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 Il ne faut pas vendre la peau de l ours avant...1741

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MessageSujet: Il ne faut pas vendre la peau de l ours avant...1741   Il ne faut pas vendre la peau de l ours avant...1741 EmptyJeu 05 Fév 2009, 23:59

De Wikipedia, en partie:
En 1739, la guerre de l'oreille de Jenkins oppose le Royaume de Grande-Bretagne [/size]à l'Espagne. Le nom vient du fait qu un garde cote espagnol, Juan Leon Fandiño, captura un contrebandier anglais, le Rebecca, aux ordres de Jenkins, pres des cotes de Floride, et comme châtiment devant l insolence de l anglais, lui coupa une oreille en lui disant d aller se [size=12]plaindre au roi d Angleterre, et si par bonheur celui ci se décidait a intervenir, il lui serait couper les oreilles de pareille sorte:

"Ve y dile a tu Rey que lo mismo le haré si a lo mismo se atreve".

ou "va et dis a ton roi que la même chose je lui ferai s il ose"

Jenkins alla se plaindre devant la cour anglaise en montrant son oreille coupée, ce qui fâcha outre mesure les autorités anglaises, décidant d aller vers la guerre, poussée par les hommes d affaires anglais, désireux de mettre fin a la fâcheuse manie des espagnols de controler et surveiller le trafic de contrebande.
Après la destruction de Porto Bello, a Panama, place forte mal defendue, proie facile, l'amiral Edward Vernon est accueilli comme un héros par le roi George II et n'a aucun mal à obtenir tous les bateaux et les hommes qu'il souhaite. En 1741, il quitte l'Angleterre avec le général Thomas Wentworth, 23 600 hommes et 186 navires armés de quelques 2 000 canons, pour attaquer Cartagene de Indias.( Carthagène des Indes).
Vernon avait deja a deux reprises, essaye de prendre timidement la ville, la premiere fois il avait dut s en aller sans pouvoir la prendre, grace a une chaine qui barre l entrée du port et a l artillerie terrestre, la seconde fois, quant ses navires furent pris sous les feux des navires défenseurs, filant rapidement avant de se voir encercle.


Dernière édition par mmdb_1 le Mar 26 Juil 2011, 23:41, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Il ne faut pas vendre la peau de l ours avant...1741   Il ne faut pas vendre la peau de l ours avant...1741 EmptyVen 06 Fév 2009, 00:03

186 navires, 23 600 Britanniques, 4 000 recrues de Virginie. Cette fois Vernon voulait la prendre, et il mit le paquet. Face à la puissante flotte britannique, le vice-roi Sebastian de Eslava, n'a que 3 000 soldats réguliers, 600 archers Indiens, et les équipages de ses six fregates a opposer, les Galicia, San Felipe, San Carlos, Africa, Dragón, et Conquistador. Néanmoins il peut compter sur les massives fortifications de la cité, sur l'experience des officiers Melchor de Navarrete, Carlos Des Naux et surtout l'amiral Blas de Lezo, surnommé Patapalo, Patte de bois, qui a minutieusement préparé la défense. Blas de Lezo qui vecut pas moins de 22 batailles et expéditions navales, perdant la jambe et l oeil gauche a Málaga et Toulon, et la main droite a moitie morte a Barcelona. Et aussi sur la capacite des troupes et milices pour defendre la ville.
Nous ne devons pas oublier que les espagnols etaient maitres dans la art de fortifier.
Tout le long des cotes de la Méditerranée, le nord d Afrique, l Amerique, les cotes atlantiques, les différents domaines en Italie...d excellents ingénieurs militaires firent construire de solides fortifications, soit pour parer a la menace des turcs ou maures, soit pour parer les possibles attaques des ennemis du nord.
Une colossale labeur constructrice, vraiment. Il suffit de parcourir la cote Méditerranéenne, depuis le nord jusqu'au au sud pour constater l ampleur du travail.
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MessageSujet: Re: Il ne faut pas vendre la peau de l ours avant...1741   Il ne faut pas vendre la peau de l ours avant...1741 EmptyVen 06 Fév 2009, 00:12


L'expédition arrive au large de Carthagène le 13 mars.
Vernon sommera la ville a se rendre, et sera repondu de la sorte par l infirme Blas de Lezo:

''Hubiera estado yo en Portobelo, no hubiera Usted insultado impunemente las plazas del Rey mi Señor, porque el ánimo que faltó a los de Portobelo me hubiera sobrado para contener su cobardía..."

(Si j’avais été a Portobelo, vous n’auriez pas insulté impunément les places (fortes) de mon roi, car l’esprit (combatif) qui manqua a ceux de Portobelo, m aurai suffi pour contenir votre couardise)

Après plusieurs semaines de bombardement, ou seront tirer une moyenne de 62 coups par heure sur les defenseurs, jour après jour, sans répit, une première attaque est menée par terre et par mer à San Luis de Bocachica, le 5 avril.
Cet étroit passage entre deux péninsules est défendue d'un côté par le fort Saint-Louis, le château de Bocachica defendu par un officier au nom de Des Naus, et quatre bastions comptant environ 80 canons, et de l'autre côté par une batterie de 15 canons défendus par des redoutes.
Au sud de la péninsule, l'île de La Bomba est défendue par le Fort Saint-Joseph avec ses 21 canons. L'entrée du détroit est barrée par les 6 navires espagnols.
La flotte britannique attaque la flottille espagnole. La lutte est inégale et après une courte résistance Blas de Lezo incendie ses navires. Deux d'entre eux qui bloquent partiellement le passage sont capturés par les Britanniques avant de sombrer. Pendant ce temps, venant de la terre, les assaillants ont établi une batterie qui, avec l'assistance des navires, parvient à percer l'enceinte principale. Les soldats s'engouffrent dans la brèche, mais les espagnols ont déjà quitté les fortifications.
Les Britanniques tentent ensuite d'isoler Carthagène de la terre en attaquant le Fort Saint-Lazare, mais l'assaut échoue, faisant au moins 600 morts dans les rangs britanniques.
Blas de Lezo sait parfaitement que l'adversaire a des forces infiniment supérieurs aux siennes, mais il espère tenir jusqu'à la fin avril, début de la saison des pluies : Il compte sur les averses tropicales pour suspendre les combats pendant 2 mois, et sur la capacité de ses troupes de résister. Plus l'ennemi restera en mer et plus il viendra à manquer de provisions. Plus il attaquera, plus il perdra de soldats. L'inconfort, les combats sans victoires et les maladies deviendront les ennemis mortels des Britanniques, les meilleurs alliés de la garnison.
Du côté britanniques, depuis l'échec devant le Fort Saint-Lazare, les deux chefs ne s'entendent plus.
Thomas Wentworth estime que les navires de Vernon l'ont mal soutenu. L'amiral estime pour sa part que l'assaut à été mal planifié et argue d'un manque de profondeur des eaux du port.
Les pluies viennent lui donner raison : À bord des navires britanniques, les maladies font autant de ravage que les combats. La nuit du 19 au 20 avril, les anglais menent une attaque avec grand nombres de troupes, la nuit aidant. La défense est si dure, que l aube permet de voir le terrain jonche d incontables cadavres, blesses, soldats ahuris, effrayes par la violence des combats. Les défenseurs feront une sortie et repousseront a l arme blanche, le reste des troupes anglaises, qui prirent la fuite.
Ils laisseront des centaines de blesses et d énormes quantites de materiel sur le champ de bataille.
Apres cet echec, les anglais bombarderont un mois durant les defenses. Le 25 avril, Vernon envisage de lever le siège et de faire retraite à la Jamaïque. À la mi-mai, toutes les voiles ont disparu.
Dans cette défense qui a été sa plus grande victoire, Blas de Lezo a été mortellement blessé ; il meurt un peu plus tard.
Après cet échec, La Royal Navy bat en retraite jusqu'en Jamaïque. La bataille a duré 67 jours et s'est terminée par le retrait de la flotte britannique, qui a perdu 50 navires, plusieurs milliers de canons et 18 000 hommes, une grande partie d'entre eux de maladie. La plupart des colons américains qui s'étaient portés volontaires, attirés par les promesses de Vernon, sont morts de la fièvre jaune, de la dysenterie et même de la famine. Ceux qui sont rentrés chez eux, parfois blessés, y compris Lawrence Washington, n'ont rien reçu pour leurs efforts.
Au milieu de la bataille, lorsque le 17 mai les forces espagnoles ont reculé de différents points de défense pour se regrouper dans la forteresse de San Felipe de Barajas, Vernon a envoyé un messager, le capitaine Laws, en Angleterre pour informer le Roi de la victoire. Une médaille spéciale a immédiatement été frappée pour commémorer cette "victoire" représentant l'amiral Vernon plongeant sur les "vaincus". Blas de Lezo apparaît à genoux vers le bas.
Une chanson contemporaine a été composée par un marin du Shrewsbury pour célébrer prématurément la victoire :
« VERNON'S GLORY; OR THE SPANIARDS DEFEAT
Being an account of the taking of Carthagena by Vice-Admiral Vernon...
...and the town surrender[ed] To Admiral Vernon, the scourge of Spain »

Lorsque la nouvelle de l'échec arrive à Londres quelques semaines plus tard, le gouvernement britannique fait retirer les médailles de la circulation, mais pas toutes, certaines arriveront aux mains des espagnols qui se plieront en deux de rire, et interdit de divulguer et publier l'information.
Les dites médailles avaient ete mises en circulation bien avant l attaque.
Bientôt le gouvernement de Robert Walpole s'effondre. L'Espagne conserve son port si stratégique dans les Caraïbes et le contrôle de sa très lucrative colonie. La nouvelle de la défaite britannique atteint l'Europe à la fin de juin 1741 et entraîne toute une série de conséquences.
Carthagène toujours espagnole oblige le Royaume de Grande-Bretagne à mobiliser toute une partie de sa flotte dans les Caraïbes — en fait, ce qui reste de la flotte de Vernon — pour protéger ses propres colonies d'Amériques contre d'éventuelles représailles espagnoles. Il en résulte un affaiblissement de ses forces en Méditerranée. Les Britanniques ne sont donc pas en mesure d'empêcher le débarquement de 25 000 soldats en Italie en novembre et décembre 1741.
Ce n'est que lorsque le commodore Richard Lestock, commandant de l'une des divisions de Vernon à Carthagène, retourne en Europe avec les navires de la flotte des Caraïbes, que l'Angleterre est en mesure de renforcer sa présence en Méditerranée. Par là même, elle renonce à mettre la main sur les processions espagnoles dans les Caraïbes
En 1742, avec 56 navires, Vernon retournera a Cartagena de Indias, pensant pouvoir la prendre, mais il désistera avant d avoir atteint la cote, surement trois défaites lui suffisaient.
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