Marine et garde-côtes du Sri Lanka

Trente-quatre marins pêcheurs indiens arrêtés par la marine du Sri Lanka le mois dernier ont été relâchés le lundi 16 mai 2016.

La décision a été prise par le tribunal d’Oorkavalthurai pour treize d’entre eux, arrêtés le 13 avril, et par le tribunal de Mannar pour les vingt-et-un autres, arrêtés le 21 avril. Tous étaient accusés d’avoir pénétré dans les eaux sri-lankaises sans avoir d’autorisation de pêche.

Leur libération est intervenue après la visite d’état que le président sri-lankais Maithripala Sirisena a effectuée en Inde le 13 mai. Le président s’est entretenu avec le premier ministre indien Narendra Modi sur ce sujet. Les deux hommes ont convenu que, les cas de ce genre se multipliant de part et d’autre, il fallait mettre en place une instance particulière pour les régler rapidement.

À titre de contrepartie à la libération de ses marins pêcheurs, l’Inde s’est engagée à libérer un nombre non précisé de marins sri-lankais.

Le mardi 31 mai 2016, la marine et les garde-côtes du Sri Lanka ont arraisonné un chalutier indien suspecté de pêcher dans les eaux sri-lankaises au large de Talaimannar, au nord de l’île. Il a été interné à Mannar. Ses sept membres d’équipage ont été mis aux arrêts. L’enquête a été confiée à l’Inspection des Pêcheries de Mannar.

La pêche vient tout juste de reprendre au Sri-Lanka après 45 jours d’arrêt pendant la période de reproduction. Cette interdiction ne concernait que les bateaux à propulsion mécanique, pas les barques traditionnelles, dont les moyens de prédation sont réduits. La présence de pêcheurs indiens irrite leurs homologues sri-lankais qui, eux, sont obligés de rester à quai pendant cette période.

Le jeudi 7 juillet 2016, les autorités sri-lankaises ont arraisonné trois bateaux de pêche indiens et arrêté leurs seize occupants. L’incident a eu lieu près de l’île de Needuntheevu (également connue comme l’île Delft) dans le détroit de Palk qui sépare l’Inde du Sri Lanka. Les Indiens avaient franchi la frontière maritime entre les deux pays.

Le dimanche 3 juillet, les garde-côtes sri-lankais avaient déjà arrêté quatre autres pêcheurs indiens pour la même raison et dans le même secteur.

Le Sri Lanka a refusé une escale à un sous-marin chinois
http://www.opex360.com/2017/05/13/le-sri-lanka-refuse-une-escale-un-sous-marin-chinois/

La marine du Sri Lanka doit parfois effectuer des missions qu'on ne voit jamais par chez nous, malgré la prolifération de certains pachydermes sur nos plages en été.
 

Takagi a écrit:

La marine du Sri Lanka doit parfois effectuer des missions qu'on ne voit jamais par chez nous, malgré la prolifération de certains pachydermes sur nos plages en été.
 

: cheers:

Splendide ! Il est vrai que la navigation de ces pachydermes est favorisée par leur Schnorchel naturel.

Original, et intéressant, merci à Takagi pour cette trouvaille  

Le mercredi 2 août 2017, la Marine du Sri Lanka a officiellement admis au service actif le SAYURALA, premier des deux Offshore Patrol Vessels commandés auprès du chantier naval indien Goa Shipyard Ltd. Les choses n’ont pas traîné, vu qu’il avait quitté le port indien de Mormugao, près de Vasco, le 27 juillet. La cérémonie d’admission au service a eu lieu dans la base navale de Colombo.


Avec 105,70m de long, le SAYURALA est le plus grand navire de la Marine Sri Lankaise. Il déplace 2350t, peut embarquer 18 officiers et 100 marins et son autonomie est de 4500Nq. Cet OPV est dérivé des patrouilleurs de la classe SAMARTH des Garde-Côtes Indiens.

Le SAYURALA porte le numéro de coque P623. Son nom signifie "vague de mer" et était précédemment porté par un patrouilleur de la classe VIKRAM désarmé en 2011.

Le samedi 16 septembre 2017, l'Offshore Patrol Vessel n°60 est arrivé à la base navale de Colombo. Construit à Cochin en Inde, il avait été remis aux Garde-Côtes du Sri-Lanka le 5 septembre dernier. Son équipage de 10 officiers et 98 hommes est commandé par le capitaine de vaisseau Nevil Ubesiri.

Le mercredi 22 août 2018, les Garde-Côtes du Sri Lanka ont mis en service deux nouveaux patrouilleurs rapides (FPV, Fast Patrol Vessels), numérotés 501 et 502. Construits dans les chantiers de la Sumidagawa au Japon grâce à un financement de 1,8 milliards de Yens (14 millions d’Euros) du JICA (Japan International Coorporation Agency), ces deux patrouilleurs ont été livrés il y a quelques mois et ont effectué au Sri Lanka un programme poussé d’essais et de prise en main. Pendant ces essais, les garde-côtes ont également reçu un patrouilleur construit en Inde, de sorte que le mois d’août 2018 a vu se renouveler et se renforcer considérablement la flotte à coque blanche des Garde-Côtes du Sri Lanka.


Les FPV font 30m de long et déplacent 123 tonnes. Propulsés par water-jet, ils peuvent filer 27nd et ont une autonomie de 750 Nq. Leur mission principale est l’action de l’état en mer (police maritime, recherche et sauvetage, contrôle des pêches) ; en mission secondaire, ils peuvent intervenir contre la pollution ou pour lutter contre les incendies, contribuer aux secours en cas de catastrophe humanitaire.

La Force Aérienne du Sri Lanka (SLAF, Sri Lanka Air Force) a admis au service le premier Dornier 228 de patrouille maritime d’origine indienne. Il avait été transféré le 15 avril 2022 ; un second devrait suivre. C’est en janvier 2018 que le gouvernement du Sri Lanka a demandé à l’Inde de lui céder deux de ces appareils pour assurer la surveillance de ses zones de pêche et de sa Zone Economique Exclusive. Le gouvernement indien a accueilli favorablement la demande et a prêté deux de ses propres appareils en attendant que deux autres soient assemblés et livrés à l’Inde, qui les a revendus au Sri Lanka à l’état neuf et sans plus-value, au titre des relations de bon voisinage.