Ceci est une petite histoire d’un exploit de navigation, imaginons des galères, navires qui semblent assez fragiles, habitues à naviguer dans les eaux européennes, traverser l’Atlantique !
Navires qui permettent de realiser des operations surprises, pouvant aller s echouer sur les plages pour permettre le debarquement puis, une fois l operation finie, elles peuvent repartir.
Les espagnols en feront un excellent moyen soit offensif soit defensif, s en servant bien au dela de ce que les autres puissances maritimes feront.
Certains auteurs, surtout anglosaxons, croient que l utilisation de galeres au cours du 17 siecle et une erreur, un signe de faiblesse, il semble qu ils ne connaissant pas toute l histoire navale.
Galeres a Santo Domingo.
Les premières galères qui iront aux Amériques seront construites à Barcelone en 1577 et iront à l’ile de l’Hispaniola, les Leona et la Santiago, qui aux ordres de Ruy Diaz de Mendoza partent depuis Sanlucar avec la flotte de la Nueva España de Alvaro Florez de Quiñones le 26 juin 1582, et arriveront a Santo Domingo le 18 aout 1582.
Les chantiers navals de Barcelone étaient connus pour l’excellente qualité de ses constructions, ils construiront par ex la galère la Real qui sera celle ou Juan de Austria ira à Lépante.
Le 5 juillet 1583 la galère Santiago, aux ordres de Diego Osorio, touche des bas-fonds entre L Isabela et Puerto Plata au N de La Hispaniola, l’équipage est récupérer le lendemain par la Leona. Le 20 juillet devant le Cabo del Engaño (Est de Hispaniola), les reclus en majeure partie français se rebellent mener par le prisonnier Pedro Vargas, donnant mort au chef Ruy Díaz de Mendoza et d’autres membres de l’équipage.
Apres avoir étés refouler par les troupes de Puerto Plata les évadés débarquent et pillent Bahayá et essaieront de faire de même à La Yaguana. Osorio qui les a pourchasser sur la cote, réussit a reprendre la galère et faire prisonnier a la plupart des évadés a Guanahibes le 7 Septembre, le reste réussissant à s’échapper a bord de deux canots qui seront aborder en haute mer.
Avec la galère Leona en assez mauvais état, Osorio retourne à Santo Domingo le 25 janvier 1854.
Elle verra une fois réparer quelques actions contre les corsaires français à l’ile Saona, puis vers la fin de l’année 1585 elle devra subir un carénage en grand.
En janvier 1586 elle sera perdue au cours de l’attaque du pirate Drake.
Pour remplacer les deux galères, deux autres partent d’Espagne vers Santo Domingo le 18 juillet 1586, avec la flotte de la Nouvelle Espagne de Francisco de Novoa Feijoo: les galères Luna et la Marquesa aux ordres de Diego de Noguera Valenzuela. Noguera remplace Osorio comme chef des galères et en octobre il commence les opérations de nettoyage de pirates et corsaires autour de l’ile qui prennent fin en février 1587. Les galères seront en service au moins jusqu’ en 1592/94.
GALERES a La Habana, Cuba.
Galères San Agustín et Brava, construites à Barcelone en 1575. Sous les ordres de Pedro de Cabrera (P. Chaunu le nomme Pedro de la Cueva).Elles quittent l’Espagne le 18 de Julio 1586 avec la Flotte de Nueva España de Francisco de Novoa Feijoo. Le 23 septembre 1586 elles arrivent à La Habana. Plus tard nous trouvons les galères sous les ordres de Cristobal Pantoja.
Elles serviront au moins jusqu en 1597 lorsqu’ elles seront retirées par manque de fonds pour les maintenir opérationnelles.
Les premières galères sont du type méditerranéennes, les postérieures furent modifies pour faire face à d’autres mers, et conditions climatiques. Ainsi elles étaient capables de monter différents type de voiles, pas seulement du type latin.
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