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| Validation du concept BPC | |
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clausewitz Amiral
Nombre de messages : 13087 Age : 40 Ville : Nantes Emploi : Agent de sécurité Date d'inscription : 22/12/2005
| Sujet: Validation du concept BPC Mar 19 Sep 2006, 10:54 | |
| Comme vous le savez tous, le nouveau fleuron de notre marine nationale, le BPC Mistral à participé à l'opération Baliste alors que son admission au service actif n'à pas encore été prononcé. Cet article de Netmarine, fait le point avec le capitaine de vaisseau Frederic Jubelin à commandé le navire depuis sa construction au 4 septembre 2006 - Citation :
Avec le Liban, la marine valide le concept du BPC
Mieux que la théorie ou qu’une série d’exercices, le déploiement lors de la crise libanaise du Mistral a été l’occasion, pour l’Etat Major de la marine, de valider le nouveau concept de Bâtiment de Projection et de Commandement. Le Capitaine de Vaisseau Frédéric Jubelin, pacha du navire jusqu’au 5 septembre dernier, a accepté de revenir avec nous sur l’opération Baliste et sur le baptême du feu du BPC. L’officier connaît particulièrement bien le navire puisqu’il est arrivé à Brest dès septembre 2004, lors de l’inscription du Mistral sur la liste navale. « Nous avons suivi sa construction et servi d’équipage de conduite pour DCN. Après 14 sorties d’essais industriels et 57 jours de mer, nous avions pressenti que le bateau recelait un potentiel énorme. Puis il y a eu la Traversée de Longue Durée et enfin l’opération Baliste, avec laquelle la pratique nous a conforté dans notre idée initiale ». Après trois mois de TLD au cours desquels le Mistral a mené ses essais en eaux chaudes, jusqu’en Inde, l’été devait être consacré aux réparations, notamment des planchers défectueux : « Le bateau n’est toujours pas admis au service actif et il venait de terminer ses essais. Il y avait des pièces à changer et des dizaines d’appels à garantie à solder. C’était un véritable chantier. Dès le 3 juillet, la moitié de l’équipage était en permission », se souvient le CV Jubelin.
Appareillage d’urgence Face à la montée en puissance des combats entre le Hezbollah et l’armée israélienne, le gouvernement français décide, mi-juillet, de renforcer les moyens navals déjà dépêchés vers le Liban (frégate ASM Jean de Vienne et Transport de Chalands de Débarquement Siroco) « Le samedi 15, j’ai reçu l’ordre d’être à 24 heures d’appareillage dès le lundi. Le 17 au matin, l’équipage était au complet et nous recevions à bord l’Antenne Chirurgicale Projetable avec son matériel et 25 personnes, dont 7 médecins et 3 chirurgiens ». En 48 heures, le vaste chantier débuté deux semaines plus tôt fait place à un navire parfaitement opérationnel, avec le plein de gasoil, de carburant aviation et des vivres pour 600 personnes et 45 jours. Parallèlement, sont embarqués 650 hommes de l’armée de Terre et 85 véhicules, dont 5 chars AMX 10 RC et une vingtaine de VAB et VBL (partis du Mans le lundi même). Le dispositif sera complété par quatre hélicoptères Puma et Gazelle, auxquels s’ajouteront deux Cougar. Le Mistral souffrant d’un problème d’injection sur un diesel alternateur, une pompe, prélevée sur le Tonnerre, à Brest, est montée dans la foulée à bord, pendant que des éléments de transmission sont installés, offrant, alors, une capacité complète de liaison par satellite. « Nous avons appareillé le 19 et, dès le 20 juillet, nous avons utilisé le bateau à fond ». En plein transit au large de la Crête, le Mistral reçoit même deux Cougar EC 725. Les appareils, qui ne s’étaient jamais posés sur une plateforme à la mer, n’ont aucun mal à atterrir sur le vaste pont de 5200 mètres carrés. Ravitaillés en 45 minutes, ils reprennent rapidement l’air avec leurs commandos, chargés de repérer le terrain pour sécuriser l’évacuation des ressortissants français et bi-nationaux présents au Liban.
Jusqu’à 4000 personnes à bord Pendant les quatre jours de traversée entre Toulon et la côte libanaise, l’état major du Mistral a planché sur la meilleure manière d’utiliser le BPC : « Il y avait des incertitudes sur l’évolution de la situation. Nous savions que 12.000 civils étaient à évacuer immédiatement. Il fallait donc prévoir la place pour les accueillir. A vide, nous avions calculé que nous pouvions embarquer 4000 personnes pour un trajet de 8 heures, où nous n’aurions eu qu’à distribuer des casse-croûtes. Avec les troupes à bord, entre la compagnie du 2ème RIMA, l’échelon du Génie et leurs matériels, ce chiffre tombait à 1500, ce qui est déjà énorme », précise le commandant Jubelin. « Pour gagner de la place, j’ai fait concentrer les véhicules sur le pont supérieur pour laisser libre le pont à véhicules inférieur. Sur le papier, le Mistral peut embarquer 60 engins mais ce chiffre est établi suivant les normes SOLAS, avec un espace de 80 centimètres entre chaque. Si on les tasse un peu, la capacité peut en fait monter à 110 véhicules ». Ce gain potentiel de place est également valable pour le hangar hélicoptères, long de 100 mètres. Conçu pour abriter 16 appareils lourds, il peut, en réalité, accueillir jusqu’à 35 Gazelle ! Le pacha du Mistral décide finalement d’installer les 700 lits (puis 2200 matelas gonflables supplémentaires) dans le hangar hélicoptères et dans cinq coursives : « Les coursives sont très larges, ce qui permettait d’installer 45 lits dans chacune d’elles, tout en laissant un bon passage entre le lit et la cloison. Toutefois, par mesure de sécurité, j’avais laissé la coursive du bord opposé libre ».
L’espace facilite l’écoulement des flux Accueillir des centaines de familles impatientes de fuir une zone de combats n’est pas chose aisée : « Cela demande beaucoup d’organisation et, en cela, les grands espaces du BPC ont été très importants. A Beyrouth, nous avons accosté à tribord pour nous servir de la porte latérale, qui donnait sur le quai. Elle a l’avantage de déboucher sur un espace communiquant avec le radier et les hangars. Nous y avons installé un filtrage à l’embarquement, un accueil, un point bagages, un point médical. L’idée était de fluidifier l’arrivée des ressortissants et d’éviter un goulot d’étranglement. Pendant que les gens montaient, les gros bagages étaient pris en charge par des chariots élévateurs et montés par la rampe du hangar à véhicules supérieur. Valises et sacs étaient étiquetés et rangés dans des locaux dédiés d’habitude aux paquetages des militaires. Ca s’est tellement bien organisé que, aussi incroyable que cela puisse paraître, aucune valise n'a été perdue ! ». Telle une gare de triage, la zone d’accueil a permis d’éviter de longues attentes, les civils étant répartis dans le bateau à mesure de leur arrivée. Selon Frédéric Jubelin : « Sur une frégate on ne peut pas faire ça. Même sur un TCD récent comme le Siroco car, chargé de véhicules et de troupes, il n'y a pas la place ». Avec ses 199 mètres de longs et 21.500 tonnes, le Mistral est un navire impressionnant, un bateau très haut, dont le pont d’envol s’élève un mètre au dessus de celui du porte-avions Charles de Gaulle. Malgré tout, les personnes évacuées ne semblent pas avoir eu de grosses difficultés d’orientation : « Evidemment, il y avait toujours à proximité un marin, un marsouin ou un légionnaire pour répondre à leurs demandes ou les guider, mais en plus, c’est un bateau très simple à comprendre. L’essentiel se passe sur cinq ponts, les coursives sont très larges et on comprend vite comment rejoindre les hangars ou la cafétéria ».
« Un rond point permanent » Cette cafétéria, bien entendu, a été très sollicitée. Avec 2200 personnes à bord au plus fort des opérations d’évacuation, il faut imaginer que sur 24 heures, 6600 repas et petits déjeuners doivent sortir des cuisines, dérivées de celles embarquées sur les paquebots et spécialement conçues pour assurer un service très important. Pour satisfaire autant de bouches, les réserves doivent, toutefois, être réapprovisionnées régulièrement. Or, avec l’embargo imposé par Israël sur le port de Beyrouth, le Mistral n’avait que quelques heures pour embarquer les ressortissants, débarquer du matériel et, éventuellement, reconstituer ses vivres : « Je me souviendrai d’une image saisissante qui résume bien les capacités assez incroyables de ce bateau. On était à Beyrouth et nous devions, de manière concomitante, accueillir 1100 ressortissants, refaire des vivres et débarquer 450 palettes. Pour parvenir à sortir cette cargaison à temps, on a utilisé la grue aéro, les Fenwick par la porte de bordée latérale mais aussi la poutre à munitions. Avant d’arriver, les palettes avaient été disposées : 170 sur le pont d’envol, 230 en bas et 45 près de la poutre. Tout est sorti simultanément et, en même temps, je voyais le commissaire charger ses vivres par l’avant du navire ! C’est industriel et méthodique. En sommes, on ne bricole pas ». Pour le capitaine de vaisseau Jubelin, le BPC est une sorte de « rond point permanent qui ne s’arrête jamais. Au Liban, on ne stoppait pas, entre le chargement de fret, les évacuations, l’hôpital, les mouvements d’hélicoptères et les manœuvres amphibies ». |
| | | clausewitz Amiral
Nombre de messages : 13087 Age : 40 Ville : Nantes Emploi : Agent de sécurité Date d'inscription : 22/12/2005
| Sujet: Re: Validation du concept BPC Mar 19 Sep 2006, 10:55 | |
| - Citation :
Hôpital de pointe Initialement, le déploiement du Mistral en Méditerranée orientale avait été motivé par ses importantes capacités hospitalières. S’étalant sur 850 mètres carrés et disposant de 69 lits, les infrastructures embarquées par le BPC sont du même type que celles d’une ville de 40.000 habitants. On y trouve une salle de triage et de déchoquage des blessés, une salle pour les grands brûlés, ainsi qu'une salle de radiologie pouvant accueillir un scanner et de deux blocs opératoires. Pour la première fois sur un bateau, la puissance des transmissions permettent même, en cas de besoin, d’opérer avec l’aide d’un spécialiste à terre, grâce au système de téléassistance. « L’hôpital s’est révélé extrêmement utile du fait qu’il se trouve au milieu du navire. Il est très bien conçu avec ses salles permettant un flux progressif, du triage aux blocs opératoires. Nous nous en sommes beaucoup servis sur une des premières rotations, lorsque nous avons embarqué des personnes âgées ou handicapées, dont la mobilité était réduite. Elles ont essentiellement été prises en charge à l’hôpital, qui a un accès direct avec les hangars et le pont d’envol par un ascenseur. On a pu s’occuper de tout le monde sans qu’il y ait d’attente », se félicite l’ancien pacha du Mistral. Outre l’aspect purement opérationnel, l’équipage, comme les troupes terrestres embarquées, ont été confrontés au traumatisme subi par les familles : « On avait organisé des groupes de 35 à 50 personnes. Les hommes les prenaient en charge pour les accompagner d’un bout à l’autre du bateau, organiser des activités pour faire passer le temps et aussi les réconforter. Certains allaient bien mais d’autres, qui subissaient les bombardements depuis 15 jours, avaient besoin de parler et surtout, d’être écoutés. Le fait d’assurer une présence et d’avoir de l’attention fut, je pense, très bénéfique pour eux ».
Le PC embarqué fait ses armes À son arrivée au Liban, le Mistral est utilisé comme navire de commandement des forces françaises déployées sur la zone. Le bâtiment renferme un vaste PC de près de 1000 m², spécialement conçu pour les missions interalliées et interarmées : « C’est un endroit idéal où l’Etat Major dispose du même espace et des mêmes conditions qu’à terre. On a littéralement transposé les locaux High Response Force (HRF) installés récemment à Toulon. Les gens se voient, circulent et il y a une continuité de service absolue avec des dizaines de prises permettant les branchements de matériels. Le 17 juillet au matin, le PC était vide et, lorsqu’il est entré en activité le 22, je n’en ai plus jamais entendu parler. Ce fut une réussite dès le premier coup ». Le challenge était pourtant de taille puisqu’il a fallu brancher, et faire cohabiter, les systèmes d’information et de communication de l’Etat Major des Armées, de la marine et de l’armée de terre. En tout, 150 postes d’opérateurs peuvent être installés ! Le nombre de stations de travail sera même porté à 250 pour permettre au BPC d’accueillir l’Etat Major embarqué de la force amphibie de l’OTAN. Les systèmes de communications de l’Alliance étant différents, le réseau de cuivre a été doublé d’un réseau de fibres optiques, permettant d’assurer la sécurité des données entre les différentes stations de travail. En octobre, le Mistral sera engagé dans un vaste exercice, Brillant Midas, rassemblant pas moins de 44 navires alliés. C’est à l’issue de cette campagne au large des côtes provençales que le navire doit être certifié OTAN. « Compte tenu de l’expérience désormais acquise, je ne me fais pas de souci pour cela », estime, confiant, le capitaine de vaisseau Jubelin. L’officier note, à ce sujet, comme une preuve de l’intérêt de l’Etat major embarqué pour son ancien bateau que : « Lorsque nous sommes repartis pour Toulon et que le PC a été transféré du Mistral au Sirocco, les mines étaient éloquentes… »
« Nous avons clairement passé un cap » Frédéric Jubelin est un spécialiste de la chose amphibie. Ancien commandant de l’Ouragan, il a mené plusieurs missions avec ce Transport de Chalands de Débarquement, notamment en Afrique. Selon lui : « Avec le Mistral nous avons clairement passé un cap. C’est le cas pour les manœuvres. Grâce aux pods, je ne me suis pas servi de remorqueurs pendant 13 mois. La souplesse que ce système offre, avec les propulseurs, a été très utile pour les vingt manoeuvres que nous avons réalisées dans des ports étroits, comme Beyrouth. Pour gagner du temps dans le débarquement des ressortissants à Larnaca, nous avons utilisé le système de positionnement dynamique, qui permet au navire de jouer sur sa propulsion pour rester à un point fixe. Stationné à 1500 mètres de la côte, j’ai fait mettre le radier en eau et utilisé les deux CTM (Chalands de Transport de Matériel) pour faire les rotations. Tout était chronométré. Pendant que l’un effectuait le trajet, l’autre était chargé ». Malgré le fait qu’un groupe de civils, avec femmes, enfants, bébés, bagages diverses et même poussettes, ne soit pas aussi facile à diriger que des troupes disciplinées et entraînées, « A la troisième rotation, nous n’avons mis que trois heures pour débarquer 1400 personnes ». En matière d’opérations amphibies pures, le BPC a également connu son baptême opérationnel avec le ravitaillement de la FINUL, à Nakoura : « Les véhicules étaient chargés dans les CTM. A priori, il n’y a pas de différence avec les TCD mais, dès qu’une montée en puissance est nécessaire et qu’on n’a que 45 minutes pour débarquer les troupes et les hélicoptères, le BPC montre tout son intérêt. L’amphibie, avec un Ouragan, c’est très séquentiel. On envoie un hélico, on laisse 2 minutes de battement puis on envoie un CTM, puis un hélico après 2 minutes etc.… Désormais, on peut mener simultanément l’ensemble des manœuvres en utilisant, sans interférence, la totalité de nos capacités ». En matière d’ « opérations aéro », le saut qualitatif est quantitatif est énorme : « Pour lancer un assaut héliporté, on n’a pas à attendre. Grâce à l’ascenseur arrière, on peut déployer les pales avant l’arrivée de la machine sur le pont d’envol, ce qui permet de gagner un temps précieux. D’autre part, les grandes dimensions du navire nous permettent de préparer, pour une pontée de six hélicoptères, 70 à 90 gars avec leurs armes et leurs bagages dans la coursive du pont 6 (au niveau inférieur du pont d’envol). Nous avons calculé, pendant les exercices, qu’en une minute 45 ils étaient sur le pont, en 3 minutes dans les hélicoptères et en moins de 5 minutes, tout le monde était en l’air. C’est vraiment impressionnant ».
Les défauts de jeunesse Navire prototype, le Mistral n'a pas échappé aux traditionnels problèmes de mise au point, notamment au niveau de son système de combat. Conséquences de ces difficultés, le navire a été livré à la Marine nationale avec huit mois de retard. « Les performances requises n’étaient pas au rendez-vous. Il faut se rappeler que ce bateau a été conçu pour être armé par un équipage réduit de 160 hommes (contre 220 pour le Siroco, deux fois moins gros). A la limite, nous pourrions le faire naviguer avec seulement 60 marins, ce que nous étions en équipage de conduite pendant les essais. Le système de combat est pensé dans cet esprit. On ne voudrait avoir qu’un seul opérateur au lieu de trois pour traiter l’ensemble des données transmises par le radar tridimensionnel ». Pour le commandant Jubelin : « Il eut été incongru que tout marche du premier coup. L’essentiel, c’est que ces problèmes n’obèrent pas les capacités du bateau ». Sur ce point de vue, l’opération Baliste a été rassurante pour l’équipage : « Quand on est survolé tous les jours par des F 16 et des drones et qu’on parvient à les détecter, on voit bien que les radars fonctionnent. Après un mois d'opérations, on a acquis beaucoup de savoir-faire et il y a moins de soucis ». Si les moyens de détection se sont révélés efficaces au large des côtes libanaises, les travaux sur le système de combat ne sont pas pour autant achevés. Afin de répondre totalement aux spécifications du contrat, DCN poursuit sont travail sur la communication du SDC, la réduction du nombre d'opérateurs pour le radar MRR 3-D, mais aussi le pistage multisenseurs. Ce système, qui permet de marier les informations du MRR et des radars de navigation, est particulièrement délicat à régler. Les trois équipements fonctionnent, en effet, sur des gammes de fréquences différentes et chacun dispose d'un mode spécifique d'extraction de plots. A la lumière de l'expérience acquise ces derniers mois, d'autres éléments seront sans doute modifiés, comme le propulseur d'étrave, dont la puissance n'est pas jugée suffisante. Enfin, comme son frère jumeau, le Tonnerre, le Mistral connaît des soucis de plancher. Les linos se décollent dans les locaux vie : « On attend de savoir exactement d’où vient le problème mais ce qui est certain, c’est que ça ne remet absolument pas en cause le concept du bâtiment et le choix des matériels ».
Des soldats satisfaits par les conditions de vie Malgré quelques planchers gondolés ou décollés en attente de réparation, les troupes de l’armée de Terre ont pu profiter, pour la première fois en opération, des aménagements du BPC. Conçue par les Chantiers de l’Atlantique, la partie avant, qui abritent les locaux vie, a bénéficié de concepts bien rodés dans la marine marchande. Les marsouins, habitués à la vie rustique des TCD, ont découvert un autre univers : « Les hommes du 2ème RIMA venaient de traverser le pays avec leur matériel quand nous avons appareillé. Ils ont été contents de trouver des chambres correctes et le confort moderne. Il y a eu beaucoup de réactions positives. Ils reconnaissent qu’un vrai pas en avant avait été fait ». Alors que le Mistral propose des cabines de 4 places pour les soldats, sur l’Ouragan, les troupes étaient littéralement entassées, pour ne pas dire parquées, un peu partout dans le bateau. « Les conditions étaient très précaires. D’ailleurs, les gars préféraient rester à terre plutôt que de revenir sur le bateau. On ne faisait même plus le branlebas pour les laisser se reposer car on savait qu’ils n’avaient que très peu dormi de la nuit. Sur le Mistral, c’est totalement différent. Ils ont leurs cabines, avec douche et sanitaires. On savait qu’ils avaient bien dormi, dans un endroit frais et confortable ». Malgré la vie de promiscuité offerte sur les TCD type O, Frédéric Jubelin affirme ne jamais avoir connu de mauvais état d’esprit. « Les hommes de l’armée de Terre sont entraînés à vivre des situations difficiles et ils savent que sur les navires, nous avons les mêmes conditions de vie. Ils s’accommodent de tout mais c’est vrai qu’en leur proposant des conditions d’habitabilité décentes, en leur mettant à disposition des salles de réunion et des branchements rapides sur les systèmes de transmissions, tout devient plus simple ». |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Validation du concept BPC Mar 19 Sep 2006, 13:18 | |
| merci pour cet article En bref c est un bateau plutot reussi malgrés les petit problemes de plancher mais ca c est pas trop grave. l utilité de ce navire et sa polivalence poussera peut etre nos responsable a en commander un de plus... |
| | | clausewitz Amiral
Nombre de messages : 13087 Age : 40 Ville : Nantes Emploi : Agent de sécurité Date d'inscription : 22/12/2005
| Sujet: Re: Validation du concept BPC Mar 19 Sep 2006, 14:46 | |
| A mon avis, quand il faudra remplacer les TCD type Foudre, les politiques et les militaires s'inspiront de ce concept pas forcement pour un LHD mais peut être pour un LPD |
| | | Jefgte Aspirant
Nombre de messages : 1475 Age : 68 Ville : France Emploi : Retraité Date d'inscription : 10/08/2005
| Sujet: Re: Validation du concept BPC Mar 19 Sep 2006, 15:27 | |
| Polyvalence... Domage qu'il n'ai pas opter pour un Navire mixte. BPC et porte avions léger avec des avions à décolage sans cata. Nous pourions en avoir...4. (Pas de CDG évidement) Sinon, bravo pour les performances du matériel. Jef |
| | | X07 Lieutenant de vaisseau
Nombre de messages : 2911 Age : 58 Ville : Emploi : Date d'inscription : 31/08/2006
| Sujet: BPC Mar 19 Sep 2006, 15:42 | |
| 4.... c'est ce qui était prévu au départ du concept PH75. Ce bâtiment devait remplacer l'Arromanches, mais aussi plus tard le clem et le Foch. Vouloir le doter d'une propulsion nucléaire a dû être à l'origine de sa transformation progressive en PA83 (futur PAN CDG), et de la réduction du nombre à 2 puis 1. Pour ma part, je considère un peu le Mistral comme le successeur de l'Arromanches qui avait été transformé en PH d'assaut en fin de vie... |
| | | X07 Lieutenant de vaisseau
Nombre de messages : 2911 Age : 58 Ville : Emploi : Date d'inscription : 31/08/2006
| Sujet: BPC Sam 07 Oct 2006, 12:10 | |
| Grandes manoeuvres amphibies en méditerranée: http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=102483 http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=102499 avec du beau monde, le PDA espagnol, le Castilla, le Mistral.... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Validation du concept BPC Sam 07 Oct 2006, 13:12 | |
| Mouarf l'angleterre qui n'envoi qu'un chasseur de mine... A ce niveau sa tient plus du risible qu'autre chose... |
| | | LE BRETON Amiral de la Flotte
Nombre de messages : 7385 Age : 53 Ville : Paris 12ème Emploi : Fonctionnaire Date d'inscription : 03/06/2006
| Sujet: Re: Validation du concept BPC Sam 07 Oct 2006, 14:34 | |
| Sont partis faire des manouevres au large de la Sierra Leone. - Citation :
- Vela 06 is a major Royal Navy maritime amphibious deployment consisting of two main exercises: Exercise Grey Cormorant and Exercise Green Eagle.
The Royal Navy Amphibious Task Group is conducting it’s amphibious deployment between 11 September – 22 November 2006. The deployment is designed to demonstrate the UKs ability to conduct Joint Littoral Manoeuvre (LitM) in challenging equatorial, Sub-Saharan and jungle environments. It will also demonstrate the UK’s close partnership with NATO allies, and its ability to conduct joint operations.
Alongside the planned exercises, the Vela Deployment will contribute to the global war against terror, supporting the continuing efforts of the UK government to foster stability in the region. Maintaining and demonstrating this in the wider west and Sub-Saharan Africa region with Global Counter Terrorism and the Royal Navy’s enduring Maritime Security Operations.
The deployment is the largest deployment since 2001 and will involve a significant number of Royal Navy (RN) and Royal Fleet Auxiliary (RFA) Ships, Royal Marine Commandos and RN helicopters. In total, approximately 3,000 UK personnel will take part in some or all of the deployment.
The deployment consists of two phases The first, Exercise Grey Cormorant 06, (4 – 22 Sept 06) took place off the South West coast and incorporated WADER training, Combat Enhancement Training/Force Integration Training, Advance Force Operations and Amphibious Raids, this culminated in an amphibious assault on the 18/19 of September.
The second, Exercise Green Eagle 06, (11 Oct – 5 Nov 06) is taking place in Sierra Leone. This will incorporate jungle training, activity to support International Military Training Teams in Sierra Leone, civil activity, and support to a National Security activity.
The Commander of the Amphibious Task Group (COMATG) is Commodore Phil Jones ADC Royal Navy. The Commander of Land Forces (CLF) is Colonel David Hook Royal Marines. The Task Group includes: HMS Albion, HMS Ocean, HMS Southampton, HMS Argyll, RFA Wave Knight, RFA Mounts Bay, RFA Bedivere, RFA Fort Austin, HMS Enterprise, RFA Diligence, RFA Oakleaf, MCM1 and a Fleet submarine. Also involved are elements of: Commando Helicopter Force, Fleet Diving Unit 2, 849 Squadron (B) Flight, 820 Squadron, 845/846 Squadron, Fleet Lead Commando Group, 40 Commando Royal Marines, 59 Commando Independent Engineering Squadron, 29 Commando Royal Artillery and 539 Assault Squadron Royal Marines
_________________ kentoc'h mervel eget bezañ saotret (plutôt la mort que la souillure) devise de la Bretagne.
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| | | X07 Lieutenant de vaisseau
Nombre de messages : 2911 Age : 58 Ville : Emploi : Date d'inscription : 31/08/2006
| Sujet: BPC Sam 07 Oct 2006, 15:27 | |
| forcément, ils ne peuvent pas être partout en même temps! Et les italiens, ils sont rentrés du Liban? |
| | | X07 Lieutenant de vaisseau
Nombre de messages : 2911 Age : 58 Ville : Emploi : Date d'inscription : 31/08/2006
| Sujet: BPC Mar 07 Nov 2006, 16:02 | |
| Aujourd'hui, chez M&M's:
http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=102868
....Par ailleurs, concernant l'installation des deux canons de 30 mm, aucune date ne serait encore fixée. Ces matériels, non embarqués faute de crédits, sont pourtant importants puisqu'ils doivent assurer, avec les deux systèmes légers Simbad (missiles Mistral), l'essentiel de l'auto-protection du navire....
Donc on se pose la question si il faut assurer la défense d'un navire qui pourrait embarquer 1000 rapatriés Français comme cet été à Beyrouth.... ou alors économiser le coûts des canons de 30 mm..... c'est parfait....rien à dire.... |
| | | X07 Lieutenant de vaisseau
Nombre de messages : 2911 Age : 58 Ville : Emploi : Date d'inscription : 31/08/2006
| Sujet: BPC Mer 22 Nov 2006, 13:16 | |
| des nouvelles du Tonnerre (de Brest):
http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=103018 |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Validation du concept BPC Mer 22 Nov 2006, 21:08 | |
| il manque plus que le PA2 pour vraiment avoir une flotte digne du drapeau !!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Validation du concept BPC Jeu 23 Nov 2006, 00:10 | |
| Pour les 30mm , je me demande si on doit pas démonter ceux de L'Orage et de l'Ouragan puisque officiellemnt ils doivent être prélevé sur les stocks existant. Je doute, vue le prix auquel on a vendu ces TCD que l'armement soit compris prix... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Validation du concept BPC Ven 24 Nov 2006, 10:27 | |
| 24 Novembre 2006 : Le Mistral lance son premier missile Simbad Le BPC Mistral a effectué un tir de missile d’entraînement dans le ZONEX Méditerranée. Le missile du Mistral a explosé en détruisant sa cible (cible Dornier). Ce tir d’arme « Simbad » est le 1er tir effectué à bord du BPC Mistral.
Source : MN |
| | | X07 Lieutenant de vaisseau
Nombre de messages : 2911 Age : 58 Ville : Emploi : Date d'inscription : 31/08/2006
| Sujet: bpc Sam 25 Nov 2006, 15:53 | |
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| | | LE BRETON Amiral de la Flotte
Nombre de messages : 7385 Age : 53 Ville : Paris 12ème Emploi : Fonctionnaire Date d'inscription : 03/06/2006
| Sujet: Re: Validation du concept BPC Sam 25 Nov 2006, 16:56 | |
| _________________ kentoc'h mervel eget bezañ saotret (plutôt la mort que la souillure) devise de la Bretagne.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Validation du concept BPC Dim 26 Nov 2006, 07:21 | |
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| | | JollyRogers Enseigne de vaisseau 1ère classe
Nombre de messages : 2361 Age : 54 Ville : Courcelles, Hainaut , Belgique Emploi : Tech en Informatique Date d'inscription : 22/11/2005
| Sujet: Re: Validation du concept BPC Dim 26 Nov 2006, 10:29 | |
| belle photos en effet _________________ |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Validation du concept BPC | |
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| | | | Validation du concept BPC | |
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