souvenir de matelot LE MAL DE TERRE

APRES MES 6 MOIS DE FORMATION J'EMBARQUE SUR MON CHER BOULONNAIS QUI APPAREILLE AUSSITOT
DEUX MOIS DE MER
3 jours m'ont toujours étaient nécessaires pour m'accommoder du mal de mer

de retour à Toulon avec la barcasse teuf teuf teuf j'ai toujours conservé ce bruit caractéristique
,dès le pied à terre ,mal de mer et rien pour m'accrocher si ce n'est un copain qui m'a rassuré en disant pas grave c'est le mal de terre
ce qui m'a remis sur pied c'est la vision d'une femme âgée et en noir à quelques trente mètres qui m'inspirait beaucoup
comme quoi la mer agit aussi sur notre testerone ,il a fallu tout de même que je me résonne à ma grande surprise,
ce fut la seule fois ou j'ai ressenti un appel aussi pressent
on dit des filles que la mer les émoustille ,j'y crois .....
ET VOUS ?

Faut dire qu'avec les ER il fallait avoir le pied marin surtout dans des zones comme le golfe de Gascogne !! et certains autres lieux bien connus

Le mal de terre est un classique il ne touche pas tout le monde mais c'est très désagréable.

L'impression de " chalouper ", un comble pour un marin !

C'est un problème de désynchronisation entre les perceptions cerveau / yeux / oreille interne

Les sous mariniers ( pour l'époque connu des 800 tonnes, maintenant je ne sais pas ) ont en plus un problème de rétrécissement du champ de vision en latéral, d'où le conseil à l'époque d'éviter de conduire dans les premières heures.

Plus fréquenté la Méditerranée ou les autres océans au cours de 2 campagnes sur des EE ou un CAA, on connaissait les mauvaises conditions de tenue à la mer des "rapides" !

Pour ma part gros problème d'oreille interne (et donc d'équilibre), avantage : jamais eu le mal de mer et encore moins de terre, mais très dur d'oreille et appareillé depuis un moment. Inapte sous marinier par 2 fois ; quand j'ai été volontaire en 1967, puis volontaire d'office après le cours de chouf en 1970, pour le Redoutable, mais évidemment pas possible non plus...
Ci dessous, le Boulonnais resté dans son jus ici en 1957 :



Dessin sauf insigne (c) JJMM

Citation :

[…] Ci dessous, Le Boulonnais resté dans son jus ici en 1957 : […]

Superbe schéma (comme toujours) !

Il me semble cependant que le brise-lame (à l'aplomb du bloc passerelle) est un tantinet trop sur l'avant (mais c'est vraiment pour tinoiser   )…

JJMM a écrit:

Plus fréquenté la Méditerranée ou les autres océans au cours de 2 campagnes sur des EE ou un CAA, on connaissait les mauvaises conditions de tenue à la mer des "rapides" !

Pour ma part gros problème d'oreille interne (et donc d'équilibre), avantage : jamais eu le mal de mer et encore moins de terre, mais très dur d'oreille et appareillé depuis un moment. Inapte sous marinier par 2 fois ; quand j'ai été volontaire en 1967, puis volontaire d'office après le cours de chouf en 1970, pour le Redoutable, mais évidemment pas possible non plus...
Ci dessous, le Boulonnais resté dans son jus ici en 1957 :



Dessin sauf insigne (c) JJMM

MERCI MERCI
C'EST MON BATEAU
je faisais parti de l'équipage et aux jumelles durant le passage devant la tour de belem
j'ai encore une photographie prise avec mon kodak dépliant
mon pacha était à mes yeux un baroudeur et je suis aujourd'hui content de connaître son nom
le nombre d'exercices aux postes de combats en était un témoignage
qui plus est ce n'était pas au clairon que l'appel se faisait mais au micro ,et j'ai toujours pensé que c'était lui
puis ,la déception ,c'était un exercice
je reparlerai de lui dans d'autres post

JJMM a écrit:

on connaissait les mauvaises conditions de tenue à la mer des "rapides" !

Ben, pour être passé d'un rapide à un A69, je préfère de très très loin les qualités nautiques du rapide !

Citation :

[…] pour être passé d'un rapide à un A69, je préfère de très très loin les qualités nautiques du rapide ! : marinpilote:

D'une certaine façon, c'est assez logique : il était plus long (et plus gros)…

DahliaBleue a écrit:

Citation :

[…] pour être passé d'un rapide à un A69, je préfère de très très loin les qualités nautiques du rapide ! : marinpilote:

D'une certaine façon, c'est assez logique : il était plus long (et plus gros)…

18 NOEUDS REGIME DE CROISIERE
24 NOEUDS REGIME ACCELERE
28 NOEUDS CELA TREMBLAIT DE PARTOUT MAIS CELA DEFILAIT PAS MAL
TIENS C'EST CURIEUX ON A JAMAIS VIRE A PLEINE VITESSE .....

Sur l'A69, j'étais obligé de me sangler dans ma couchette. Un malin avait rien trouvé de mieux de remplacer les toiles par un sommier à ressort. Et comme j'occupais la bannette la pus haute du bord ...

DahliaBleue a écrit:

D'une certaine façon, c'est assez logique : il était plus long (et plus gros)…

Oui, mais "on" nous présentait l'A69 comme le successeur des rapides !

Citation :

[…] "on" nous présentait l'A69 comme le successeur des rapides !

À moins que… des côtiers (E.C.) ?

Starshiy a écrit:

Sur l'A69, j'étais obligé de me sangler dans ma couchette. Un malin avait rien trouvé de mieux de remplacer les toiles par un sommier à ressort. Et comme j'occupais la bannette la pus haute du bord ...

Tu étais avantagé, au branle-bas!...Il suffisait de te "débreller"...Hop, un coup de tangage, tu étais dégagé de ta bannette...Hop, un coup de roulis, tu finissais, en visant bien, dans ton bénouse et tes pompes! Prem's à l'appel...plus une belle bosse, après t'être farci le "plafond" du poste!

DahliaBleue a écrit:

Citation :

[…] "on" nous présentait l'A69 comme le successeur des rapides !

À moins que… des côtiers (E.C.) ?

Non, non, ils étaient sensés remplacer à la fois les EC et les rapides

Loïc Charpentier a écrit:

Starshiy a écrit:

Sur l'A69, j'étais obligé de me sangler dans ma couchette. Un malin avait rien trouvé de mieux de remplacer les toiles par un sommier à ressort. Et comme j'occupais la bannette la pus haute du bord ...

Tu étais avantagé, au branle-bas!...Il suffisait de te "débreller"...Hop, un coup de tangage, tu étais dégagé de ta bannette...Hop, un coup de roulis, tu finissais, en visant bien, dans ton bénouse et tes pompes! Prem's à l'appel...plus une belle bosse, après t'être farci le "plafond" du poste!  

j'étais obligé de me sangler dans ma couchette. Un malin avait rien trouvé de mieux de remplacer les toiles par un sommier à ressort. Et comme j'occupais la bannette la pus haute du bord ... [/quote]


cela me rappelle une histoire de coluche BELGE UNE FOIS
C'EST UN GARS QUI VEUT SE SUICIDER EN SE PENDANT AU PLAFOND
IL N'AVAIT QU'UN ELASTIQUE .......

Je ne connais pas le Boulonnais mais j'ai été sur Le Basque de 1963 à 1968 commandé en 65 par Hervé JAOUEN le frère du Père Pierre qui est mort ces jours-ci
Le Bannettes n'ont été installées qu'à la suite d'un grand carénage en 1966 ou 7 et les postes d'équipage refondés. Pour les officiers rien de changé nous étions deux pour les enseignes et seul pour les LV. seul le commandant avait une cabine avec bureau table à carte. C'était un ER avec passerelle couverte et encore une passerelle artillerie où veillaient les veilleurs extérieurs cette tache revenant aux services Art et ASM (De mémoire) de plus, l'histoire est vrai mais une dérivation de la pompe à "PIF" avait été bricolée pour conduire à un petit robinet jusqu'au postes des seconds l'affaire a été découverte justement au moment du grand carénage Si un mécano se souvient de ce joli travail bravo et mon bon souvenir.

Citation :

[…] sur Le Basque de 1963 à 1968 […].

Cinq ans sur Le Basque ? Une affectation bien longue

Citation :

[…] commandé en 65 par Hervé JAOUEN le frère du Père Pierre qui est mort ces jours-ci […].

Le père Michel J. …

[quote="Gilles17137"]Je ne connais pas le Boulonnais mais j'ai été sur Le Basque de 1963 à 19
l'histoire est vrai mais une dérivation de la pompe à "PIF

CONNAIS PAS CETTE TERMINOLOGIE
POMPE A PIF STOP
DEMANDE EXPLISATION STOP
REMERCIEMENTS STOP

Citation :

[…] CONNAIS PAS CETTE TERMINOLOGIE
POMPE  A PIF                            STOP
DEMANDE EXPLICATION             STOP
REMERCIEMENTS                      STOP

Gros rouge, non ? Dérivé de Beaujolpif ?

DahliaBleue a écrit:

Citation :

[…] CONNAIS PAS CETTE TERMINOLOGIE
POMPE  A PIF                            STOP
DEMANDE EXPLICATION             STOP
REMERCIEMENTS                      STOP

Gros rouge, non ? Dérivé de Beaujolpif ?

Une dérivation installée sur le circuit des cuves de jaja, pinard, gros-rouge-qui-tache, etc.
Cà évitait de devoir amarrer les gamelles de jaja au barrot, par mer agitée!

Loïc Charpentier a écrit:

DahliaBleue a écrit:

Citation :

[…] CONNAIS PAS CETTE TERMINOLOGIE
POMPE  A PIF                            STOP
DEMANDE EXPLICATION             STOP
REMERCIEMENTS                      STOP

Gros rouge, non ? Dérivé de Beaujolpif ?

Une dérivation installée sur le circuit des cuves de jaja, pinard, gros-rouge-qui-tache, etc.
Cà évitait de devoir amarrer les gamelles de jaja au barrot, par mer agitée!

il suffisait de les vider .....
c'était quand même ingénieux et discret ,cela demandait aussi des pots de vin aux exécuteurs
connaissait pas ,en tout cas pour le matelot que j'étais ,ce n'était pas un exemple un bon exemple s'entend

afcbg a écrit:

Loïc Charpentier a écrit:

DahliaBleue a écrit:

Citation :

[…] CONNAIS PAS CETTE TERMINOLOGIE
POMPE  A PIF                            STOP
DEMANDE EXPLICATION             STOP
REMERCIEMENTS                      STOP

Gros rouge, non ? Dérivé de Beaujolpif ?

Une dérivation installée sur le circuit des cuves de jaja, pinard, gros-rouge-qui-tache, etc.
Cà évitait de devoir amarrer les gamelles de jaja au barrot, par mer agitée!

il suffisait de les vider .....
c'était quand même ingénieux et discret ,cela demandait aussi des pots de vin aux exécuteurs
connaissait pas ,en tout cas pour le matelot que j'étais  ,ce n'était pas un exemple un bon exemple s'entend

C'est beau, on croirait entendre un enfant de chœur (entièrement élevé au vin de messe!).
C'est amusant, personne ne voit l'intention méritoire d'économie d'efforts que constituait cette ingénieuse alimentation directe.
Par expérience, je dirais que cette dérivation "jaja" était un pis-aller, car les boissons anisées, conditionnées en bouteilles d'un litre, exigeaient, elles, un dispositif beaucoup élaboré!

Je confirme le caractère confidentiel mais je n'ai pas en mémoire la configuration des lieux entre la cuve à JAJA au regard du point d'arrivée à proximité du hamac ou des hamacs dans le poste concerné je pense que la dérivation partait de la cambuse ou était tiré le précieux nectar gravitation oblige

JJ a écrit:

" CAMBUSARD : vin rouge d'appellation non contrôlée distribué lors des repas aux marins , il arrive assez souvent que ce nectar soit distribué en dehors des repas ".

Le médecin du bord m'a confié qu'un appelé du contingent inscrit maritime venu des grandes pèches en faisant le tour des postes après les repas réussissait à boire 7 litres par jour il était en mer depuis l'age de 14 ans sur les Bancs de Terre Neuve ( Je parle des années 60)