union franco-britannique

Je crois que cela va faire hurler Bill

Citation :

La France et la Grande-Bretagne ont failli "se marier"
publié le lundi 15 janvier 2007
La France a proposé à la Grande-Bretagne une "union" politique dans les années 50, puis d’adhérer au Commonwealth. Une perspective qui aurait fait de la reine Elizabeth II le chef de l’Etat français, selon des documents d’archives officiels britanniques.

Ces documents devaient être évoqués lundi soir dans une émission de la BBC Radio 4. La proposition d’une "Frangleterre", selon la formule de la BBC, a été avancée par Guy Mollet, président du Conseil de la IVe République, lors d’une visite à son homologue britannique Anthony Eden à Londres en septembre 1956.

Elle est évoquée dans des documents d’archives déclassifiés il y a une vingtaine d’années et retrouvés récemment par la BBC. Aucun document d’archive ne semble exister sur ce sujet en France, précise la radiotélévision publique britannique.

Cette proposition d’union est intervenue un an avant la signature du Traité de Rome, instituant la Communauté européenne, le 25 mars 1957, et alors que la France et la Grande-Bretagne, qui se considéraient encore comme des grandes puissances, se préparaient à l’expédition de Suez, en Egypte.
Cette idée d’une "union" a finalement été repoussée mais Guy Mollet a fait peu après une autre proposition, presque aussi radicale : l’adhésion de la France au Commonwealth, accueillie avec enthousiasme par le gouvernement britannique.

Dans une conversation avec son secrétaire de cabinet, Norman Brook, rapportée dans un document officiel du 28 septembre 1956, Anthony Eden souligne toutefois les difficultés qu’engendrerait une telle adhésion, notamment l’acceptation par la France de la reine Elizabeth II comme chef de l’Etat, comme pour une partie des pays du Commonwealth, la fédération des Etats issus de l’ancien Empire britannique.
Dans un sondage express réalisé auprès de ses auditeurs lundi matin, 60% des personnes se disaient contre l’idée d’une telle union entre la Grande-Bretagne et la France, mais 40% s’y montraient favorables.

Là, tu agites un sacré chiffon rouge....

J'en connais un qui va hurler..............;

LE BRETON a écrit:

J'en connais un qui va hurler..............;

Bill, on attend ton commentaire

Bah vous n'êtes pas sans ignorer qu'en 40 c'est ce qui avait été proposé au congrès (AN + sénat) durant la débacle...

oui mais kaj, si tu connais Bill, il ne peux pas voir les anglais en peinture, il devait avoir des ancètres à Azincourt, Trafalgar et Mers el Kebir

vi ça je le sais, et je ne saurais le lui reprocher, bien au contraire...

BILL l'anglais

Citation :

Bah vous n'êtes pas sans ignorer qu'en 40 c'est ce qui avait été proposé au congrès (AN + sénat) durant la débacle...

Oui, mais c'était limité "à la durée de la guerre"... Ce qui veut dire que normalement, chaque pays aurait repris son indépendance à la fin du conflit... C'était une proposition de Paul Reynaud, qui n'a pas connu de suite puisqu'il a démissionné dans la nuit qui a suivi...

Sinon, limite H.S., çà me fait penser à un jeu informatique "Enigma Rising Tide" qui se passe dans un univers alternatif des années 30 où l'Allemagne a gagné la première GM et où s'affrontent Américains, Allemands et "vassaux" (français et gouvernement "fantoche" d'Angleterre) et une League of Free Nations constituée de la fusion de la Grande-Bretagne (Libre) et du Japon...