Le combat contre Cornelius Joll 1638

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Depuis leurs récentes bases du Brésil, les Hollandais préparent une flotte de 24 navires, sous le commandement de Cornelis Joll, Jambe de bois, pour l’avoir perdue dans un combat contre les Espagnols.
Les navires de Joll patrouillent les eaux près de La Havane, point de réunion entre les flottes de Nouvelle Espagne et celle de Terre Ferme, avant de retourner vers la Péninsule.
Suite a des tempêtes plusieurs navires holandais s’échouent à Cuba. Un patache espagnol, de Franscisco Poveda, les aperçoit, pris en chasse par plusieurs enemis, semant 5 poursuivants, il arrive à Veracruz à temps pour empêcher l’appareillage de la flotte de Nouvelle-Espagne, mais aucun avertissement n arrivera a temps à Carthagène, et la flotte de Terre Ferme appareille sous le commandement de Carlos de Ibarra, a bord de l
almiranta, qui vient de nettoyer récemment l’Île de la Tortue de ses pirates.
Le convoi et son escorte étaient composés de 7 galions, un patache, le patache provenant du Honduras " La Portuguesa" et 3 frégates marchandes.
Comme second au commadement se trouvait Pedro de Ursua, a bord de l ´ almiranta.

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Ibarra ordonne de déployer de gros câbles sur les flancs pour la protection, fait préparer le nécessaire pour soigner les blessés, eteindre les incendies, se préparant tout pour une attaque.
La nuit du 30 août, 17 navires furent repérés par le galion "Regla" de Pablo de Contreras. Les assaillants ouvrent le feu sur les Espagnols le lendemain vers 7 heures du matin. Confiants dans leur supériorité les Hollandais se lancent à l’abordage, tactique qu’ils évitent de préférence connaissant la terrible eficacite des espagnols dans le comabt corps a corps.
Trois navires attaquent chacun des 7 galions espagnols, formés en ligne, et derrière laquelle sont placés les 4 navires marchands.

Le navire amiral Hollandais, un galion de 54 canons se lance avec 3 autres sur le navire d’Ibarra, et colle son beaupres au flanc du navire espagnol, son équipage pret à l’abordage.
Ibarra, appliquant la tactique espagnole utilisée en cas d'attaque de cette nature, retient le feu jusqu’au moment crucial. La salve qui suit, renforcée par les tirs de mousquets et arquebuses balaie le pont du navire hollandais, causant d enormes degats a l holandais, ceux-çi devant le deluge de feu coupent les câbles d’abordage et s’éloignent, se battant l espagnol dans un duel d’artillerie avec 3 autres navires holandais. Ibarra fut blesse a la main, et sa capitana comptait pas moins de 25 blesses et le double de morts.
Les terribles salves d’artillerie des navires espagnols sont fruits de l experience, qui stipule les endroits à bombarder pour chaque
pièce. Les Espagnols utilisèrent aussi une autre tactique des leurs, celle qui fit des ravages dans les rangs adverses: tirer seulement avec la moitié des pièces, afin que l’ennemi, qui attend cette salve pour tenter l’abordage se découvre, tirer alors sur les équipages assaillants avec l’autre moitié. Connue comme la « guerre à l’espagnole », tactique efficace, comme le savent ou le decouvriront ses enemis .

Le navire du vice-amiral hollandais attaque son homologue espagnol, la almiranta de Pedro de Ursua, avec 2 autres navires, subissant un identique échec, causant le combat 16 morts et environ 32 blesses, mourrant le capitaine, Bartolome de la Riva., a la fois que Ursua reçutune blessure au bras.
La résistance des Espagnols est telle que les Hollandais se retirent après 6 heures de combat.

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Après deux heures de repos, les Hollandais reviennent à l’attaque.

Le moral des holandais est au plus bas après la très dure résistance espagnole etles pertes subies, seuls 11 des 17 navires participent à l’attaque, le reste refusant de retourner au combat, et se limitant a poursuivre les 3 fregates marchandes qui croyant le combat fini mirent cap vers le Mexique, capturant une d elles.
Pendant plusieurs jours, les deux flottes restent face à face, ce n'est que le 3 septembre que les Hollandais se décident à attaquer de nouveau suite aux menaces de Joll aux equipages.

13 navires seulement le suivent. La bataille se limita à un duel d’artillerie. Le galeon "Carmen" aux ordres de Sancho de Urdanivia supporte le plus dur du combat, l’ennemi le croyant navire principal et s’acharnant sur lui, separe du reste des espagnol suite a un coup de vent. L espagnol parvient à repousser ses opposants, sortant sérieusement avarié; etant réparer des voies d’eaux en plein combat, mais ses dommages sont trop important, son equipage a subit 25 morts et il doit se retirer a Cuba, via Playa Honda ou il sera reparer, arrivant sans problemes a Cuba.
Sur les navires espagnols, une réunion des officiers a lieu, pour décider des prochaines manœuvres compte tenu de la situation: navires
endommagés, manque de munition, équipages fatigues. Certains proposent d’aller à Veracruz, d autres de continuer vers Cuba, en passant au milieu de l ennemi. Aucun accord n’est conclu.
La flotte hollandaise a reçut des renforts et totalise maintenat 24 navires.
Veracruz sera finalement choisie vu que si trouve déjà la flotte de Nouvelle Espagne.
Les holandais seront incapables d’empêcher la flotte espagnole de partir, malgré les ordres, menaces ou harangues de Joll, les capitaines et les equipages refusent de poursuivre l'affrontement. Les dommages dans sa flotte sont énormes : au cours du premier combat, les holandais ont perdus pas moins de 50 morts et 150 blessés, le vice-amiral Abraham Rosendal et le contre-amiral Jan Mast ont péri. Dans le second combat, le commandant Jan Verdist est tué, et le nombre de marins et officiers morts est tres eleve. La flotte espagnole, narga Joll a plusieurs reprises, meme la nuit les navires espagnols laissaient leurs lanternes allumees pour indiquer a l ennemi leur position.
Le 22 septembre, la flotte espagnole arrive à Veracruz. Cependant la saison est trop avancée, et la traversée de l'Atlantique est retardée jusqu’à l’année suivante. Les deux flottes appareillent et arrivent à Cadix le 15 juillet 1639 avec les trésors accumulés depuis deux ans.

Les premières nouvelles de la double victoire de Cabañas sont rapportées par un capitaine anglais, a l epoque en paix avec l Espagne, qui avait porter aide a l’équipage d’un grand galion hollandais très endommagé, avec beaucoup de blessés, qui était en train de couler.
Plusieurs navires hollandais trop endommagés sont sabordés par leurs équipages car ils ne sont plus navigables, les marins se répartissant parmi les autres bâtiments . Plusieurs autres navires sont perdus dans des tempêtes. Ces défaites contre une flotte nettement inférieure en nombre sema la consternation en Hollande.

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Carlos de Ibarra avait aussi pris part au combat du detroit de Gibraltar en 1621, aux ordres de Fadrique de Toledo, ou 9 galions espagnols feront face et vaicront a 31 holandais, les mettant en fuite et capturant ou coulant un bon nombre d entres eux.

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merci

ca change un peu des navires et batailles plus contemporaines

Sujet: Re: Le combat contre Cornelius Joll 1638 Ven 27 Nov 2009, 19:56

Un combat que je ne connaissais pas! Le combat contre Cornelius Joll 1638 Icon_thumright

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