Identification d'un canon de 47 mm

Bonjour à tous,

Le musée de l'aéronautique navale de Rochefort possède la partie avant d'une nacelle d'un ballon Zodiac Destroyer
.

Je fais appel à votre expertise pour identifier le canon de 47 mm qui armé les ballons Zodiac Destroyer.





Voici le même canon monté sur une partie de fuselage d'un avion Voisin au musée de l'air et de l'espace.








Par ailleurs l'association est à la recherche de plan de cette arme afin d'en réaliser une reproduction à l'échelle 1 pour la monter sur la nacelle. Si l'un de vous a cela dans ses archives, merci d'avance pour le partage.

robunker a écrit:

[…] Le musée de l'aéronautique navale de Rochefort possède la partie avant d'une nacelle d'un ballon Zodiac Destroyer
. […] Je fais appel à votre expertise pour identifier le canon de 47 mm qui armait les ballons Zodiac Destroyer. […] Voici le même canon monté sur une partie de fuselage d'un avion Voisin au musée de l'Air et de l'Espace. […]

Du 47 pour un avion aussi léger, toutes proportions gardées et à époques égales, c'était plus fort que l'A-10 Thunderbolt II !

bonjour , j ai trouvé sa :

https://www.asoublies1418.fr/index.php/apercu-chronologique/1915/l-avion-canon

http://albindenis.free.fr/Site_escadrille/escadrille116.htm

https://www.asoublies1418.fr/index.php/avions/constructeurs/voisin

Merci pour vos réponses.

DahliaBleue a écrit:

robunker a écrit:

[…] Le musée de l'aéronautique navale de Rochefort possède la partie avant d'une nacelle d'un ballon Zodiac Destroyer
. […] Je fais appel à votre expertise pour identifier le canon de 47 mm qui armait les ballons Zodiac Destroyer. […] Voici le même canon monté sur une partie de fuselage d'un avion Voisin au musée de l'Air et de l'Espace. […]

Du 47 pour un avion aussi léger, toutes proportions gardées et à époques égales, c'était plus fort que l'A-10 Thunderbolt II !

En fait le Voisin C.A. 2 était équipé d'un canon de 37 mm. Les équipes du musée de l'Air et de l'Espace ne devant pas disposé d'une telle arme, ils ont monté un canon de 47 sur la cellule, canon provenant sans doute de la nacelle, en cours de restauration à Rochefort, qui appartient au musée de l'Air.

Bonjour,

Canon identifié, il s'agît d'un canon de 47 mm SA d'Aviation construit par la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et d'Homécourt.

Reste plus qu'a trouver un plan.

Bonjour,
Je peux me gourer, mais çà ressemble fort au 47 mm L/40 Modèle 1902, en service dans notre belle Marine, au tout début du siècle dernier (en remplacement du 47 mm L/40  Modèle 1885), comme pièce de pont ou de passerelle, par exemple, 24 pièces à bord des CC Léon Gambetta, Jules Ferry, Victor Hugo, etc..
Il avait été progressivement remplacé, à partir de 1905/1906, par le 65 mm L/50 Modèle 1902, installé en réduit.

Canon de 47 mm TR L/40 Modèle 1885, avec sa crosse d'épaule.
Le Modèle 1902 de même calibre se différencie par la présence du cylindre récupérateur au-dessus du fût du canon.

Bonjour Loïc,

D'après un membre du forum ATF40:

Eric Klamerek a écrit:

Bonsoir,

     Il ne s'agit pas d'un canon de 47mm Mle 1902. En effet, ce dernier lui ressemble notamment avec son frein supérieur mais toutes les bouches à feu de 47mm sont issues du premier modèle : le 47mm Mle 1885 de marine.
     Dans le cas présent, il s'agit bien entendu d'une des nombreuses variantes et déclinaisons de cette bouche à feu,  il s'agit d'un matériel spécifique d'aviation donc raccourci et allégé : le canon de 47 mm SA (Semi Automatique) d'aviation. Il a été réalisé par la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et d'Homécourt.



Bien cordialement
Eric

Bonjour,

Je ne crois pas avoir dit le contraire.  Le modèle 1902 était l'évolution, avec l'adjonction de son frein récupérateur, du modèle 1885.
L'air de famille est, difficilement, contestable.

La pièce "aviation", elle, est, clairement, équipée d'un tube de moindre longueur - le canon (de marine) de 47 mm Modèle 1885 ou 1902 mesurait 1,88 m de l'extrêmité de la culasse au débouché de la gueule -,  les portées pratiques étaient, donc, inférieures et l'emploi quelque peu différent, mais çà ne jouait que sur la charge propulsive contenue dans la douille, calculée, dès lors, sur sa combustion optimale en fonction de la longueur dudit tube (Vo plus basse et portée maximale inférieure). En dehors des contraintes d'encombrement de la pièce dans son emploi aérien, il ne s'agissait plus de démolir les superstructures d'une petit torpilleur du début du siècle, à 3000 m, mais de dézinguer une trapanelle volante ou, éventuellement, allumer une position ennemi au sol à l'obus explosif (à bord d'un aéronef). Les dirigeables, alors, "gonflés" à l'hydrogène, ne s'amusaient pas à faire de l'attaque au sol ou venir chatouiller un croiseur.

Je n'ai pas eu le temps d'aller à la pêche, mais la désignation TR (tir rapide), utilisée avant 1914, avait laissé, ultérieurement, la place à SA (semi-automatique), mais, à mon avis, çà signifie strictement la même chose. Après le premier coup, la douille percutée était éjectée, la culasse restait ouverte, pour engager le coup suivant (munition encartouchée!), qui, à son introduction, en effaçant un jeu de butées, entrainait la fermeture du coin de de culasse et le réarmement "automatique" de la "gâchette".

La CFAM d'Homécourt, qui était une filiale des Établissements du Creusot, avait conçu, entre autres, le 47 mm Modèle 1885 (de Marine) et ses déclinaisons successives.  

http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/fr/egf/donnees_efg/102_AQ/2012_026_INV.pdf

Bonsoir,

Merci pour ces explications.