CUIRASSES BRITANNIQUES

Cette vue de l'EMPEROR OF INDIA, quatrième et dernier cuirassé de la classe IRON DUKE du programme de 1911 à être admis au service, montre un marin juché sur la tête du mât de la grue, entre les deux cheminées. On ne sait pas ce qu'il y fait, exposé à la suie des machines et alors que les 343mm arrière sont pointés sans tapes de bouche. La présence de deux hommes sur une des tourelles arrière et d'autres sur la plage arrière semble cependant indiquer qu'aucun tir n'est en préparation.


On note également le stock de planches entreposé à tribord derrière le pare-souffle contre la superstructure arrière.
La photo a manifestement été prise depuis la passerelle de veille située en haut du tripode avant.

à mon avis il travaille sur une poulie de palan il me semble que ce cliché original a déjà été publié ici il me dit qq chose

Une autre vue de l'EMPEROR OF INDIA de la classe IRON DUKE montrant la plage avant, les deux tourelles de 343mm et la passerelle de navigation. On note les cloches de cabestan de rechange stockées contre le brise-lames. La couronne de gisements peinte sur la deuxième tourelle est manifestement faite pour être lue de la passerelle ou du blockhaus de direction de tir qui est sous le télépointeur.

Magnifique photo

Citation :

Une autre vue de l'EMPEROR OF INDIA de la classe IRON DUKE montrant […]. On note les cloches de cabestan de rechange stockées contre le brise-lames.[…]

Pas d'erreur !

Citation :

[…]  La couronne de gisements peinte sur la deuxième tourelle est manifestement faite pour être lue de la passerelle ou du blockhaus de direction de tir qui est sous le télépointeur. : marin:

On pourrait le penser. Mais alors ce serait, me semble-t-il, une lecture "miroir" : lorsque (par exemple) la tourelle est lue "120" par la passerelle ou par le Directeur, elle est en fait au gisement vrai "bâbord 240".
Il n'y a qu'aux gisements "dans l'axe" (=000 ; ou =180 -v.note-) que la lecture (par le Directeur) coïncide avec le gisement vrai.

Note : "180" n'est que pure hypothèse : ce gisement n'est pas peint sur la couronne ; et je ne suis pas sûre que la tourelle puisse être brassée jusqu'à ce gisement, notamment en raison des butées mécaniques (d'interdiction de tir).

Il aurait été plus judicieux de ma part d’écrire couronne de circulaire au lieu de couronne de gisement, vu que ce marquage peint ne peut donner que des circulaires.
Je remarque que les mêmes circulaires proches des butées (14 pour 140°) figurent des deux côtés de la tourelles, donc nos amis britanniques devaient compter les circulaires de 0 à 150° tribord ou bâbord, 150° semblant effectivement être la butée en circulaire de part et d’autre.

Takagi a écrit:

Il aurait été plus judicieux de ma part d’écrire couronne de circulaire au lieu de couronne de gisement, vu que ce marquage peint ne peut donner que des circulaires.
Je remarque que les mêmes circulaires proches des butées (14 pour 140°) figurent des deux côtés de la tourelles, donc nos amis britanniques devaient compter les circulaires de 0 à 150° tribord ou bâbord, 150° semblant effectivement être la butée en circulaire de part et d’autre.

Effectivement je pense qu'ils devaient raisonner en arc de tir des tourelles bâbord ou tribord, selon le chiffre lu exemple 14 pour 140°. La direction de tir -avant ou arrière s'il y en avait une - savait ainsi "automatiquement" que la tourelle ou les tourelles (si elles avaient des arc identiques) étaient susceptibles d'arriver en butée et dès lors qu'il devenait urgent d'envisager soit un changement de cap pour poursuivre le tir sur cette cible, soit de changer de cible ...

Une autre photo de l'EMPEROR OF INDIA de la classe IRON DUKE, cette fois en marche lente

Perspectives sur les 356mm des KING GEORGE V

Sur la première photo de ce jour, ne serais ce pas Winston Churchill qui s'adresse à l'équipage? cela expliquerais les suivantes on brique à fond.

Il me semble plus élancé et moins courtaud que Sir Winston

Citation :

Perspectives sur les 356mm des KING GEORGE V : marin:

Citation :

Sur la première photo de ce jour, ne serait-ce pas Winston Churchill qui s'adresse à l'équipage ? cela expliquerait les suivantes [où] on brique à fond.

Citation :

Il me semble plus élancé et moins courtaud que Sir Winston

Je suis aussi de cet avis.

Mais c'est incontestablement une visite d'Autorité (note). Et en raison de cette circonstance, je me demande si le diaporama ne devrait pas être inversé : la première étant celle où les canons ont encore leurs obturateurs de mer et où on brique le pont ; la troisième étant la mise en travers des tourelles, pour l'accueil de l'Autorité ; la quatrième étant celle du discours.

Note : l'Autorité en question, ce doit être A.V. Alexander, Premier Lord de l'Amirauté, le 15 janvier 1943, à Scapa Flow

Le croiseur de bataille REPULSE (qu'on ne présente plus) franchissant le canal de Panama en 1923 :


On note, sur la tourelle arrière, la plateforme circulaire qui permet de remettre l'avion dans l'axe de la tourelle après hissage par la grue. Le grand bâtiment n'a pas embarqué d'avion pour son tour du monde.

Douze vues du croiseur de bataille TIGER en construction aux chantiers John Brown & Co de Clydebank en Écosse.



Ressemblant fortement aux KONGŌ japonais mais avec une artillerie principale de calibre 343mm, le TIGER a été le mieux protégé des croiseurs de bataille britanniques de la première guerre mondiale. Mis sur cales le 20 juin 1912 (un an et demi après le KONGŌ) et lancé le 15 décembre 1913, il n’est pas prêt lors de la déclaration de guerre. Précipitamment admis au service le 3 octobre 1914 sans avoir fini ses essais, il est affecté au 1^st Battlecruiser Squadron. Ses débuts opérationnels sont gâchés par des problèmes techniques de neuvage et par le manque d’entraînement de son équipage. Le TIGER prend part à la bataille du Dogger Bank le 24 janvier 1915 mais n’y fait pas forte impression. Il se comporte beaucoup mieux au Jutland fin mai 1916. Du 10 novembre 1916 au 29 janvier 1917, il est en arrêt à Rosyth pour recevoir de nouveaux blindages horizontaux sur le toit des tourelles et le pont blindé, ainsi que de nouveaux télémètres, suite aux faiblesses des croiseurs de bataille britanniques mises en évidence au Jutland. Après la guerre, placé en réserve le 22 août 1921, il échappe au chalumeau des démolisseurs qui équarrissent une bonne part de la flotte britannique après le traité de Washington. En 1924, il reprend du service comme école d’artillerie à la mer. De 1929 à 1931, il retrouve son statut opérationnel et remplace le HOOD arrêté pour reconstruction. Lors du retour du HOOD au service début 1931, le traité de Londres est fatal au TIGER : désarmé le 31 mai 1931 à Rosyth, il est ferraillé à Inverkeithing en février 1932.

Le croiseur de bataille TIGER achevé et en service :


Superb, isn't it ?

Toujours le très élégant TIGER


On note le TI d'identification peint sur la tourelle n°3.

Le croiseur de bataille TIGER vu depuis les airs.


La photo a été prise entre 1919 et 1921 :

• la plateforme d'envol pour un Sopwith montée en novembre 1917 sur la tourelle Q est encore là (elle a été démontée en 1922)
• le bâtiment est en service (il a été placé en réserve le 22 août 1921)
• la plateforme d'envol sur la tourelle B est là (elle a été installée en 1919)

C'est difficile à voir sur la photo, mais les deux canons AA de 76mm initiaux ont été remplacés par quatre 102mm en affûts simples.

Takagi a écrit:

Le croiseur de bataille TIGER achevé et en service : Superb, isn't it ? : marin:

Yes : she is !

Les photos du TIGER en achèvement sont tirés de ce livre

Dans la même veine ... passionnant

Takagi a écrit:

Le croiseur de bataille TIGER achevé et en service :

Superb, isn't it ?

Belle bête !

Un spectacle que les baigneurs du XXI^e siècle ne verront plus : le NELSON passe devant les estivants à Southsea près de Portsmouth en 1930.

Le NELSON en 1928

Le NELSON passant Panama le 23 mars 1937

Le REVENGE devant Gibraltar : la Royal Navy, puissance maritime mondiale résumée en un cliché...