question qui peut paraitre bête…

quand les tourelles d'un navire sont pointées sur l'ennemi, quelle est l'orientation des télémètres ?

warburton a écrit:

quand les tourelles d'un navire sont pointées sur l'ennemi, quelle est l'orientation des télémètres ?

Si le travail est bien fait, les tourelles sont pointées sur un but futur quand les télémètres sont pointés sur la cible à traiter ...
J'espère avoir été assez explicite, et reste à votre disposition pour des infos complémentaires
A+

bonsoir
merci. c'est bien ce que je pensais. sinon, à quoi serviraient-ils ?
donc, l'illustration de couverture de Los N°22…
… présente un gag.
on y voit le Derfflinger tourelles tirant par tribord, mais le télémètre est dans l'axe.
je suis un emmerdeur; non ?
bon, tout n'est pas négatif dans ce numéro; les textes pondus par deux de nos petits camarades de jeu (Loïc et Pascal, pour ne pas les nommer), se laissent lire.
on va y revenir (ppda).

Bonsoir
Je n'ai pas vu la dite illustration. Mais imaginons un instant que la cible soit bien dans l'axe, mais défilant très rapidement vers la droite du tireur.

visible ici:
http://www.los-mag.com/

et… re-belote avec le Scharnhorst ! (m'avait échappé celui-là).

c'est le problème avec les polacks ... le SAV n'est pas génial que ce soit pour la plomberie ou les illustrations ... l'info est remontée depuis qq temps déjà

bon sans vouloir me défiler je dirais que le télémètre ppl est en avarie et que les tourelles tirent en autonomie Anton se ralliant sur la visée opérée par Bruno ...

pascal a écrit:

bon sans vouloir me défiler je dirais que le télémètre ppl est en avarie et que les tourelles tirent en autonomie Anton se ralliant sur la visée opérée par Bruno ...

Oh, ça sent le rattrapage bien glissant tout cela !

c'est pas graaave !
y'a que le neuneux qui ne regardent que les images. (y savent pas lirer).
les autres, ma foi…
… ils s'intéressent aux textes.
p.s. c'est pas une raison pour dire des conneries dans les prochains textes afin de nous piéger !

Citation :

Oh, ça sent le rattrapage bien glissant tout cela !

... oui ...

Citation :

y'a que le neuneux qui ne regardent que les images

Le dessin de couverture n'est pas revu par l'auteur. En revanche pour ce qui est de l'article en lui même (texte, légendes, photos, légendes 3D) là il n'y a aucune excuse l'auteur (là je parle pour moi mais c'est à peu près pareil pour tout le monde) se voit soumettre le pdf du projet final et peut (doit) corriger les ultimes erreurs de maquettage même si parfois le pdf arrive la veille pour le (sur)lendemain (faut être honnête c'est rare) on incomplet (certaines photos sont changées au dernier moment)... Le bouclage est toujours un rush

Le soucis c'est la 3D et la couverture. Le polonais travaille dans son coin et parfois il y a des détails qui coincent, mais là on y peut pas grand chose; l'idée étant de dire dès le départ ce que l'on souhaite par exemple pour l'Enterprise j'avais spécifié juin 42 et pour le Scharnhorst novembre 43 pour les 3D; pour les couvertures j'avoue que çà échappe plus à l'auteur ...

Ce qui est assommant c'est que ces dessins et vues 3D coûtent la peau des coui... à la société d'édition !

bon; on ne va pas tirer sur l'ambulance; ce ne serait pas très élégant.
en ce qui concerne le graphiste, s'il est aussi l'auteur des autres illustrations, je lui reconnais un certain talent certain.
ces vues 3d sont fort intéressantes. elles sont un très utile complément des photographies sur lesquelles on ne peut que très (trop) rarement distinguer les détails des navires.
pour moi, la critique se doit d'être constructive.
il arrive que certains pédants ne l'acceptent pas. (je me souviens d'un article sur le PA  japonais… à oublier !)
bref; veuillez assurer le "pollack" que j'admire son travail. mais, "qui bene amat…"
p.s.
je suis parfaitement conscient (nous en avons déjà parlé), qu'à force de travailler un sujet, on finit par n'en plus distinguer les détails.
la critique est facile…

Bon. Il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas.
Bon courage et merci pour la qualité de la revue !

En ce qui concerne les bâtiments allemands, durant les deux guerres mondiales, contrairement aux britanniques, les chefs de tourelle pouvaient, à leur guise, se caler sur les coordonnées de la direction de tir, établies à partir de la télémétrie principale - dans ce cas, les canons étaient orientés, ou sur le point de l'être, selon l'axe de visée dudit télémètre (mobile sur son axe) - ou traiter indépendamment leur propre cible.

On peut être un excellent dessinateur 3D polonais ou moldo-valaque sans pour autant être au parfum des subtilités techniques de l'artillerie navale moderne.
J'avais, effectivement, relevé ce "détail", dans le cadre de mon article sur le Jutland (Los! N°22), plus un autre, beaucoup plus important, visuellement, que j'avais, expressément, demandé de corriger, car la vue 3D du Derfflinger était celle du bâtiment après sa refonte de 1917 (mise en place du mât tripode)! Cà la foutait mal dans le cadre du Jutland, en mai 1916!
Le dessineux n'avait pas le temps matériel (ou l'envie) de reprendre tous ses dessins, mais il s'était fait pardonner en nous concoctant la vue 3D, façon "Marine", du Derfflinger "1916" (page 22).

Le Derfflinger "1917" (avec son tripode)



Le Derfflinger "1916", façon "Marine" (dont le principe a été repris pour Scharnhorst dans le N°28)



Pascal & moi-même allons essayé de faire passer le message "coïncidence tourelles et poste de télémétrie principal", pour les 3D "façon marines", à la boite, pour qu'elle le répercute au dessinateur, mais çà ne veut pas dire, pour autant, qu'il en tiendra compte (c'est cabochard, un artiste!).  

bonjour
une autre… (question bête):
les avisos coloniaux français ont-ils été immatriculés "PG", comme les canonnières de l'US Navy ?

warburton a écrit:

bonjour
une autre… (question bête):
les avisos coloniaux français ont-ils été immatriculés "PG", comme les canonnières de l'US Navy ? : scratch:

Certains d'entre eux l'ont été. Mais, me semble-t-il, directement par l'US Navy et pas par l'amirauté française.

Je ne vois pas pourquoi ils auraient été immatriculés PG; jusqu’au l'introduction de la nomenclature OTAN en 1951 ils n'aient pas de marque de coque; après 1951 les survivants ont été classés à la lettre F (frégates).
F731 La Grandière
F732 Dumont d'Urville
F733 Savorgnan de Brazza

J'ai noté ça dans ma doc. :

PG-73 ???
PG-74 ???
PG-75 ???
PG-76 Bougainville
PG-77 Dumont-d'Urville
PG-78 Savorgnan-de-Brazza
PG-79 D'Entrecasteaux
PG-80 Rigault de Genouilly
PG-81 Amiral Charner
PG-82 D'Iberville
La Grandière
Beautemps-Beaupré
La Pérouse

PG-83 ???
PG-84 ???

On en trouve tout ou partie dans "NavSource"

Bonjour DahliaBleue,
Je ne vois pas l’intérêt d'une classification qui correspond à rien, ils n'ont jamais été sous obédience américaine me semble t'il.

NIALA a écrit:

Bonjour DahliaBleue,
Je ne vois pas l’intérêt d'une classification qui correspond à rien, ils n'ont jamais été sous obédience américaine me semble-t-il.

En effet.
Je me suis aussi interrogée sur le pourquoi de cette classification. Un peu comme si l'US Navy avait eu la velléité (jamais concrétisée) de se les accaparer, si l'occasion se présentait, et leur avait réservé à cette intention un block-number ?

merci pour vos réponses.
origine du malaise:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Classe_Bougainville

Le fait que wiki indique ces n°PG au moment de la mise sur cale, peut vouloir signifier une dotation budgétaire US; mais je n'ai trouvé nulle trace d'une participation des Etats Unis à leur financement.

warburton a écrit:

[…] origine du malaise : Wiki

NIALA a écrit:

Le fait que wiki indique ces n°PG au moment de la mise sur cale, peut vouloir signifier une dotation budgétaire US ; mais je n'ai trouvé nulle trace d'une participation des États-Unis à leur financement.

Ce que nous désignons là en tant que "wiki" n'est qu'un contributeur parmi tous les autres. Et qui a posté sa modification le 13 juin 2007 à 08:06.

bonjour
probablement un âne qui a puisé son inspiration dans une documentation US.
certains sites attribuent des désignation typiquement américaines (BB, CA, etc…) aux navires de la Royal Navy !

Ne serait-ce pas une "normalisation" de désignations, initiée par les Ricains, dans le cadre d'éventuels exercices combinés OTAN, à partir de laquelle, les bâtiments français y participant, seraient, systématiquement renommés, quelque soit leur identification française ?
Depuis la fin de la WW2, le système US a sérieusement influencé les armées européennes.
Par exemple, je vous défie de trouver, de nos jour, un OdB ou un tableau d'organisation d'unité qui ne répond pas aux normes OTAN (sous-entendus US Army, US NAVY...). Précédemment, l'armée allemande, française, etc. avaient, chacune, leur symboliques propres.

bonjour
un exemple:
http://acepilots.com/ships/malaya.html

et ce guignol est un historien !

Loïc Charpentier a écrit:

[…] Depuis la fin de la WW2, le système US a sérieusement influencé les armées européennes.
Par exemple, je vous défie de trouver, de nos jour, un OdB ou un tableau d'organisation d'unité qui ne répond pas aux normes OTAN (sous-entendus US Army, US NAVY…). […]

Indubitablement. Mais ça ne va pas jusqu'à attribuer un numéro de coque étasunien aux bâtiments alliés.
La norme s'applique bien, en revanche, à la numérotation des Task Force, Task Group etc. Mais ce sont là des articulations opérationnelles occasionnelles et non permanentes.

Citation :

Ne serait-ce pas une "normalisation" de désignations, initiée par les Ricains, dans le cadre d'éventuels exercices combinés OTAN, à partir de laquelle, les bâtiments français y participant, seraient, systématiquement renommés, quelque soit leur identification française ? […]

Cette éventualité n'aurait porté (dans le cas des avisos coloniaux) que sur le La Grandière et le Dumont d'Urville, les deux seuls à avoir connu l'ère Otan. Et encore, selon notre source, au contraire du Dumont d'Urville (PG-77 ??) le La Grandière ne se trouve pas affublé d'une telle désignation, alors qu'il a été déployé en Corée, en 1950. Certes pas sous le régime Otan, mais sous la bannière de l'ONU.

Dans cette hypothèse, tous les bâtiments français et alliés (depuis 1949) auraient alors une désignation de nomenclature "Otan" (calquée sur le modèle de l'US Navy ? pourquoi pas ?).

En fait les seuls bâtiments étrangers (à l'US Navy) ayant reçu une nomenclature US, sont ceux qui ont été transférés ou prêtés à des marines amies ou bien construits sous contrat Off-Shore.

La question a été abordée ici, dans ce sujet spécifique.

On y constatera d'ailleurs (à propos des E50) que l'US Navy se trouve avoir eu (vers 1955) une velléité d'appropriation indue de ces quatre bâtiments. Si l'on en croit "NavSource".
Serait-ce également le cas pour les sept avisos coloniaux précités ?