Jeudi, le président du Conseil devait rencontrer Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Juncker, celui de la Commission, et Jeroen Dijsselbloem, à la tête de l’Eurogroupe. Vendredi 12 février, il devait voir le premier ministre belge Charles Michel ; lundi 15 et mardi 16 février, aller à Paris, Bucarest, Athènes, Prague et Berlin.
Parmi les revendications du premier ministre Cameron, certaines paraissent largement symboliques et quasi acquises auprès de l’ensemble de ses 27 partenaires. Ainsi de la proposition consistant à permettre aux parlements nationaux de s’opposer à une législation européenne, dès lors que 55 % d’entre eux sont contre. La demande britannique que la mention, dans les traités, d’une « Union toujours plus resserrée », soit atténuée, ne pose pas non plus de problèmes de fond, « même s’il n’est pas exclu que les dirigeants la discuteront au Conseil », selon une source proche des discussions.
En revanche, le « mécanisme de sauvegarde » offert à Londres, lui garantissant de pouvoir priver provisoirement les travailleurs européens non britanniques des prestations sociales, continue de faire débat. A en croire un proche des discussions, « sur le principe, ce mécanisme ne devrait pas être remis en cause. Mais des pays comme la Pologne ou l’Espagne devraient réitérer leurs inquiétudes. Et restera à trancher la durée de suspension des aides. » Londres réclame sept ans, la Commission européenne prône seulement quatre ans