.

-Le Rageot de la Touche est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Provence à Port de Bouc le 18 novembre 1939 lancé le 2 septembre 1941 et admis au service actif le 3 octobre 1942.

-L'Amiral Sénès est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Provence à Port de Bouc le 10 décembre 1939 lancé le 19 octobre 1941 et admis au service actif le 3 novembre 1942

-L'Enseigne Balande est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Provence à Port de Bouc le 20 décembre 1939 lancé le 14 novembre 1941 et admis au service actif le 7 décembre 1942

Tranche 1938ter

-La Joyeuse est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Provence à Port de Bouc le 14 octobre 1941 lancé le 4 décembre 1942 et admis au service actif le 20 décembre 1943
-La Trompeuse est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Provence à Port de Bouc le 30 octobre 1941 lancé le 14 décembre 1942 et admis au service actif le 4 janvier 1944

-Le Furieuse est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Méditerranée le 4 novembre 1941 lancé le 14 novembre 1942 et admis au service actif le 2 décembre 1943

Tranche 1939

-L'Ambitieuse est mis sur cale à l'Arsenal de Lorient le 4 février 1942 lancé le 18 mars 1943 et admis au service actif le 27 avril 1944

-La Malicieuse est mis sur cale à l'Arsenal de Lorient le 4 février 1942 lancé le 18 mars 1943 et admis au service actif le 27 avril 1944

-La Sérieuse est mis sur cale à l'Arsenal de Lorient le 20 mars 1943 lancé le 4 avril 1944 et admis au service actif le 27 mars 1945

-L'Enseigne Bisson est mis sur cale à l'Arsenal de Lorient le 20 mars 1943 lancé le 4 avril 1944 et admis au service actif le 27 mars 1945

-La Généreuse est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Gironde à Bordeaux le 4 septembre 1941 lancé le 20 août 1942 et admis au service actif le 17 septembre 1943

-La Précieuse est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Gironde à Bordeaux le 4 septembre 1941 lancé le 20 août 1942 et admis au service actif le 17 septembre 1943

-La Victorieuse est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Gironde à Bordeaux le 4 septembre 1941 lancé le 20 août 1942 et admis au service actif le 17 septembre 1943

-L'Amiral Duperré est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire de St Nazaire le 8 septembre 1942 lancé le 12 octobre 1943 et admis au service actif le 27 novembre 1944

-L'Heureuse est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire de St Nazaire le 8 septembre 1942 lancé le 12 octobre 1943 et admis au service actif le 27 novembre 1944

-La Rieuse est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire de St Nazaire le 18 octobre 1943 lancé le 12 novembre 1944 et admis au service actif le 20 octobre 1945

-L'Alfred de Courcy est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de la Loire de St Nazaire le 18 octobre 1943 lancé le 12 novembre 1944 et admis au service actif le 20 octobre 1945

-L'Amiral Gourdon est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Méditerranée de la Seyne sur Mer le 18 novembre 1944 lancé le 20 octobre 1945 et admis au service actif le 27 août 1946.

Ces 24 navires sont destinés à l'escorte et au dragage dans les colonies. Ils sont répartis entre les six divisions d'escorte légère (DEL) numérotées cinq à dix.

La 5ème DEL est basée à Tourane en Indochine et se compose des Chamois, Chevreuil, Gazelle et Annamite

La 6ème DEL est basée à Diego Suarez à Madagascar et se compose de La Surprise, du Matelot Leblanc, du Rageot de la Touche et Amiral Sénès.
La 7ème DEL est basée à Bizerte en Tunisie et se compose de l'Enseigne Balande, La Joyeuse, La Trompeuse et La Furieuse

La 8ème DEL est basée à Dakar et se compose de l'Ambitieuse, la Malicieuse, la Sérieuse et l'Enseigne Bisson

La 9ème DEL est basée à Djibouti et se compose de la Généreuse, la Précieuse, la Victorieuse, et l'Amiral Duperré.

La 10ème DEL est basée à Nouméa et se compose par l'Heureuse, la Rieuse, l'Alfred de Courcy et l'Amiral Gourdon.

3-Caractéristiques Techniques

A la différence des Elan, les avisos-dragueurs classe Gazelle ont une plage avant classique.

Déplacement : standard 777 tonnes pleine charge 840 tonnes

Dimensions : longueur (hors tout) 78.30 tonnes (entre perpendiculaires) 73.80m largeur : 8.68m
tirant d'eau : 2.959m

Propulsion : deux moteurs diesel Sulzer dévellopant une puissance totale de 4000ch actionnant deux hélices.

Performances : vitesse maximale 20 noeuds distance franchissable : 10000 miles nautiques à 9 noeuds 4000 miles nautiques à 14 noeuds

Electronique : (installée en 1944-1945 lors des carénages ou à la construction) un sonar de coque, un radar de navigation, un radar de veille combinée.

Armement :

-Deux canons de 100mm modèle 1932 en une tourelle double modèle 1936. Ce canon de 45 calibres tire des obus de 24.2kg à une distance maximale de 15000m en tir à but surface et de 10000m en tir antiaérien. La tourelle double modèle 1936 peut pointer de -5° à +90° en site et de 150° en azimut. La dotation en munitions est de 150 coups par canons soit pour le navire un total de 1200 obus

-Quatre canons de 37mm Schneider modèle 1935 en un affût quadruple installé au pied de la passerelle.Ce canon de 48 calibres tire des obus de 0.7kilos à une distance de 8000m à raison de 162 coups/minute.

-Quatre canons de 25mm Hotchkiss modèle 1938 en deux affûts doubles installés derrière le bloc passerelle.Ce canon de 77 calibres tire des obus de 0.3kg à une distance de 1800m à raison de 250 à 300 coups/minute avec des chargeurs de quinze coups.

-Un grenadeur à la poupe

-Quatre mortiers

-Systèmes de dragage

Equipage : 8 officiers 17 officiers mariniers et 76 quartiers maitres et matelots.

_________________
Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais (Devise de François Athanase Charette de la Contrie alias "Le roi de la Vendée")
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C-AVISOS COLONIAUX CLASSE BOUGAINVILLE
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 153240Savorgnan_de_Brazza_1936
Le Savorgnan de Brazza à la mer en 1936

1-Introduction

Jadis navire de liaison du temps de la marine à voile, l'aviso devint dans la marine française le fer de lance des campagnes lointaines, celui qui faisait respecter à coups de canons les traités signés avec des potentats locaux, traités qui marquaient souvent le début d'une colonisation.

Si par la suite une branche d'avisos s'est spécialisée dans la lutte ASM, leur rôle initial _présence et police dans les colonies_ se poursuivit avec de nouveaux navires : les avisos coloniaux de classe Bougainville.

Douze navires sont ainsi construits, navires qui allaient s'illustrer au cours du second conflit mondial dans un rôle bien éloigné de leur vocation originelle : l'escorte de convois.

2-Historique
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 56435D__Iberville_sur_cale
Le D'Iberville sur cale aux Ateliers et Chantiers de Provence à Port de Bouc

Officiellement désignés «avisos pour campagnes lointaines», les Bougainville sont construits par les chantiers privés financés par les tranche 1927, 1928, 1930, 1931, 1937 et 1938ter du programme naval.

Tranche 1927

-Le Bougainville est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Gironde à Bordeaux le 25novembre 1929 lancé le 21 avril 1931et admis au service actif le 15 février 1933

-Le Dumont d'Urville est mis sur cale est mis sur cale aux Chantiers Maritimes du Sud Ouest de Bordeaux le19 novembre 1929 lancé le21 mars 1931 et admis au service actif le 4 juin 1932

Tranche 1929

-Le Savorgnan de Brazza est mis sur cale aux Chantiers Maritimes du Sud Ouest de Bordeaux le 6 décembre 1929 lancé le 18 juin 1931 et admis au service actif le 21 février 1933

-Le D'Entrecasteaux est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Provence de Port de Bouc le 29 janvier 1930 lancé le 21 juin 1931 et admis au service actif le 6 mai 1933

Tranche 1930

-Le Rigaux de Genouilly est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Gironde à Bordeaux le 7 juillet 1931 lancé le 18 septembre 1932 et admis au service actif le 14 mars 1934

-L'Amiral Charner est mis sur cale aux Chantiers Maritimes du Sud Ouest de Bordeaux le 27 mai 1931 lancé le 1er octobre 1932 et admis au service actif le 20 avril 1934

Tranche 1931

-Le D'Iberville est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Provence de Port de Bouc le 13 juin 1932 lancé le 23 septembre 1934 et admis au service actif le 22 septembre 1935

Tranche 1937

-Le La Grandière est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de Provence de Port de Bouc sous le nom de Ville d'Ys le 23 février 1938 et lancé le 20 juin 1939 et admis au service actif le 20 juin 1940 après avoir été rebaptisé La Grandière (pour éviter les confusions avec l'aviso Vills d'Ys construit en 1917 et servant de stationnaire à St Pierre et Miquelon).

-Le Beautemps Beaupré est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Gironde le 3 mai 1938 lancé le 20 juin 1939 et admis au service actif le 12 juillet 1940

-Le Lapérouse est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Gironde le 14 août 1939 lancé le 9 septembre 1940 et admis au service actif le 7 octobre 1941.

Ces navires comme leur nom l'indique sont affectés dans nos territoires d'outre-mer. En fonction des disponibilités, des carénages en métropole ou ailleurs (Etats Unis, Afrique du Sud, Australie......) leur stationnement à évolué mais en 1948, il était le suivant :

-Le Bougainville est stationné à Fort de France où il est placé sous la direction des FNFA ou Forces Navales Françaises aux Antilles.

-Le Dumont d'Urville est stationné à Dakar où il est placé sous le commandement de l'Escadre de l'Atlantique

-Le Savorgnan de Brazza est stationné à Djibouti où il est placé sous le commandement des FNAEF ou Forces Navales de l'Afrique Equatoriale Française.

-Le D'Entrecasteaux est stationné à Diego Suarez où il est placé sous le commandement des FNAEF ou Forces Navales de l'Afrique Equatoriale Française.

-Le Rigaux de Genouilly est stationné à Nouméa où il est placé sous le commandement des FNFP ou Forces Navales Françaises du Pacifique

-L'Amiral Charner est stationné à Tourane où il est placé sous le commandement des FNFEO ou Forces Navales Françaises en Extrême Orient

-Le D'Iberville est stationné à Papeete où il est placé sous le commandement des FNFP ou Forces Navales Françaises du Pacifique

-Le La Grandière est stationné à Pointe Noire où il est placé sous le commandement des FNFAO ou Forces Navales Françaises d'Afrique Occidentale

-Le Lapérouse est stationné à Cayenne où il est placé sous la direction des FNFA ou Forces Navales Françaises aux Antilles.

-Le Beautemps Beaupré est stationné à Beyrouth où il est placé sous la direction de la Division Navale du Levant.

Ces navires sont modernisés à tour de rôle en métropole entre 1944 et 1946. C'est la DCA qui est renforcé ainsi que l'armement ASM. Ils perdent leur capacité à accueillir un hydravion mis à l'eau par grue mais au cours de la guerre, ils peuvent ravitailler un hydravion.

3-Caracteristiques Techniques
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 128481Le_D__Entrecasteaux_1935
Le D'Entrecasteaux à Shanghaï en 1935

Déplacement : standard 2160 tonnes pleine charge 2600 tonnes

Dimensions : longueur 103.70m largeur 12.70m tirant d'eau 4.50m

Propulsion : deux moteurs diesels dévellopant 3200ch et actionnant deux hélices

Performances : vitesse maximale 17 noeuds distance franchissable : 13000 miles nautiques à 8.5 noeuds 7600 miles nautiques à 14 noeuds

Electronique (installée en 1944/45) : un radar de navigation un radar de veille combinée et un sonar

Armement :
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 458583Savorgnan_de_Brazza
Canon de 138mm du Savorgnan de Brazza
(à la construction)
-3 canons de 138mm sous masque modèle 1929 (installés sur ceux de la tranche 1930, 31 et 37 à la construction puis sur les autres en rattrapage) à raison de deux à l'avant et d'un à l'arrière. Ce canon de 45 calibres tire des obus de 40kg à une distance maximale de 20000m (site = +30°) à raison de 7 à 12 coups par minute. La dotation en munitions est de 200 coups par canon soit 600 obus au total.

-4 canons de 37mm Schneider modèle 1933 en quatre affût simples. Ce canon de 50 calibres pointant de -15° à +80° tirent des obus de 0.725kg à une cadence de 30 coups par minute à une distance de 5000m.

-6 mitrailleuses de 13.2mm Hotchkiss modèle 1929 en trois affûts doubles. La mitrailleuse à refroidissement par air à un canon de 76 calibres tirant des cartouches de 122 grammes en bandes chargeurs de 30 coups à une cadence de 700 coups/minute à une portée de 6500m (pratique :2500m) et un plafond pratique de 1500m.

-un grenadeur et deux mortiers Thornycroft

-Deux lignes de rails pour mouillage de mines (50 mines) ou dragage.

(après refonte)

-3 canons de 138mm sous masque modèle 1929 (installés sur ceux de la tranche 1930, 31 et 37 à la construction puis sur les autres en rattrapage) à raison de deux à l'avant et d'un à l'arrière. Ce canon de 45 calibres tire des obus de 40kg à une distance maximale de 20000m (site = +30°) à raison de 7 à 12 coups par minute. La dotation en munitions est de 200 coups par canon soit 600 obus au total.

-4 canons de 37mm Schneider modèle 1935 en deux affûts doubles. Ce canon de 48 calibres tire des obus de 0.7kilos à une distance de 8000m à raison de 162 coups/minute. Ces 16 canons sont regroupés sur la plage arrière, juste au dessus de la tourelle arrière de 380mm en quatre affûts quadruples.

-6 canons de 25mm Hotchkiss modèle 1938 automatiques en trois affûts doubles. Ce canon de 77 calibres tire des obus de 0.3kg à une distance de 1800m à raison de 250 à 300 coups/minute avec des chargeurs de quinze coups.

-Deux grenadeurs avec 80 grenades
(les rails de mouillage ou de dragage de mines sont démontés)

Aviation : Emplacement pour un hydravion mis à l'eau par une grue. L'hydravion embarqué est un Gordou Lesseure GL832 ou un Potez 452. Le système est débarqué en 1944/45

Equipage : 14 officiers et 121 hommes

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 806244Amiral_Charner_et_Potez_452
L'Amiral Charner et son Potez 452

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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyDim 31 Mai 2009, 12:53

Plus que des avisos, ce sont de véritables destroyers ces bateaux là. D'ailleurs je me demande, plutôt que de créer une classe "ex nihilo", pourquoi ne pas prolonger une série de destroyer (genre Bourrasque ou L'Adroit) en version light pour jouer le rôle d'avisos coloniaux?
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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyDim 31 Mai 2009, 13:30

Eagle_Eye a écrit:
D'ailleurs je me demande, plutôt que de créer une classe "ex nihilo", pourquoi ne pas prolonger une série de destroyer (genre Bourrasque ou L'Adroit) en version light pour jouer le rôle d'avisos coloniaux?

C'est une question d'autonomie et de maintenance du système de propulsion... Ils nécessitaient beaucoup d'entretien difficilement réalisable lors de leurs missions.
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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyDim 31 Mai 2009, 13:48

Les Bougainville ont été spécialement construit pour servir outre-mer......study

Tandis ques les Adroit et consorts n'ont pas été conçus comme tels.

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Dernière édition par LE BRETON le Dim 31 Mai 2009, 22:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyDim 31 Mai 2009, 14:00

Cela me rassure, je ne suis pas totalement ignorant... Mr.Red


Dernière édition par lowlow le Lun 01 Juin 2009, 11:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyLun 01 Juin 2009, 10:47

LE BRETON a écrit:
Les Bougainville ont été spécialement construit pour servir outre-mer......study

Tandis ques les Adroit et consorts n'ont pas été conçus comme tels.

Exact les Adroit et Bourrasque avaient des jambes courtes, de mémoire à peine 1500 miles nautiques à 20 noeuds c'est à dire rien.

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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyLun 01 Juin 2009, 11:04

9°) NAVIRES LEGERS DE COMBAT

A-CORVETTES ANTI-SOUS-MARINES CLASSE LA MALOUINE (TYPE FLOWER)
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 444209Flower
La corvette britannique HMS Honeysuckle (K27) entrée en service en 1940

1-Introduction

A son apparition, les capacités des sous marins étaient mal connues et mal appréciées. Le réveil allait être brutal et les U-Boot faillirent provoquer la victoire de l'Allemagne en asphyxiant la Grande Bretagne. Cette dernière riposta avec la France en s'équipant de navires spécialisés type avisos ou cannonières équipés d'un détecteur et de grenades ASM. Les résultats furent mitigés mais le but était atteint : permettre à la Grande Bretagne de rester dans la guerre.

Durant l'entre deux guerre, la lutte ASM fût négligée au profit du renouvellement des forces d'escadre, des croiseurs et des destroyers, les corvettes et autres navires ASM étaient mis de côté.

Pourtant à la fin des années trente, la menace sous-marine fût de nouveau prise en considération et les anglais imaginèrent une série de navires taillés pour l'Atlantique Nord, la classe Flower était née.

2-Les corvettes Flower et la France

Au début de l'année 1939, la France craignant de manquer de temps pour se dôter de solides navires ASM se rapprocha de l'Angleterre pour coordonner de futures opérations de protection de convois et de lutte ASM. La France devait ainsi protéger une majorité de convois en Méditerranée tandis que la Grande Bretagne se chargeait des convois transatlantiques.

Après un accord sur les patrouilles maritimes aériennes et le mouillage de champs de mines défensifs, Paris et Londres s'intéressèrent aux navires pour mener ses missions.

Les chantiers français étant saturés, le ministère de la Marine décida de commander des corvettes de classe Flower aux chantiers britanniques.

La décision fût ainsi prise en juin 1939 pour un premier lot de 12 navires alors qu'un total de 24 à 36 navires était envisagé dont certains pourraient être construites en France.

L'assassinat d'Hitler le 9 novembre 1939 et le repli allemand avec le rappel du vieil empereur Guillaume II provoqua une baisse de tension et la France décida de limiter sa commande à 12 navires, tous construits en Angleterre

-La Malouine est mise sur cale aux chantiers navals Smith de Greenock le 4 août 1939 lancé le 21 mars 1940 et admis au service actif le 17 septembre 1940

-La Bastiaise est mise sur cale aux chantiers navals Smith de Greenock le 4 août 1939 lancé le 21 mars 1940 et admis au service actif le 17 septembre 1940

-La Dieppoise est mise sur cale aux chantiers navals Smith de Greenock le 17 septembre 1939 lancé le 20 avril 1940 et admis au service actif le 8 janvier 1941

-La Paimpolaise est mise sur cale aux chantiers navals Smith de Greenock le 17 septembre 1939 lancé le 20 avril 1940 et admis au service actif le 8 janvier 1941

-La Cancalaise est mise sur cale aux chantiers navals Smith de Greenock le 25 mars 1940 lancé le 12 octobre 1940 et admis au service actif le 20 juillet 1941

-La Girondine est mise sur cale aux chantiers navals Smith de Greenock le 25 mars 1940 lancé le 12 octobre 1940 et admis au service actif le 20 juillet 1941

-La Toulonnaise est mise sur cale aux chantiers Harland & Wolff de Belfast le 4 janvier 1941 lancé le 12 septembre 1941 et admis au service actif le 4 juin 1942

-La Narbonnaise est mise sur cale aux chantiers Harland & Wolff de Belfast le 4 janvier 1941 lancé le 12 septembre 1941 et admis au service actif le 4 juin 1942

-La Parisienne est mise sur cale aux chantiers Harland & Wolff de Belfast le 24 septembre 1941 lancé le 30 mai 1942 et admis au service actif le 6 février 1943

-La Calaisienne est mise sur cale aux chantiers Harland & Wolff de Belfast le 24 septembre 1941 lancé le 30 mai 1942 et admis au service actif le 6 février 1943

-La Paloise est mise sur cale aux chantiers Harland & Wolff de Belfast le 6 juin 1942 lancé le 24 mars 1943 et admis au service actif le 6 juin 1944

-La Dunkerquoise est mise sur cale aux chantiers Harland & Wolff de Belfast le 6 juin 1942 lancé le 24 mars 1943 et admis au service actif le 6 juin 1944

Ces navires sont chargés de l'escorte des convois transatlantiques venant aussi bien d'Amerique du Sud et des Antilles que d'Amerique du Nord. Trois divisions de quatre navires sont ainsi créées en 1942, les 11, 12 et 13ème DEL (Divisions d'Escorte Légère). La 11ème DEL est basée à Lorient avec les corvettes Malouine Bastiaise Dieppoise et Paimpolaise, la 12ème DEL est basée à Brest avec les corvettes Cancalaise, Girondine, Toulonnaise et Narbonnaise et enfin la 13ème DEL est basée à Dakar avec les corvettes Parisienne, Calaisienne, Paloise et Dunlerquoise.

3-Caracteristiques Techniques
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 820842flower_2
Vue babord-arrière d'une corvette de classe Flower

La construction et les equipements mécaniques des Malouines sont identiques à leurs consoeurs britanniques mais l'armement et l'électronique sont de conception française.

Déplacement : standard 940 tonnes

Dimensions : longueur 62.48m largeur : 10.06m tirant d'eau 3.51m

Propulsion : une machine triple expansion 4 temps alimentées par deux chaudières à vapeur dévellopant une puissance de 2750ch et entrainant une hélice

Performances : vitesse maximale 16 noeuds distance franchissable : 3500 miles nautiques à 12 noeuds

Electronique : un sonar de coque et un radar de navigation

Armement :
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 548213canon_de_100mm_pour_Malouines
Canon de 100mm avant du Branlebas. Les Malouines furent armées par les canons de 100mm arrière des 610 tonnes

-Un canon de 100 modèle 1932 récupéré sur les Melpomène (qui ont perdu leur canon de 100mm arrière). Ce canon de 45 calibres tire des obus de 24.2kg à une distance maximale de 15000m . l'affût peut pointer de -5° à +35° en site et sur 120° en azimut. La dotation en munitions est de 200 obus.

-Deux canons de 37mm Schneider modèle 1935 en un affût double. Ce canon de 48 calibres tire des obus de 0.7kilos à une distance de 8000m à raison de 162 coups/minute.

-Deux mitrailleuses Darne de 7.5mm sous bouclier sur la passerelle.

-Deux mortiers latéraux et deux grenadeurs axiaux avec un total de 64 grenades ASM

Equipage : 85 hommes

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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyMar 02 Juin 2009, 11:22

B-CHASSEURS DE SOUS MARINS
UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 245115Numeriser0001
Le chasseur CH11 Boulogne. Il à été construit à Dunkerque et basé à Lorient

1-Introduction

L'apparition du sous marin qui acquis ses lettres de noblesse dans le premier conflit mondial poussa les marines alliées à se dôter de navires adaptés que ce soit pour la haute mer (cannonières et avisos) ou pour les eaux côtières.

Pour ce dernier cas, la France commanda 100 chasseurs à coque en bois aux Etats Unis dont 8 étaient encore en service en 1939 mais rapidement voués à des taches auxiliaires quand le programme de guerre aura pourvu à leur remplacement.

37 navires sont commandés aux chantiers Auguste Normand mais seulement 17 sont achevés et quatre sont encore en service en 1939.

Le remplacement de ces navires est entamé au début des années trente avec la construction de quatre navires de 148 tonnes baptisés Chasseur 1 à 4 entre 1931 et 1935. Il faut attendre cependant 1937 pour le remplacement soit vraiment engagé. Peu réussis ces navires sont désarmés et démantelés.

2-Programme de 1937

Le programme de 1937 prévoit la construction d'une nouvelle version de chasseurs à coque en acier, d'un déplacement de 107tW dont la construction est assurée par trois chantiers privés : les Ateliers et Chantiers de France à Dunkerque, les Forges et Chantiers de la Méditerranée au Havre et les chantiers Worms du Trait.

-Le CH5 Carentan est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Méditerranée au Havre le 6 octobre 1938 lancé le 3 avril 1939 et admis au service actif le 7 mars 1940.

-Le CH6 Granville est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Méditerranée au Havre le 6 octobre 1938 lancé le 3 avril 1939 et admis au service actif le 7 mars 1940.

-Le CH7 Rouen est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Méditerranée au Havre le 15 novembre 1938 lancé le 10 novembre 1939 et admis au service actif le 20 mai 1940.

-Le CH8 Rennes est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de France de Dunkerque le 10 avril 1939 lancé le 27 janvier 1940 et admis au service actif le 24 mai 1940.

-Le CH9 Quimper est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de France de Dunkerque le 20 mars 1939 lancé le 12 janvier 1940 et admis au service actif le 24 avril 1940

-Le CH10 Bayonne est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de France de Dunkerque le 23 mars 1939 lancé le 10 février 1940 et admis au service actif le 1et mai 1940

-Le CH11 Boulogne est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de France de Dunkerque le 6 mars 1939 lancé le 8 février 1940 et admis au service actif le 20 mai 1940

-Le CH12 Benodet est mis sur cale aux Ateliers et Chantiers de France de Dunkerque le 15 fevrier 1939 lancé le 20 mai 1940 et admis au service actif le 7 juillet 1940.

-Le CH13 Calais est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait le 4 février 1939 lancé le 23 mars 1940 et admis au service actif le 14 avril 1940

-Le CH14 Dielette est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait le 4 février 1939 lancé le 21 avril 1940 et admis au service actif le 2 juin 1940.

-Le CH15 Paimpol est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait le 27 février 1939 lancé le 23 mai 1940 et admis au service actif le 27 juin 1940

-Le CH16 Nantes est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait le 27 février 1939 lancé le 8 juin 1940 et admis au service actif le 17 juillet 1940

Ces 12 navires destinés à la lutte ASM côtière sont basés par deux entre les bases de Dunkerque (CH5 et 6) Cherbourg (CH7 et 8) Brest (CH9 et 10) Lorient (CH11 et 12) Toulon (CH13 et 14) et Ajaccio (CH15 et 16).

Déplacement : standard 107 tonnes pleine charge 137 tonnes

Dimensions : longueur 37.10m large 5.6m tirant d'eau 1.95m

Propulsion : deux moteurs diesels MAN dévellopant une puissance maximale de 1130ch et actionnant deux hélices

Performances : vitesse maximale 15.5 noeuds distance franchissable : 1200 miles nautiques à 8 noeuds 680 miles nautiques à 13.5 noeuds

Armement :

(Origine)

-Un canon de 75mm modèle 1897 alimenté à 100 coups installé à l'avant pouvant toucher des cibles à une distance maximale de 11125m. La cadence de tir est de 12 coups par minute sachant que les réserves est de 100 coups.

-Quatre mitrailleuses de 8mm Hotchkiss en deux affûts doubles
-Deux mortiers ASM et six grenades

La plage arrière est occupée à l'origine par une bigue et des réservoirs de carburant pour lui permettre de soutenir des hydravions mais cette mission est rapidement abandonné en raisons des difficultés, le remorquage des hydravions ne pouvant se faire que par temps calme.

(Après refonte)

- Un canon de 75mm modèle 1897 alimenté à 100 coups installé à l'avant pouvant toucher des cibles à une distance maximale de 11125m. La cadence de tir est de 12 coups par minute sachant que les réserves est de 100 coups.

-Deux mitrailleuses Darne de 7.5mm en affûts simples sous masque

-Deux canons de 37mm Schneider modèle 1935 en un affût double. Ce canon de 48 calibres tire des obus de 0.7kilos à une distance de 8000m à raison de 162 coups/minute.

-Deux grenadeurs axiaux à l'arrière avec 16 grenades.

Equipage : 23 hommes

3-Programme de 1938

La tranche 1938bis prévoit la construction de cinq chasseurs supplémentaires (CH17 à 21) semblables aux navires précédents.

-Le CH17 Rochefort est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Méditerranée du Havre le 8 août 1939 lancé le 14 mars 1940 et admis au service actif le 7 juillet 1940

-Le CH18 Angoulème est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Méditerranée du Havre le 8 août 1939 lancé le 14 mars 1940 et admis au service actif le 7 juillet 1940

-Le CH19 Batz est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Méditerranée du Havre le 8 août 1939 lancé le 14 mars 1940 et admis au service actif le 7 juillet 1940

-Le CH20 Sartène est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Méditerranée du Havre le 8 août 1939 lancé le 14 mars 1940 et admis au service actif le 7 juillet 1940

-Le CH21 Calvi est mis sur cale aux Forges et Chantiers de la Méditerranée du Havre le 8 août 1939 lancé le 14 mars 1940 et admis au service actif le 7 juillet 1940

Ces cinq navires sont affectés à la Méditerranée, transporté en pontée sur un cargo. Ils sont basés à Mers El Kebir (Rochefort Angoulème Batz) et à Bizerte (Sartène et Calvi).

Dans cette même tranche, 8 autres chasseurs à coque en bois sont commandés pour servir en AOF. La construction est assurée par l'Arsenal de Bizerte avant un transport en pontée jusqu'à Dakar (trois) Djibouti (trois) et Diego Suarez (deux).

-Le CH41 Hennebont est mis sur cale à l'Arsenal de Bizerte le 8 février 1940 lancé le 14 novembre 1940 et admis au service actif le 31 janvier 1941

-Le CH42 St Brieuc est mis sur cale à l'Arsenal de Bizerte le 8 février 1940 lancé le 14 novembre 1940 et admis au service actif le 31 janvier 1941

-Le CH43 Lorient est mis sur cale à l'Arsenal de Bizerte le 8 février 1940 lancé le 14 novembre 1940 et admis au service actif le 31 janvier 1941

-Le CH44 Concarneau est mis sur cale à l'Arsenal de Bizerte le 8 février 1940 lancé le 14 novembre 1940 et admis au service actif le 31 janvier 1941

-Le CH45 Menton est mis sur cale à l'Arsenal de Bizerte le 2 décembre 1940 lancé le 22 août 1941 et admis au service actif le 8 octobre 1941

-Le CH46 Sète est mis sur cale à l'Arsenal de Bizerte le 2 décembre 1940 lancé le 22 août 1941 et admis au service actif le 8 octobre 1941

-Le CH47 Arcachon est mis sur cale à l'Arsenal de Bizerte le 2 décembre 1940 lancé le 22 août 1941 et admis au service actif le 8 octobre 1941

-Le CH48 Fécamp est mis sur cale à l'Arsenal de Bizerte le 2 décembre 1940 lancé le 22 août 1941 et admis au service actif le 8 octobre 1941

Les chasseurs Hennebont St Brieuc et Lorient sont affectés à Dakar, les chasseurs Lorient Concarneau et Menton sont basés à Djibouti alors que les chasseurs Sète et Arcachon sont basés à Diego Suarez.

Déplacement : standard 98 tonnes pleine charge 128 tonnes

Dimensions : longueur 32.10m large 4.2m tirant d'eau 1.75m

Propulsion : deux moteurs diesels MAN dévellopant une puissance maximale de 1000ch et actionnant deux hélices

Performances : vitesse maximale 15.5 noeuds distance franchissable : 1200 miles nautiques à 8 noeuds 680 miles nautiques à 13.5 noeuds

Armement :

-Un canon de 75mm modèle 1897 alimenté à 100 coups installé à l'avant pouvant toucher des cibles à une distance maximale de 11125m. La cadence de tir est de 12 coups par minute sachant que les réserves est de 100 coups.

-Deux mitrailleuses Darne de 7.5mm en affûts simples sous masque

-Deux canons de 37mm Schneider modèle 1935 en un affût double. Ce canon de 48 calibres tire des obus de 0.7kilos à une distance de 8000m à raison de 162 coups/minute.

-Deux grenadeurs axiaux à l'arrière avec 16 grenades.

Equipage : 19 hommes

4-Programme 1940

En janvier 1940, douze nouveaux chasseurs sont commandés à l'industrie (les chantiers privés) pour renforcer les besoins en métropole. Après un moment d'hésitation, la coque est construite en acier dans trois chantiers : CNF de Caen, chantiers Worms du Trait et Dubigeon de Nantes.

-Le CH22 Millau est mis sur cale aux Chantiers Navals Français de Caen le 14 novembre 1940 lancé le 12 octobre 1941 et admis au service actif le 4 décembre 1941

-Le CH23 Beziers est mis sur cale aux Chantiers Navals Français de Caen le 14 novembre 1940 lancé le 12 octobre 1941 et admis au service actif le 4 décembre 1941

-Le CH24 Zonza est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait le 27 novembre 1940 lancé le 25 octobre 1941 et admis au service actif le 17 février 1942

-Le CH25 Pontoise est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait le 27 novembre 1940 lancé le 25 octobre 1941 et admis au service actif le 17 février 1942

-Le CH26 Vannes est mis sur cale aux chantiers Dubigeon de Nantes le 14 décembre 1940 lancé le 12 novembre 1941 et admis au service actif le 3 mars 1942

-Le CH27 Royan est mis sur cale aux chantiers Dubigeon de Nantes le 14 décembre 1940 lancé le 12 novembre 1941 et admis au service actif le 3 mars 1942

-Le CH28 Moulins est mis sur cale aux Chantiers Navals Français de Caen le 20 octobre 1941 lancé le 24 août 1942 et admis au service actif le 4 décembre 1942

-Le CH29 Montluçon est mis sur cale aux Chantiers Navals Français de Caen le 20 octobre 1941 lancé le 24 août 1942 et admis au service actif le 4 décembre 1942

-Le CH30 Audierne est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait le 8 décembre 1941 lancé le 14 juin 1942 et admis au service actif le 8 septembre 1942

-Le CH31 Larmor est mis sur cale aux chantiers Worms du Trait le 8 décembre 1941 lancé le 14 juin 1942 et admis au service actif le 8 septembre 1942

-Le CH32 Lavandou est mis sur cale aux chantiers Dubigeon de Nantes le 12 décembre 1941 lancé le 4 juillet 1942 et admis au service actif le 2 octobre 1942

-Le CH33 Annemasse est mis sur cale aux chantiers Dubigeon de Nantes le 12 décembre 1941 lancé le 4 juillet 1942 et admis au service actif le 2 octobre 1942

Les chasseurs Millau et Béziers sont basés à Brest, les chasseurs Zonza et Pontoise sont basés à La Pallice (où est implantée une station navale pour couvrir le Golfe de Gascogne), les chasseurs Vannes et Royan sont basés à Casablanca, les chasseurs Moulins et Montluçon sont basés à Port Vendres, les chasseurs Audierne et Larmor sont basés à Toulon et les chasseurs Lavandou et Annemasse sont basés à Beyrouth.

Déplacement : standard 107 tonnes pleine charge 137 tonnes

Dimensions : longueur 37.10m large 5.6m tirant d'eau 1.95m

Propulsion : deux moteurs diesels MAN dévellopant une puissance maximale de 1130ch et actionnant deux hélices

Performances : vitesse maximale 15.5 noeuds distance franchissable : 1200 miles nautiques à 8 noeuds 680 miles nautiques à 13.5 noeuds

Armement :

-Un canon de 75mm modèle 1897 alimenté à 100 coups installé à l'avant pouvant toucher des cibles à une distance maximale de 11125m. La cadence de tir est de 12 coups par minute sachant que les réserves est de 100 coups.

-Deux mitrailleuses Darne de 7.5mm en affûts simples sous masque

-Deux canons de 37mm Schneider modèle 1935 en un affût double. Ce canon de 48 calibres tire des obus de 0.7kilos à une distance de 8000m à raison de 162 coups/minute.

-Deux grenadeurs axiaux à l'arrière avec 16 grenades.

Equipage : 23 hommes

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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyMar 02 Juin 2009, 22:16

Seuls les chasseurs récupérés par les FNFL eurent des noms de baptêmes........study

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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyMar 02 Juin 2009, 22:17

Je sais Le Breton mais par souci d'une certaine uniformisation j'ai baptisé tous mes chasseurs d'un nom de ville.

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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyMer 03 Juin 2009, 20:57

There is only one in the Nortlandese Navy, as they are hard to find.
Par contre nous employons une 12ne de UW12, Vu dans la Marine Allemande dans les annees 60 et ex Francais du nom Le Hardi
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MessageSujet: Re: UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE   UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 EmptyVen 05 Juin 2009, 08:53

10°) NAVIRES DE SOUTIEN LOGISTIQUE

A-PETROLIERS DE LA MARINE FRANCAISE

UNE MARINE FRANCAISE ALTERNATIVE - Page 5 679137Numeriser0003
Le pétrolier ravitailleur La Saone

1-Introduction

Quand le principe de la machine à vapeur à été parfaitement mis au point et embarqué sur les navires, le carburant était le charbon. Cette matière avait un fort pouvoir calorifique mais dégageait une épaisse fumait et prenait énormément de place dans les navires. La faiblesses des machines poussa d'ailleurs les marines à maintenir les voiles en particulier pour les avisos et les canonières qui étaient souvent de loin d'une base équipée.

Au début du vingtième siècle l'apparition du pétrole et du mazout permit d'alimenter les navires avec un combustible au pouvoir calorifique plus fort et supprimant le panache de fumée caracteristiques du charbon. Ce carburant nécessitait des navires spécialisés dôtant la France de pétroliers.

Avant que le programme de guerre ne fasse exploser les commandes, la marine nationale possédait les navires suivants.

2-Pétroliers désarmés

A la fin des années trente, la marine nationale se débarasse de navires trop anciens pour être équipés de systèmes de ravitaillement à la mer. Après avoir expérimenté le ravitaillement à l'arrêt, la marine nationale à été l'une des pionnières dans le ravitaillement à couple et à route, le premier ravitaillement ayant eut lieu le 15 septembre 1942 entre le croiseur lourd Algérie et le torpilleur d'escadre Mameluck.

Ce ravitaillement ne concerna d'abord que le ravitaillement en carburant mais lors des manoeuvres de septembre 1945, le porte-avions Joffre à été ravitaillé en munitions par un cargo des Messageries Maritimes, un navire affrété en attendant la construction de navires adaptés.

C'est ainsi que les pétroliers Rhône, Garonne, Dordogne, Drome, Durance, Loing et Mekong sont désarmés entre 1937 et 1932 et remplacés par les pétroliers de classe La Charente (voir après).

3-Pétroliers modifiés

Sept pétroliers entrés en service en 1930 (Le Niger, Elorn) en 1931 (Var Nivôse) 1938 (Adour) 1939
(Lot) et 1940 (Tarn). Ces navires de 15000 tonnes sont chargés du ravitaillement des escadres uniquement en pétrole. Le Niger est basé à Dunkerque, l'Elorn est basé à Brest, le Var est basé à Lorient, le Nivôse est basé à Mers el Kebir, l'Adour à Bizerte, le Lot est basé à Toulon et le Tarn à Beyrouth.

4-Pétroliers classe La Charente

Sept pétroliers sont commandés par la tranche 1938bis du programme naval aux chantiers Worms du Trait et aux Ateliers et Chantiers de France à Dunkerque qui inaugura une nouvelle cale de 200m pour l'occasion. Ils sont équipés dès l'origine pour le ravitaillement à la mer à flot et en route.

-La Charente est mise sur cale aux chantiers Worms du Trait le 4 mai 1939 lancé le 12 janvier 1941 et admis au service actif le 24 mai 1941.

-La Mayenne est mise sur cale aux chantiers Worms du Trait le 21 septembre 1939 lancé le 24 mai 1941 et admis au service actif le 4 août 1941

-La Baïse est mise sur cale aux chantiers Worms du Trait le 30 mai 1940 lancé le 30 janvier 1942 et admis au service actif le 12 mai 1942

-La Seine est mise sur cale aux Ateliers et Chantiers de France de Dunkerque le 15 avril 1939 lancé le 8 avril 1941 et admis au service actif le 12 août 1941

-La Saône est mise sur cale aux Ateliers et Chantiers de France de Dunkerque le 15 avril 1939 lancé le 8 avril 1941 et admis au service actif le 12 août 1941

-Le Liamone est mise sur cale aux Ateliers et Chantiers de France le 4 mai 1941 lancé le 2 mai 1943 et admis au service actif le 17 août 1943

-La Medjerda est mise sur cale aux Ateliers et Chantiers de France le 4 mai 1941 lancé le 2 mai 1943 et admis au service actif le 17 août 1943

La Charente et la Mayenne sont affectées à Mers El Kebir, La Baïse et la Seine sont affectées à Toulon, La Saône et la Liamone sont basées à Brest et la Medjerda est basée à Tourane en Indochine.

Il est prévu qu'au cours du programme de guerre, les pétroliers construits soient affectées en priorités aux forces navales dans les colonies.

Déplacement : standard 7770 tonnes pleine charge 24120 tonnes chargement 16850 tonnes

Dimensions : longueur 160m (hors tout) 154.25m (entre perpendiculaires) largeur 12.28m tirant d'eau : 8.50 à 10.04

Propulsion : Deux groupes de turbines à engrenages Parson de 15800ch alimentées par 3 chaudières Penhoët et entrainant deux hélices

Performances : vitesse maximale 18 noeuds

Armement :

-8 canons de 37mm Schneider modèle 1935 en quatre affûts doubles. Ce canon de 48 calibres tire des obus de 0.7kilos à une distance de 8000m à raison de 162 coups/minute.

Capacités/Installation

7 citernes centrales et 12 latérales soit un total de 15413mètres cubes

2 pompes de 300 tonnes par heure

2 cornes de 5t et 2 cornes de 7t destinés au ravitaillement de charges solides (à flot jusqu'en 1948)

Ces pétroliers peuvent embarquer 230 tonnes de vivres ou de munitions.

Equipage :
200 hommes.

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