Système par-torpille, mis au point au début des annés 30, par le général Pugliese.
Ce système fut installé sur les nouveaux cuirassés italiens (classe Littorio) , et sur les anciens (classe Doria et Cavour), mais aussi adopté par les russes pour leurs projets de super cuirassés.
Ce système, inspiré de travaux britanniques, était composé d'une excroissance extérieure sur la coque, comme un bulge. A l'intérieur, entre la coque et la cloison pare torpille, se trouvait une zone qui était remplie du classique mélangue fuel + eau.
Dans ce mélange, beignait un cylindre en acier, maintenu par de légères cloisons le reliant à la structure, comme des nervures.
Enfin, au fond du cette "alcove", ce trouvait, une cloison par torpille de 40mm d'épaisseur, qui elle aussi avait une forme cylindrique.
La théorie de Pugliese était la suivante: L'explosion de la torpille devait perforer la coque extérieure. Le cylindre et le mélange fuel + eau devaient absorber le choc et l'energie qui va avec, la petite et légère cloison pare torpille arrêter les éclats restants, la charge explosive ayant été stoppée par le cylindre.
La réalité fut tout autre. Le cylindre trop fragile, était trop facilement perforé, ou l'energie du choc le contournait, et la ridicule cloison (au regard des navires contemporains), volait elle aussi en éclat car le cylindre ne frenait pas assez l'explosion comme prévu.
De plus ce système, de par sa forme cylindrique, et ses nervures, était extrêmement compliqué à réparer.
Le Conte di Cavour fut coulé d'une seule torpille, le Duilio du être échoué pour ne pas couler après aussi un seul impact. Idem pour le Littorio après trois impacts.
Le Vittorio Veneto lui recu une torpille lors de la bataille du Cap Matapan, et rentra péniblement avec plusieurs milliers de tonnes d'eau à bord.