- Citation :
- […] ces petites unités de combat qui ont marqué tant de générations de marins, de 1944 jusqu'aux années quatre-vingts. […]
- Citation :
- clausewitz a écrit:
- Je vais me l'acheter ayant déjà celui sur les EE (dédicacé par l'auteur s'il vous plait) et les ER. Navires très peu connus par rapport aux autres classes de la marine nationale.
Cette remarque me semble contredire celle proférée juste avant par Bertrand (Magueur). : scratch: […].
- clausewitz a écrit:
- […] Je parlais des côtiers pas des ER.[…]
C'est exactement ce que j'avais compris.
Je n'avais souligné (en vert) "
et les ER" que pour enchaîner sur l'ouvrage évoqué à leur propos.
- JJMM a écrit:
- […] De quelles erreurs s'agit-il au niveau énergie propulsion DR, pour voir, j'avoue ne pas avoir épluché ce livre des "rapides" ?
- clausewitz a écrit:
- […] Je serais également curieux de connaitre les erreurs dans le livre sur les escorteurs rapides.
Il s'agit d'un truc très étrange.
En tout cas sur mon édition à moi.
C'est l’affaire du remplacement [vers 1960] de 2 DA par 1 TA sur certains E52A. Et ce n’est pas une coquille, car elle est répétée à plusieurs reprises.
On lit en effet, aux pages 120, 133 et 134 :
"…
échanger […]
deux des quatre GE Renault […]
dépourvus de turbo dynamo […]
par un TA [de 400 kW]."
Élément repris sur le cartouche des schémas des pages 160, 182, 204, et 245 ; mais pas sur celui de la p.222.
Plusieurs interrogations à propos de cette modification pas mineure du tout.
- "… dépourvus de turbo dynamo…" ??? à l’évidence, puisqu’il s’agit d’alternateurs… Mais alors que pouvait-il bien leur manquer à ces DA ? un dispositif de régulation fiable ? En vérité, c’est le diesel Renault qui était réputé fragile et capricieux (pas très fiable…). Il se disait que la marine avait été obligée (par l’État) au début des années 1950 de récupérer (et de payer à Renault) ces diesels (et l’alternateur associé ?) refusés par la SNCF pour cause de défaillances.
- un TA de 400 kW ! Ce n’est pas un petit morceau, ça… Donc équivalent à ceux des escorteurs d’escadre (2 TA par EE, en plus de leurs 2 DA de 320 kW) (!).
- simultanément, les deux DA conservés (sur les quatre d’origine) auraient donc vu leur puissance réduite, de 180 kW à 120 kW (!).
Au total la puissance électrique totale installée serait donc passée de 720 kW à… 640 kW… L’intérêt de cette réduction de puissance m’échappe.
- mais quels peuvent donc être les deux DA qui auraient été ainsi remplacés ?
Ceux du local GE (compartiment F120) ? Ça paraît exclu, car un peu trop loin de la chaufferie…
Seule possibilité, donc : ceux du compartiment machines (H110), au parquet inférieur. Mais quelle modification considérable, cela aurait représenté !!!
- Et pourquoi le second GE du compartiment aurait-il été démonté/débarqué ? Le TA nouveau aurait-il été monté dans l’axe du bâtiment (sur la ligne de foi) ?
- Et tout ça pour finalement réinstaller, assez peu de temps après, les GE/DA dans leur configuration d’origine ?? Car aucun E52A n’avait plus de TA dans les années 1970 — si tant est qu’ils en aient jamais eu un.
En revanche, des TA à bord des ER, il y en a effectivement eu sur certains d'entre eux : les trois E52B en avaient effectivement un [voir note], en lieu et place du GE tribord du compartiment machines. Mais trois DA (de 180kW, toujours nos chers Renault !) cohabitaient alors avec le TA (de 250kW) : les deux du local GE, et le DA bâbord du compartiment machines.
Il semble donc douteux que ce TA de 400 kW ait jamais été embarqué… Peut-être cela a-t-il été
un projet, pour aligner la configuration
énergie des E52A sur celle des E52B ? En tout cas, projet jamais concrétisé.
Ce qui est surprenant c'est que l'ouvrage a bénéficié du concours - certainement attentif ! - d'un expert - s'il en est - en matière d'énergie : un certain Max Moulin, capitaine de vaisseau (H) de son état [origine : école des Ingénieurs de marine, promo 1964] qui fut chef machine du
Champenois (en 1974-75) et qui a signé la préface de l'ouvrage.
Ces éléments techniques lui ont certainement échappés.
Ou alors peut-être avait-il rédigé sa préface (ainsi qu'un témoignage personnel - figurant aux pages 259-261 de l'ouvrage) avant d'avoir pu consulter l'ensemble du bouquin ?
Note : C’est d’ailleurs convenablement signalé sur le cartouche du schéma de la page 393.