clausewitz Amiral
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| Sujet: L'Europe prend soin de ses sous mariniers Mar 06 Mai 2008, 10:32 | |
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Les Européens ont enfin leur sous-marin de sauvetage - Citation :
Le NSRS embarqué sur l'Argonaute, à Brest, le 23 avril crédits : MARINE NATIONALE Baptisé Nato Submarine Rescue System, le premier engin européen spécialement conçu pour la récupération des équipages de sous-marins en détresse a effectué une série d'essais en mer, devant Brest, le 23 avril. Conçu par le groupe britannique Rolls-Royce, le NSRS a été financé par la France, la Grande-Bretagne et la Norvège, le coût du programme s'élevant à 170 millions d'euros. Si plusieurs pays européens ont développé des moyens de sauvetage nationaux, comme le LR-5 britannique et l'URF suédois, le NSRS constitue le premier projet du genre en coopération. Après un exercice d'évacuation en conditions réelles, prévu du 26 mai au 6 juin au large de Kristiansand, en Norvège, le mini-sous-marin devrait être opérationnel avant la fin de l'année. D'une longueur de 8.3 mètres pour une largeur de 3.5 mètres et une masse de 27 tonnes en plongée, il sera piloté par 3 personnes et pourra accueillir 15 passagers qui embarqueront en passant par le sas de sauvetage dont sont équipés les sous-marins de l'OTAN et les bateaux russes. C'est, d'ailleurs, suite à la tragédie du Koursk, en 2000, que Paris, Londres et Oslo ont souhaité se doter d'un nouvel engin de secours. Après la signature d'un accord de coopération entre les trois pays, en juin 2003, le contrat a été notifié en mai 2004.
Doté de deux propulseurs alimentés par des batteries Zebra, de Rolls-Royce, le NSRS peut filer à 4 noeuds, sont autonomie étant d'une grosse vingtaine de nautiques. Contrairement aux Deep Submergence Rescue Vehicles (DSRV) américains, mis en service en 1971 et 1972, le nouveau sous-marin de sauvetage verra sa profondeur d'intervention limitée à 610 mètres, contre 1500 mètres pour les Mystic et Avalon. Une telle réduction des capacités d'immersion du NSRS est sans doute le fruit d'un compromis entre le coût et les probabilités d'intervention. Les accidents de sous-marins sont, d'abord, relativement rares. Ensuite, la plupart des bâtiments ne peuvent plonger au-delà de 600 mètres et, s'ils atteignent ou dépassent cette limite en « coulant » par grands fonds, leur coque implosera et ils seront perdus corps et bien. Il n'y aura donc pas d'équipage à sauver. Malgré tout, quelques sous-marins occidentaux ont une coque épaisse autorisant des immersions plus profondes. Dans ce cas, le NSRS ne pourra peut être pas les atteindre, pas plus d'ailleurs que le système PRMS retenu par l'US Navy pour remplacer les DSRV et dont les caractéristiques sont voisines. - Citation :
L'intérieur du NSRS (© : MARINE NATIONALE) Jusqu'à 1000 mètres, le système NSRS disposera néanmoins d'un drone Super Spartan, robot télécommandé de 2.8 mètres de long capable de mener une opération de reconnaissance mais aussi d'apporter une première aide aux sous-mariniers. Il pourra notamment transférer à bord du bateau en difficulté de l'oxygène et sera doté de systèmes absorbant le CO2, une capacité cruciale dans des opérations de sauvetage de submersibles, où l'un des risques majeurs est l'asphyxie des survivants avant l'arrivée des secours. Le temps entre le moment où l'alerte est donnée et celui ou les moyens de sauvetage sont sur zone peut, en effet, durer plusieurs jours, auxquels il faut ajouter la durée de l'opération elle-même. Ne pouvant embarquer que 15 passagers, le NSRS devrait, par exemple, effectuer 9 rotations pour évacuer l'intégralité de l'équipage d'un sous-marin comme le Trafalgar britannique (129 hommes) ou 5 pour un bâtiment français du type Rubis (70 h). Basé à Falsane (Ecosse), le NSRS, aérotransportable, pourra être déployé à n'importe quel point du globe en 72 heures. Le système se compose du véhicule de sauvetage, de son robot et du dispositif de mise à l'eau, composé d'un portique. S'y ajoute différents modules techniques, ainsi que des caissons de décompression vers lesquels le sous-marin de poche communique directement, afin d'éviter les séquelles liées aux différences de pression entre le bâtiment secouru, le module de secours et la surface. C'est pourquoi le NSRS peut adopter la même pression que celle du sous-marin sur lequel il intervient et qu'un transfert direct est prévu vers les caissons.
Enfin, on notera que le système NSRS peut être mis en oeuvre à partir de n'importe quel navire de soutien, pour peu que celui-ci soit doté d'une vaste plateforme à même d'accueillir le portique. L'Argonaute, de la Marine nationale, répond à ces critères. Ce UT Design, dérivé des unités construites pour les services à l'offshore, est affrété auprès de BOURBON depuis décembre 2003 pour des missions d'assistance et de lutte contre la pollution. Basé à Brest, il a servi le 23 avril aux essais menés par la Délégation Générale pour l'Armement sur le NSRS. _________________ "Nul officier de marine n'abdique l'honneur d'être une cible (François Athanase Charette de la Contrie alias "Le roi de la Vendée")
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david Enseigne de vaisseau 1ère classe
Nombre de messages : 2147 Age : 48 Ville : Eaubonne Emploi : éducation nat Date d'inscription : 08/11/2005
| Sujet: Re: L'Europe prend soin de ses sous mariniers Mar 06 Mai 2008, 22:16 | |
| tant mieux, on seras plus obliger d'attendre un c5 americain en cas de problème _________________ je ne suis pas fou, juste un peu cinglé
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JollyRogers Enseigne de vaisseau 1ère classe
Nombre de messages : 2337 Age : 53 Ville : Courcelles, Hainaut , Belgique Emploi : Tech en Informatique Date d'inscription : 22/11/2005
| Sujet: Re: L'Europe prend soin de ses sous mariniers Mer 07 Mai 2008, 17:55 | |
| Restera a savoir ou ils sera en cas de pepin lol _________________ |
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| Sujet: Re: L'Europe prend soin de ses sous mariniers | |
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