e books…

… pourquoi pas ?
il fut un temps où je voyageais beaucoup.
j'emportais toujours des livres; et il m'arrivait d'en rapporter.
je devais, évidemment, tenir compte du poids des bagages.
à l'époque, les e books n'existaient pas.
les ordinateurs portables, non plus.
je suis un vieux; et, comme tel, je suis plutôt attaché au livre "papier".
oui, mais…
sur un ordinateur, je peux emporter des dizaines de bouquins; et même plus.
ce n'est pas rien !
ne me parlez pas de liseuses; comment peut-on lire sur un écran de 8 pouces ?
pour moi, c'est un remède contre la lecture.
avec un portable de 12" (ou plus), c'est nettement plus agréable.
alors, "qu'importe le flacon ! "
si un livre est bon, le lire sur papier ou sur écran m'importe peu.
et vous; qu'en pensez-vous ?

A titre perso j'utilise une tablette pour lire des livres tout le temps dans le métro ou en vacances (écran 10,5) et à la maison grand écran 20 pouces pour des livres plus techniques avec photos et schéma.

J'ai quasiment arrêté l'achat de livres car cela prend trop de place dans les appartements parisiens.


J'ai plus de 600 livres epub ou pdf sur la marine

Je suis plutôt partisan du papier, du livre en tant "qu'objet". De surcroît pour mes "activités d'écriture" travailler sur des documents papier que l'on peut annoter, surligner ... c'est très pratique. Certains de mes bouquins qui sont autant de bases de travail de référence sont couverts de notes et de traits de couleur ...
Néanmoins la richesse du net en ouvrages au format pdf fait que mon disque dur et mes sauvegardes contiennent au moins autant de références que ma bibliothèque. Il s'agit là encore de textes d'articles ou d'ouvrages de référence dont souvent j'imprime des chapitres entiers pour travailler plus aisément.

Mes lectures de pur loisir (je suis grand amateur de polars entre autres) sont exclusivement fondées sur des livres-objets.

LE BRETON a écrit:

A titre perso j'utilise une tablette pour lire des livres tout le temps dans le métro ou en vacances  (écran 10,5) et à la maison grand écran 20 pouces pour des livres plus techniques avec photos et schéma.

J'ai quasiment arrêté l'achat de livres car cela prend trop de place dans les appartements parisiens.


J'ai plus de 600 livres epub ou pdf sur la marine

 

Tant mieux que les PDF existent, car sinon, même mes 110 m² "d'ermite rural" ne suffiraient pas pour les stocker "en dur"! Je viens de m'amuser à inventorier le contenu de mon seul "dossier" traitant des matériels terrestres allemands WW2.... 16 237 ouvrages et publications diverses en PDF! Fort heureusement, je dispose, sur mon PC de deux DD consacrés au seul stockage, au total 6 Tera de capacité, mais l'un d'eux est déjà "bourré", à plus de 80%, par 2674 Rolls US NARA (1 116 221 feuillets JPEG!)

Le format E-pub est satisfaisant pour lire des romans sur un écran ou une liseuse, mais le PDF, lui, reste incontournable pour exploiter des ouvrages techniques; dans le cadre des "activités d'écriture" évoquées par Pascal, on passe aussi moins de temps pour mettre la main sur le ou les "bouquins" nécessaires... à condition d'avoir, au préalable, adopté un système de classement facilement exploitable. Perso, j'utilise deux écrans de 24 pouces, çà facilite le "travail".

Sinon, je suis aussi d'accord avec Pascal, le livre "papier" reste une valeur sûre, beaucoup plus agréable à feuilleter.

Je fais la synthèse" comme toujours" les deux sont indispensables, pour le plaisir de la lecture rien ne vaut le vrai livre en papier, et si il est beau c'est un plus, il orne en plus ma bibliothèque, j'adore une bibliothèque pleine de beaux livres qui vous tendent les bras, qu'on a plaisir à consulter, j'en ai plusieurs centaines que je consulte tous les jours, y compris pour participer aux divers forum maritimes ou historiques auquels je participe.

Mon évolution depuis mes débuts maritimes en 1956 ont été les journaux spécialisés, j'ai commencé avec les "Cols bleus" qui j'ai connus alors que c'était des journaux grand format, les plus anciens d'entre nous s'en souviennent peut etre; puis j'ai continué avec une collection de cartes postales trouvés chez les bouquinistes qui m'ont coûtés une fortune!  après je suis passé aux livres innombrables dont beaucoup ont disparus faute de place, des revues bien sur, puis à une collection presque complete des Flottes de combat de 1897 à 2016, quelques étrangers aussi des Jane's et meme un Taschenbuch der Kriegs Flotten 1941-42( moi qui ne pige rien à l'allemand)  j'ai décidé d'arreter les frais, en plus les derniers Fde C sont difficiles à consulter parce que trop gros, pour un livre que l'on ouvre tous les jours, il veilli trop vite la reliure ne suit pas; depuis maintenant quelques années je me rabat sur l'informatique: les forum une dizaine environ et quelques blogs, certains ont disparus entre temps; une évolution somme toute logique.

Question à un franc, voire un 1€, suivant l'époque, as-tu scanné ta collection de photos pour les stocker, par exemple, sur un DD? C'est une procédure longue, casse-bonbon à souhait - il y a vivement intérêt à avoir le scanner à portée de main! - , mais çà évite, au final, d'endommager les originaux en les manipulant trop souvent.

Citation :

pour un livre que l'on ouvre tous les jours, il vieilli trop vite, la reliure ne suit pas

En général, c'est, hélas, le dos de la reliure qui fatigue en premier, l'usure étant, elle-même, directement proportionnelle à la fréquence d'usage de l'ouvrage. En fait, il conviendrait, immédiatement après leurs acquisitions, de les recouvrir d'un film plastique - comme on procédait, dans un lointain passé, avec nos livres scolaires -, mais le résultat a beau être efficace, sur les étagères, il n'est pas franchement esthétique, d'autant que le film plastique jaunit, s'assombrit et durcit au fil du temps.

Bonjour Loic, 

Je ne regarde presque plus ma collection de cartes postales j'ai maintenant probablement environs 40 000 photos sur mon ordinateur(que je sauvegarde régulièrement bien sur) classées par pays, dans l'ordre alphabetique, c'est plus facile à manipuler et à utiliser. 

Comme tu le dit, les reliures s'abiment très vite surtout pour les livres lourds et épais comme les dernières éditions des flottes de combat; c'est un problème parce qu'un livre comme celui là est fait pour etre utilisé et non pour faire beau dans la bibliothèque, et plus on l'ouvre plus on l'abime, j'en arrive à hésiter à l'ouvrir, il perd alors tout son interet.
Je préfére de beaucoup les anciennes éditions des années 1950 du temps de Henri le Masson, ils ne concernaient pas les petites coques de noix d'accord, mais au moins je n'hésitais pas, et n'hésite toujours pas d'ailleurs, à les ouvrir.

NIALA a écrit:

[…] j'ai maintenant probablement environs 40 000 photos sur mon ordinateur […]

Le présent forum compte parmi ses membres un éminent connaisseur qui estime sa propre collection à… 80 000 photos.

Pfiou, tu as du y passer du temps, car, à raison de +/-30 secondes (et je suis très optimiste!) par photo scannée - en ayant tout sous la main, les tofes, le scan et le logiciel de traitement, çà représente, à la louche, +/- 340 heures de boulot!... Comptons "500 heures", car ce travail répétitif devient très vite "lassant", çà fait, au final, trois mois, à raison de 6 heures quotidiennes!  

Dans un domaine assez similaire, le "patron" de Caraktère avait, en 2008, embauché le fils d'une de ses relations professionnelles, qui, en tant que père ne savait plus trop quoi faire de son "désespérant" rejeton. Afin de l'initier, entre autres, à différencier les divers matériels  terrestres en service durant la WW2, sa première activité avait consisté à scanner, numériser et stocker informatiquement les 40 000 clichés, alors, emmagasinés, résultats des achats et échanges.

Ce "brave garçon" avait craqué, avant, même, la fin de ses trois mois de période d'essai, jugeant le travail "dévalorisant", compte-tenu de ses supposées compétences et, surtout, de ses aspirations personnelles injustifiées, pour un poste plus en vue! Je suis très surement un vieux "c..", mais, à son âge, 25 balais, j'aurais pris mon pied dans ce boulot, aussi fastidieux qu'il puisse être... mais il fallait pour cela, à minima, manifester un intérêt pour la "Res militaris", ce qui, contrairement à son paternel, n'était pas son cas!

Cela n'a rien à voir, j'ai commencé une nouvelle collection de photos trouvées sur internet, j'ai donc deux collections indépendantes, meme trois puisque j'ai deux collections internet une classées par pays et par ordre alphabétique et une autre collections par ports du monde classées dans l'ordre historique c'est pour celà que j'ai quelques milliers de photos de Toulon ou de Brest ou de Lorient classées dans l'ordre chronologique; par exemple je peux sortir plusieurs centaines de photos du sabordage de Toulon si cela me chante, cela évolue sans cesse parce que tous les jours je trouve de nouvelles photos; alors à quelques milliers ou dizaine de milliers à partir d'un certain seuil on ne compte plus. 

Comme tous les collectionneurs, la seule chose qui m'importe c'est de touver la photo d'un navire que je n'ai pas, c'est le graal, tout au moins jusqu'aux années 1950, après cela m'intéresse beaucoup moins 

DahliaBleue a écrit:

NIALA a écrit:

[…] j'ai maintenant probablement environs 40 000 photos sur mon ordinateur […]

Le présent forum compte parmi ses membres un éminent connaisseur qui estime sa propre collection à… 80 000 photos.

Le problème majeur, à partir d'un certaine quantité de clichés acquis - 10 000, 40 000, 80 000, etc. -, réside dans leur stockage, leur classement et leur exploitation. Hormis les professionnels salariés des entreprise d'édition spécialisées... qui, bien souvent, hélas, ne disposent pas du temps nécessaire pour effectuer la "corvée" de la numérisation!...çà se résume, dans le domaine privé, à des passionnés, qui, une fois, parvenus à l'âge de la retraite, peuvent, désormais, se consacrer au fastidieux classement de leurs collections.

Actuellement, la plupart des collections photographiques WW2 privées ont déjà été acquises, souvent chèrement, au décès de leurs propriétaires, par des structures "professionnelles", qui, le plus souvent, s'empressent, désormais, de proposer  leurs copies, moyennant "pépètes" - exemple: les AMC et autres -.

En parallèle, dès la fin des années 1990, les brocanteurs avaient découvert, par le biais du Oueb et des premiers sites d'enchères et ventes en ligne, un marché juteux.  Avant çà, ils avaient acheté, à vil prix, des albums personnels d'anciens combattants, qui "encombraient" les greniers de leurs héritiers. Dès lors, il s'était avéré beaucoup plus rentable financièrement de vendre les clichés séparément, plutôt que de proposer à la vente de l'album les contenant.

Les "brocanteurs" n'y connaissant que pouic dans le domaine technique militaire, il convenait, désormais, d'identifier correctement le contenu des clichés proposés à la vente. Un réseau de spécialistes s'était, alors, mis en place, opérant pour son propre compte, mais, aussi, le plus souvent, pour celui d'une entreprise "spécialisée" à vocation lucrative. En Belgique, par exemple, Stéphane de Meyer (RIP) a longtemps opéré en "sous-marin", sur les sites d'enchères, pour le compte du canadien Thomson-AMC, qui souhaitait, ainsi, se constituer un fond photographique historique commercialisable.

A  ma connaissance, les AMC disposent d'un stock de 250 000 clichés... mais bon nombre de ses achats "opportuns" se sont avérés être, de fait, des copies scannées des archives photographiques du Bundes-Archiv,qui avait, alors, fort légalement, fait valoir ses propres et légitimes droits de reproduction et exploitation commerciales... c'est ballot!     ...  de l'US Nara - mais, qui, en la matière, n'en a rien secouer... trop compliquer à expliquer!   -  et de l'ECPAD, qui détient, elle-même, un lot de 250 000 clichés allemands capturés à la fin du conflit.

Il y a juste un "petit" problème avec le fond photographique allemand de l'ECPAD, car sa direction ne cesse, depuis 15 ans,  de vouloir le céder, à prix cher, au Bundesarchiv, sauf que l'organisme allemand, lui, n'en a strictement rien à secouer!  

Sur ordinateur cela ne pose pas de problème de place, en outre avec Picasa je retrouve instantanément toutes les photos que j'ai d'un navire sur mes différents fichiers ce qui est bien utile.

NIALA a écrit:

Cela n'a rien à voir, j'ai commencé une nouvelle collection de photos trouvées sur internet, j'ai donc deux collections indépendantes, meme trois puisque j'ai deux collections internet une classées par pays et par ordre alphabétique et une autre collections par ports du monde classées dans l'ordre historique c'est pour celà que j'ai quelques milliers de photos de Toulon ou de Brest ou de Lorient classées dans l'ordre chronologique...

Comme tous les collectionneurs, la seule chose qui m'importe c'est de trouver la photo d'un navire que je n'ai pas, c'est le graal, tout au moins jusqu'aux années 1950, après cela m'intéresse beaucoup moins 

OK, je te l'accorde, le Net a, certes, accéléré l'acquisition de clichés, mais, sans pour autant "fayoter", il convient, aussi,  de devoir vérifier l'intérêt contenu dans le cliché. J'ai, moi-même, acquis une longue expérience dans le domaine de l'armement terrestre allemand, mais, en gros, moins de 10% des photos présentent un réel intérêt historique, telles que des modifications clairement identifiées, etc., sinon le reste ne sert, en réalité et au mieux, qu'à garnir le "texte".

Perso, je me suis arrêté, depuis un très long bail, à 1945, pour tout ce qui concerne le matos terrestre allemand et, à très peu de choses près, en  1918, pour les seuls bâtiments de guerre de surface.

Citation :

Sur ordinateur cela ne pose pas de problème de place, en outre avec Picasa je retrouve instantanément toutes les photos que j'ai d'un navire sur mes différents fichiers ce qui est bien utile.

De mon côté, je n'utilise pas Picasa - de l'info - , mais un vieux logiciel de gestion photographique, baptisé "Microsoft Média 2", associé, à l"époque, à la suite Adobe Creative et plus particulièrement à Photoshop, qui, était, en réalité, un logiciel très performant; racheté, en 2008/2009, par Microsoft... afin de soigneusement l'enterrer ! Sinon, je me contente d'exploiter la suite Adobe Reader CS 3, vieille de plus de 10 ans (!),sachant que ses versions ultérieures, dédiées au seul traitement vidéo, n'offrent aucun intérêt pour "traiter" bêtement des tofes, sauf à encombrer, vu leur poids, inutilement un DD.

Si je cherche le maximum de photos d'un navire c'est pour pouvoir les dater, en fonction des modifications que tous les navires ont pratiquement tout au long de leur carrière, c'est ce qui me permet souvent après en comparant les photos entre elles, de dater ou d'identifier d'autres photos à partir de certaine datées qui me servent de repères,  qui quelquefois ont plus d'importance que celles que je posséde mais pour lesquelles je n'ai pas de renseignements, en somme il y a un enrichissement interne cumulé de ma collection.

bonsoir
et merci à tous… vos réponses me confortent dans mes idées.
livres "papier" ou ebooks me semblent complémentaires.

warburton a écrit:

bonsoir
et merci à tous… vos réponses me confortent dans mes idées.
livres "papier" ou ebooks me semblent complémentaires.

c'est complémentaire pour une bonne raison, certaines éditeurs ( français) ne pratique pas encore l'édition en version numérique alors que les anglo-saxons le pratique allègrement.