Bataille de Celidonia, 1616

Dans le conflit qui oppose l Espagne contre les turcs, le combat du cap Celidonia vaut la peine d être rappeler, il vit l escadre du Virreinato de Naples s offrir une belle victoire.

Sachant qu une escadre turque avait l intention de faire main basse sur les cotes du sud de l Italie, le viroi de Naples, Pedro Tellez de Giron envoya une escadre leur faire face.

Aux ordres de Franscico de Rivera, l escadre comptait avec un galion de 52 canon la Concepcion, navire capitana ou capitaine, puis l almiranta de 34, la Buenaventura de Carretina de 34, le San Juan Bautista de 30, et le patache de 14, Santiago, avec a bord des navires environ mille mousquetaires des Tercios.

L escadre croisa les eaux de Chypre, inspectionant Famagusta et d autres ports, puis se dirigea vers le cap Celidonia, cherchant ses ennemis, se faisant voir.

L ennemi apparut avec pas moins de 55 galères, sures de leurs victoires sur les 5 galions et le patache espagnols.

Les turcs, avec leurs 275 canons et 12.000 hommes, face aux 95 canons et 2.000 hommes des chrétiens étaient sur d eux.

Rivera fit disposer les navires Concepcion, Carretina, Almiranta et le patache en ligne, le plus pres possible les uns des autres, laissant les Buenaventura et le San Juan Bautista en segonde ligne comme reserve et pour empecher toute maneuvre ennemi de les prendre a revers.

Les turcs adoptèrent une disposition en demi lune, pour encercler les chrétiens.
Vers 9 heures du matins, le combat s initia, et ce ne fut qu a la tombée de la nuit qu il en cessât.
Les turcs avaient souffert la perte de 8 galères.
Le lendemain, le combat recommença de plus belle, arrivant les galères turques, divisées en deux groupes a portee de tir des mousquets des navires espagnols, le combat dura jusqu'à a la tombée de la nuit, les turcs se retirant avec cette fois 10 galères mal en point.

Le troisième matin, le 16, les turcs retournent au combat, par deux fois, ils arriveront a tir de mousquet de la capitana, profitant des angles morts de l artillerie espagnole, mais furent repousser avec l aide du patache Santiago qui leurs causât d énormes pertes.

Vers les 3 heures de l après-midi, les turcs lâchèrent pieds, avec la perte de 38 galeres coulees ou endomagees.
Les turcs eurent pas moins de 3.000 hommes morts, contre 34 morts et 93 blesses espagnols.

Les galions avaient souffert principalement dans la mature, fait qui explique qu ils ne se lancèrent pas a la poursuite des ennemis.

Il en faudrait pas en tirer la conclusion que les galères était des navires qui au début du 17 siecle n avait plus rien a dire, loin de la, d autres combats prouveront le contraire.
Navires indépendants du vent pour manœuvrer, il fallait seulement savoir s ent servir, et pas n importe comment.

La Méditerranée verra encore les galères pendant un bon bout de temps, seules ou intégrées avec des galions.

Peu après, le viroi envoiera une escadre de 10 galères pour d une part détruire le commerce turc, et d autre appuyer les grecs face au turcs.
En route, les galères espagnoles rencontrèrent une force ennemie de 10 galères qui avait pris 2 navires de Gênes, le combat de deux jours finit par la fuite des turcs qui perdirent 2 galères coules, 5 qui tombèrent aux mains des espagnols, les turcs abandonnant les 2 prises.