[JCG] Garde-Côtes du Japon

Thomas Luchroniste a écrit:

S'il y a bien un pays qui -au vu de sa projection démographique- va devoir s'appuyer sur plus d'automatisation, des drones et des IA c'est bien le Japon.

… à moins de sacrifier au dogme du recours à l'immigration, une chance pour le Japon ?…

Plus le temps passe plus je me demande si le Japon va vraiment s'ouvrir à l'immigration.

Thomas Luchroniste a écrit:

Plus le temps passe plus je me demande si le Japon va vraiment s'ouvrir à l'immigration.

C'est ancré dans la mentalité de la population, à tous niveaux, depuis plus de 2000 ans! L'ouverture du Japon au commerce maritime international date de 1853, puis de l'ère Meiji, mais elle s'était déroulée dans la douleur ; son but "avoué" étant la modernisation de la nation, sa phase militaire avait été, probablement, celle qui avait le plus vite aboutie (même si çà avait sérieusement coincé!). Les Japonais sont, en quelque sorte, des Britanniques, à la puissance 10 ! Leur statut d'iliens est, impérativement, à prendre en compte, pour tenter de comprendre leur attitude -, en plus, le fondement de leur (riche) culture est, bien souvent, incompréhensible par les Européens ! J'ai bossé, plusieurs années, au sein d'une filiale française d'une grosse boite japonaise d'Osaka (à l'époque, plus de 50 000 salariés). A l'état-major, ils étaient, à peu de choses près, polis comme tout, un poil égarés dans leurs "uniformes" (costume gris, chemise blanche, cravate terne), bien souvent, incapables de parler français (anglais de "rigueur" durant les réunions!), "anti-gonzesses" à un point qu'on n'imagine pas - les jeunes femmes françaises très performantes (et le plus souvent, jolies... ils ont bon goût les bougres!) qu'ils embauchaient au Marketing, claquaient la porte, au maximum, après deux ans de présence ! - et leur fonctionnement professionnel, calqué sur l'organisation hiérarchique de la maison-mère, est totalement incompréhensible pour un esprit frondeur français! Ils savent "copier" - là, je fais référence aux décennies 50/60 -, fabriquer, mais, par exemple, ils sont globalement incompétents dans un marché (commercial) libéral "européen", qui les plongent dans des abimes d'incompréhension - j'ai, ainsi, participé à des réunions directoriales épiques! - D'ailleurs, si, cette dernière décennie, un certain nombre de grosses boites japonaises sont tombées dans le giron sud-coréen ou taïwanais, ce n'est pas le seul fruit du hasard!

Les Américains avaient été les premiers surpris, en occupant le Japon, après la capitulation générale d'août 1945, puis en y installant leurs bases militaires. Le mot d'ordre "impérial", "nous avons perdus, donc, nous faisons le gros dos, nous restons polis, courtois et disponibles" avait été suivi à la lettre! Là, il y avait eu comme un mystère indéchiffrable... comment ce peuple aussi policé et "discrêt" a pu dézinguer, sans sourciller, des milliers de prisonniers de guerre et procéder aux pires expériences "pseudo-scientifiques" sur des humains!

Certes, en contre-point, il y avait eu, entre 1945 et 1955, la difficulté de faire rendre les armes aux garnisons japonaises, éparpillées dans le Pacifique, avec la nécessité de créer un service "spécifique" au sein de l'IJN - y compris le port des uniformes impériaux pré-1945, pour éviter de se faire flinguer sur la plage (!), la diffusion de l'enregistrement du discours de capitulation Hiro-Hito en août 1945, sauf que sa voix était, jusqu'à cette date, totalement inconnue! -. Les recherches de garnisons isolées s'étaient interrompues en 1955, mais certains survivants étaient restés "retranchés" jusque dans les années 1960 et j'ai, même, cru comprendre qu'on en avait, encore, retrouvé un, en 1974 - le lieutenant Onoda - dans une ile philippine (Lubang).

Ce comportement jusqu'au-boutiste n'est pas compatible avec l'entendement occidental, ni, désormais, avec la mentalité moderne japonaise, influencée par des décennies de présence américaine (quoique, personnellement et par "expérience", au sujet des japonais, j'aurais tendance, sans y voir mal, à me méfier des conclusions hâtives et, parfois, superficielles). Selon la définition historique du terme (étranger par rapport aux Grecs, aux Romains et par extension à la culture occidentale) et sans faire appel à ses "variantes" dévalorisantes, les Nippons sont des "Barbares", une civilisation complexe et raffinée qui s'était construite, totalement, à l'écart de la "notre" et dont les effets ne sont pas prêts de disparaitre... on retrouve une situation "similaire" en Chine et en Corée!

Loïc Charpentier a écrit:

C'est ancré dans la mentalité de la population, à tous niveaux, depuis plus de 2000 ans!  L'ouverture du Japon au commerce maritime international date de 1853, (...) 

Je parlerai plutôt de réouverture, puisque les marins et les pirates japonais étaient connus dans toute l'Asie du Sud-Est jusqu'à la fermeture des frontières à partir 1630. Avant cette date, le Japon avait plusieurs comptoirs en Cochinchine, au Siam, au Cambodge et à Annam. Mais développer cela nous emmènerait loin du sujet de ce fil qui est les garde-côtes.

Depuis octobre 2019 en mer du Japon,  les incidents se multiplient entre « pêcheurs étrangers » en situation illicite et garde-côtes japonais sur le banc de Yamato. Entre autres marques de réticence à se faire contrôler, un bateau de pêche nord-coréen a violemment heurté un patrouilleur des garde-côtes lors d’une tentative de contrôle. Le commandement des carde-côtes vient de ce fait d’autoriser ses agents à porter des armes à feu lors des contrôles.


Les conditions d’usage de ces armes portatives n’ont pas été rendues publiques. Les navires de patrouille eux-mêmes se sont toujours abstenus jusqu’ici d’user de leur armement contre les intrus nord-coréens.

Lors d’une réunion de son cabinet, le Premier Ministre Shinzō Abe a annoncé un renforcement des garde-côtes pour répondre à la multiplication des intrusions chinoises et nord-coréennes dans les eaux territoriales ou la Zone Économique Exclusive du Japon. un nouveau grand patrouilleur sera déployé sur le secteur des Senkaku. Un autre grand patrouilleur et un nouvel avion de surveillance iront renforcer les moyens déployés sur le banc de Yamato. Les établissements de formation des garde-côtes vont être agrandis pour faire face aux besoins de recrutement et de formation continue. La coopération avec diverses nations du bassin Asie-Pacifique continuera à être promue et développée.


Parallèlement, le gouvernement travaille à mieux codifier les modalités de coopération entre les Garde-Côtes du Japon et la Force Maritime d’Autodéfense. L'idée est de raccourcir les délais de réaction si les moyens des garde-côtes venaient à être dépassés comme cela a été le cas il y a quelques années dans les Ogasawara.

Quatre patrouilleurs des garde-côtes chinois sont arrivés dans la Zone Contiguë des îles Senkaku le 2 janvier 2020. Ils avaient été repérés, localisés et identifiés la veille par leurs homologues japonais. Carte de vœux pékinoise ou réponse aux protestations que Tōkyō a exprimées par voie diplomatique fin décembre au sujet des violations répétitives des eaux territoriales japonaises autour des Senkaku ? Le patrouilleur japonais de permanence a retourné les vœux aux Chinois sous la forme d’un rappel à ne pas pénétrer dans les eaux territoriales. Fin décembre, le gouvernement chinois a fait savoir par voie de presse qu’il lui était hors de question de suspendre les intrusions dans l’archipel.

Iwanami Shuichi (en photo), secrétaire d’état chargé des Garde-Côtes du Japon en poste depuis juillet 2018, prend sa retraite ce mardi 7 janvier 2020. Le 6, il a profité de sa dernière conférence de presse pour brosser un bilan de la situation des garde-côtes, situation qu’il juge préoccupante : intrusions à répétition de la part des forces paramilitaires chinoises et des pêcheurs nord-coréens, augmentation des prédations dans les zones de pêche et dans les parcs naturels maritimes. Il n’a pas décorrélé la situation des garde-côtes de celle de la nation japonaise. L’ex-secrétaire a réaffirmé la nécessité pour le Japon de coopérer avec les instances internationales et avec les administrations nippones appropriées pour gérer et documenter ces affaires. Brossant les perspectives d’avenir de son service, il a rappelé l’importance de l’accroissement des moyens des garde-côtes et du développement des ressources humaines.
Iwanami Shuichi a fêté son 71^e anniversaire le 5 décembre dernier - un âge décent pour prendre sa retraite. Son successeur est Okushima Takahiro, âgé de 60 ans et actuel n°2 des Garde-Côtes du Japon.

Citation :

[…] secrétaire d’état chargé des Garde-Côtes du Japon en poste depuis juillet 2018, prend sa retraite […] Iwanami Shuichi a fêté son 71^e anniversaire le 5 décembre dernier - un âge décent pour prendre sa retraite. […] : salut:

Décent ? Ou "pivot" pour les Nipponais  

[Hors sujet...]

DahliaBleue a écrit:

Décent ? Ou "pivot" pour les Nipponais  

L'âge légal de la retraite est à 60 ans, mais il faut travailler jusqu'à 65 ans pour toucher une retraite à taux plein. Cet âge de 65 ans va progressivement être porté à 67 ans. Le premier ministre évoque déjà les 70 ans, mais ce n'est encore qu'un élément de discours.

Étrange affaire qui a eu lieu en avril 2019 et dont les enseignements juridiques et légaux ne sont tirés que ces jours-ci pour éviter qu’il se reproduise : l’Agence des Ressources Naturelles et de l’Énergie, désireuse d’implanter un champ d’éoliennes au large de la ville d’Akita avait passé contrat avec l’agence océanographique … chinoise pour effectuer un relevé du fond marin. Celle-ci avait envoyé son navire Hai Yang Dizhi Shi Hao (Recherches Océanographiques n°10, photo) effectuer les relevés. Cependant, après une escale à Niigata pour préparer la campagne de relevés, le Hai Yang Dizhi Shi Hao n’est jamais revenu au Japon pour livrer des relevés qu’il n’aurait pas faits. Il est tout bonnement rentré en Chine. Coïncidence ? Les fonds à prospecter sont devant la base militaire d’Akita où doit être déployé un des systèmes antibalistiques Aegis Ashore. L’Agence des Ressources Naturelles et de l’Énergie n’avait pas pensé à prévenir les autorités militaires et l’agence des garde-côtes, et les procédures de l’agence pour la passation de marchés ne prévoyaient pas de le faire.


Le bon sens ayant fini par prévaloir au terme d’une enquête administrative, et les autorités s’inquiétant de voir ainsi des données sensibles pouvant arriver dans les ordinateurs de l’armée chinoise, l’Agence des Ressources Naturelles et de l’Énergie a vu son marché requalifié d’illégal puisque l’équivalent nippon du code des marchés publics prévoit de prévenir l’agence des garde-côtes de toute demande de recherches dans la Zone Économique Exclusive du Japon. Sans attendre le jugement, l’Agence des Ressources Naturelles et de l’Énergie a corrigé ses procédures internes.

La presse nippone ne s’est pas appesantie sur les raisons qui ont empêché le Hai Yang Dizhi Shi Hao d’effectuer les relevés. A-t-il été surpris par un patrouilleur ou un avion ? Cela ne serait guère étonnant devant une base militaire.

Le gouvernement Abe a chargé l’Agence de Sécurité Nationale d’élaborer une stratégie nationale pour la sécurité industrielle. Ce texte devrait être suivi d’un projet de loi applicable par toutes les industries privées ainsi que par les agences nationales ou régionales.

En décembre 2019, le ministère du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme a enregistré les immatriculations des deux futurs hélicoptères EC225LP Hayataka (Super-Puma en Europe) des garde-côtes : ils seront immatriculés JA693A et JA694A.


Le JA693A sera embarqué sur le futur patrouilleur SHUNKŌ (PLH-42) et le JA694A le sera sur le REIMEI (PLH-33) dont la mise en service doit intervenir en février 2020.

En tant qu'EC 225 il s'agit de la version civile de la cellule du Caracal (EC 725 lui même successeur du Cougar AS 532 version qui succède à l' AS 332) dont on reconnait le format long et le rotor ppl pentapales.
L'appareil japonais ressemble énormément extérieurement aux EC 725 français du Commandement des Opérations Spéciales ainsi qu'aux deux EC 225 loués un temps par la MN (la boule FLIR en plus) pour les missions SAR et versés depuis à la DGSE

pascal a écrit:

En tant qu'EC 225 il s'agit de la version civile de la cellule du Caracal (EC 725 lui même successeur du Cougar AS 532 version qui succède à l' AS 332) dont on reconnait le format long et le rotor ppl pentapales.
(...)

Euh... dans l'ordre chronologique :

• SA330
• SA332
• SA532 qui est la version militarisée du 332
• AS332 Mk1 qui est l'ancien AS 332 auquel on a ajouté Mk1 lors du développement du Mk2
• AS332 Mk2
• EC225 qui est devenu H225 quand Eurocopter est devenu Airbus Helicopters
• EC725 qui est la version militarisée du 225 et qui est devenue le H225M (M pour militaire)
• H215 qui est une version bon marché (avionique à l'ancienne sans planche de bord tout-écran)

Dans la famille Super-Puma (nom à partir du AS 332 Mk1), les versions militarisées ont suivi les versions dites commercialisées, c'est-à-dire civiles.

Il est intéressant de noter que cette version japonaise bien qu'étant appelée à opérer en ambiance littorale et maritime ne dispose pas de radar de recherche panoramique associé au FLIR (le FLIR rallie automatiquement l'écho radar sélectionné) comme par exemple les versions AS 332 et AS 532 SAR et C-SAR grecque et turque de l'engin. En revanche le montage japonais offre visiblement un débattement plus important.

https://www.aviationsmilitaires.net/media/pictures/AS332_C1_Hellenic_air_force.jpg

https://www.helicopassion.com/images/PUMA/Turquie/PUMA1101p.jpg

https://www.helicopassion.com/images/PUMA/Turquie/PUMA1118t.jpg

Les Garde-Côtes du Japon renoncent à utiliser un drone aérien fabriqué par l'entreprise chinoise DJI Corporation. L'appareil de remplacement n'est pas encore officiellement sélectionné.


Cette décision est motivée par le risque de voir des informations sensibles fuiter vers la Chine. Ce n'est pas la première entreprise chinoise à être ainsi interdite : en 2018, Huaweï s'est vu  interdire de répondre à quelque appel d'offres que ce soit pour la même raison.

Les garde-côtes utilisaient ces drones en particulier pour patrouiller la Mer du Japon et plus particulièrement le banc de Yamato pour prévenir les intrusions de pêcheurs nord-coréens.

La gestion des périodes de crise en deçà du seuil d'engagement de la force armée (japonaise ou américaine) est une préoccupation majeure du gouvernement Abe, qui craint qu'une puissance étrangère provoque des intrusions massives de moyens prétendûment civils mais encadrés par des milices paramilitaires ou des agences gouvernementales afin de s'accaparer, temporairement ou non, des zones de pêche ou des îles isolées. Les garde-côtes ont l'importante mission de ces gérer ces "zones grises" sub-conflictuelles. Ledit gouvernement a entrepris de renforcer la sécurité informatique de ses moyens de détection, de transmission et de gestion de l'information. Il est à parier que d'autres équipements étrangers sont sur la sellette.

DJI Corporation a d'ailleurs été également proscrit des marchés officiels américains pour la même raison. En août 2019, la sous-secrétaire d’État américaine chargée de l'acquisition et du maintien en condition du matériel militaire, Ellen Lord, a déclaré savoir que les drones de DJI avaient envoyé beaucoup d'informations en Chine.

Ce qui me surprend à titre personnel, c'est que les Garde-Côtes du Japon ne se posent la question qu'en 2020... La sélection du plus bas prix pour un service rendu n'est pas forcément le seul argument à prendre en compte dans un marché lié à la défense.

Citation :

Les Garde-Côtes du Japon renoncent à utiliser un drone aérien fabriqué par l'entreprise chinoise DJI Corporation. L'appareil de remplacement n'est pas encore officiellement sélectionné. Dorone de DJI corporation

Citation :

[…] en 2018, Huaweï s'est vu  interdire de répondre à quelque appel d'offres que ce soit pour la même raison. […] Ce qui me surprend à titre personnel, c'est que les Garde-Côtes du Japon ne se posent la question qu'en 2020…  […] : ?

Ça fait penser à notre naïveté à l'égard de la (future ?) 5G… Huaweï, nouveau cheval de Troie des Tinois ?

Le 22 janvier 2020, les Garde-Côtes du Japon ont publié leurs statistiques de 2019.


Sur l’année 2019, les garde-côtes sont intervenus sur neuf cas de contrebande de stupéfiants et sur un de trafic d’arme. Sur l’année, ils ont saisi quelque 1647 kg de produits illicites, dont 1070 kg d’anabolisants en trois saisies (quantité sans précédent au Japon) et deux saisies de cocaïne de 177 kg puis 400 kg, chacune établissant un record par rapport aux prises antérieures.

Les garde-côtes sont également intervenus quatre fois sur des tentatives d’immigration illégale à l’occasion desquelles sept personnes ont été arrêtées : cinq migrants en situation clandestins et deux passeurs.

Reste à savoir ce que les garde-côtes n'ont pas vu...

Du 14 au 16 janvier 2020 ont eu lieu à Chennai en Inde un sommet des garde-côtes indiens et japonais ainsi qu’une série d’entraînements conjoints. Les échanges ont porté sur les moyens de lutte contre les déversements d’hydrocarbures en mer, sur l’organisation des secours en cas de catastrophe naturelle, sur les échanges d’informations et sur les modalités d’intervention en matière de lutte contre la piraterie et la contrebande. Un patrouilleur japonais, cinq indiens et trois avions ont pris part aux exercices.

Une brève cérémonie sera organisée le mardi 4 février 2020 dans le port de Shimonoseki à l’occasion de la remise par le chantier Mitsubishi du patrouilleur SHUNKŌ (しゅんこう, PLH-42). Long de 140m et déplaçant 6000 tonnes, ce grand patrouilleur capable de mettre en œuvre deux hélicoptères Super-Puma AS332, ou EC225 sera basé à Kagoshima où il rejoindra le REIMEI (PLH-33) qui sera admis au service en février 2020.


Ce navire appartient à la classe SHIKISHIMA qui compte cinq unités : SHIKISHIMA (PLH-31), AKITSUSHIMA (PLH-32), REIMEI (PLH-33), MIZUHŌ (PLH-41) et SHUNKŌ (PLH-42).

En 2012, les Garde-Côtes du Japon disposaient de 51 grands patrouilleurs (« grand » signifiant « de plus de 1000 t ») ; aujourd’hui, ils en ont 63 et l’objectif est d’en avoir 75 à la fin de l’année fiscale 2023 pour faire face aux nouvelles menaces. Le déploiement du REIMEI et du SHUNKŌ à Kyūshū pour surveiller les approches méridionales vont considérablement renforcer les capacités locales de surveillance et d’intervention.

La cérémonie commencera à 11h30 et durera 10 minutes.  

magnifique bâtiment ... dont le besoin souligne à quel point la zone est sous tension, Chine, Japon les deux Corée Taïwan ... çà en fait des crocos dans le même marigot ...

Je plussoie, superbe unité !

Du 9 au 14 février 2020, un avion de patrouille Gulf V et un aréopage d'officiers des Garde-Côtes du Japon seront à Jipuchi pour la formation des garde-côtes locaux. Les oreilles affûtées auront reconnu Djibouti dans la transcription nippone ジプチ (Jipuchi). Ce sera la huitième séance de formation des garde-côtes djiboutiens par leurs homologues japonais. Le thème sera encore une fois la protection de Djibouti contre la piraterie somalienne.

A-t-on une idée des différences existant entre les missions attribuées aux Gulfstream V et celles dévolues aux Falcon 900 MPA ? Ceci parce que les GV sont théoriquement dédiés au transport VIP néanmoins si j'en crois la photo le(s) GV sont dotés d'un volumineux radar de recherche ...

pascal a écrit:

A-t-on une idée des différences existant entre les missions attribuées aux Gulfstream V et celles dévolues aux Falcon 900 MPA ? Ceci parce que les GV sont théoriquement dédiés au transport VIP néanmoins si j'en crois la photo le(s) GV sont dotés d'un volumineux radar de recherche ...

Plus qu'une idée : les deux C-37A (Gulfstream V) acquis par les garde-côtes en 2005 sont utilisés pour la patrouille de recherche et sauvetage en mer et pour le transport de VIP. Là, en l'occurrence, il s'agit de transport de VIP à Djibouti, vu la liste des passagers.