Coupe du Monde de Rugby 2011

BREVE HISTOIRE DE LA COUPE DU MONDE

Pendant très longtemps, le Rugby à XV à manqué d'une compétition internationale permettant aux grandes nations des deux Hemisphères de s'affronter. Il y avait bien les tournées d'été (les équipes du Nord se rendant dans le Sud) et d'automne (les équipes du Sud se rendant dans le nord) mais passé cela, le rugby n'avait pas d'événement saillant comme la coupe du monde de football.

Il y avait bien eu les jeux olympiques mais après une violente finale France-Etats Unis remportée par les américains en 1924, «ce sport de voyous pratiqué par des gentlemans» avait été exclu des olympiades (Alan Muhr citoyen américain mais international français «C'est ce qu'on peut faire de mieux sans couteaux ni révolvers») mais il reviendra à Rio en 2016 mais sous la forme du Rugby à VII plus répandue dans le monde.


L'idée d'une coupe du monde ou du moins d'une compétition internationale à intervalle régulier germe encore une fois dans un cerveau français puisqu'en 1947, Alfred Eluère alors président de la FFR (Fédération Française de Rugby) propose la tenue d'une compétition mais les anglo-saxons de l'IRB (International Rugby Board la fédération internationale de Rugby) la juge farfelue et le projet est enterré.

A noter qu'il est intéressant de souligner que toutes les grandes compétitions internationales ont été lancées par des français qu'il s'agisse des jeux olympiques (Pierre de Coubertin), de la coupe du monde de Football (Jules Rimet) ou encire des coupes d'Europe de Football (journal L'Equipe).


Le projet d'une «coupe du monde de Rugby» est relancée en 1979 par Albert Ferrasse, le tout puissant président de la FFR (1965-1991) mais il n'est pas immédiatement suivit. L'idée va pourtant faire son chemin, l'IRB refusant de lancer une coupe du monde en 1983 pour éviter une dérive commerciale et professionnelle.

L'Australie pose sa candidature à l'organisation d'une telle compétition en juin 1983 suivit par son voisin néo-zélandais en mars 1984, l'IRB demandant une étude fe faisabilité afin de trancher en faveur ou contre une telle compétition dont les anglo-saxons se méfiaient comme de la peste, craignant que cela mette fin à l'amateurisme. Crainte justifiée puisque le rugby est devenu sport professionnel en 1995 après la troisième coupe du monde.

En mars 1985, l'IRB décide d'organiser la première coupe du monde de rugby en mai-juin 1987 en Australie et en Nouvelle-Zélande, le choix de cette année s'expliquant par la volonté d'éviter la concurrence en 1986 de la coupe du monde de Football et en 1988 de celle des Jeux Olympiques.

Comme pour la première coupe du monde de football en 1930, point de qualifications, les seize équipes participantes sont invitées qu'il s'agisse de cinq grandes nations européennes participant au Tournoi des V Nations (Angleterre, France, Pays de Galles Irlande et Ecosse), de deux trois grands pays du sud (Australie et Nouvelle-Zélande qui sont de plus pays organisateur, l'Afrique du Sud étant exclue à cause de sa politique d'apartheid et remplacé par le Zimbawe), d'un pays d'Asie (Japon), de deux pays du Pacifique (Tonga et Fidji), de trois pays d'Amérique (Canada Etats-Unis et Argentine) et deux pays européens de seconde zone (Italie et Roumanie).


Cette coupe du monde qui sent bon l'amateurisme voit la victoire de la Nouvelle-Zélande sur la France en finale à Auckland (29-9). Déjà apparaît un phénomène qui n'à pas disparu depuis : les quarts de finale sont un cercle très restreint réservé aux grands pays de Rugby car même si les Fiji s'y glissent pour cette première édition, les sept autres sont des grands du rugby (les pays du Tournoi des V Nations, l'Australie et la Nouvelle-Zélande).


Quand à la France, comme souvent, elle commence sa compétition de manière laborieuse avec un match nul (le seul de l'histoire de la coupe du monde !) contre l'Ecosse 20-20 avant de redresser la barre contre la Roumanie (55-12) et le Zimbawe (70-12).

Après un quart de finale contre les Fidji (30-19), le XV Tricolore mené par le «Petit Caporal» (Jacques Fourroux) réalise une demi-finale d'anthologie à Sydney contre l'Australie l'emportant 30-24 mais comme souvent dans l'histoire du rugby français, cet exploit reste sans lendemain.

Pour la deuxième édition de l'IRB World Cup, un système de qualification est mis en place même si neuf pays sont qualifiés d'office. C'est l'Angleterre, la patrie du rugby qui organise cette compétition avec tout de même des matchs délocalisés en France, en Irlande, aux Pays de Galles et en Ecosse. Un nouveau venu apparaît : les Samoa, une autre nation du Pacifique.


C'est l'Australie qui triomphe en finale en battant l'Angleterre chez elle dans son antre de Twickenham (12-6) avec un jeu vif et alerte, un rugby champagne représenté par David Campese.


Pour les quart de finale, deux «petits pays» parviennent à se glisser dans la cour des grands en l'occurence le Canada et les Samoa, les autres participants étant des gros comme l'Angleterre, la France, l'Ecosse, la Nouvelle-Zélande, l'Australie et l'Irlande.

Le parcours français commence par trois victoires contre la Roumanie (30-3 à Beziers) les Fidji (33-9 à Grenoble) et le Canada (19-13 à Agen) avant de se terminer par un cauchemardesque quart de finale contre l'Angleterre au Parc des Princes (10-19), match marqué par des décisions arbitrales plus que contestables et une série d'agression des joueurs anglais contre Serge Blanco.

Quatre ans plus tard, en 1995, l'Afrique du Sud fait son entrée dans la coupe du monde en organisant seule cette troisième édition, la dernière édition «amateur», le professionalisme arrivant à grand pas. Là encore un nouveau pays fait son apparition : la Côte d'Ivoire pour sa seule et unique participation.


Cette coupe du monde se termine par la victoire des Springboks (surnom de l'équipe d'Afrique du Sud) contre la Nouvelle-Zélande 15-12 après prolongation et l'image célèbre de Nelson Mandela vêtu du maillot des Springboks symbolisant plus que tout la communauté afrikaner remettre le trophée au capitaine François Pienaar, événement raconté de façon romancé dans le film «Invictus» de Clint Eastwood.

Comme en 1987, les quarts de finale sont un cercle restreint réservé aux «grandes» nations du rugby (ou préténdues telles), seuls les Samoa parvenant à forcer l'entrée.


Cette coupe du monde est marquée par deux événements majeurs, l'un joyeux et l'autre dramatique, le premier étant l'apparition du phénomène Jonah Lomu 1m96 120kg moins de 11 secondes au 100m, «L'Autobus» étant le plus jeune joueur avoir porté le maillot à la fougère argenté à l'âge de 19 ans et 45 jours. L'autre dramatique est la blessure de l'ailier ivoirien Max Brito lors du match contre les Tonga, le malheureux étant aujourd'hui tétraplégique.


Côté français, l'équipe arrive ambitieuse et pleine de promesse, négociant sans peine son premier tour en battant les Tonga (38-10), la Côte d'Ivoire (54-18) et l'Ecosse (22-19) avant d'écarter sans ménagement en quart de finales l'Irlande (36-12) avant de tomber dans des conditions étranges contre l'Afrique du Sud en demi-finales (19-15) à croire que tout à été fait pour permettre aux sud-africains de remporter «leur» coupe du monde, soupçons partagés par les néo-zélandais dont plusieurs joueurs majeurs seront malades le jour de la finale. Quand au XV de France, il termine à une belle troisième place en battant l'Angleterre 19-9.

La quatrième édition de la coupe du monde organisée en 1999 marque son élargissement à vingt pays dont trois petits nouveaux : la Namibie, l'Uruguay et l'Espagne. Organisée officiellement par le Pays de Galles, cette coupe du monde voit des matchs organisés également en Angleterre, en France, en Irlande et en Ecosse.

Le système évolue. Si le premier tour est toujours organisé en poules (cinq poules de quatre), ce tour préliminaire est suivit de trois matchs de barrage pour compléter les quarts qui incluent déjà les premiers de chaque groupe soit l'Afrique du Sud (Groupe A), la Nouvelle-Zélande (Groupe B), la France (Groupe C), le Pays de Galles (Groupe D) et l'Australie (Groupe E).

Les barrages opposent ainsi l'Angleterre (deuxième du groupe B) aux Fidji (deuxième du groupe) et voit le XV de la Rose l'emporter facilement (45-24); l'Ecosse (deuxième du groupe A) écarte des quarts de finale les Samoa (deuxième du groupe D) 35-20 alors que l'Argentine (troisième du groupe D) surprend à Lens l'Irlande 28-24, privé le XV du Trèfle d'un quart de finale à domicile.

Revenons un peu en arrière. Le premier tour est marqué par des scores fleuves notamment dans le groupe B où la Nouvelle-Zélande pulvérise l'Italie 101-3 et l'Angleterre atomise les Tonga 101-10, montrant que les écarts se sont creusés avec le professionalisme.

Quand à la France, elle démarre cette coupe du monde sans certitudes notamment en raison de la déroute de Wellington en juin 1999, un 54-7 ! Les matchs du premier tour sont poussifs (28-19 à Toulouse contre les Fidji, 33-20 à Béziers contre le Canada et 47-13 à Bordeaux contre la Namibie) avant qu'un quart de finale nettement plus convaincant à Dublin ne laisse entrevoir un destin doré (47-26 contre l'Argentine qui n'était pas encore notre bête noire à l'époque).

Seulement voilà, face à la France se dresse l'ogre néo-zélandais. En ce dimanche 31 octobre à Twickenham, les observateurs prédisent une victoire du XV à la fougère argentée, un journaliste du Times disant que si les français gagnent «les cochons vont se mettrent à volet».


La première mi-temps semble leur donner raison puisqu'à la pause, les néo-zélandais mènent 24-10 Et pourtant en deuxième mi-temps, tout bascule en vingt six minutes d'une folie qui embrase Twickenham : les français vont marquer d'abord deux drop-goal par Christophe «Titou» Lamaison revenant à 24-16.


La peur se met à étreindre les néo-zélandais qui multiplient les erreurs encaissant successivement deux pénalités de Lamaison, un essai transformé de Dominici, un autre de Richard Dourthe et un troisième de Philippe Bernat-Salles portant le score à 43-24. L'essai transformé de Jeff Wilson étant une anecdote atténuant l'humiliation (43-31). Cette défaite provoque la stupeur des néo-zélandais et le retour des All Blacks au pays est mouvementé surtout que pour ne rien arranger, l'Afrique du Sud, «l'ennemi intime» des néo-zélandais l'avait battu lors de la petite-finale 22-18.

Comme souvent, cet exploit monumental est sans lendemain, les français perdant en finale contre une équipe d'Australie à la défense de fer (35-12), les Wallabies devenant la première équipe à remporter deux fois la coupe du monde.

L'Australie c'est justement la destination prise par les rugbyman participant à la cinquième coupe du monde de rugby. Là encore un nouveau venu fait son apparition en l'occurence la Géorgie.

L'organisation de la compétition évolue encore. Il y à toujours vingt équipes mais elles sont réparties en quatre groupes de cinq avec les deux premiers qualifiés pour les quarts de finale ce qui supprime le tour de barrage.


Bien que disputé aux antipodes, cette coupe du monde voit pour la première fois la victoire d'une nation de l'Hémisphère Nord en l'occurence l'Angleterre qui bat l'Australie chez elle après prolongation (20-17), consacrant un joueur exceptionnel, Johnny Wilkinson.

Côté français, le premier tour est une marche triomphale puisque les Bleus correctionne les Fidji (61-18), dispersent le Japon (51-29), balayent l'Ecosse (51-9) et ventilent les Etats-Unis (41-14).

Les irlandais sont balayés en quarts de finale (43-21) avant que le Coq ne se prenne les pieds dans les épines de la Rose anglaise (24-7) avant de perdre à nouveau contre des Blacks revanchards (40-13).

La sixième coupe du monde est organisée à l'automne 2007 en France avec des matchs en Ecosse et au Pays de Galles, les dix stades de la coupe du monde de football étant repris pour l'occasion. Là encore, un nouveau venu pointe le bout de son nez en l'occurence le Portugal qui pour un premier tournoi aura le privilège d'affronter la Nouvelle-Zélande qui ne battra pourtant pas son record de 1995 (145-17 contre le Japon) avec un «petit» 108-13, bien loin encore de l'autre record detenu par l'Australie (142-0 contre la Namibie).


La France semble devoir remporter sa coupe du monde mais tout commence dans un climat étrange avec un sélectionneur sur le départ qui ne trouve rien d'autre pour motiver ces joueurs que de leur lire la lette de Guy Moquet ! Résultat, la coupe du monde commence par un faux pas, une défaite 12-17 contre l'Argentine.

Les français relèvent la tête contre la Namibie (87-10), l'Irlande (25-3) et la Géorgie (64-7) mais ce faux pas initial les privent d'un quart de finale au stade de France au profit d'un quart de finale à Cardiff contre la Nouvelle-Zélande qui à effectué une promenade de santé avec un 76-14 contre l'Italie, un 108-13 contre le Portugal, un 40-0 contre l'Ecosse et un 85-8 contre la Roumanie.

La semaine précédant le match est marqué par une polémique sur la couleur des maillots. La France étant le pays hôte, elle doit pouvoir jouer en bleu, un bleu très foncé qui peut être facilement confondu avec le noir des All Black qui vont devoir jouer en gris.


Face à des All-Black au jeu d'attaque huilé et d'une redoutable efficacité, Bernard «Bernie le dingue» Laporte choisit d'imposer une redoutable défense concoctée par un spécialiste du rugby à XIII, l'anglais David Ellis et un jeu au pied pour garder loin de l'en-but les joueurs néo-zélandais.


Dès les hymnes, la tension est palpable. Pour contrer le haka noé-zélandais, les joueurs français se présentent avec des maillots bleus, blancs, rouges, disposer à l'envers (l'émotion sans doute). Le match commence par un défi entre joueurs des deux équipes


Un joueur se révèle au monde : Thierry Dusautoir. Le troisième ligne aile va réaliser un match gigantesque avec 27 plaquages et un essai héritant du surnom de «Black Destroyer».

Pourtant à la mi-temps, les Blacks mènent 13-3, une simple pénalité de Beauxis répondant à un essai de McAlister transformé par Carter qui y ajoute deux pénalités.

Avertis par 1999, les Blacks se méfient de ces diables de français qui marquent d'abord une pénalité (Beauxis 46') puis un essai (Dusautoir 54') transformé par Beauxis (13-13). Les néo-zélandais reprennent l'avantage grâce à un essai de So'oailo (63ème) qui porte le score à 18-13.

Il reste alors moins de vingt minutes à jouer mais les français ne s'avouent pas vaincu, marquant un essai (entaché d'un en-avant) par Jauzion, un essai transformé par Elissalde (69' 20-18).

La fin du match est irrespirable. Les All Blacks font le siège de la ligne d'essai français mais ne tentent pas le drop qui aurait pu donné la victoire d'un point aux coéquipiers de Dan Carter mais ces derniers fans du beau jeu n'ont pas eu un réflexe sud-africain.

Les français sont donc qualifiés en demi-finale, retrouvant leurs meilleurs ennemis anglais au stade de France mais comme en 2003, les coéquipiers de Johnny Wilkinson barrent la route de la finale (9-14). Cette coupe du monde porteuse des espoirs de tout un rugby se termine en eau de boudin avec une petite finale perdue dans des conditions houleuses contre l'Argentine (10-34) rendant presque anecdotique la victoire sud-africaine contre l'Angleterre dans une finale sans essais (15-6).

BIENVENUE AU PAYS DU LONG NUAGE BLANC (AOTEAROA)

Un choix polémique

Le 17 novembre 2005, lors d'un vote à Dublin, la Nouvelle Zélande est choisie pour organiser la septième coupe du monde, l'édition 2011 au détriment de l'Afrique du Sud (éliminée au 1er tour) et du Japon au dossier pourtant solide.

Ce choix obtenu grâce au vote de l'Argentine fait immédiatement polémique, les détracteurs de cette décision reprochant à l'IRB sa frilosité alors qu'il y avait là une occasion de l'ouvrir le rugby à des pays moins connaisseurs en la matière.

Es-ce une conséquence directe mais en juillet 2009, l'IRB décide d'attribué le mondial 2015 à l'Angleterre et le mondial 2019 au Japon.

Une autre polémique ne tarde pas à se faire jour. Craignant d'être dépassée par les coûts de l'événements, la Nouvelle-Zélande, pays aux infrastructures limitées demande à réduite le nombre d'équipes à 16 ce qui limiterait le nombre de stade nécessaires et surtout le nombre de matchs peu intéressants, se réalisant devant une influence dérisoire. Finalement, le format à 20 équipes introduit en 2003 est maintenu.

Les stades

Qui dit coupe du monde dit stades. A l'origine, il était prévu treize stades pour accueillir les quarante-huit matchs de cette compétition mais les tremblements de terre du 4 septembre 2010 et du 22 février 2011 ont gravement endommagé le Lancaster Park, le stade de la ville de Christchurch, obligeant les organisateurs à relocaliser huit matchs du mondial dans d'autres villes. Au final, ce sont douze stades qui vont accueillir les matchs de la septième coupe du monde de rugby.


Eden Park d'Auckland

Eden Park d'Auckland : Construit dans les années vingt, ce stade de 60000 places va devenir le 23 octobre, le premier stade à accueillir une deuxième finale de coupe du monde (en attendant normalement Twickenham en 2015) où tout un pays espère le sacre de ces champions. La sélection néo-zélandaise n'y à plus perdu depuis 17 ans et une défaite contre la France en test-match.

Ce stade va accueillir au premier tour les matchs Nouvelle-Zélande Tonga (groupe A match d'ouverture le 9 septembre), Nouvelle-Zélande France (Groupe A le 24 septembre), Angleterre-Ecosse (groupe B le 1er octobre), Australie Irlande (groupe C le 17 septembre) et Fidji Samoa (groupe D le 25 septembre).

L'Eden Park va également accueillir les quart de finale opposant le 1er de la poule A au 2ème de la poule B et le 2ème de la poule A contre le 1er de la poule A, les demi-finales, la finale et la finale pour la troisième place


Le Dunedine Otago Stadium

Otago Stadium de Dunedin : Un des deux stades neufs de la compétition va accueillir cinq matchs du premier tour, matchs auxquels pourront assister 29000 spectateurs. Ces derniers pourront admirer un Argentine-Angleterre prometteur (groupe B 10 septembre), un Ecosse-Géorgie (groupe B le 14 septembre), un Angleterre-Géorgie (groupe B le 18 septembre), un Angleterre-Roumanie (groupe B le 24 septembre) à moins qu'ils ne préfèrent un Irlande-Italie (groupe C le 2 octobre).


Le Waikato Stadium

Waikato Stadium d'Hamilton : construit en 1925 et rénové en 2002, ce stade de 30800 places va accueillir trois matchs du premier tour : Nouvelle-Zélande Japon (groupe A le 16 septembre), Pays de Galles-Samoa (groupe D le 18 septembre) et Pays de Galles-Fidji (groupe D le 2 octobre)


Invercargill Rugby Park

Le Invercargill Rugby Park à été construit en 1900 et plusieurs fois rénovés depuis. Avec ses 20000 places, Il va accueillir deux matchs du groupe B en l'occurence Ecosse-Roumanie le 10 septembre et Argentine-Roumanie le 17 septembre.


Napier MacLean Park

Mclean Park de Napier : Ce stade de 18700 places construit en 1911 et plusieurs fois rénové depuis va accueillir deux matchs du groupe A : France-Canada le 18 septembre et Canada Japon le 27 septembre.


New Plymouth Yarrow Stadium

Le stadium Taranaki de New Plymouth construit en 1931 et rénové en 2002 et 2010 va accueillir trois matchs du premier tour. Au choix les 25000 spectateurs que peut contenir ce stade pourront admirer un Irlande-Etats Unis (groupe C le 11 septembre), un intriguant Russie-Etats Unis (le 15 septembre) ou un exotique Pays de Galles-Namibie (groupe D le 27 septembre).


North Shore Harbour Stadium

Le North Shore Harbour Stadium construit en 1997 avec 30000 places va accueillir quatre matchs du premier tour en l'occurence France-Japon (groupe A le 10 septembre), Australie-Italie (groupe C le 11 septembre) Afrique du Sud-Namibie (groupe D le 22 septembre) et Afrique du Sud-Samoa (le 30 septembre)


L'Arena Manawatu de Palmerston North

L'Arena Manavatu de Palmerston North est un stade de 18300 construit en 1940 mais rénové en 2005. Il va accueillir deux matchs du groupe B en l'occurence Géorgie-Roumanie le 28 septembre et Argentine-Géorgie le 2 octobre.


Rotorua international Stadium

Le stade Rotorua construit en 1911 mais rénové pour l'occasion avec une capacité de 31000 va accueillir trois matchs du premier tour : Irlande-Russie (groupe C 25 septembre), Fidji-Namibie (groupe D le 10 septembre) et Samoa-Namibie (le 14 septembre).


Nelson Trafalgar Park

Le Trafalgar Park de Nelson construit en 1891 et plusieurs fois rénové va avec ses 20800 places accueillir trois matchs du premier tour : Italie-Russie (groupe C le 20 septembre) Italie-Etats Unis (le 27 septembre), et Australie-Russie le 1er octobre.


Le Westpac Stadium de Wellington

Le Westpac Stadium de Wellington construit en 2005 et disposant de 40000 places va accueillir pas moins de neuf matchs. On pourra assister dans cette enceinte à deux matches du groupe A : France-Tonga (1er octobre) et Nouvelle-Zélande Canada (2 octobre); à un match du groupe B à savoir Argentine-Ecosse le 26 septembre; à un match du groupe C (Australie-Etats Unis le 23 septembre); à deux matchs du groupe D à savoir Afrique du Sud-Pays de Galles le 11 septembre et Afrique du Sud-Fidji le 17 septembre sans oublier les deux autres quarts de finale


Le Whangarei Okara Park

Le Stade de Whangarei inauguré pour l'événement va accueillir pour ses 20000 spectateurs deux matchs du groupe A : Tonga-Canada le 14 septembre et Tonga-Japon le 21 septembre.

Mes pronostics

Groupe A : Nouvelle-Zélande France Tonga Canada Japon

Dans ce groupe A, les All-Black font figure de favoris et la première place leur semble promise avec le soutien de tout un peuple derrière eux.
La deuxième place semble devoir se jouer entre la France et les Tonga. La France qui part sans réelles certitudes avec un sélectionneur qui sera remplacé après le tournoi devrait terminer deuxième à moins d'un exploit contre les Blacks. En nets progrès, les tongiens ont cependant du mal à confirmer leurs performances de 2007 (victoires contre les Etats-Unis et les Samoa plus un match serré contre l'Afrique du Sud avec une défaite 30-25) mais sur un match ou deux........ .

Le Canada et le Japon font clairement figure de faire-valoir. Les Canucks manquent de matchs réguliers contre les grandes nations alors que le Japon en progrès vise surtout 2019, espérant monter une équipe compétitive.

Mes choix : 1-Nouvelle-Zélande 2-France

Groupe B : Argentine Angleterre Géorgie Roumanie Ecosse

Deux pays émergent clairement de ce groupe : l'Angleterre toujours présente dans les grands rendez-vous et l'Argentine en progrès mais qui aura cependant du mal à faire mieux que la troisième place acquise en 2007. Derrière les trois équipes européennes semblent devoir rester spectactrices de la course aux quarts de finale, l'Ecosse pourrait venir chatouiller les deux favoris mais la Géorgie et la Roumanie semblent promis pour le vaincu de leur confrontation directe à la dernière place.

Mes choix : 1-Angleterre 2-Argentine

Groupe C Australie Irlande Italie Russie Etats-Unis

Dans ce groupe, les doubles champions du monde australiens partent clairement avec plusieurs longueurs d'avance. Derrière, la lutte sera serrée entre une Irlande qui n'à jamais passé les quarts de finale et une Italie en constants progrès, le XV de France étant bien placé pour le savoir. Reste les Etats-Unis et la Russie. Les premiers dont c'est la sixième participation (ils n'ont manqué que 1995) sont en progrès mais pas assez pour espérer sortir de la poule tandis que les seconds novices dans cette compétition, ils chercheront surtout à acquérir de l'expérience.

Mes choix : 1-Australie 2-Irlande

Groupe D : Afrique du Sud Fidji Namibie Samoa Pays de Galles

Comme dans les groupe A et C, un favori émerge clairement en l'occurence le champion du monde en titre, l'Afrique du Sud. Derrière le Pays de Galles va tout faire pour éviter la même mésaventure qu'en 2007 quand une victoire des Fidji à Nantes 38-34 leur avait valu une élimination prématurée. Les Samoa pourraient jouer les troubles fêtes mais la Namibie semble promise à la dernière place.

Mes choix : 1-Afrique du Sud 2-Fidji

Ce qui nous donnerait les quarts de finale suivants :

-Afrique du Sud vs Irlande : victoire de l'Afrique du Sud

-Nouvelle-Zélande vs Argentine : victoire de la Nouvelle-Zélande

-Australie vs Fidji : victoire de l'Australie

-Angleterre vs France : victoire de la France

Demi-finales hypothétiques

-Afrique du Sud vs Nouvelle-Zélande : victoire dans la douleur des All Blacks

-Australie vs France : bien que patriote, je vois mal les bleus battre une impressionante équipe australienne qui semble la seule à pouvoir contrer les néo-zélandais

Finale pour la troisième place

-Afrique du Sud vs France : victoire de la France

Finale

-Nouvelle-Zélande vs Australie : victoire de la Nouvelle Zélande.

A noter pour finir que les trois premiers de chaque poule seront qualifiés directement pour le mondial anglais en 2015 soit douze équipes sur vingt. Normalement et sauf coup de théâtre, la Nouvelle-Zélande la France, le Tonga; l'Argentine, l'Angleterre et l'Ecosse; l'Australie, l'Irlande et l'Italie; l'Afrique du Sud, les Fidji et le Pays de Galles devraient être qualifiés directement pour 2015.

Le problème avec le rugby c'est qu'il y pas de place aux surprises.......

C'est effectivement plus serré qu'au football mais j'ai connu des émotions magnifiques avec ce sport de voyous pratiqués par des gentlemans notamment la demi-finale de 1999 France Nouvelle Zélande, j'en suis encore tout ému en y repensant.

J'ai aussi écrit un article sur les All Blacks. Le temps de trouver les photos et de le mettre à jour (je l'ai écrit ily à 2-3 ans) et je le posterai.

Je verrais bien l'Australie, moi. Quant à la France, battue par les Anglois en 1/4 ... M'étonnerais qu'on puisse faire mieux que ça.

Bon. A quelques détails près, on n'avait même plus à se préoccuper de l'éventuel adversaire en 1/4 !
Victoire 47-21 de l'équipe de France sur le Japon (Avec bonus offensif, donc)
Un score qui ne reflète pas du tout la physionomie du match tant les Japonais ont été proches. Ils n'ont finalement concédé le score que dans les dix dernières minutes.

Nous avons été ridicules. La défense a pris l'eau de toute part, les passes ont été approximatives au possible, le réalisme absent.

Ca ne laisse rien présager de bon pour la suite !

Mouais, ca sent pas bon pour la suite, si on a autant de mal à battre les japonais qu'est ce que ca va être contre les blacks, les sudafs ou les aussies. Ce qui me console c'est que les anglais n'ont pas vraiment été brillant non plus (même si l'Argentine n'est pas le Japon).

ciders a écrit:

Nous avons été ridicules. La défense a pris l'eau de toute part, les passes ont été approximatives au possible, le réalisme absent.

Ca ne laisse rien présager de bon pour la suite !

Totalement d'accord, c'était lamentable et dire qu'à un moment les japonais étaient revenus à 21-25 ! Si on joue comme ça contre les Blacks

Eagle_Eye a écrit:

Mouais, ca sent pas bon pour la suite, si on a autant de mal à battre les japonais qu'est ce que ca va être contre les blacks, les sudafs ou les aussies. Ce qui me console c'est que les anglais n'ont pas vraiment été brillant non plus (même si l'Argentine n'est pas le Japon).

Va falloir régler ça contre le Canada. J'imagine bien les NZ regardant France-Japon

Je remonte le fil pour signaler que les bleus ont perdu 17-37 contre les blacks.

L'impression du match contre le Japon semble se confirmer, c'est pas cette année qu'on gagnera j'ai l'impression.

On ne passera pas les quarts, étant convenu qu'il y a désormais de très grandes chances qu'on tombe sur les copains de Wilkinson, comme en 2007.

Eagle_Eye a écrit:

Je remonte le fil pour signaler que les bleus ont perdu 17-37 contre les blacks.

L'impression du match contre le Japon semble se confirmer, c'est pas cette année qu'on gagnera j'ai l'impression.

Je te trouve sévère, on à fait un excellent début de match hélas trois fois hélas stérile. Certes en première mi-temps, on prend trois essais mais ce sont sur des erreurs de placement (en gros des trois quarts contre des gros). Meilleure deuxième période. Cela laisse augurer de bonnes choses pour les quarts

ciders a écrit:

On ne passera pas les quarts, étant convenu qu'il y a désormais de très grandes chances qu'on tombe sur les copains de Wilkinson, comme en 2007.

Pourquoi être si défaitiste ? Les anglais ont les à déjà battu et puis Wilkinson n'est plus l'ouvreur titulaire. Ok d'accord ce sera pas simple mais on peut les battre et même doit les battre et non Bill on ne peut pas jouer au rugby avec une hallebarde.

Trois essais en 15 minutes ? Un excellent début de match ?

On a surnagé 7 minutes en tout début de rencontre, sans marquer de point. Après, ça a été portes ouvertes durant 30 minutes. Pas de quoi pavoiser je trouve.

Pour les Anglais, je ne me fais aucune illusion. Ils joueront comme d'habitude, ultra-réalistes et nous pousseront à la faute.

ce matin l'Argentine à battu l'Ecosse 13-12 dans une fin de match haletante, un vrai beau moment de rugby comme quoi on peut s'y amuser même sans essais.

Hier pour les bleus se sont à nouveau inclinés face au Tonga (mais on passe quand même en quart). De leur côté les anglais se sont imposés face aux écossais (après avoir été longtemps mené au score).

On rencontrera donc nos "frères ennemis" en quart (comme on s'y attendait). Une victoire française me parait cependant très peu probable, même si les anglais n'ont pas fait une phase préliminaire fantastique.

Eagle_Eye a écrit:

Hier pour les bleus se sont à nouveau inclinés face au Tonga (mais on passe quand même en quart). De leur côté les anglais se sont imposés face aux écossais (après avoir été longtemps mené au score).

On rencontrera donc nos "frères ennemis" en quart (comme on s'y attendait). Une victoire française me parait cependant très peu probable, même si les anglais n'ont pas fait une phase préliminaire fantastique.

J'avoue que j'ai sous-estimé cette équipe de France dans sa médiocrité, c'était affolant face à pourtant une "petite équipe" : pas de jeu, pas d'envie, pas d'esprit de révoltes, quinze spectres dans d'affreux maillots (je préférai largement ceux de 2007).

Je sais bien qu'on va nous parler de bête blessée, que les anglais ne sont pas invincibles sauf que les anglais sont toujours là dans les grands rendez vous alors que nous hem hein..........

Vivement l'arrivée du Goret qui j'espère va mettre les points sur les i et les barres aux t, qu'on en finisse avec l'incertitude lievremonesque qui à testé 80 joueurs en quatre ans !

Citation :

sauf que les anglais sont toujours là dans les grands rendez vous alors que nous hem hein..........

Et même si par miracle on parvient à battre les anglais, je ne nous imagine pas du tout gagner en demi ou en finale contre les sudafs, les aussies ou les allblacks.

Citation :

pas de jeu, pas d'envie, pas d'esprit de révoltes, quinze spectres dans d'affreux maillots

Les joueurs interrogés en fin de match le reconnaissaient eux-mêmes (prendre conscience de ses erreurs est déjà un premier pas vers la réussite). J'espère maintenant qu'ils vont tirer les leçons de cet échec et se réveiller contre l'Angleterre, car à partir de maintenant il n'y a plus de seconde chance.

Eagle_Eye a écrit:

Citation :

sauf que les anglais sont toujours là dans les grands rendez vous alors que nous hem hein..........

Et même si par miracle on parvient à battre les anglais, je ne nous imagine pas du tout gagner en demi ou en finale contre les sudafs, les aussies ou les allblacks.

Citation :

pas de jeu, pas d'envie, pas d'esprit de révoltes, quinze spectres dans d'affreux maillots

Les joueurs interrogés en fin de match le reconnaissaient eux-mêmes (prendre conscience de ses erreurs est déjà un premier pas vers la réussite). J'espère maintenant qu'ils vont tirer les leçons de cet échec et se réveiller contre l'Angleterre, car à partir de maintenant il n'y a plus de seconde chance.

En demi-finale, on doit rencontrer en cas de qualification le vainqueur d'Irlande-Pays de Galles. L'Irlande à concassé l'Australie en poule alors que le Pays de Galles à un jeu bien huilé (cf la tolle des fidjiens qui ont fait fanny sur le coup) mais à quoi cela servirait.

Samedi j'avais presque envie que le Tonga nous élimine, cela aurait été le France-Bulgarie du rugby et là on aurait pu tout remettre à l'endroit parce qu'on ne gagnera pas la coupe du monde tant qu'on donnera la priorité aux clubs au détriment de l'équipe nationale. Le Top 14 est le meilleur championnat du monde mais avec un très grand nombre de joueurs étrangers qui gênent souvent l'éclosion de jeunes espoirs français

Quel bilan de cette coupe du monde ?

On à fini en finale, à un petit point du bonheur. Une immense déception et je vais peut être passé pour un mauvais joueur mais l'arbitrage de Craig Joubert à été scandaleux, me rappelant celui de Wayne Barnes lors d'Afrique du Sud-France en 1995 qui refusa trois essais français et qui à reçut cadeaux et vacances de la fédération sud-africaine de rugby et je ne parle même pas d'une mystérieuse intoxication alimentaire touchant les blacks la veille de la finale.

Bref, esperons que ce match serve de base pour construire une équipe capable de GAGNER la coupe du monde 2015 en Angleterre

Même si nos Bleus ont montré du coeur lors de cette finale perdue, je suis plus sensible à la manière, qu'au résultat, et donc déçu que le réalisme ait bridé ce jeu d'attaque qui fait notre réputation...
Les Français méritaient la victoire sur ce dernier match, mais elle revenait aux Blacks sur l'ensemble du tournois...

Pour 2015, en Angleterre, dans la pluie, le vent et la boue, nous pouvons déjà oublier... Pour commencer, aucun être humain raisonnable ne devrait vivre sous pareil climat, donc de là à jouer un beau rugby dans ces conditions...

Osmosis a écrit:

Pour 2015, en Angleterre, dans la pluie, le vent et la boue, nous pouvons déjà oublier... Pour commencer, aucun être humain raisonnable ne devrait vivre sous pareil climat, donc de là à jouer un beau rugby dans ces conditions...

C'est quand même là qu'il a été inventé. Et c'est sans doute pour ça qu'il lui en reste toujours quelque chose dans les gênes. Surtout dans les moments décisifs : tous les quatre ans, on nous dit qu'avec les nouvelles règles, etc., ce sera la coupe du monde des attaquants, blablabla, blablabla, et chaque fois le titre se joue sur un jeu basique : conquête, défense, jeu au pied.
Mais bon, le rugby à sept arrive pour les JO de Rio en 2016. Ceux qui rêvent d'un rugby sans jeu d'avants et sans regroupements seront contents. Mais est-ce encore du rugby ?

LaurentV a écrit:

Mais bon, le rugby à sept arrive pour les JO de Rio en 2016. Ceux qui rêvent d'un rugby sans jeu d'avants et sans regroupements seront contents. Mais est-ce encore du rugby ?

J'ai beau relire mon post, je n'y trouve aucune mention d'un rugby sans jeu d'avants, ni regoupements...

Le rugby a été inventé dans les îles britanniques, mais ce sont les pays de l'hémisphère sud qui trustent les titres mondiaux, hors l'intermède anglais amené par un buteur d'exception nommé Wilkinson et un pack d'avants fantastique !

Les rugbys à 7 et à 13, possèdent déjà de nombreux transfuges dans les rangs des équipes à 15, justement pour la vista qu'ils apportent au jeu d'attaque...

Mais je confesse en effet, que 80 mn de pick and go dans la boue et de chandelles tous azimuts sous une pluie battante, finissent par avoir raison de mon plaisir à suivre ce sport...

Pour tout le reste, et même si le second degré de ma remarque sur le climat British était limite, merci de ne pas me prêter des intentions jamais exprimées dans mes propos.