Commentaires rubrique photo

Bonjour
Pour faire suite à la photo de Dahlia Bleue concernant les bouées Vialet Chabrand, l'engin qui est en cours de sortie de l'eau est un superbe engin cible CT-20 ... La scène a lieu probablement au large de l'île du Levant, vu l'état de la mer.
A+

Bonjour
Heureusement que le "vieux" canonnier s'étonne encore de choses qu'il ne connaît pas! C'est un signe de jeunesse d'avoir encore à découvrir

Je travaille sur les destroyers canadiens et australiens qui suivront le post sur les destroyers classe A/I.

J'ai commencé avec quelques photos, mais je ne vais pas continuer, vous ferez cela mieux que moi

Cordialement

à propos des croiseurs britanniques

Citation :

HMAS HOBART […]

ce Hobart-là ne pourrait-il pas être le Sydney (II) ?

Correction faite........

NIALA a écrit:

Suite...

-Languedoc

Le Languedoc en août 1916 en cale sèche à Bordeaux, remarquez la barbette de 340 mm de retraite

A suivre...

Sur la dernière photo, le fût de la tourelle arrière semble avoir été affublé de hublots et il semble qu'une cheminée est également à poste.

Bonjour PALEZ,

Je doute fort qu'il s'agisse de hublots sur la barbette de 340 mm; c'est probablement autre chose qui n'a pas encore été installé en totalité, peut être un système de refroidissement ou autre.

NIALA a écrit:

Bonjour PALEZ,

Je doute fort qu'il s'agisse de hublots sur la barbette de 340 mm; c'est probablement autre chose qui n'a pas encore été installé en totalité, peut être un système de refroidissement ou autre.

Bonjour,

Le blindage de la barbette n'est pas, lui, non plus, installé. Ces orifices circulaires doivent avoir un rapport direct avec sa fixation.

Bonjour,

Merci à Niala pour les photos des cuirassés français morts-nés.

Pour ce qui est du vocabulaire, je ne suis pas sûr qu'on puisse parler de barbette ou de fût pour désigner les parties fixes des tourelles. Je pencherais pour "assise" voire "plafeforme". J'ai ouvert un fil pour ceux qui souhaiteraient en discuter.

Bleu Marine a écrit:

Bonjour,

Merci à Niala pour les photos des cuirassés français morts-nés.

Pour ce qui est du vocabulaire, je ne suis pas sûr qu'on puisse parler de barbette ou de fût pour désigner les parties fixes des tourelles. Je pencherais pour "assise" voire "plafeforme". J'ai ouvert un fil pour ceux qui souhaiteraient en discuter.

"Artillerie-navalement" parlant, l'embase-support des tourelles est, réglementairement, dénommée "barbette", en souvenir de leurs glorieuses prédécesseurs (personne n'est d'accord pour son écriture au féminin!  ), qui étaient, elles-aussi, fixes - la pièce tournant sur sa plate-forme intérieure - et circulaires.
Tu ne dis pas autre chose dans la discussion distincte. 

Loïc Charpentier a écrit:

"Bleu Marine" ne dit pas autre chose.  

Un peu quand même ?

Bleu Marine a écrit:

Loïc Charpentier a écrit:

"Bleu Marine" ne dit pas autre chose.  

Un peu quand même ?

Oui, certes, je te l'accorde, on a essayé de chipoter sur sa désignation, au fil des décennies, mais toutes les désignations que tu énumères, dans la discussion parallèle, relativement à la "partie fixe", concernent, de fait, les éléments et mécanismes intérieurs.
J'avoue que çà m'avait, moi-même, interpellé, il y a de nombreuses années de çà, étant un passionné d'artillerie en tout genre, avant de me faire une raison, cette partie est désignée "barbette".

Bonjour BleuMarine,

Je crois que l'on joue sur les mots, les barbettes tel qu'on les a connues à la fin du XIX ém ont disparues; le terme est utilisé maintenant pour désigner la partie fixe sur laquelle tourne la tourelle d'artillerie navale, que l'on appelle également assise si l'on veut, les deux termes étant synonymes; personnellement je préfère le terme barbette parce qu'il est spécifique à l'artillerie de marine donc pas d’ambiguïté possible, alors que le terme assise peut se rapporter à n'importe quelle machine; beaucoup de machines- outils mobiles reposent sur une assise fixe.

Dont acte.

Terme d'artillerie navale, aussi utilisé à terre, dans l'artillerie de forteresse, les chars, et même sur les avions !

Et repris tel quel par les américains, comme beaucoup de termes d'artillerie ou de guerre de siège. Nos officiers ayant formé les leurs, si je me souviens bien.

Toujours étonné par ces cuirassés ou croiseurs de batailles qui en 1939 disposaient encore de torpilles, quel pouvait être leur utilité étant donné les distances de combat de l'époque, en outre je n'ai pas connaissance qu'un seul cuirassé ait été coulé ou même endommagé par une torpille tirée par un autre cuirassé, à moins que ce soit pour donner le coup de grâce à un navire déjà hors de combat.

NIALA a écrit:

je n'ai pas connaissance qu'un seul cuirassé ait été coulé ou même endommagé par une torpille tirée par un autre cuirassé, à moins que ce soit pour donner le coup de grâce à un navire déjà hors de combat.  

Bonjour,

Effectivement, le seul cas cité dans la littérature se rapporte à une tentative de coup de grâce du Rodney sur le Bismark.
Voir par exemple ce lien, malheureusement sans le document concerné.

NIALA a écrit:

Toujours étonné par ces cuirassés ou croiseurs de batailles qui en 1939 disposaient encore de torpilles, quel pouvait être leur utilité étant donné les distances de combat de l'époque, en outre je n'ai pas connaissance qu'un seul cuirassé ait été coulé ou même endommagé par une torpille tirée par un autre cuirassé, à moins que ce soit pour donner le coup de grâce à un navire déjà hors de combat.  

Bleu Marine a écrit:

Bonjour,

Effectivement, le seul cas cité dans la littérature se rapporte à une tentative de coup de grâce du Rodney sur le Bismarck.
(...)

Ces tubes lance-torpilles peuvent paraître anachroniques et sont pratiquement inutilisables dans un combat entre bâtiments de ligne. Cependant, dans une guerre de course, les torpilles permettent d'économiser les obus (Graf Spee, Gneisenau, Tirpitz, ...) pour couler les proies après les avoir obligées à mettre en panne. Reste à savoir si le risque constitué par l'emport de torpilles en vaut la chandelle.

Une autre anomalie c'est d'utiliser des cuirassés pour la guerre de course, c'est vouloir tuer des mouches avec un marteau; un simple cargo armé en croiseur auxiliaire fait aussi bien sinon mieux pour un coût infiniment moindre.

Takagi a écrit:

Ces tubes lance-torpilles peuvent paraître anachroniques et sont pratiquement inutilisables dans un combat entre bâtiments de ligne. Cependant, dans une guerre de course, les torpilles permettent d'économiser les obus (Graf Spee, Gneisenau, Tirpitz, ...) pour couler les proies après les avoir obligées à mettre en panne. Reste à savoir si le risque constitué par l'emport de torpilles en vaut la chandelle.

Bonjour,

Lors de raid de l'Admiral Scheer (1940-41), les navires marchands non conservés comme prises ont été coulés à coup de canon, ou par des charges de démolition.

Avec pour exception une torpille tirée sur le grand cargo Beaverford, que sa cargaison maintenait à flot. Et une autre sur le cargo Stanpark dont l'incendie pouvait être repéré à grande distance : une fois à l'eau, la torpille se dérégla après un choc avec une embarcation du Scheer et fit demi-tour avant de couler à quelques 20 m du croiseur...

NIALA a écrit:

Une autre anomalie c'est d'utiliser des cuirassés pour la guerre de course, c'est vouloir tuer des mouches avec un marteau; un simple cargo armé en croiseur auxiliaire fait aussi bien sinon mieux pour un coût infiniment moindre.

Sauf peut-être pour attaquer un convoi protégé par des bâtiments de guerre.

NIALA a écrit:

Une autre anomalie c'est d'utiliser des cuirassés pour la guerre de course, c'est vouloir tuer des mouches avec un marteau; un simple cargo armé en croiseur auxiliaire fait aussi bien sinon mieux pour un coût infiniment moindre.

L'idée (elle aussi anachronique en 1939-45) n'a été mise en pratique que par les Allemands, si je ne m'abuse.

NIALA a écrit:

Toujours étonné par ces cuirassés ou croiseurs de batailles qui en 1939 disposaient encore de torpilles, quel pouvait être leur utilité étant donné les distances de combat de l'époque, en outre je n'ai pas connaissance qu'un seul cuirassé ait été coulé ou même endommagé par une torpille tirée par un autre cuirassé, à moins que ce soit pour donner le coup de grâce à un navire déjà hors de combat.  

Je lis dans l'article consacré au Hood dans le document rappelé par Loïc dans ce lien :

"As the above water torpedo tubes were a possible source of danger in Battlecruisers the forward sets of tubes were landed from RENOWN and REPULSE."

La présence de tubes lance-torpilles sur les croiseurs de bataille avait fini par être reconnue comme une faiblesse plutôt qu'un atout.

Malgré tout on a encore des torpilles - ER Le Bourguignon 1972

GABELOU44 a écrit:

Malgré tout on a encore des torpilles - ER Le Bourguignon 1972

Bonjour,

Certes. Il avait simplement été reconnu que la vocation des grosses unités n'était pas d'engager le combat à la torpille.

Pour ce qui est des escorteurs rapides, il s'agit, sauf erreur de ma part, de torpilles anti-sous-marines, ce qui est un petit peu différent.